Adossée aux contreforts des Cévennes, la commune se trouve dans la zone périphérique du parc national des Cévennes et se singularise par sa foire à la châtaigne, ses cours d'eau et le pittoresque village de Mandajors.
Commune rurale, jadis agricole, Saint-Paul-la-Coste est située à 300 mètres d'altitude, arrosée par le Galeizon et son affluent la Salindre. Recouverte de chênes verts dans sa partie calcaire, de châtaigniers et de pins dans le schiste.
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
la « vallée du Galeizon », d'une superficie de Modèle:Unité, une vallée très enclavée est restée sauvage. On y remarque une pinède de Pin de Salzmann, des landes sèches à Ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii) et des ravins humides qui abritent de nombreuses fougères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
les « Hautes vallées des Gardons » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Paul-la-Coste.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Galeizon, la Salindre et l'Alzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1998, 2002, 2008 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 137 sont en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
De magnifiques mas, fermes et hameaux rappellent la place que la commune occupait tant dans l'industrie (vers à soie, minerais) que dans l'agriculture. Commune au passé peu commun, elle fut habitée dès la fin du néolithique. De nombreuses sépultures, ossements, gravures témoignent de la présence de l'homme dans la vallée. Bien plus tard, elle sera au cœur de la Guerre des religions qui opposèrent, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Protestants et Catholiques. La guerre religieuse qui éclata en 1702 avec l'assassinat de l'Abbé du Chaïla au Pont de Monvert (Lozère) plongea la commune dans une douloureuse période de conflit. En effet, elle était considérée comme un foyer de rébellion mais également une commune d'où l'un des premiers chefs camisards, le dénommé Gédéon Laporte était natif, qui avait participé à l'assassinat de l'Abbé du Chaïla.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Coste-la-Montagne<ref name=Cassini/>.
Modèle:Table
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (63,1 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 40 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 103, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 103 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
30 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Paul-la-Coste au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,7 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 30 entreprises implantées à Saint-Paul-la-Coste), contre 15,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Ancienne moulinerie, filature de soie Chambon puis Boudon au Martinet. Elle a été construite sur l'emplacement d'un ancien martinet en 1836. il ne reste que l'aqueduc qui amenait l'eau et des ruines du bâtiment.
Dans le col d'Uglas, se trouve au bord de la route la « Fontaine des Dragons » qui fut aménagée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur ordre de l'intendant du Languedoc afin que les Dragons (soldats du Roi) puissent boire ainsi qu'abreuver leurs chevaux.
Moulin troglodyte de Mayelle construit aux environs du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; il était actionné par la traction animale et permettait de traiter olives et grain.
Pont de la confrérie construit en pierres sèches à la sortie de l'église ; il remonte à l'époque de l'établissement d'un chemin par les Romains.