Saint-Saud-Lacoussière

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Saud-Lacoussière est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie

Généralités

Au nord du département de la Dordogne, en Périgord vert, la commune de Saint-Saud-Lacoussière se trouve dans le parc naturel régional Périgord-Limousin. Son territoire est arrosé par la Dronne, principal affluent de l'Isle. Elle est également bordée par un affluent de la Côle, la Queue d'âne. Avec un peu plus de Modèle:Unité de superficie<ref>Saint-Saud-Lacoussière sur le site de l'IGN, consulté le 23 mars 2011.</ref>, c'est la dixième commune la plus étendue du département.

Le bourg de Saint-Saud-Lacoussière, implanté à moins d'un kilomètre de la Dronne et traversé par la route départementale 79, se situe, en distances orthodromiques, douze kilomètres à l'est de Nontron et seize kilomètres au nord-nord-ouest de Thiviers.

La commune est également desservie par les routes départementales 82 et 85.

Entre la Valade au sud-est et la Chapelle Verlaine au nord-ouest, le sentier de grande randonnée GR 654 parcourt le territoire communal sur une douzaine de kilomètres en passant par le bourg.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24498.png
Carte de Saint-Saud-Lacoussière et des communes avoisinantes.

Saint-Saud-Lacoussière est limitrophe de huit autres communes dont une dans le département de la Haute-Vienne.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Saud-Lacoussière est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée λ, se compose de quartzo-leptynites à biotite et muscovite, en intercalations dans les métaschistes (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Châlus » et « Modèle:N° - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24498-Saint-Saud-Lacoussière-géologie.svg
Carte géologique de Saint-Saud-Lacoussière.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Permien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Carbonifère
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Pennsylvanien
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Mississippien
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Dévonien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Silurien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Ordovicien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Cambrien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Fichier:St-Saud-Peyrouse 13.JPG
Paysage entre La Peyrouse et Bonnefond.

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'ouest, près du lieu-dit Larret, là où la Dronne, en aval du saut du Chalard, quitte la commune pour servir de limite entre celles de Champs-Romain et Saint-Pardoux-la-Rivière, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême nord, sur la route départementale 6b, en limite des communes de Mialet et Pensol<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des Modèle:Unité dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dronne, la Queue d'Âne, le ruisseau de la Malincourie, le ruisseau de la Bucherie, le ruisseau de Larret, le ruisseau de Rébière, le ruisseau de Vergne-Nègre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique d'environ Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Dronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle Modèle:Incise à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-est à l'ouest sur dix-sept kilomètres dont six et demi lui servent de limite naturelle en deux tronçons face à Mialet et à Champs-Romain.

Affluent de rive droite de la Dronne, le ruisseau de la Malincourie arrose la commune sur près de cinq kilomètres et demi dont près de deux et demi en limite de Champs-Romain.

Autre affluent de rive droite de la Dronne, le ruisseau de la Bucherie prend sa source au nord du lieu-dit Maberout, dans le nord-est de la commune qu'elle arrose sur près de quatre kilomètres et demi.

Affluent de rive droite de la Dronne, le ruisseau de Vergne Nègre marque brièvement la limite communale au nord-est sur environ Modèle:Nobr, face à Mialet.

Affluent de rive gauche de la Dronne, le ruisseau de Larret borde la commune à l'ouest sur deux kilomètres, face à Saint-Pardoux-la-Rivière.

La Queue d'Âne, ou ruisseau de la Queue d'Âne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mialet et se jette dans la Côle en rive droite à Saint-Jean-de-Côle au pont de Lavaud<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle arrose le territoire communal à l'est sur neuf kilomètres dont six et demi bordent la commune en deux tronçons, face à Mialet et Saint-Jory-de-Chalais.

Affluent de rive droite de la Queue d'Âne, le ruisseau de Rébière, ou ruisseau de la Rebière, baigne le sud-est de la commune sur plus de quatre kilomètres et demi.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seules deux zones minimes situées au nord en limite d'Abjat-sur-Bandiat et de Pensol concernent le bassin versant du Bandiat et sont donc rattachées au SAGE Charente.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Saud-Lacoussière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (41,5 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (0,9 %), terres arables (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Saint-Saud-Lacoussière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et la Queue d'âne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Saint-Saud-Lacoussière est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24498-Saint-Saud-Lacoussière-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Saud-Lacoussière.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 77,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Saud-Lacoussière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Sensaut e la Cossiera sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 22 septembre 2021.</ref>.

Histoire

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Saud (appelée Sensaut) était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac<ref>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Champagnac-de-Belair », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 13 décembre 2018.</ref>.

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de La Coussière-sur-Dronne<ref name=Cassini/>.

Politique et administration

Intercommunalité

Fin 1995, Saint-Saud-Lacoussière intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au Modèle:Date-, celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Saint-Saud-L 02.jpg
La mairie de Saint-Saud-Lacoussière.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Équipements et services publics

Justice

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Saud-Lacoussière relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

  • En juillet-août, pendant une dizaine de jours, le Salon des arts présente des œuvres de céramistes, de créateurs de bijoux, de peintres, de photographes, de sculpteurs, etc. (Modèle:13e en 2023)<ref>Daniel Syriex, « Une vingtaine d'artistes au Salon des arts », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
  • Chaque année, début octobre, Fête du cèpe et du veau sous la mère<ref>Pierre-Manuel Réault, « Veaux, cèpes et omelettes », Sud Ouest édition Dordogne, 30 septembre 2011.</ref>. En 1996 est d'abord organisée la première Fête du cèpe, avec dégustation de produits locaux, et en 2000, le veau sous la mère Modèle:Incise est associé au cèpe<ref>Jean-Louis Cordier, « L'histoire de la fête du cèpe et du veau », Sud Ouest édition Périgueux, 3 octobre 2015, Modèle:P..</ref>.

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Saud-Lacoussière (24498) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 26 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 34,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-six) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,2 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 46 au niveau des commerces, transports ou services, 31 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, seize dans la construction, six dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Saud-Lacoussière (24498) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 26 janvier 2019.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Georges Rocal (1881-1967), historien du Périgord, fut curé du village pendant près de 50 ans. Il a publié différents ouvrages décrivant les us et coutumes de la région (Les Vieilles Coutumes dévotieuses et magiques du Périgord, Croquants du Périgord...).
  • Marie-Justin-Maurice Coste dit Maurice Talmeyr (1850-1931), journaliste et écrivain, habita la commune et y décéda.
  • Le comte Joseph de Beynac (1863-1951), maître d’équipage et dandy, propriétaire du château de Beynac.

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail