Sauveterre (Gard)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Sauveterre est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. Elle fait partie du Grand Avignon.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le bras de Villeneuve et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Rhône aval ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sauveterre est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Pujaut et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Sauveterrois ou Sauveterroises.
Géographie
Quartiers, hameaux et lieux-dits
- Four, hameau situé au Sud, entre Pujaut (à l'Ouest) et le Rhône (à l'Est). L'île de la Motte sur la rive gauche du Rhône
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pujaut », sur la commune de Pujaut, mise en service en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Rhône aval »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité0<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : « le Vieux Rhône des Arméniers » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Gard et 2 dans le Vaucluse<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- « le Rhône » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « le Rhône et ses canaux » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sauveterre.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Sauveterre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pujaut, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (15,2 %), forêts (13,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), terres arables (10,7 %), cultures permanentes (9,7 %), zones urbanisées (8 %), prairies (3,3 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sauveterre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1991, 1993, 1994, 2002, 2003, 2004 et 2011<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 817 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Histoire
Protohistoire : Âge du fer
23 sépultures de chefs celtes de la tribu des arécomiques ont été retrouvées disséminées dans la région occidentale du bas Rhône. Toutes ont pu être datées de cette période troublée, et leur dispersion nous renseigne sur la violence et l'étendue des combats.
La plupart étaient situées sur les trajets conduisant à Uzès telles les sépultures de Sauveterre et de Rochefort du Gard sur la route reliant le port antique de Roquemaure à Uzès par l'oppidum antique de Remoulins.
Antiquité
- Vers Four, décharge de potiers. Amphores Gauloises, tuiles, briques, chéneaux et déchets de cuisson et cendre permettant de conclure à la présence d'un atelier de potiers.
- Toujours à Four, le mur sud d'une maison réutilise une construction en grand appareil qui pourrait être un morceau d'aqueduc romain en arches.
- Au Change, dépôt appartenant certainement à une tombe (lance en fer à douille et à larges ailerons, patère et bol en céramique campanienne, débris d'amphores. Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle).
- Daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une tombe romaine, entre Roquemaure et Sauveterre.
Moyen Âge
L’évêque d’Avignon cède en 1120 l’église paroissiale Saint-Marie-de-Fours à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, puis en 1195 l’église Saint-Jean. L’abbaye perçoit leurs revenus<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon Modèle:N°, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune de Sauveterre est créée par la loi du Modèle:Date-, par soustraction d'une partie de la commune de Roquemaure
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486124w/f601.item.r=sauveterre.zoom
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 56 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 234 en 2013 et 281 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 870, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 870 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 142 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
157 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Sauveterre au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 157 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 8,9 % | (7,9 %) |
Construction | 19 | 12,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
40 | 25,5 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 3,2 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 5 | 3,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
39 | 24,8 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
27 | 17,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 5,1 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,5 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 157 entreprises implantées à Sauveterre), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Lca Transport, transports routiers de fret de proximité (Modèle:Unité)
- EURL Sellactif, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits pharmaceutiques (Modèle:Unité)
- EGCM, travaux d'installation électrique dans tous locaux (Modèle:Unité)
- Bricodom, nettoyage courant des bâtiments (Modèle:Unité)
- Envelop Color, autre imprimerie (labeur) (Modèle:Unité)
Industrie
L'usine hydroélectrique de Sauveterre est installée sur le territoire de la commune. Elle est couplée à un barrage sur un bras mort du Rhône séparant Sauveterre de Châteauneuf-du-Pape.
Cet équipement est géré par la CNR.
Agriculture
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 28 en 2000 puis à 23 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 14 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Mandarine de Sauveterre
La mandarine de Sauveterre est élaborée uniquement lors des premières montées de sève, juste avant d'entrer dans une nouvelle lune. La noblesse des produits utilisés associée à la justesse exceptionnelle des mélanges, ont fait sa réputation depuis des décennies. Naturellement rafraichissante, elle peut être consommée allongée de glace tout au long de l'année.
Huile d'olive de Provence AOC
L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le Modèle:Date, réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le Modèle:Date<ref name="Décret Huile Provence">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie<ref name="Décret Huile Provence"/>,<ref name="Variétés">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Montsauve (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Château de Varenne (1778).
- Église Saint-Jean-Baptiste de Sauveterre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restaurée : escalier extérieur monumental, intérieur : Vierge et Christ peint par Richard Guintrand.
- Chapelle Notre-Dame de Fours, du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restaurée.
- Vestiges de l'abbaye Notre-Dame de Four. Une église Notre-Dame de Four est citée dans un acte de donation de l'évêque d'Avignon au chapitre de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms, en 916. L'église est acquise au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. L'abbaye Saint-André a donné l'église à Mabile d'Albaron sous la condition de construire un monastère de religieuses dont elle devait être la prieure, sous la dépendance de l'abbé de Saint-André et de l'évêque d'Avignon. Le monastère a été fondé le Modèle:Date-, jour d'une éclipse solaire. La fondation est confirmée par le pape Innocent VI, en 1246. Les religieuses ont quitté le monastère en 1363 pour se réfugier à Avignon par crainte des bandes de routiers. Le monastère des Fours est ensuite devenu la propriété des Chartreux de Villeneuve<ref>Abbé F. Fuzet, « Études d'archéologie et d'histoire de Villeneuvelez-Avignon. L'église et le monastère de Sainte-Marie-de-Fours », dans Revue de l'art chrétien, 1884, Modèle:P., 1885, Modèle:P..</ref>,<ref>A. Sagnier, « L'abbaye Notre-Dame de Four », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1895, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>,<ref>Sylvain Gagnière, Jacky Granier, « Le site de Fours à Sauveterre (Gard) et sa fabrique d'amphores », dans Revue archéologique de Narbonnaise, 1982, tome 15, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Le mime Séverin, né Séverin Cafferra, mort à Sauveterre où il s'était retiré (1867-1930).
- Roger Martin du Gard (1881-1958), écrivain.
- Joseph Ranquet, maire de Sauveterre où il est né (1868-1954), conseiller général et député du Gard de 1938 à 1940.
- Auguste de Cambis d'Orsan, député de Vaucluse, décédé à Sauveterre en 1860.
- Lucien-Victor Guirand de Scevola (1871-1950). Peintre célèbre en son temps, la famille de sa femme puis sa femme, la comédienne Marie-Thérèse Piérat, furent propriétaires du château.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
- Site de l'Insee
- Autres sources