Saint-Laurent (Haute-Garonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Laurent est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, le ruisseau de la Houytère et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Laurent est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais ou Saint-Laurentaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Laurent, inscrite en 2001.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune de Saint-Laurent se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Cazères<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon<ref name=meta group=I/>.

Fichier:Saint-Laurent - Entrée de commune.jpg
Une entrée de la commune.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Montesquieu-Guittaut (Modèle:Unité), Salerm (Modèle:Unité), Montbernard (Modèle:Unité), Anan (Modèle:Unité), Saint-Frajou (Modèle:Unité), Lilhac (Modèle:Unité), Saint-Ferréol-de-Comminges (Modèle:Unité), Puymaurin (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Laurent fait partie des collines gasconnes du Savès, délimitées au sud et à l'est par les reliefs plus marqués des collines du Comminges, annonciatrices de la chaîne des Pyrénées, qui se dévoile pleinement depuis les coteaux ou les vallées. Ce territoire s'organise autour de la large vallée de la Save, dont la confluence avec les autres vallées majeures que sont la Gesse et l’Aussoue, s'opère au nord<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La commune de Saint-Laurent se situe dans la vallée de la Save, dans un paysage typique des Coteaux de Gascogne, composé de vallées dissymétriques et de coteaux en lanières. Avec les vallées de la Gesse et de la Gimone, la Save fait partie de ce que l'on nomme le Chevelu Gascon. Ces coteaux présentent d'une part, un versant relativement abrupt et boisé, servant le plus souvent à l'élevage bovin et, d'autre part, un versant assez plat sur lequel les exploitants agricoles pratiquent des cultures céréalières irriguées (maïs…).

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Laurent.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Save, le ruisseau de la Houytère, le ruisseau Blan, le ruisseau de la Bourdasse, le ruisseau de la Garie, le ruisseau d'Empessègue, le ruisseau du Perret et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Save, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Les ruisseaux de la Houytère et du Mahourat, ainsi que le canal des 3 moulins parcourent le village. Lors des forts épisodes pluvieux, ces ruisseaux sont souvent la source d'inondations au centre du village (crue majeure du Modèle:Date).

Climat

Fichier:Nuvola apps kweather.png  Normales - Station météo de Toulouse
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jul Août Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 2,2 3,2 4,5 6,5 10,3 13,3 15,7 15,9 12,9 9,6 5,2 3,3 8,6
Températures maximales moyennes (°C) 9,4 11,2 14,0 16,2 20,5 24,2 27,6 27,5 24,2 18,9 13,0 10,1 18,1
Précipitations moyennes (mm) 51,7 51,3 53,8 66,8 77,2 64,4 45,4 50,5 52,2 52,3 50,7 52,2 668,5
Source: Météo France

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:31494-Saint-Laurent-ZNIEFF2.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : l'« ensemble de bois et bosquets de Montesquieu-Guittaut » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Laurent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,3 %), zones agricoles hétérogènes (35,8 %), prairies (14,5 %), forêts (7,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Fichier:Place de Saint-Laurent sur Save.jpg
La place du village.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Laurent est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Save. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1998, 1999, 2008 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31494-Saint-Laurent-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 132 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Localement, la commune est couramment appelée Saint-Laurent-sur-Save.

Durant la Révolution, le village de Saint-Laurent-de-l'Isle (ou Saint-Laurens de l'Isle<ref name="gallica.bnf.fr">Saint-Laurent (Saint-Laurens de l'Isle) sur la carte de Cassini de 1770 - Bibliothèque Nationale de France</ref>) porte le nom révolutionnaire de Bellerive-sur-Save puis reprend celui de Saint-Laurent (bulletin des Lois de 1801)<ref name=Cassini/>.

Histoire

Sur un site occupé dès la préhistoire, Roger de Nuro, évêque du Comminges, fonde en 1151 le prieuré de Saint-Laurent, par l'intermédiaire du prieuré de Boulaur, qui appartient à l'ordre de Fontevraud, rassemblant les religieuses et religieux. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les deux communautés, voisines mais séparées, sont à l'origine de la formation du village<ref>Le patrimoine des communes de la Haute-Garonne par Jacques Ducos, Yves Breton, Gabrielle Odon, et al. - Paris : Flohic, 2000 (45-Malesherbes : Impr. Partenaires-livres). - 2 vol. (1789 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 25 cm. - (Collection Le patrimoine des communes de France), Modèle:ISBN, p.816 à 819.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la Pancarte du diocèse de Comminges énumère les droits et les revenus du couvent qui portent sur les paroisses de Saint-Laurent, Montbernard, Montesquieu-Guittaut, Puymaurin, Saint-André, Cassagnabère-Tournas, l'Isle-en-Dodon, Agassac et Mirambeau. Le prieuré est détruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par des inondations et des incendies. Un nouveau monastère remplace les constructions de brique par des bâtiments de pierre et de terre.

