Hiers-Brouage
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Hiers-Brouage Modèle:API-fr est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Hiersois et Hiersoises, ou les Brouageais et Brouageaises<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>. Le Modèle:Date-, elle fusionne avec Marennes pour former la commune nouvelle de Marennes-Hiers-Brouage<ref name="creation"/>.
Les marais et la place forte de Brouage ont été admis dans le Réseau des grands sites de France en 1989<ref>/ Brouage au Grand site de France</ref>. La commune appartient également depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d'eau », label créé par le conseil départemental afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau (mer, rivière, étang...)<ref>Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire, article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011.</ref>.
La place forte de Brouage est un ancien port de commerce du sel du nom de Jacopolis-sur-Brouage devenu port de guerre catholique sous Henri III qui le nommera Brouage en 1578 pour concurrencer la place forte huguenote de La Rochelle. Brouage est aussi considérée comme étant peut-être la commune de naissance du géographe Samuel de Champlain qui a participé à la fondation et à la colonisation de la Nouvelle-France, et qui est le fondateur de la ville de Québec au Canada.
Géographie
Situation géographique
La commune de Hiers-Brouage est située au centre-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sur un plan plus général, la commune de Hiers-Brouage est située dans la partie Sud-Ouest de la France<ref group="Note">Certains y voient une appartenance géographique au Midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Hiers-Brouage comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français</ref>, au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »<ref>Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p.21</ref>.
Un peu en retrait de l'océan Atlantique, qui baignait le port de Brouage il y a encore trois siècles, Hiers le village chef-lieu de la commune se situe à environ Modèle:Nombre au sud de La Rochelle et à Modèle:Nombre au nord de Bordeaux.
Cette commune de l'ouest de la Saintonge n’est qu’à Modèle:Nombre de Marennes, son chef-lieu de canton, à Modèle:Nombre de Rochefort, sa sous-préfecture et à Modèle:Nombre au nord de Royan et de l'estuaire de la Gironde
Port de guerre au bord de l’océan Atlantique jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune est aujourd’hui à l’intérieur des terres, entourée de marais. Hiers, le bourg ancien, et Brouage, la citadelle créée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont eu une destinée historique liée depuis le début mais les deux communes n'ont effectivement fusionné que le Modèle:Date.
Lieux-dits
Outre le bourg de Hiers et la place forte de Brouage, seuls deux lieux-dits sont établis dans la commune : Erablais et Bellevue.
Communes limitrophes
Relief
La commune possède une altitude générale proche du niveau de la mer avec des marais recouvrant la majeure partie du territoire. Seuls quelques points plus élevés, vestiges d'anciens îlots au Moyen Âge quand la mer recouvrait ces marais, permettent d'atteindre un point culminant de Modèle:Nombre d'altitude.
Géologie
Le bassin de Marennes est constitué des marais de Brouage qui occupent la partie évidée de l'anticlinal de calcaire argileux de Jonzac. Ces roches calcaires ont été formées au Crétacé. Ces roches se sont érodées jusqu'au Plio-quaternaire (époque du Pliocène et période du Quaternaire) où les dépôts sableux et vaseux flandriens ont peu à peu comblé la vallée, avec pour conséquence une avancée du rivage et un exhaussement irréversible des fonds. Le bilan sédimentaire dans le bassin est aujourd'hui toujours positif : les actions de dépôt l'emportent sur celles d'érosion<ref name="marennes">IFREMER : bassins de la Seudre et de Marennes</ref>.
Par ailleurs, un risque sismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le Modèle:Date, le séisme d'Oléron d'une magnitude de 5,7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4,7, a eu lieu le Modèle:Date<ref>Séisme d'Oléron sur le site du CEA.</ref>.
Hydrographie
Les marais qui s'étendent sur Modèle:Nombre représentent plus de 92 % du territoire communal. Ce sont d’anciens marais salants qui sont aujourd’hui principalement alimentés en eau douce.
Le canal de la Charente à la Seudre (dit de la Bridoire) traverse la commune au sud-est. Large de Modèle:Unité et profond de Modèle:Unité, ce canal, commencé vers 1700, a été mis en service en 1860 et permet de relier Rochefort au niveau de la Charente à Marennes au niveau de la Seudre.
Le havre de Brouage est un chenal qui délimite la commune au nord-est et permet de relier l’océan Atlantique au canal de la Charente à la Seudre grâce au prolongement assuré par le canal de Brouage (entrepris en 1782 et inauguré en 1807).
Le canal de Mérignac délimite quant à lui la commune au sud-ouest et relie également le canal de la Charente à la Seudre à l’océan Atlantique.
L'ensemble de ce réseau hydrographique constituant le bassin de Marennes permet d'évacuer une partie des crues de l'Arnoult et de la Charente<ref name="marennes"/>.
Climat
Le climat de la Charente-Maritime est essentiellement de type tempéré, mais en raison de l’influence du Gulf Stream, de l’anticyclone des Açores, et de l’effet modérateur de la mer, le département bénéficie d’un climat océanique<ref>Le climat de la Charente-Maritime (Météo-France)</ref>, plus doux et plus chaud, appelé climat tempéré océanique.
Ce climat permet à la commune de Hiers-Brouage, pourtant située à un degré de latitude plus au nord que Montréal, au Québec, ou que les îles Kouriles en Russie, de bénéficier d’un taux d’ensoleillement moyen exceptionnel, proche de celui de la Côte d'Azur, sur la mer Méditerranée. L’ensoleillement y est le meilleur du littoral atlantique (Modèle:Nombre de soleil par an), et la région est la deuxième région la plus ensoleillée de France. Les hivers y sont doux (quatre jours de neige par an), et la pluviométrie, modérée (Modèle:Nombre de pluie par an), est surtout concentrée sur les mois d’automne et d’hiver. À la belle saison, les températures sont adoucies par la brise de mer, due à l’inertie thermique de l’océan, et qui se traduit par un vent parfois soutenu qui souffle en provenance de la mer l’après-midi.
Données générales
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Jui | Aoû | Sep | Oct | Nov | Déc | Année |
Températures minimales (°C) | 3,4 | 4,0 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Températures maximales (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18,0 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Températures moyennes (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2250 |
Pluviométrie (mm) | 82,5 | 66,1 | 57,0 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
Tempête de décembre 1999
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du Modèle:Date. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec Modèle:Nombre sur l'île d'Oléron (à Modèle:Nombre de Brouage) et Modèle:Nombre à Royan (à Modèle:Nombre). La mer déchaînée a provoqué des dégâts considérables sur les toitures des maisons et dans les chenaux ostréicoles.
Toponymie
La Brouage était le nom d'un ancien bras de mer issu du comblement progressif de l'ancien golfe des Santons. Longtemps ouvert à la navigation, il s'étendait jusqu'à l'ancienne ville et châtellenie de Broue, dont seuls témoignent les ruines du donjon médiéval, la tour de Broue. L'accentuation du phénomène d'envasement conduisit à la transformation du bras de mer en marais-gâts, provoquant par là même la ruine de la place forte.
Le terme broue désigne également la vase bleutée que découvre la mer.
Histoire
Les origines
L'église de Hiers est mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le village était à cette époque une île au milieu du golfe de Saintonge, golfe qui se comblera ensuite au fil des siècles pour n’être plus aujourd’hui qu’un marais. L'île fait partie d'un archipel avec d'autres îlots comme ceux de la Guilletterie, de Montboileau, de Fremailloux et d'Érablais. De par son altitude relativement élevée permettant de contrôler la navigation entre le continent et l'île d'Oléron, on construisit dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un château et un prieuré<ref>Des vestiges du prieuré sont visibles à l'angle de la mairie de Hiers.</ref> qui dépendait de la seigneurie de Broue. Les moines de l'église Saint-Hilaire exploitent alors déjà le sel<ref>Bassin de Marennes : Hiers-Brouage</ref>.
Le port de commerce du XIV° au XVI° siècle
La cité eut d'abord une vocation commerciale, grâce à l'or blanc : le sel. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le commerce du sel de Brouage prit une dimension internationale. Le port devint un des plus importants d'Europe pour le sel et faisait vivre tout un peuple (sauniers, mariniers, pêcheurs de morue, etc.) en rapportant des droits et des taxes au clergé et à la noblesse locale. Jusqu'à 200 bateaux pouvaient venir mouiller dans le port. La cité était alors un lieu d'approvisionnement en sel pour les pêcheurs de morue de Terre-Neuve.
