Sylvester Stallone
Modèle:Voir homonymesModèle:À sourcer Modèle:Infobox Biographie2
Sylvester Stallone (Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Le nom de famille Stallone est d'origine italienne et se prononce : Modèle:MSAPI et signifie « étalon ».</ref>), né le Modèle:Date de naissance dans le quartier de Hell's Kitchen à New York, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain.
Il est d'origine italienne par son père, ukrainienne et française par sa mère<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Après avoir débuté sa carrière au cinéma avec des petits rôles au début des années 1970, il se révèle au grand public en 1976 dans le célèbre film Rocky, dont le récit narre l'histoire d'un boxeur de Philadelphie nommé Rocky Balboa. Sa prestation lui vaut d'être nommé aux Oscars, aux Golden Globes et aux BAFTA du meilleur acteur et du meilleur scénario original. Ce succès lance sa carrière et engendre une série de huit films rencontrant un succès critique et commercial sur une période de plus de quarante ans. Outre l'incarnation<ref name=":0" /> du rôle principal, Sylvester Stallone y assure également la réalisation et l'écriture.
Il s'investit dans le cinéma dramatique en incarnant des personnages plus sombres dans des films comme FIST (1978), La Taverne de l'enfer (1978), Les Faucons de la nuit (1981) et travaille pour des réalisateurs tels que Norman Jewison et John Huston. En 1982, son incarnation du personnage de John Rambo, un vétéran traumatisé par la guerre du Viêt Nam dans Rambo Modèle:Refnec. Le succès du film entraîne la production d'une autre série de quatre suites centrées sur le personnage.
À partir du milieu des années 1980, il s'oriente vers les productions à gros budget : les suites de Rambo, mais aussi Tango et Cash (1989), Cliffhanger (1993) et Demolition Man (1993). Hormis quelques drames tels que Copland (1997), les suites de Rocky et plusieurs tentatives dans la comédie, les films d'action restent son principal genre d'interprétation, comme la série des Expendables (2010-2023).
En 2016, il remporte le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et reçoit une troisième nomination aux Oscars dans la même catégorie pour Creed<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis 1984, il possède son étoile sur le Hollywood Walk of Fame à Los Angeles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Biographie
Jeunesse et famille
Sylvester Gaudenzio Stallone<ref>ou en abrégé Sylvester Enzio Stallone, Gaudenzio était le prénom de son grand-oncle</ref> est né le Modèle:Date- dans le quartier new-yorkais de Hell's Kitchen, aux États-Unis. Le père de Sylvester Stallone, Francesco, dit « Frank », est né à Gioia del Colle, province de Bari, dans les Pouilles (Italie) et est arrivé aux États-Unis lorsque ses parents y ont émigré en 1932<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sa mère, Jackie Stallone, née Jacqueline Labofish, d'ascendance française par sa mère (Jeanne Clérec, née à Brest)<ref>Sylvester Stallone, 13emerue.</ref>,<ref>VIDEO. Sylvester Stallone : un maire révèle les origines bretonnes de l'acteur.</ref>,<ref name="ref09">Modèle:Article.</ref>, est née à Washington, D.C. en 1921.
À la suite de complications survenues à sa naissance en 1946, Sylvester Stallone souffre d’une paralysie faciale du côté gauche (un nerf facial fut touché et abîmé par les forceps). Sa bouche est donc légèrement tordue et sa langue est à moitié paralysée, lui causant un défaut de prononciation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Durant une interview sur Canal+ (1992) présentée par Michel Denisot, Stallone dit être allé à l'école en Suisse pour apprendre le français<ref>Modèle:Lien vidéo.</ref>.