Fichier:Saint-laurent-cassini.jpg
Saint-Laurens de l'Isle en 1770 (Carte de Cassini).
Fichier:Monument aux morts de Saint-Laurent sur Save.jpg
Le monument aux morts.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le « couvent », qui suit la règle des franciscaines, connaît son apogée. Il est protégé par la maison mère de Fontevraud, par le roi et par le pape. La commune se nomme alors Saint-Laurent des Religieuses. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la communauté reçoit en pension les filles de famille de la région. Pendant la Révolution, les religieuses sont dispersées et leurs biens sont vendus. Le village de Saint-Laurent de l'Isle (ou Saint-Laurens de l'Isle<ref name="gallica.bnf.fr"/>) est alors gouverné par les consuls, puis par les maires et prend le nom révolutionnaire de Bellerive sur Save en 1789, puis de Saint-Laurens en 1793. Le nom de la commune Saint-Laurent est officiellement utilisé à partir de 1801.

Composée de petits et de moyens propriétaires, de nombreux artisans et de brassiers, la population est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle active, sinon prospère, jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle où débute le déclin démographique commun à tous les villages du Comminges. Les deux guerres mondiales font respectivement 15 et 2 morts parmi la jeunesse locale.

Fichier:Saint-laurent-gare.jpg
Ancienne gare de Saint-Laurent.

Le village dispose d'une ancienne gare sur la ligne ferroviaire de Toulouse à Boulogne-sur-Gesse, qui a fonctionné à partir du Modèle:1er août 1901. Cette ligne, exploitée par la Compagnie des Chemins de Fer du Sud Ouest, permettait en 1902 de rejoindre Toulouse en 4 h (vapeur), puis en 2 h (autorail électrique). Devant la concurrence de l'automobile, cette ligne de 98 km ferme le 31 décembre 1949<ref>Historique de la ligne de train Boulogne-Toulouse, exploitée par la Compagnie des Chemins de Fer du Sud-Ouest</ref> et a été remplacée par la ligne 65 du réseau des bus Arc-en-ciel du département de la Haute-Garonne, effectuant le trajet dans un temps similaire<ref>Horaires des bus Arc-en-ciel - ligne 65</ref>.

À partir de 1982, la population de la commune augmente à nouveau. La qualité de vie au sein de ce village, ainsi que son école et sa boulangerie, attirent de plus en plus de jeunes couples.

De 2000 à 2012, de nouvelles constructions et rénovations d'habitations, permettent à Saint-Laurent de totaliser 168 habitants.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Laurent faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le Modèle:1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes des Portes du Comminges.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Finances locales

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Saint-Laurent<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Saint-Laurent. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Saint-Laurent s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :

En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Saint-Laurent<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :

La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :

  • des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour Modèle:Euro (70 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 82 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2011 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2012 ;
  • des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (30 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 46 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).

Les ressources en investissement de Saint-Laurent se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :

L'endettement de Saint-Laurent au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Saint-Laurent.</ref> :

  • l'encours de la dette pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 37 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">

Modèle:Lien web.</ref> ;

  • l'annuité de la dette pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 87 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">

Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum d'environ un an en 2006 et un maximum très élevé, de plus de Modèle:Nobr en 2012.

La commune fait partie du canton de L'Isle-en-Dodon (conseiller général actuel : Christiane Larrieu, DVD) et de la huitième circonscription de la Haute-Garonne (député actuel : Joël Aviragnet, PS).

Fichier:Logo Pays Comminges Pyrénées.png
Logo du Pays Comminges Pyrénées.

Pays

En 2002, la commune adhère au Pays Comminges Pyrénées qui regroupe 237 communes Commingeoises afin d'engager une réflexion participative pour l'élaboration d'un projet de développement durable de leur territoire.