Jacopolis (Brouage) fut fondée en 1555 par Jacques de Pons, seigneur de la châtellenie de Hiers, sur un ancien dépôt de lest formant des bombements de galets et de vase. Brouage était l'avant-port du village de Hiers, il est conçu tout d'abord sans intentions militaires mais pour être un centre de négoce. Dix ans après sa fondation, la cité reçoit la visite de Charles IX. Jacopolis sur Brouage, nom originel de la cité, devint ainsi riche et prospère.
Le port de guerre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant les guerres de religion, la ville est tour à tour prise par les catholiques et les huguenots. En 1576, lors de la sixième guerre de religion, le duc de Guise prit la ville afin de compléter l’encerclement de la place protestante de La Rochelle<ref>Modèle:Guerres de religion-Miquel p.325</ref>. Cette même année, Henri de Navarre, futur Henri IV, séjourna dans la place forte.
En 1578, le roi Henri III décide que la ville, devenue trop importante, ne doit ni tomber aux mains des protestants ni dans celles des Anglais, et en fait une ville royale : elle devient un coffre-fort du pouvoir central. Le roi change également le nom de la ville, Jacopolis devient Brouage.
En 1586, les Rochelais rendirent inutilisable le port de Brouage. Le prince de Condé fit couler Modèle:Nombre navires de guerre pour bloquer le port et celui-ci ne fut d’ailleurs jamais totalement dégagé par la suite.
Sous Louis XIII, le gouverneur en titre de la cité était Jean Armand du Plessis, Cardinal de Richelieu. À cette époque, la ville comptait Modèle:Nombre, quand La Rochelle en avait Modèle:Nombre, et Brouage était toujours une place de négoce : on y trouvait de tout et la cité était très cosmopolite. Point stratégique, elle devint le cœur logistique de la machine de guerre royale pour conquérir La Rochelle<ref>Emmanuel de Fontainieu, L'Hermione, de Rochefort à la gloire américaine, p.20, 2002 - Modèle:ISBN</ref>. En 1628, Louis XIII visita le port. Entre 1630 et 1640, Richelieu ordonna la construction d’une nouvelle enceinte réalisée par Pierre de Conti, seigneur de la motte d'Argencourt. Le bourg de Hiers, de son côté, était devenu l'arrière-cour industrieuse de Brouage : c'est là qu'étaient installés tous les métiers du bâtiment (charpentiers, maçons…) de l'armurerie et de la marine. Certaines enseignes sculptées de l'époque sont encore visibles çà et là.
En 1653, Mazarin devint gouverneur de Brouage. En 1659 celui-ci y exila sa nièce, Marie Mancini pour l'éloigner du jeune Louis XIV qui la courtisait mais qui devait épouser pour des raisons politiques l'infante espagnole Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683).
En 1685, Vauban modernisa les bastions et les chemins de ronde.
Brouage et la Nouvelle-France
Né (peut-être) à Brouage entre 1567 et 1574 (selon les sources), Samuel de Champlain, explorateur et cartographe, partit pour la Nouvelle-France pour la première fois en 1603. Il réalisa par la suite 21 voyages en tout entre la France et la Nouvelle-France. Il fonda la ville de Québec en 1608. Il mourut à Québec le Modèle:Date sans avoir fini les préparatifs de la fondation de Montréal qui n'aura lieu qu'en 1642.
Aujourd'hui, de nombreux éléments démontrent les liens forts qui unissent la ville de Brouage à celle de Québec : rue du Québec et Square du Nouveau-Brunswick à Brouage, rue de Brouage et statue de Champlain à Québec. Par ailleurs, l'église Saint-Pierre de Brouage a été restaurée avec des dons de la ville de Québec.