Débuts
Stallone étudie l'art dramatique à Miami. De retour à New York, il apparaît dans plusieurs pièces off-Broadway. Durant une période de chômage en 1970, il se retrouve brièvement sans domicile fixe et tourne un film érotique, The Party at Kitty and Stud's, pour lequel il touche, selon son propre témoignage, un salaire de Modèle:Unité. Il s'agit de sa première apparition au cinéma<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de Sylvester Stallone, Playboy, septembre 1978.</ref>. Le film ressort plusieurs années plus tard, après le triomphe de Rocky et pour profiter du succès naissant de l'acteur, sous le titre L'Étalon italien Modèle:Incise accompagné d'une campagne publicitaire qui tente de le faire passer pour un film pornographique<ref>The 'Italian Stallion' Hoax: Stallone Never Did Hardcore, AVN, 6 février 2008.</ref>. La majeure partie de ses autres rôles le cantonne dans des apparitions brèves, comme dans Bananas avec Woody Allen. Il fait également quelques apparitions dans des séries télévisées comme Kojak, mais n'obtient pas de rôle majeur durant cette période. Au milieu des années 1970, il commence à obtenir des seconds rôles plus importants, comme dans Capone ou dans la série B La Course à la mort de l'an 2000 où il interprète l'antagoniste principal.
C'est durant cette période que Stallone écrit le scénario de Rocky, l'histoire d'un boxeur de seconde classe qui se voit offrir la chance de sa vie le jour où le champion du monde de boxe lui propose de l'affronter sur le ring. Son histoire est inspirée d'un combat de boxe auquel il assista en tant que spectateur et qui mit aux prises Mohamed Ali avec un boxeur inconnu du public, Chuck Wepner.
Convaincu du potentiel du rôle de Rocky Balboa, Stallone refuse de vendre son scénario s'il n'obtient pas la garantie de jouer le rôle-titre. Les producteurs font monter très haut les enchères pour acheter ce script, mais ils souhaitent une star confirmée sur l'affiche : dans un premier temps, le rôle est proposé à James Caan, Robert Redford, Burt Reynolds ou Ryan O'Neal. Les producteurs ne sont guère enthousiastes à l'idée de confier le rôle principal à Stallone, qui n'est alors qu'un acteur de second plan.
La révélation Rocky (années 1970)
C'est finalement en 1976 que Sylvester Stallone obtient gain de cause, quand sort Rocky, un film réalisé par John G. Avildsen. Le tournage est bouclé en à peine un mois et avec un budget dérisoire. À l'image de son personnage, Stallone se retrouve propulsé sur le devant de la scène, le film connaissant un succès inespéré et décrochant dix nominations aux Oscars. Stallone devient la troisième personnalité nommée dans les catégories meilleur acteur et meilleur scénario original pour un même film, après Charlie Chaplin et Orson Welles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=alpha>Stallone reste en 2018 le dernier à avoir été dans cette situation.</ref>. En définitive, le film remporte trois Oscars, dont celui du meilleur film de l'année. Modèle:Référence nécessaire
Stallone retrouvera le personnage de Rocky Balboa à sept reprises, en 1979, 1982, 1985, 1990, 2006, 2015 et 2018. Il en a écrit tous les scénarios et a réalisé Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4 et le sixième volet, intitulé Rocky Balboa. La série des Rocky présente un parallèle entre la carrière de l'acteur et du boxeur : on quitte le petit « tocard » paumé de Philadelphie pour évoluer vers une superstar accaparée par son image (Rocky 3), voire un fer de lance du patriotisme américain en pleine relance de la Guerre froide (Rocky 4 où il affronte un boxeur de l'Union soviétique). Modèle:Réf nécessaire
À la fin des années 1970, Stallone s'essaie à la réalisation avec un autre drame sportif, La Taverne de l'enfer. Sorti en 1978, le film essuie de mauvaises critiques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour le Modèle:35e anniversaire du film en Modèle:Date-, Stallone annonce un nouveau Rocky 4 et dévoile des scènes inédites<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Confirmation avec Rambo et star du cinéma d'action (années 1980)
En 1982, Stallone interprète dans Rambo l'autre rôle qui marquera sa carrière : celui de John Rambo, un vétéran du Viêt Nam sans domicile fixe et qui erre de ville en ville, pris en grippe par un shérif de province qui ne veut pas voir déambuler dans « sa » ville un paria, symbole d'une Amérique qui a perdu. Stallone reprendra ce rôle à quatre autres reprises (en 1985, 1988, 2008 et 2019). Le personnage de Rambo, que Stallone considère comme son « côté obscur » (Rocky étant son « côté clair »), reprend quelques éléments de la vie de l'acteur, comme le fait également la saga Rocky.
