Saint-Just-Luzac

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Just-Luzac (prononcé {{#ifeq:1|0|[sɛ̃.ʒyst.ly.zak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Justais et Luzacais et les Saint-Justaises et Luzacaises <ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.

Commune riveraine de l'estuaire de la Seudre dont elle occupe la rive droite, elle a la particularité géographique d'être la troisième commune la plus étendue de la Charente-Maritime.

Géographie

Situation

Fichier:Marennes-Oleron.svg
Localisation des principales communes bordant l'estuaire de la Seudre (image satellite SPOT).

La commune de Saint-Just-Luzac est située dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en France, dans l'ancienne province historique de la Saintonge, à cinq kilomètres à l'est de la ville de Marennes et à vingt kilomètres à l'ouest de la ville de Saujon.

Sur un plan plus général, la commune de Saint-Just-Luzac est située dans la partie sud-ouest de la France<ref group="Note">Certains y voient une appartenance géographique au midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Saint-Just-Luzac comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français</ref>, au centre de la côte atlantique dont elle est distante de quelques kilomètres à vol d'oiseau, faisant partie du « midi atlantique »<ref>Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, Modèle:P.</ref>.

Elle est située au sud de l'ancien port militaire de Brouage qui fait partie du canton de Marennes auquel la commune appartient également.

Il s'agit avant tout d'une commune fluviale, bordant la rive droite de l’estuaire de la Seudre.

Par sa superficie, elle est la troisième commune la plus étendue de la Charente-Maritime, se situant après Marans et La Tremblade. Les deux tiers de sa surface sont occupés par des marais (au nord, marais de Brouage et au sud, marais de la Seudre). La commune de Saint-Just-Luzac est la plus grande commune, en superficie, du canton de Marennes.

Hydrographie

La commune, qui est bordée au sud-ouest par l'estuaire de la Seudre sur plusieurs kilomètres et qui occupe la rive droite du fleuve, est également parcourue de nombreux chenaux, dont le chenal de Recoulaine.

Par ailleurs, deux grands canaux strient la commune, notamment au nord et à l'est. Au nord-est et à l'est, le canal de la Charente à la Seudre, mis en service pendant le Second Empire, sert de délimitation communale avec Marennes sur quelques kilomètres tandis qu'au nord du bourg de Saint-Just commence le canal de Mérignac dont les eaux se mêlent au chenal de Reux qui draine le marais de Brouage. Le canal de Mérignac sert pour sa part de délimitation communale avec Hiers-Brouage. D'une longueur approximative d'une douzaine de kilomètres et d'orientation sud-est/nord-ouest, il a été percé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et rejoint le pertuis d'Antioche au nord de Bourcefranc-le-Chapus.

Topographie

Fichier:MRN15.jpg
Le marais de Brouage à proximité de Saint-Just.

La commune de Saint-Just-Luzac occupe en son centre un promontoire calcaire qui formait une île il y a plusieurs milliers d'années, avant d'être progressivement rattachée au continent par suite de l'envasement de l'ancien golfe de Marennes. De fait, la commune est entourée de marais, qui ont succédé à la mer. Ceux-ci forment aujourd'hui les deux tiers du territoire communal, soit environ Modèle:Nombre. Autrefois utilisés comme marais salants, ils furent presque tous reconvertis en parcs à huîtres sur les bords de la Seudre ou en zones de pacage sur la partie du marais de Brouage. Ils forment un écosystème unique où il est possible d'observer plusieurs espèces animales et végétales parmi lesquelles se trouvent entre autres des cigognes, des cygnes, des ibis, des échasses blanches. Dans ces zones humides à l’écosystème riche sont progressivement aménagés des postes d'observation ainsi que des pistes cyclables et des sentiers de promenade).

Si l'altitude moyenne de la commune est de quatorze mètres, dans le détail, elle fait apparaître trois formes topographiques nettement différenciées.

Tout d'abord, les plus basses altitudes, voisines du niveau marin, se retrouvent en bordure de l'estuaire de la Seudre où celui-ci est parsemé d’innombrables claires à huîtres provenant des anciens marais salants dont ne subsiste plus aujourd'hui qu'une seule exploitation grâce au tourisme. C'est la partie estuarienne de la commune, sujette à des inondations fréquentes, notamment lors des coefficients des grandes marées d'équinoxe.

