Saint-Gildas-de-Rhuys
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Gildas-de-Rhuys {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ ʒilda də ʁɥis]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située sur la presqu'île de Rhuys dans le département du Morbihan (56) sous la préfecture de Vannes en région Bretagne.
Ses habitants sont appelés les Gildasiens<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom breton de la commune est Modèle:Langue<ref>Modèle:Kerofis.</ref>.
Le nom de Saint-Gildas-de-Rhuys provient de saint Gildas et du pagus Reuuisii un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative du Vannetais, correspondant à la presqu'île de Rhuys au haut Moyen Âge<ref name="Jouët & Delorme 2007">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géographie
Situation
Saint-Gildas-de-Rhuys fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan. Modèle:Communes limitrophes
Saint-Gildas-de-Rhuys est située dans la presqu'île de Rhuys. Ses côtes s'ouvrent sur une partie de l'Océan Atlantique dénommée Mor Braz, mais aussi sur le Golfe du Morbihan.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarzeau Sa », sur la commune de Sarzeau, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Habitat
Saint-Gildas-de-Rhuys est en 2020, selon l'INSEE, après Arzon, la deuxième commune de Bretagne pour sa proportion de résidences secondaires <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019 on recensait Modèle:Nombre à Saint-Gildas-de-Rhuys. Modèle:Nombre étaient des résidences principales (20,0 %), Modèle:Nombre des résidences secondaires (77,0 %) et 34 des logements vacants (0,9 %). Sur ces Modèle:Nombre Modèle:Nombre étaient des maisons (88,9 %) contre Modèle:Nombre des appartements (6,7 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Saint-Gildas-de-Rhuys en 2019 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
Saint-Gildas-de-Rhuys<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="logement56">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
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Résidences principales (en %) | 22,0 | 74,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 77,0 | 17,9 | 9,8 |
Logements vacants (en %) | 0,9 | 16,2 | 8,1 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Gildas-de-Rhuys est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,4 %), prairies (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), terres arables (7,4 %), forêts (5,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %), zones humides côtières (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Histoire
Préhistoire
A Saint-Gildas de Rhuys, les premières occupations humaines apparaissent dès le néolithique. En France, cette période s'étale de 6000 à 2200<ref>Modèle:Lien web.</ref> avant notre ère. De nombreux monuments mégalithiques sont construits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen-Âge
C'est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qu'un moine nommé Gweltas (Gildas) fuit la Grande-Bretagne et fonde l'abbaye celtique en presqu'île. Tout commence à prendre vie : les forêts impénétrables sont entamées, les salines creusées, les premiers moulins à marée commencent à moudre le grain des moissons. Ni Sarzeau, ni Arzon, ni Suscinio, ni le port du Crouesty n'existent encore, mais l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys porte son rayonnement bien au-delà des frontières de la presqu'île<ref>[1]</ref>. Modèle:Article détaillé
Époque moderne
Vers 1736, la côte bretonne est triangulée par les équipes des Cassini. Le sommet de la tour de l'abbatiale devient un point géodésique important pour l'établissement de la nouvelle Carte de Cassini. La feuille 159 de Belle-Île<ref>Carte Cassini, feuille 159, accès en ligne</ref>, où se trouve Saint-Gildas-de-Rhuys, sera levée dans le détail en 1787 et publiée après la Révolution.
Révolution française
Sous la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Gildas, porta provisoirement le nom d'Abélard<ref name=Cass>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. C'est en 1961 que la commune singularisa son nom en y ajoutant de-Rhuys<ref name="Cass" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
De 1910 à 1947, la commune (gare de Saint-Gildas) est desservie par le trafic ferroviaire de la ligne de Surzur à Port-Navalo des chemins de fer du Morbihan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section En 2018, selon l'Insee, 73,0 % des logements étaient des résidences secondaires à Saint-Gildas-de-Rhuys. La commune est en 2017, après Larmor-Baden et Arzon, la commune de Bretagne où les retraités ont le niveau de vie le plus élevé (revenu imposable de Modèle:Nobr euros par ménage)<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 15 mars 2018.</ref>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Petit patrimoine
Il existe un certain nombre de mégalithes, menhirs et dolmens, non répertoriés ici, repérables sur la carte IGN du lieu.
On trouve plus d'une quarantaine de fontaines, plus ou moins bien cachées, sur le territoire. Certaines sont datées (la plus ancienne semble être celle dite « de l'abbaye », vers la mer), tandis que d'autres sont fausses et uniquement décoratives.
D'anciens cadrans solaires en ardoise ornent les façades de quelques maisons. D'autres, modernes et décoratifs se découvrent aussi au gré des promenades. Plusieurs croix ou calvaires bordent également les chemins du village.
Le port
La ville de Saint Gildas possède un port entre les plages de "Kerfago" et de "Port Maria" appelé Port Aux Moines. Jadis abri naturel dans une faille de rochers utilisé par les moines de l’abbaye, Port aux Moines existe toujours au sein du port actuel. Celui-ci a été inauguré le 15 août 1965, en présence de MM. Pierre Messmer et Raymond Marcellin. Sa capacité est de 117 bateaux. Les emplacements sont loués au mois ou à l’année. La majorité de ses utilisateurs sont des pêcheurs plaisanciers. Les délais d’attente sont variables en fonction des places libérées, de la longueur et du type de bateau. Le nombre de voiliers tend à diminuer chaque année au profit des bateaux à moteur. Le port est aussi équipé d'une capitainerie.
Le port possède d'ailleurs une Webcam visionnable 24h/24 sur internet, le lien est à retrouver en bas de la page.
Tradition
- Les paysans de Saint-Gildas-de-Rhuys, pour obtenir la fértilité de leur terre, enduisaient de beurre le mégalithe de Krugel en Amonenn ("la Butte du Beurre")<ref>Yann Brékilien, "La vie quotidienne des paysans bretons au XIXe siècle", Librairie Hachette, 1966.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Personnalités liées à la commune
- Pierre Abélard, abbé de Saint-Gildas.
- Henri-Emmanuel de Roquette, abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys en 1681, membre de l'Académie française de 1720 à sa mort (4 mars 1725) au fauteuil 38.
- Pierre Duhem, physicien, épistémologue et philosophe, Modèle:Refnec.
- Ferdinand Le Drogo (1903-1976), coureur cycliste, est mort à Saint-Gildas-de-Rhuys.
- Pierre Messmer (1916-2007), ancien Premier ministre est inhumé au cimetière de Saint-Gildas ; il possédait une propriété dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans la rue « Pierre-Messmer ».
- Simone Signoret accompagnée d'Yves Montand ont acheté un bout de lande, vers le port aux moines ; la fille de Simone, Catherine Allégret en est devenue propriétaire.
- Yvon Mauffret (1927-2011), écrivain pour la jeunesse, scénariste et journaliste, a résidé à Saint-Gildas, dont la médiathèque porte aujourd'hui le nom d'Yvon-Mauffret.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Modèle:Autres projets Saint-Gildas-de-Rhuys
Bibliographie
- Auzas (Pierre-Marie). Le trésor de Saint-Gildas-de-Rhuys, présenté pendant le Congrès archéologique de France, Modèle:141e, 1983.
- Galzain (Michel de). Saint-Gildas-de-Rhuys, Ed. Jos Le Doaré, Châteaulin, 1973, 24 p.
- Mauny (Michel de). L'abbatiale de Saint-Gildas-de-Rhuys, Association bretonne, 1997.
- Léo Kerlo, Jacqueline Duroc. Peintres des côtes de Bretagne, tome V, « de la rade de Lorient à Nantes », éditions Chasse-Marée, 2007, (page 126)Modèle:Commentaire biblio