Intercommunalité

En 2007, la commune de Saint-Laurent adhère à la communauté de communes des Portes du Comminges afin d'engager des projets communs avec les 20 autres communes du canton de L'Isle-en-Dodon : Agassac, Anan, Boissède, Castelgaillard, Cazac, Fabas, Goudex, L'Isle-en-Dodon, Labastide-Paumès, Lilhac, Martisserre, Mauvezin, Mirambeau, Molas, Montbernard, Montesquieu-Guittaut, Puymaurin, Saint-Frajou et Salherm. Dans le cadre de la compétence "Aménagement du territoire" transférée à la communauté de communes, la commune de Saint-Laurent a prescrit en décembre 2008, l'élaboration d'un document d'urbanisme sous la forme d'un Plan local d'urbanisme (PLU), a été approuvé en 2013.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (57,9 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 32,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 20 en 2013 et 20 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 63, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 63 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

15 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Laurent au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 53,3 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 15 entreprises implantées à Saint-Laurent), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Saint-Laurent présente les caractéristiques principales d'une petite commune rurale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le positionnement en vallée de la commune a permis depuis de nombreuses décennies de développer une vie agricole importante, essentiellement basée sur la culture céréalière.

En 2000, le recensement agricole ne comptabilise plus que 3 exploitations agricoles majeures sur la commune. L'activité principale est orientée autour de la polyculture (maïs, tournesol, soja, blé, colza...) et l'élevage bovin-viande.

Le témoignage de ce passé riche se retrouve dans le patrimoine communal laissé par les anciens meuniers, à savoir :

La boulangerie-épicerie-tabac reste aujourd'hui le seul commerce du village qui disposait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de deux cafés, d'un bureau de poste et d'une perception.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église de Saint-Laurent est bâtie de briques et de pierres au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, selon les techniques de construction de l’époque gothique. Le chevet constitue un vestige de cette première période. L’église est restaurée à l'identique dans les années 1870-1880. Les piliers et les murs de la nef ne sont pas d'aplomb mais penchent vers l'extérieur en s'élevant, corrigeant ainsi l'effet de rétrécissement dû à la perspective.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est garnie d'un mobilier art-déco en ferronnerie : chaire à prêcher et grille des fonts baptismaux dues aux ferronniers du village Pierre et Paul Desbarax (père et fils), datant de 1935. Elle reçoit également un ensemble de peintures dues à René Gaston-Lagorre : en 1938, les panneaux du chœur représentant la Sainte Trinité et la Sainte Famille ; en 1940, le Martyre de Saint-Laurent au revers du mur de façade ; en 1942, les peintures au-dessus des autels latéraux<ref>Base Architecture - Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication</ref>.

Fichier:Pont de la Save - Saint-Laurent.jpg
Pont de la Save au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Site naturel inscrit le Modèle:Date, au titre de la loi du Modèle:Date sur la protection et la conservation de la qualité des monuments naturels et des sites d'intérêt artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque<ref>Cartographie du site naturel inscrit d'après la DIREN Midi-Pyrénées.</ref>.

Fondé en 1151, le prieuré fontevriste de Saint-Laurent a été un point central dans le développement du village. Jusqu'à la Révolution, celui-ci comptait près de 100 religieux. En 1797, le prieuré et l'église sont vendus à un entrepreneur qui détruit cette dernière pour tirer profit des briques. Adossé au couvent, qui servira de maison d'habitation, le mur ouest de l'église sera sauvé.

Fichier:Porte couvent - Saint-Laurent.jpg
Le couvent avant les inondations de 1977.
Fichier:Couvent de Saint-Laurent sur Save 31.jpg
Le couvent aujourd'hui : mur ouest de l'ancienne église (XIIe), four à pain et tourelles.

En juillet 1977, les crues de la Save ravagent la région et inondent le couvent inhabité qui tombe en ruine.

Quelques années plus tard, en 1989, la municipalité et une association de villageois bénévoles et motivés (Saint Laurent Patrimoine) décident d'entreprendre des travaux de rénovation pour enfin remettre au jour ce trésor du passé. Les travaux s'achèvent en 1991, laissant place à des vestiges d'un autre âge, un lieu agréable, calme et fleuri, où les boulistes des après-midi d'été se retrouvent pour une partie de pétanque. Le site aujourd’hui sauvegardé met en valeur un grand mur de brique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et un portail du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

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Porte du prieuré (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.)

Le mur ouest de l’ancienne église abbatiale est percé de deux baies romanes. Cette maçonnerie doit son état de conservation à la qualité du mortier, obtenu avec une chaux vive de première qualité à laquelle sont ajoutés des œufs. Ce mortier résiste notamment à une immersion prolongée.

Le portail était l'entrée principale du second couvent, appuyé sur les ruines du premier établissement. Les bâtisseurs manquant de chaux, les maîtres murs sont en pierres tout-venant liées au mortier d'« agasso » (mortier de pie), c'est-à-dire de l'argile à laquelle est ajouté un sable dit « de mine », silico-calcaire local. La porte est réalisée, sans assemblage, à partir de madriers entrecroisés, assujettis par de forts clous à large tête.

  • Le canal et ses 3 moulins :

Le prieuré de Saint-Laurent possède son moulin « bladié », c'est-à-dire à blé, installé sur le ruisseau de la Houytère, dont le débit est insignifiant et ne peut fonctionner qu'« à l'éclusée ». Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'abbesse entreprend, en accord avec l'évêque de Comminges, la construction d'un barrage ou « pachère » sur la Save, ce qui permet l'alimentation régulière d'un canal dit « des trois moulins ». Le premier de ces établissements est dit « de Montamat », du nom de ses derniers meuniers, et se situe au plus près du couvent. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sans cesser de moudre, il actionne une filature de laine.

Le deuxième moulin, dit ‘’petit moulin’’, est rapidement transformé en foulon, système mécanique servant à fouler les étoffes de laine.

L’évêque de Comminges se réserve, selon un écrit de 1673, le troisième moulin de Saint-Laurent, le « Moulin neuf » (qui fonctionne alors à plein régime). Au Moulin neuf, les trois meules sont encore à leur place d'origine, bien que dépouillées de leur habillage de bois. Trois prises d'eau distinctes sont dirigées chacune sur une turbine, ou rouet, qui tourne indépendamment.

Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les trois moulins, disposés successivement sur le même canal, sont l’objet de conflits entre leurs propriétaires respectifs.

Désolé de voir chaque été la Save presque complètement asséchée, le meunier Montamat acquiert, au sommet du coteau, un terrain sur lequel s'élève en 1823 un moulin à vent qui domine le paysage. L'ensemble a depuis été restauré et converti en habitation.

  • La Maison Haute de la Coutère et le Château de Benqué :

En 1686, le seigneur de La Tour habite dans sa « maison haute » de La Coutère. Il possède « ruralement » 168 sétérées pour une imposition de 18 livres, allivrement dont il est affranchi en 1693 par un édit de Louis XlV. En 1781, c'est Pierre de Lartigue qui occupe la demeure de La Coutère. A la Révolution, ce dernier propriétaire noble émigre et ses biens sont vendus.

En 1686, le cadastre fait état d'un propriétaire laboureur qui dispose de seize sétérées, un patrimoine considérablement développé par ses descendants. L'un d'eux, Bernard, en tant qu'élu de la période révolutionnaire, se porte ainsi acquéreur de biens nationaux, en particulier des terres et vignes du sieur Lamalathie, prêtre déporté de Montesquieu. Ayant installé dès 1817 une « maison haute », la production et le commerce des vins prospérant, les Benqué y ajoutent en 1904 une tour qui transforme le corps de logis en château, affichant l’entrée de la famille dans la haute bourgeoisie rurale.

  • Le bâtiment mairie-école :
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La mairie et l'école.

Bâti de brique en 1901, il est flanqué du logement des maîtres aux deux extrémités, avec la mairie au milieu. Ce long bâtiment sépare nettement les classes des garçons de celles des filles.

  • Vestiges archéologiques :

La crue de 1977, qui emporte sur certains champs la couche de terre arable, favorise la mise au jour de vestiges archéologiques. Dans des labours proches de la Save, sur la terrasse immédiate de la rivière, trois vestiges portent l'évident témoignage de l'occupation du site de Saint-Laurent par l'homme à l'époque de la pierre polie.

Deux outils en pierre polie (grès) du Néolithique (11,2 x 5,5 cm), dont le plus grand est une herminette ou une houe selon qu'on le destine au travail du bois ou de la terre. Le second est une hache.

Une hache du Chalcolithique en bronze (9,2 x 2,7 cm), qui aurait pu être utilisée comme monnaie par les populations nomades circulant de l'Ibérie vers la Scandinavie pour faire des échanges avec les agriculteurs sédentaires dont ils traversent le domaine.

Vie locale

Boulangerie, école, nombreux artisans, maisons fleuries, couvent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le bord de Save.

Enseignement

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Photo de classe sur les marches de la mairie (1904).

L'école de Saint-Laurent accueille aujourd'hui une vingtaine d'élèves dans les 3 sections de maternelle (petite, moyenne et grande section). Elle fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) associant les communes voisines de Montesquieu-Guittaut et de Montbernard, soit une soixantaine d'enfants.

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Cour de l'école.

Le local de l'école est le bâtiment central du village. Il s'agit d'un bâtiment édifié en 1901 par la municipalité, et comprenant en son centre l'actuelle mairie, ainsi que 2 bâtiments d'habitation, 2 salles de cours (École des filles et École des garçons) et 2 préaux. La salle de cours actuelle se situe dans l'ancienne école des garçons. La cantine est depuis une quinzaine d'années installée dans l'ancienne école des filles.

Après leur cursus en classe maternelle et élémentaire, les enfants de la commune sont pour la majorité orientés vers le collège Léon-Cazeneuve de L'Isle-en-Dodon, puis vers les lycées de Saint-Gaudens.

Associations

  • Comité des Fêtes de Saint-Laurent sur Save
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Le comité des Fêtes
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Depuis sa création le Modèle:Date, le Comité des Fêtes organise chaque année un certain nombre de manifestations, dont la plus connue est bien évidemment la fête locale. Généralement située autour du week-end du 10 août (jour de la Saint-Laurent), celle-ci réunit tous les âges. Du village ou des environs, tout le monde vient participer au fameux concours de pétanque, boire un verre entre amis à la buvette, ou bien encore danser sur des airs de disco ou d'accordéon, selon les goûts. On ne peut mentionner la fête locale sans parler des succulents repas, et de la célèbre sérénade (appelée localement "La Quête"). Depuis quelques années, la Refête est organisée au mois d'avril.

Le Comité des Fêtes est depuis toujours géré par une poignée de jeunes fêtards de la commune, de 15 à 30 ans, mais souvent aidé par le reste du village lorsqu'il s'agit de travaux plus physiques (montage d'estrade, de buvette, de luminaires...).

  • Saint-Laurent Patrimoine

Créée à la suite de l'inondation de juillet 1977 qui causa de nombreux dégâts dans le village, cette association s'intéresse aujourd'hui à conserver, mettre en valeur et faire revivre le patrimoine historique et culturel de la commune. Sa réalisation la plus importante fût la restauration de l'ancien couvent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en 1991.

Cette association édite également de nombreux ouvrages concernant le village, le Comminges.. et organise des sorties de découvertes du patrimoine des communes voisines. Chaque année, des visites commentées de l'église sont organisées lors des Journées du Patrimoine.

  • ACCA de Saint-Laurent

L'Association de chasse réunit les chasseurs du village lors des battues qui sont organisées sur le territoire de la commune (sanglier, chevreuil). Elle organise également un repas annuel réunissant les amateurs de gibier du village.

  • AP3E : Association des parents d'élèves des 3 écoles

L'AP3E réunis les parents des enfants scolarisés dans les 3 écoles du RPI, afin d'organiser des manifestations telles que le loto annuel ou le feu de Saint-Jean. Les bénéfices de ces journées permettent de participer à l'équipement des écoles et à l'organisation de voyages scolaires.

  • Les anciennes associations
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Banquet de l'Avant-Garde de la Save (1920-1930).
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L'Avant-Garde de la Save (1930).

L'Avant-Garde de la Save est le nom de l'ancienne équipe de football de Saint-Laurent. Créée officiellement en 1923, cette équipe au maillot bleu et blanc porta les couleurs du village pendant une quarantaine d'années.

La Clique de Saint-Laurent fût également créée par la jeunesse locale pour accompagner l'équipe de football et les soirées de la fête locale dans les années 1920-1930.

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La salle des Fêtes.
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La scène de la salle des Fêtes.

Dans les années 1920, le village voit également la naissance d'une petite troupe théâtrale, qui sous la direction de l'instituteur du village, se produit à de nombreuses reprises dans le canton et dans le Comminges. Devant ce succès, le conseil municipal de l'époque décide la création d'une salle de spectacle qui sera inaugurée le Modèle:Date. Cette salle, qui est aujourd'hui appelée Salle des Fêtes, a été rénovée dans les années 1990 grâce au concours d'une architecte du village.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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