Son personnage de vétéran guerrier devient une icône et suscite une véritable « Rambomania »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le personnage et ses exploits sont habilement exploités par le gouvernement Reagan, alors que la Guerre froide connaît ses derniers soubresauts<ref>Modèle:Lien web</ref>. Rambo, surtout avec le deuxième épisode de la trilogie (le premier étant plus ambigu), redonne de la fierté aux Américains<ref>Modèle:Lien web</ref> qui pansent encore les plaies douloureuses du « bourbier » vietnamien : non seulement Stallone rompt avec un cinéma américain très virulent à l'égard de l'attitude des troupes de l'Oncle Sam pendant la guerre du Viêt Nam (Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer, Platoon, Full Metal Jacket), mais la trame du film Rambo 2 : La Mission Modèle:Incise véhicule par ailleurs l'idée selon laquelle ce nouveau héros américain venge à lui seul un pays déshonoré et gagne une guerre perdue par les bureaucrates.
C'est pour cela que Rambo, et par la même occasion Stallone, deviennent l'image de l'Amérique fière et patriotique des années 1980<ref>Modèle:Lien web</ref> et provoquent de nombreuses réactions de rejet ou de moquerie. Ces réactions sont très vives en France, provenant notamment du groupe d'humoristes les Nuls et de l'émission Les Guignols de l'info, dans laquelle la marionnette de Stallone est choisie comme avatar pour représenter les pires travers de l'Amérique au travers du personnage de Monsieur Sylvestre.
En 1983, Stallone co-produit et co-écrit également la comédie musicale Staying Alive, à la suite du succès mondial ayant révélé l'acteur John Travolta dans le film La Fièvre du samedi soir. Malgré un flop critique, le film est u succès commercial<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À cette époque, Sylvester Stallone est la superstar des films d'action<ref>Modèle:Article</ref>, mais ses rôles de Rocky et de Rambo ont tellement marqué les esprits et sa carrière que ses autres films de la décennie rencontrent un succès mitigé : le thriller policier avec Les Faucons de la nuit, le film de guerre avec À nous la victoire (1981), la comédie musicale avec Le Vainqueur (Modèle:Langue, 1984), la comédie policière avec Tango et Cash (1989), le film carcéral avec Haute Sécurité (1989), ou encore le film d'action policier avec Cobra (1986), restent en arière. Malgré la variété des genres auxquels il s'essaie, Stallone a souvent été accusé de faire toujours le même type de film, le public et la critique ayant tendance à le rattacher dans la catégortie générique des « films d'action ».
Diversification et échecs (années 1990)
Dans les années 1990, Stallone laisse derrière lui les personnages de Rocky et de Rambo. Il essaye, comme son rival et ami Arnold Schwarzenegger, de percer dans la comédie, avec L'embrouille est dans le sac et Arrête ou ma mère va tirer ! Sa cote chute et Stallone traverse une première période de vaches maigres. C'est Schwarzenegger, qui devient la star du box-office, mais à cette époque également émerge une nouvelle génération de héros d'actions (Steven Seagal, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis), acteurs présents sur le même type de rôles que lui<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il décide alors de revenir au cinéma d'action, avec des fortunes diverses : il joue ainsi dans des films comme Cliffhanger : Traque au sommet, Demolition Man et L'Expert qui sont de vrais succès, alors que Judge Dredd, Assassins ou encore Daylight sont de nouvelles déceptions au box-office américain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais ses films continuent à remporter un certain succès à l'étranger comme le film Daylight qui a réalisé plus de Modèle:Nombre de $.