Par ailleurs le Père Maxime Le Grelle (1906-1984), prêtre jésuite et écrivain belge a été nommé en 1970 curé de Brouage, il s’est installé à Hiers-Brouage et a restauré lui-même l’église de Brouage où huit vitraux illustrent l'histoire civile et religieuse de la Nouvelle-France. Il a beaucoup œuvré au rapprochement entre la Charente-Maritime et le Québec. Il a animé l'association France-Québec pendant plusieurs années et est à l’origine du jumelage entre les paroisses de Champlain et de Hiers-Brouage et de l'exposition "France-Canada" de 1973 consacrée aux origines de la Nouvelle-France. Par cette exposition, le père Le Grelle avait souhaité montrer "les liens historiques et religieux qui unissaient la France et le Canada". Son ouvrage Brouage-Québec : foi de pionniers (1976), relatant la vie des aventuriers français du XVIIe siècle, en particulier Samuel Champlain et Pierre Dugua de Mons (originaires de Brouage), dans la fondation de la 'Nouvelle France' est couronné par le prix Montcalm en 1977 et le prix Georges-Goyau (1978) de l'Académie française. « Rendre à Dugua de Mons l’hommage auquel il a droit ne porte aucunement ombrage à Champlain. Tout au contraire il est encourageant de voir la parfaite entente de ces deux hommes, l’un catholique et l’autre protestant, en vue de la création de Québec, cause qui leur tient à cœur autant à l’un qu’à l’autre. » a écrit Maxime Le Grelle.
Le déclin
Le déclin de la très cosmopolite ville de Brouage commença vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En raison de la baisse du niveau de la mer et à défaut d'une rivière drainante, l'horizon maritime s'éloigna de plus en plus pour laisser place à une étendue de marais, rendant Brouage désœuvrée dans ses principales activités portuaires. L'ascension de la ville de Rochefort, ville voisine préférée par Louis XIV et Colbert, plongea Brouage dans l'oubli. Les marais salants furent abandonnés, la ville commença à tomber en ruine. De nombreux bâtiments disparurent. De fait, les constructions n'ont jamais occupé tout l'espace disponible à l'intérieur des remparts.
À la Révolution, la cité est le centre de détention de plusieurs centaines de suspects courant 1793, puis des prêtres réfractaires qui refusaient de jurer fidélité à la République, déportés aux pontons de Rochefort à partir de 1794.
En 1885, l'armée quitte définitivement Brouage.
Le renouveau touristique
Le Modèle:Date, le gouvernement du Québec rendit hommage à Champlain en inaugurant un mémorial en son honneur devant sa maison natale.
Depuis 1980, de lourds travaux de restauration ont été entrepris pour la mise en valeur du site. La Halle aux Vivres de Brouage est aujourd'hui un centre européen d'architecture militaire.
En 2001, Diane Lemieux, ministre d'état à la culture du Québec, est venue à Brouage inaugurer un vitrail de l'église symbolisant les liens de son pays avec la cité saintongeaise.
À l'occasion du Modèle:400e de la fondation de la ville de Québec par l'enfant du pays Samuel de Champlain, de nombreuses festivités ont été organisées à Brouage en 2008.
La Maison Champlain abritait depuis une exposition permanente dénommée Champlain, une aventure saintongeaise en Amérique. L'exposition interactive d'un coût de Modèle:Nombre a été financée conjointement par l'ambassade du Canada en France et par le conseil général de la Charente-Maritime. Depuis le dernier trimestre 2011, La Maison Champlain est fermée en vue d'une réaffectation.
2017, La place forte de Brouage est devenue la 156e commune française à décrocher le label Les Plus Beaux Villages de France, un classement sélectif puisque seulement 20 % des communes candidates y sont admises. Elle devient la 5e ville honorée dans le département de la Charente-Maritime.
Le Modèle:Date-, la commune fusionne avec Marennes pour former la commune nouvelle de Marennes-Hiers-Brouage dont la création est actée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="creation">Modèle:Article</ref>.
Héraldique
Administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le Modèle:Date- à la région Nouvelle-Aquitaine, dont le chef-lieu est Bordeaux. De 1972 au Modèle:Date-, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Intercommunalité
Hiers-Brouage fait partie, comme six autres communes proches de Marennes, de la communauté de communes du Bassin de Marennes qui correspond aux sept communes du canton de Marennes.
La commune participe également à divers regroupements communaux :
- syndicat départemental de construction et d'entretien de la voirie des communes de la Charente-Maritime ;
- syndicat départemental d'électrification et équipement rural ;
- syndicat des eaux de la Charente-Maritime ;
- syndicat intercommunal pour la démoustication ;
- syndicat mixte pour la restauration et l'animation du site de Brouage ;
- syndicat mixte pour l'informatisation communale en Charente-Maritime ;
- union des marais de la Charente-Maritime<ref>ASPIC : Hiers-Brouage (consulté en novembre 2007)</ref>.
Budget et fiscalité
Le budget municipal principal 2006 totalisait Modèle:Euro d'investissement et Modèle:Euro de fonctionnement<ref>Ministère de l'économie et des finances : Les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)</ref>.
La taxe d'habitation prélevée par la commune était en 2006 de 12,82 %, la taxe foncière sur les propriétés bâties était de 23,82 % et la taxe professionnelle de 19,79 %<ref>Données taxe.com</ref>.
Urbanisme
En 1999, 80,2 % des résidents de la commune étaient propriétaires de leurs logements (contre 63,2 % pour le département) et 14,2 % étaient locataires (contre 31,5 %)<ref name="insee">Recensement INSEE 1999</ref>.
Les deux villages de Hiers et Brouage sont constitués en très grande majorité de pavillons (99,3 % contre 80,6 % pour le département) qui sont pour la plupart des résidences principales (76,8 % contre 71,8 % pour le département). L'habitat est donc ici typiquement rural avec ses maisons anciennes (40 % datent d'avant 1949) et grandes (70,8 % ont quatre pièces et plus)<ref name="insee"/>.
Jumelage et coopération
Hiers-Brouage est jumelée avec :
Modèle:Jumelage, depuis 1973.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Si l'on excepte la fusion des communes de Hiers et Brouage en 1825 qui a apporté un accroissement virtuel de population, la lente désertification de la commune, entamée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'est poursuivie jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On peut cependant assister à un redressement démographique depuis quelques années à la suite du renouveau de la citadelle de Brouage apportant tourisme, commerces et artisanat local.
Pyramide des âges
La pyramide des âges de la commune (figure de gauche) présente un déficit significatif des tranches d'âges les plus jeunes par rapport à la moyenne départementale (figure de droite). Cette pyramide met en évidence une population vieillissante avec prédominance des classes d'âge du baby-boom.
Économie
Chaque année, ce sont Modèle:Nombre du monde entier (avec une proportion notable de Québécois) qui viennent à Brouage. Le renouveau touristique de la place forte a permis l'implantation de nouveaux commerces (cafés, hôtels, restaurants, tabac-presse, boulangeries…) et d'un artisanat local développé. La commune fait partie du réseau ville et métiers d'art et le syndicat mixte pour la restauration et l'animation du site de Brouage a mis en place une vitrine des métiers d'art au sein même de la place forte. En 2007, près d'une trentaine d'artisans d'art étaient présents à Brouage.
On trouvait par ailleurs sur la commune deux entreprises de maçonnerie, une menuiserie, un peintre en bâtiment, un plombier et un garage pour la réparation automobile.
Un petit port de pêche le long d'un chenal permet à la commune de développer mytiliculture et ostréiculture : Hiers-Brouage est sur le bassin des huîtres de Marennes-Oléron.
Le taux de chômage sur la commune était de 11,8 % en 1999, supérieur au taux régional qui était de 11 %<ref>INSEE, chiffres clés Hiers-Brouage</ref>.
Patrimoine et culture
Patrimoine architectural
Les fortifications de Brouage furent élaborées par Robert de Chinon en 1575 et Pierre de Conti, sieur d'Argencourt remania l'enceinte en préservant le tracé de Robert de Chinon, classée monument historique en 1888<ref>Ministère de la Culture (France) : fiche sur Hiers-Brouage, consultée le 7 mars 2007</ref>. Pour tenir sur les marais, la place forte repose sur un plancher flottant de chêne couvert de trois rangées de dalles de pierres cramponnées de fer et supporté par des pieux enfoncés dans la vase et noyés de mortier de chaux.
Les remparts
Modèle:Article détaillé Ils furent édifiés avec les plans du cartographe Charles Leber du Carlo entre 1628 et 1633, et renforcés en 1689. La face extérieure est en pierre de taille, le reste en moellons liés par un mortier sable-chaux. Le haut du rempart est lui fait de briques : souvent détruit lors des attaques par les boulets de canon qui tentaient de passer par-dessus, c'était plus rapide et moins coûteux de reconstruire uniquement le haut en brique ; en outre, lorsqu'un boulet frappe un rempart, les éclats sont moins dangereux s'il s'agit de brique que s'il s'agit de pierre. Les pierres des angles des bastions ont été cramponnées par des crochets de fer. Ils représentent une sorte de quadrilatère de Modèle:Nombre de périmètre extérieur, renforcé de huit bastions, chacun surmonté de trois échauguettes. L'intérieur des remparts est constitué de pierres de lest sur lesquelles Jacopolis a été fondée.
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Remparts.
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Remparts et échauguettes.
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Port souterrain.
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Port souterrain.
Les portes
Elles furent construites en même temps que les remparts d'Argencourt.
- La porte Royale subsiste à peu près intacte. Elle donnait accès aux quais maritimes et était protégée extérieurement par une petite enceinte à pont-levis.
- La porte d'Hiers a été presque entièrement démolie et était protégée par des ouvrages avancés.
On pouvait aussi sortir de la ville par d'autres passages : deux poternes, la courtine de la mer, deux ports souterrains dans les flancs des bastions de La Brèche et d'Hiers pour une navigation en barque dans les fossés.
Les bâtiments militaires
- La halle aux vivres comprenait un rez-de-chaussée et un étage. On y entreposait tout ce qui était en tonneau : le vin, la bière, la viande salée, etc. Le rez-de-chaussée pouvait contenir Modèle:Nombre tandis qu'à l'étage, un plancher de chêne pouvait recevoir jusqu'à Modèle:Nombre de blé. Le bâtiment abrite actuellement une exposition du Centre européen d'architecture militaire.
- Les hangars de la porte Royale, adossés aux courtines, recevaient, selon les époques, ateliers d'armuriers, de forgerons, magasins aux bois, aux affûts de canons, écuries, etc.
- La tonnellerie.
- Les forges, adossées au bastion Royal.
- Les magasins à poudre, celui de François d'Espinay de Saint-Luc à quatre arcs-boutants contenait Modèle:Nombre de poudre, celui de La Brèche, édifié par Vauban en 1692, contenait Modèle:Nombre.
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La Halle aux vivres.
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Intérieur de la
Halle aux vivres. -
Magasin à poudre
Saint-Luc. -
Magasin à poudre
Saint-Luc.
Les bâtiments disparus
- Le palais du gouverneur reçut des hôtes de marque comme Richelieu, Louis XIII, Marie Mancini…
- Les casernes furent construites en 1637. Elles étaient composées de Modèle:Nombre, abritant Modèle:Nombre. Elles furent détruites en 1895.
- L'hôpital militaire, fondé en 1611 et agrandi progressivement.
- L'arsenal.
- La prison.
- Le moulin à poudre.
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est ouverte au culte en 1608, l'année de la fondation de Québec. D'un point de vue architectural, il s'agit d'un édifice de transition entre le style gothique et le style Renaissance. Le clocher et une partie de la façade ont été repris à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après qu'une tempête eut causé des dégâts à cette partie de l'édifice en 1731. Ainsi, le portail est-il teinté d'influences classiques, lesquelles s'expriment par la présence de pilastres et un fronton triangulaire.
À l'intérieur, des vitraux retracent des épisodes de la fondation de la Nouvelle-France. L'un d'entre eux dépeint la fondation de la ville de Québec, tandis qu'un autre, offert par le Nouveau-Brunswick, représente le poste de l'île Sainte-Croix, fondé en 1604 par Pierre Dugua de Mons<ref>Modèle:Article.</ref>. Enfin, une autre verrière évoque la fondation de Jacopolis sur Brouage en 1555.
Six des neuf vitraux sont l’œuvre de l’artiste Nicolas Sollogoub.
L'église abrite également une Vierge du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un ex-voto représentant un navire du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que le tombeau de l'ancien gouverneur de la place de Brouage, Claude d'Assigné, marquis de Carnavalet, décédé le Modèle:Date.
En hommage au sacrifice de nombreux Canadiens pour la libération de la France en 1944, un casque de soldat canadien retrouvé à Dieppe est accroché au mur de l'église.
Après être revenu de Québec en 1629,Samuel de Champlain aurait prié dans l'église pour que le Canada pris par les Anglais soit restitué à la France en faisant vœu de faire construire à Québec une église dédiée à Notre-Dame de Recouvrance. Ce vœu se réalisa et une plaque commémorative le rappelle dans l'église : Ici Champlain a prié et a été exaucé.
L'église Saint-Hilaire
Fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église Saint-Hilaire est le plus ancien monument de la commune. Construite sur l'ancienne île de Hiers, elle est une église prieurale avant de devenir paroissiale. Le sanctuaire roman est presque entièrement reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu'en témoignent les fenêtres ogivales à remplage flamboyant, les voûtes à croisées d'ogives et la porte nord (aujourd'hui murée), surmontée d'un gâble en accolade. Très éprouvée par les déprédations consécutives aux guerres de religion, elle est partiellement reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais est amputée de plusieurs travées.
La façade est la partie la plus récente de l'édifice et ne date que de 1862. Elle intègre un clocher de faible hauteur, surmonté d'une flèche en ardoise.
Tout comme l'église Saint-Pierre, l'église Saint-Hilaire est basée sur un plan rectangulaire à trois vaisseaux. À quelques mètres du sanctuaire, une maison d'habitation conserve quelques éléments de l'ancien prieuré, datés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Bâtiments modernes
- La glacière, bâtiment disparu puis reconstitué récemment à l'identique : constituée d'un réservoir artificiel semi-enterré. Le bâtiment était protégé des variations climatiques par l'épaisseur du bastion Richelieu (le mieux protégé du vent et de la pluie) et par le choix de son ouverture au nord. Elle était située non loin de l'hôpital qui était grand consommateur de glace pour la préparation des remèdes. Elle permettait également d'offrir aux hôtes de marque des entremets et sorbets !
- Le mémorial Champlain ainsi que les jardins ont été financés par le Québec.
Patrimoine environnemental
Marais de Brouage
Le marais de Brouage est une zone classée Natura 2000. On y trouve notamment une faune riche mais souvent menacée : cistudes (Emys orbicularis, tortues d’eau douce menacées de disparition en Europe), lucanes (cerf-volant) et loutres<ref>Natura 2000 : les marais de Brouage</ref>.
Ces marais sont surtout connus par le grand public pour abriter plus de Modèle:Nombre d’oiseaux. C’est un lieu de nidification des hérons cendrés (Ardea cinerea), Héron pourpré (Ardea purpurea) et aigrettes.
Les cigognes blanches (Ciconia ciconia) y nichent depuis 1978. La région arrive en seconde position après l'Alsace pour l'accueil des cigognes<ref>Cigogne blanche sur le site de la LPO Charente-Maritime</ref>.
Culture
Chaque année au mois d'août a lieu à Brouage les Sites en scène organisé par le conseil général de la Charente-Maritime qui est un festival d'arts de la rue et pyrotechnique au sein de la place forte.
L'office de tourisme de Brouage propose des visites guidées de la place forte. Des veillées contées aux flambeaux ont parfois lieu en saison. De nombreuses expositions temporaires sont de plus proposées dans les divers bâtiments historiques de la cité.
Tout au long de l'année, de nombreuses manifestations sont proposées. En 2007 avaient lieu : chasse aux œufs de Pâques, jumping des citadelles (concours hippique), foire aux fleurs et produits régionaux, randonnée pédestre, concert des jeunes talents, défilé Belle Époque, concours de chiens costumés, fête des moules et brocante géante.
Équipements ou services
Exceptée une poste présente dans la commune, la plupart des services publics sont situés dans la ville de Marennes, toute proche.
Transports
Par la route, Hiers et Brouage ne sont distants que d'environ deux kilomètres par la Modèle:Nobr, petite route de marais qui les relie à Marennes, au sud-ouest (à Modèle:Nombre de Hiers) et à Moëze, au nord-est (à Modèle:Nombre de Brouage). Une intersection au centre du bourg de Hiers permet de rejoindre Beaugeay. La route Modèle:Nobr reliant Marennes à Rochefort, très fréquentée l'été, longe le canal de la Charente à la Seudre et coupe la commune au sud-est. La portion de cette route a été mise à 2 fois Modèle:Nombre dans la traversée de la commune et ne permet pas d'accéder à la citadelle.
Les marais de Brouage sont également très accessibles aux vélos. La voie verte de Cabariot à Brouage permet de rejoindre Rochefort par un chemin longeant les canaux<ref>Véloroutes voies vertes</ref>. Au lieu-dit Bellevue, la traversée du canal s'effectue grâce à un pont tournant.
L'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, à Modèle:Nombre de Brouage, permet notamment des liaisons à bas cout vers Londres.
Enseignement
La commune possède une école élémentaire située à Brouage.
Vie locale
Vie associative
La commune compte quelques associations : club des anciens, association communale de chasse agréée, fédération nationale des anciens combattants en Algérie, association Aunis et Saintonge Brouage Quebec. l'Amicale des parents délèves de l'école de Hiers-Brouage, le club photo "le HIC" .
Environnement
La communauté de communes du Bassin de Marennes a mis en place une collecte sélective des emballages ménagers. Les déchets ménagers sont acheminés à l’usine d’incinération de Saint-Pierre-d'Oléron tandis que les emballages recyclables sont transportés au centre de tri de Rochefort.
Personnalités liées à la commune
- Jacques de Pons, fondateur de Jacopolis sur Brouage en 1555.
- Charles IX, roi de France, visita Brouage en 1565.
- Henri de Navarre, futur roi de France, séjourna à Brouage en 1576.
- Henri III roi de France, acquiert Brouage par échange en 1578
- Samuel de Champlain, né (peut-être) à Brouage entre 1567 et 1574, navigateur, cartographe, explorateur, chroniqueur... et fondateur de la ville de Québec en 1608.
- Louis Houël, né à Brouage, ami de Samuel de Champlain, conseiller du roi et régisseur, a donné son nom à la ville de Rivière-Ouelle au Québec.
- Louis XIII, roi de France, visite Brouage en 1628.
- Richelieu, cardinal, gouverneur de Brouage en 1627.
- Pierre de Conti, seigneur de la Mothe d'Argencourt, ingénieur, réalise les nouvelles enceintes de Brouage entre 1628 et 1630 et entre 1633 et 1640.
- Mazarin, cardinal, successeur de Richelieu, gouverneur de Brouage en 1653.
- Marie Mancini, a séjourné à Brouage entre septembre et Modèle:Date-, venant de La Rochelle où son oncle Mazarin l'avait envoyée en juillet avec deux de ses sœurs pour l'éloigner de Louis XIV
- Vauban, ingénieur et architecte militaire, modernise les bastions et le chemin de ronde en 1685.
- Charles Trouard de Riolles (1743-1812), maréchal de camp des armées de la Royauté y est décédé.
- Charles Leber du Carlo, cartographe reconnu pour son plan de Brouage de 1627. Il est un ami intime de Samuel de Champlain.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Marie Avril, giro, Il était une fois Brouage, éditions 53&58, 2011
- Michel Bernard, Brouage, Lausanne, L'Âge d'Homme, 1967.
- Nathalie Fiquet, François-Yves Le Blanc, Brouage, ville royale, Patrimoines Medias, 1996 Modèle:ISBN
- Claude-Marie Vadrot, Les Marais du Brouage, Actes Sud, coll. « Conservatoire du Littoral », 2004 Modèle:ISBN
- Lucien Pledy, Brouage et Marie Mancini, La Decouvrance Editions, coll. « Amateur averti », 2006 Modèle:ISBN
- Collectif, Brouage ville royale et villages du golfe de Saintonge, Patrimoines Medias, 1997 Modèle:ISBN
- Thierry Sauzeau, Brouage, Geste éditions, 2008 Modèle:ISBN
- Jimmy Vigé, Brouage histoire visite, 1960
- L. Poivert Les martyrs des Pontons Rochefort L'Ile Madame Brouage, 1926
- Eliane et Jimmy Vigé, Brouage, ville d'histoire et Place forte, Imprimerie Bordessoules, 1989
- Eliane et Jimmy Vigé, Brouage, capitale du sel et patrie de Champlain, Imprimerie Bordessoules, 1990
- Collectif, Emile Ducharlet, Jimmy Vigé, Monique Duval, Guy-Marie Oury, Samuel Champlain, enfant de Brouage (1570-1635), Comité du Mémorial & Amis de La Lucarne Ovale, 2007.
- Emile Ducharlet, Brouage au temps des prisons, Comité du Mémorial & Amis de La Lucarne Ovale, 2008.[1]
- Emile Ducharlet, Si Brouage m'était conté, Amis de La Lucarne Ovale, 2021.[2]
- Thierry, Éric, Samuel de Champlain: Espion en Amérique, 1598-1603, Québec, Septentrion, 2013, 220p.
Articles connexes
- Communes de la Charente-Maritime
- Sentier de grande randonnée GR 4
- Réseau des Grands Sites de France
- vasières
- Histoire de la marine française