La partie centrale de la commune est celle qui forme la partie continentale. C'est ici que se regroupe l'habitat, en général dispersé et composé de nombreux villages et écarts. Les principaux villages de Saint-Just, Luzac et Mauzac qui sont traversés par la route départementale D 728, de création très ancienne datant très probablement de l'époque gallo-romaine, sont tous édifiés en retrait du fleuve sur la partie surélevée de l'ancienne presqu'île calcaire du Crétacé où l'altitude maximale s'élève jusqu'à Modèle:Nobr à l'est de la commune, au Fief du Grand Bois, près du château de la Josephtrie et du camping Séquoia parc.

Enfin, au nord de la commune s'étend le vaste marais de Brouage où l'altimétrie moyenne est comprise entre le niveau marin et deux mètres. C'est le domaine par excellence de l'élevage bovin où le marais est strié de part et d'autre par des chenaux et des canaux et où l'habitat est quasiment inexistant.

Hameaux et lieux-dits

La commune est formée d'un habitat épars, regroupé autour des deux principaux bourgs que sont Saint-Just d'une part, et Luzac d'autre part. On y trouve une multitude d'anciens villages, enrichis dans le commerce du sel, et répartis principalement sur les côtes de l'ancienne île. Entre autres exemples, on peut citer Mauzac, Artouan, la Puisade, les Pibles ou encore les Fontenelles<ref name="marennes">Le bassin de Marennes</ref>.

Communes limitrophes

Climat

Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec Modèle:Unité par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne<ref>Données Météo France.</ref>.

Données générales

Modèle:Météo France

Données météorologiques de La Rochelle de 1961 à 1990<ref>Relevés météorologiques de La Rochelle, Charente-Maritime (17), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)</ref>
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 3,4 4,0 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Températures maximales (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Températures moyennes (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2250
Pluviométrie (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3

Tempête de décembre 1999

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du Modèle:Date-. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec Modèle:Unité sur l'île d'Oléron.

Urbanisme

Typologie

Saint-Just-Luzac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marennes-Hiers-Brouage, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe trois communes, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'estuaire de la Seudre, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones humides côtières (34,3 %), prairies (32,4 %), terres arables (16 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (4,4 %), zones urbanisées (2,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %), zones humides intérieures (0,8 %), eaux maritimes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Just-Luzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulé en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les submersions marines les plus marquantes des {{#switch: XXI

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}}

}} antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du Modèle:Date-, à la tempête du Modèle:Date-, aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et Modèle:Date- et à la tempête Xynthia des 27 et Modèle:Date-. D’une violence exceptionnelle, la tempête Xynthia a fortement endommagé le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dû être relogées, et, sur un linéaire de l’ordre de Modèle:Unité de côte et de Modèle:Unité de défenses contre la mer, environ la moitié de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ Modèle:Unité qui ont été submergés et Modèle:Unité de terres agricoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:17351-Saint-Just-Luzac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Just-Luzac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 964 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web.</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Histoire

Toponymie

Saint-Just tirerait son nom d'un ancien évangélisateur de la Saintonge et du Poitou<ref name="marennes"/>, originaire du Limousin, et compagnon de saint Hilaire, évêque de Poitiers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Ce qui va cependant à l'encontre de l'étymologie la plus répandue, attribuant le nom du village à un autre Saint-Just, évêque de Lyon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. Le nom de Luzac dériverait quant à lui de Lucius et du suffixe -acum, indiquant la possession, et désignant probablement une villa gallo-romaine établie à cet endroit. Durant la Révolution, le village fut renommé Brutus<ref>in Le journal communautaire de la communauté de communes du bassin de Marennes, avril 2004, page 1</ref>.

Histoire de la commune

Modèle:Article détaillé

Le territoire de la commune fut occupé de longue date, au moins depuis l'époque gallo-romaine, comme le prouvent les vestiges de villas retrouvés à la Puisade ainsi qu'à Pépiron, non loin de Mauzac. Des fouilles archéologiques effectuées sur ce site en 1960 ont révélé des bijoux en bronze, des objets décoratifs en marbre ainsi que des pièces de monnaie, collections aujourd'hui regroupées au musée archéologique de Rochefort. Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les villageois commencèrent à coloniser les terres argileuses issues de l'ancien golfe, et à y développer des salines. Les différents villages deviennent bien vite des communautés prospères, ayant presque chacune son propre port, ses champs de céréales et ses vignes. À cette même époque, le nom de l'église de Saint-Just apparaît pour la première fois dans une charte, laquelle nous apprend le legs par le comte Geoffroy Martel de l'église paroissiale à l'abbaye aux Dames de Saintes.

Époque de prospérité, le Moyen Âge est aussi une période de troubles, notamment durant les guerres franco-anglaises : la « descente » du comte de Derby sur le pays de Marennes en est un exemple, sans compter sur les bandes de brigands qui écument occasionnellement la région. Quelques siècles plus tard, les guerres de religion furent ici comme ailleurs, source de violences et de divisions. Une partie de la population se rangera aux côtés des protestants, montant la garde dans la nouvelle église, alors en cours de construction. Ces soldats improvisés laisseront leur marque, sous la forme de graffitis particulièrement bien conservés, représentant des navires de l'époque. Le temple protestant, bâti à Luzac vers 1600, est finalement détruit lors de la révocation de l'édit de Nantes, en 1685. Comme dans toute la région, nombre de protestants émigrent, ceux qui restent célébrant le culte dans des maisons particulières. La paix revenue apporte avec elle une nouvelle période de prospérité, tant à Saint-Just, village à majorité catholique, qu'à Luzac, son pendant protestant.

Les salines sont peu à peu abandonnées et remplacées, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par des parcs ostréicoles : ceux-ci forment aujourd'hui un ensemble de 300 hectares, tandis que subsiste près du village d'Artouan un unique marais salant, témoignage de ce qui fit la prospérité du village pendant plusieurs siècles<ref name="marennes"/>.

Fichier:FR 17 Saint-Just-Luzac - Stèle du pont de la Bergère.jpg
La stèle située à proximité du pont de la Bergère, au bord du canal.

En Modèle:Date, des résistants organisent un parachutage d'armes à proximité du pont de la Bergère, situé à l'Est du bourg de Saint-Just. En guise de représailles, plusieurs d'entre eux furent fusillés par l'armée nazie, ou déportés. Une stèle, située à proximité du pont de la Bergère, rappelle ces événements et rend hommage aux résistants défunts.

En 1970, la commune de Saint-Just, formée en 1790, devient la commune de Saint-Just-Luzac. C'est depuis un bourg en pleine croissance, orienté vers l'ostréiculture et le tourisme.

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blasonnement

Administration

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Région

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le Modèle:Date- à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au Modèle:Date-, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Démographie

Modèle:Article détaillé

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

L'économie de la commune repose essentiellement sur l'ostréiculture, l'agriculture, le commerce, les services à la personne, ainsi que le tourisme. L'implantation en 1945 d'une entreprise horticole spécialisée dans la culture du géranium lui vaut depuis lors le surnom de capitale du géranium<ref>in Le journal communautaire, avril 2004</ref>. La commune accueille régulièrement des foires aux géraniums qui lui valent une renommée, sinon nationale, du moins régionale. Le village est également équipé des services publics et commerces de base, d'une petite zone artisanale ainsi que d'un camping.

Le taux de chômage est un peu supérieur à la moyenne nationale, puisqu'il avoisine les 15,8 %, ce qui correspond à peu de chose près à la moyenne départementale, qui était de 15,39 % en 1999<ref>Taux de chômage sur le site de l'internaute (1999)</ref>

En moyenne, le revenu par ménage est de Modèle:Nombre par foyer et par an. 79 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement.

Culture

Le musée Atlantrain, présent dans le village, est consacré aux maquettes de trains. Il renferme près de Modèle:Unité et modèles réduits<ref>Le bassin de Marennes (Musée Atlantrain).</ref>. Certains de ces jouets sont très anciens : le musée renferme ainsi un train de plancher Rossignol datant de 1875. On peut également y admirer une reproduction au Modèle:Nobr d'une locomotive à vapeur 141 R, en état de marche.

Lieux et monuments

Église Saint-Just

Modèle:Article détaillé

Fichier:Saint-Just.jpg
Le porche gothique flamboyant de l'église Saint-Just.

Cette église, succédant à un ancien sanctuaire roman, est édifiée à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous l'impulsion des abbesses Jeanne de Villard et Anne de Rohan. C'est à l'époque, l'un des plus importants chantiers de la région, avec celui de l'église de Marennes. Cette église est un des rares exemples du style gothique flamboyant en Saintonge.

L'église mesure Modèle:Nobr dans toute sa longueur, Modèle:Nobr de largeur, et Modèle:Nobr de hauteur sous voûte<ref name="marennes"/>. Elle est formée d'un triple vaisseau éclairé par de larges baies, coupé d'un transept et d'un large chœur gothique, probablement inachevé. Au-dessus de la nef, les combles furent aménagés afin de prévenir d'éventuels troubles et de pouvoir y loger femmes et enfants. On y accède par un escalier, situé au nord de l'église. Celui-ci est surmonté d'une échauguette, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La construction du clocher, qui aurait dû être bâti sur le modèle de celui de Marennes, a été interrompue par les guerres de religion. Un porche, qui aurait dû lui servir de base, est situé à l'ouest. Son originalité réside dans la forme triangulaire que ses bâtisseurs lui ont donné : unique dans la région, il pourrait avoir été inspiré par les porches polygonaux de certaines églises normandes.

L'église a été classée monument historique en 1910<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Temple de Luzac

Fichier:FR 17 Saint-Just-Luzac - Temple de Luzac.jpg
Le temple protestant de Luzac.

Ce temple est le troisième édifice dédié au culte réformé établi dans le village. Il succède à un premier temple, édifié vers 1600 et détruit en 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes. Les registres nous apprennent que celui-ci mesurait Modèle:Nobr de long et qu'il était doté d'un campanile, dont la cloche fut donnée à l'église Saint-Louis de Bourcefranc, où elle se trouve encore. Le second temple fut édifié en 1755, et remplacé en 1830 par l'actuel édifice. Il s'agit d'un bâtiment au style très dépouillé, composé d'une façade avec fronton, surmonté d'un campanile. Une bible ouverte, sculptée au-dessus de la porte d'entrée, accueille les fidèles.

Cimetière protestant

Fichier:FR 17 Saint-Just-Luzac - Cimetière protestant de Luzac.jpg
Quelques tombes du cimetière protestant.

Ce cimetière, aujourd'hui désaffecté, abrite des tombes de protestants datant des {{#switch: e

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}}<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Château de Feusse

Modèle:Article détaillé Le château de Feusse est château daté du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il se dresse dans un hameau appelé le Bournet. Il abrite des boiseries peintes réalisées en 1699. L'ensemble est classé monument historique depuis 1984.

Moulin des Loges

Modèle:Article détaillé

Fichier:MoulindesLoges.JPG
Moulin des Loges de Saint-Just-Luzac.

Le moulin des Loges est un moulin à marée, l'un des seuls subsistant dans la région. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce moulin est la propriété du conservatoire du littoral. Il est l'un des derniers moulin à marée d'Europe à produire de la farine.

Maison Hervé

Modèle:Article détaillé

Équipements et services

Transports

Modèle:...

Enseignement

Un groupe scolaire, baptisé du nom d' Éric Tabarly, regroupe les écoles maternelles et primaires de la commune. Le collège le plus proche est celui de Marennes.

Santé

Deux médecins généralistes exercent sur la commune : ils sont regroupés dans un cabinet médical situé à Luzac. Le village compte également une pharmacie. La caserne des pompiers la plus proche se trouve sur la commune voisine de Marennes, où sont implantés des services médicaux plus spécialisés.

Sports

La commune est équipée d'un stade, abritant, entre autres, un club de football, baptisé l'étoile sportive de Saint-Just<ref>L'étoile sportive de Saint-Just : club de football</ref>.

Un terrain de Tennis se trouve juste à côté du stade de foot.

Vie locale

Cultes

D'un côté, Saint-Just, avec son église, fut pendant très longtemps la partie catholique du village. De l'autre côté, le temple accueillait les protestants.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail