Saint-Martin-sur-Oust
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Martin-sur-Oust {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ maʁtɛ̃ syʁ ust]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, dénommée antérieurement Saint-Martin<ref>La commune a changé de nom par décret no 2008-1021 du 3 octobre 2008 portant changement de nom de communes, après délibération du conseil municipal de Saint-Martin du Modèle:1er février 2007 et du conseil général Morbihan du 30 juillet 2007.</ref>, est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Décrivant la localité aux alentours de 1980, Jean Rolin écrit : « Saint-Martin-sur-Oust, Morbihan, est par sa banalité même, sa banalité absolue, un endroit très remarquable, quelque chose comme la quintessence de la France profonde<ref>Dans Chemins d'eau, réédition Payot, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P.. Jean Rolin consacre trois pages à la description de la « banalité absolue » de Saint-Martin-sur-Oust, sur un ton souriant.</ref>. »
Géographie
Situation
Paysage et relief
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de Noë-Blanche, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-sur-Oust est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,9 %), terres arables (34,9 %), forêts (16,6 %), prairies (5,2 %), zones urbanisées (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Saint-Martin-sur-Oust dérive du nom de l'Oust<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cours d'eau emprunté par Saint Martin de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la commune est Saent-Martein-sur-Out en gallo et Sant-Varzhin-an-Oud en breton<ref>Saint-Martin-sur-Oust, geobreizh.bzh.</ref>.
Histoire
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture et patrimoine
Langue
Comme pour beaucoup de communes de Haute-Bretagne, la langue vernaculaire est en net recul au profit du français. Néanmoins, Saint-Martin compte encore de nombreuses personnes dont le gallo (brito-roman) est la langue d'usage.
Saint-Martin-sur-Oust est référencée au point 32 de l'Atlas Linguistique et ethnographique de Bretagne Romane d'Anjou et du Maine. Travail de Jean-Paul Chauveau et de Gabriel Guillaume. Ce dernier, originaire de Saint-Martin, a également écrit un glossaire du vocabulaire de sa commune natale ainsi que quelques poèmes.
En 2008, Chubri, une association pour l'étude du gallo, a réalisé une étude sur les noms de lieux et de famille en gallo de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux et monuments
Église Saint-Martin
{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} - Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Porte et bénitier de l'église
Vers Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Retable et tabernacle
Sans doute du maître sculpteur François Ropert vers 1725. Ledit François Ropert se marie d'ailleurs à Saint-Martin-sur-Oust avec mademoiselle Roulette Morin, alors qu'il y effectuait ces travaux.
Chapelle de Saint-Mathurin
Dite, en son temps, Saint-Mathurin-des-Garais. Sur ses linteaux de portes, on peut lire deux dates : 1602 et 1681. Ceci témoigne déjà de plusieurs aménagements. Les archives de l'état civil y font état de mariages vers 1580... Son retable vient d'être restauré en 2007. Ce site de Saint-Mathurin, qui surplombe la vallée de l'Oust, est occupé depuis des temps très lointains. Aux alentours, la présence de tuiles romaines et autres vestiges anciens en témoigne.
Chapelle de Saint-Léonard
Son fronton arbore une date : 1651. L'existence d'une chapelle de Saint-Léonard, en ce secteur, est avérée depuis 1155. Il s'agissait alors d'une petite colonie fondée par un monastère de femmes, l’abbaye Saint-Sulpice de Rennes. La maison principale, était sise en « la forêt du nid de merle » près de cette ville. Les moniales furent probablement envoyées à Saint-Martin par l’abbesse Marie de Blois, fille du roi Etienne. En 1151, le pape Eugène III cite comme seul bien de ladite abbaye, sur le diocèse de Vannes, le prieuré de Locmaria en Plumelec. En 1161, Alexandre III y ajoute l’église de Priziac en Molac et « l’église de Saint-Léonard avec ses dépendances ». Le nord de la paroisse de Saint-Martin était alors une immense forêt. Longtemps, le village de Saint-Léonard s'est d'ailleurs nommé « Saint Léonard-de-la-Vieille-Forêt ». Cette forêt s'étendait de la Rouérie en Les Fougerêts, jusqu'à la « borne des trois Barons, lieu de jonction des terres des De Rieux, De Malestroit et De Couëtion, près de Beaumont-en-Saint-Laurent.
Château de Castellan
Une terre de ce nom existe depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur le territoire de la paroisse.
Croix événementielles ou de carrefour
Modèle:Article détaillé On en compte encore près d'une cinquantaine sur la commune. Leurs styles sont très variés. Certaines datent du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}. L'une d'entre elles est classée monument historique en 1921. Il s'agit de la croix des Friches, proche de la chapelle Saint-Mathurin.
Barrage de La Née
Sur le canal de Nantes à Brest (Oust canalisée).
Le Guélin
En 1468, le Guélin, village situé sur les bords de la rivière d'Aoust (Oust) est signalé comme étant un passage fréquenté. Il est situé entre Saint-Martin et Saint-Gravé. De cet endroit, un chemin mène à Rochefort-en-Terre. En 1531, le site s'appelle, le Port du Gueslin. Il est dit qu'un grand chemin mène de ce port à Peillac. De toute évidence, un certain trafic a toujours existé dans ce secteur. Plus tard, vers 1740, les déclarations d'imposition du « Vingtième » (impôt sur les biens) démontrent, à cet endroit de la rivière « d'Aoust », l'existence d'un gué en période sèche. Prétextant un flot mal régulé au fil des saisons, Guillaume Breton, alors « passager de l'Oust » (autrement dit passeur en bateau de l'endroit) demande à l'administration fiscale une déduction sur cet impôt. Il arguë du fait qu'il ne peut exercer régulièrement son métier que Modèle:Nombre de l'année, lors de deux périodes transitoires : printemps et automne. Il décrit par ailleurs un fort courant l'hiver et un passage guéable l'été.
Héraldique
Personnalités liées à la commune
Maires de Saint-Martin-sur-Oust | Début de mandat | Fin de mandat | |
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Louis Chevalier, du Bourg |
du Modèle:Date- |
au 12 germinal an VI |
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Julien Martin, du Bourg, ayant le titre d'agent municipal jusqu'au 4 prairial an VIII - 1799 |
du 12 germinal an VI |
au Modèle:Date- |
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Mathurin Bouvier, du Val |
du Modèle:Date- |
au Modèle:Date- |
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Augustin Borel de Bottemont, du château de Castellan, chevalier de la légion d'honneur |
du Modèle:Date- |
à 1832 |
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Louis Chevalier, du Bourg, fils du Modèle:1er maire |
de 1832 |
à 1837 |
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Pierre Vendogre, du Guélin, originaire d'Ytrac Cantal. Chaudronnier migrant. |
de 1837 |
à 1848 |
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Louis Guy Chevalier, du Bourg, petit-fils du Modèle:1er maire |
de 1848 |
à 1864 |
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Jacques Marie Cheval, du Guélin |
de 1864 |
à 1890, année de son décès. Gendre de Pierre Vendogre, ancien maire |
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Auguste De La Ruée, château de Castellan |
du Modèle:Date- |
au Modèle:Date- |
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Louis De Boussineau, château de La Luardaye |
de 1904 |
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Louis Guillaume, de Grossenée |
de Modèle:Date- |
à 1941, démissionnaire pour cause santé |
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Jean Marie Provost, Bourg, Chevalier de la Légion d'honneur |
du Modèle:Date- |
à Modèle:Date-, démission |
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Emile Rollo, Les Gaudines de Bas |
de Modèle:Date- |
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Marcel Rubeaux, de La Croix Piguel |
de Modèle:Date- |
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Charles Possémé, du Bourg |
de Modèle:Date- |
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Jean Luc Madouasse, du Guélin |
de Modèle:Date- |
à ce jour ; réélu en 2008 |