Les dernières années de cette décennie, le rôle qui a le plus marqué la critique lui a été offert par James Mangold en 1997, avec Copland. Il y incarne le shérif Freddy Heflin, fatigué et bedonnant, d'une petite ville de policiers tenue par la mafia. Il prend Modèle:Unité pour ce rôle et étonne de nombreux observateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Traversée du désert puis come-back (années 2000)
Après le simple succès d'estime de Copland, Sylvester Stallone, qui a franchi la barre des Modèle:Nombre, traverse, durant la première moitié des années 2000, une période peu fructueuse : Driven et Get Carter, nouveaux films d'action grand public tous deux sortis en 2001, sont de sévères échecs commerciaux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. D-Tox (2002) ne connaît qu'une sortie tardive et limitée aux États-Unis.
En 2004, il présente sur NBC une émission de télé-réalité, The Contender dans laquelle on voit le quotidien de boxeurs qui se battent pour devenir le meilleur d'entre eux. En France, l'émission fut diffusée par Canal+ et W9. Stallone n'a visiblement plus de projets et doit se contenter d'apparitions clin d'œil dans des séries télévisées comme Las Vegas ou des films tels que Taxi 3 et Spy Kids 3<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2005, il intronise Hulk Hogan au WWE Hall of Fame.
Après de longues années passées à essayer de convaincre les producteurs, Stallone revient sur le devant de la scène en 2006, avec le sixième volet de Rocky. Le projet semble fou, car, pour beaucoup, Stallone est trop vieux pour incarner le rôle du boxeur et l'acteur n'échappe pas aux railleries. Néanmoins, il s'accroche à son projet, comprenant que le personnage lui colle à la peau et que le public apprécie de le voir dans ce rôle. Rocky Balboa, axé sur la nostalgie et le retour aux valeurs du tout premier épisode, permet finalement à Stallone de renouer avec le succès critique et les premières places du box office<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après le retour bien accueilli de Rocky, Stallone tente la résurrection de l'autre rôle de sa vie, John Rambo. Il s'agit là du quatrième film de cette saga et il le baptise – à l'image de son dernier Rocky – simplement par le nom du personnage : John Rambo. Le film présente une intrigue proche de celle de Rambo 2, mais revient également à la source du personnage découvert dans le premier opus. Dénonçant le génocide du peuple karen par la junte birmane et laissant affleurer la réflexion de John Rambo sur son passé de guerrier, le film fait preuve d'une violence totalement assumée.
Il continue à s'offrir des succès comme réalisateur/producteur avec le projet Expendables : Unité spéciale. Il raconte l'histoire d'une bande de mercenaires envoyés sur une île d'Amérique du Sud pour y déloger un dictateur, incarné par David Zayas. Le tournage de ce film d'action réunissant toutes les stars du cinéma d'action hollywoodien démarre au mois d'Modèle:Date- au Brésil. Stallone tient le rôle principal, avec à ses côtés Jason Statham, Jet Li, Charisma Carpenter, Terry Crews, Dolph Lundgren qui fait son retour avec Stallone après avoir été remarqué dans Rocky IV, Randy Couture (Champion de MMA), Stone Cold Steve Austin, Eric Roberts, Mickey Rourke et une courte apparition d'Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis. Le film, sorti le Modèle:Date- aux États-Unis et le Modèle:Date- en France, est un immense succès international au box-office, malgré les critiques, et relance Sylvester Stallone dans le cinéma d'action à Modèle:Nombre.
Retour comme acteur/producteur (années 2010-2020)
En 2012, il reprend son rôle dans Expendables 2 : Unité spéciale mais la réalisation est confiée à Simon West<ref name="Expendables2">Modèle:Lien web</ref>. Le film tourné en grande partie en Bulgarie accueille quelques nouveaux acteurs tels que Chuck Norris, Scott Adkins et surtout Jean-Claude Van Damme, qui incarne l'antagoniste principal<ref name="Expendables2"/>. Pour cette suite, les personnages d'Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis prennent plus d'importance. Le film sort le Modèle:Date- en France. Le troisième volet Expendables 3, avec comme nouveaux acteurs Harrison Ford, Antonio Banderas, Wesley Snipes ou encore Mel Gibson mais cette fois sans Bruce Willis, conclut la trilogie en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parallèlement, Stallone tient les premiers rôles de différents projets, situés dans un registre musclé, aux fortunes plus diverses comme en 2012 dans le thriller d'action Du plomb dans la tête<ref name="DPDLT">Modèle:Lien web</ref>. Dans cette adaptation de la bande dessinée du même nom d'Alexis « Matz » Nolent et Colin Wilson, il incarne un tueur à gages forcé à faire équipe avec un flic joué par Sung Kang pour retrouver l'assassin de leurs équipiers respectifs<ref name="DPDLT"/>.
L'année suivante est placée sous le sceau des rencontres avec des monstres sacrés : il partage d'abord l'affiche du thriller d'action Évasion avec Arnold Schwarzenegger, également en plein retour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film raconte l'histoire d'un concepteur de prisons de très haute sécurité qui sera lui-même enlevé et emprisonné. Puis la comédie sportive Match Retour lui permet de retrouver un autre vétéran d'Hollywood, Robert De Niro, qu'il avait déjà croisé dans Copland et qui comme Stallone, a un tenu un rôle de boxeur au cinéma, celui de Jake LaMotta dans le film Raging Bull de Martin Scorsese sorti en 1980<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2014, il surprend en figurant au casting choral de la comédie dramatique indépendante Bad Luck, écrite et réalisée par John Herzfeld. Il pilote ensuite le projet Creed, un dérivé de Rocky, centré sur le fils d'Apollo Creed, incarné par le jeune Michael B. Jordan<ref name="Creed:Figaro">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Référence nécessaire et réalisé par Ryan Coogler, le film permet à Stallone de jouer un Rocky Balboa retraité, désormais dans un rôle de mentor<ref name="Creed:Figaro"/>. Sa performance lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et une nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il avait déjà été nommé pour le même rôle en 1977 aux Golden Globes et aux Oscars.
En 2017, il joue son propre rôle dans le troisième épisode de la deuxième saison de la série This Is Us<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2018, il est à l'affiche de deux suites : tout d'abord Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès, où Schwarzenegger est remplacé par Dave Bautista – un flop critique et commercial en salles, qui n'empêche pas la mise en chantier d'un troisième opus, mis en scène par son partenaire de Cobra, John Herzfeld. Enfin, il est une dernière fois Rocky Balboa pour Creed 2. Pour ces adieux au rôle qui l'a rendu célèbre, tenu durant huit longs-métrages, Stallone retrouve Ivan Drago, incarné par Dolph Lundgren dans Rocky 4 qui, à l'instar de Rocky a raccroché les gants pour devenir entraîneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'abord annoncé comme réalisateur, Stallone cède finalement sa place au jeune cinéaste Steven Caple Jr.<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il annonce ne plus reprendre le personnage par la suite, déclarant sur Instagram : Modèle:Citation<ref group=alpha>Citation originale : I thought Rocky was over in 2006, and I was very happy with that. And then, all of a sudden, this young man presented himself and the whole story changed […] I just want to thank everyone around the whole wide world for taking the Rocky family into their hearts for over 40 years […] Though it breaks my heart, Sadly all things must pass and end […] The most wonderful thing of all, is that ROCKY will never die because he lives on in you.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2019, il fait ses adieux sur grand écran à son autre personnage récurrent, John Rambo, dans Rambo: Last Blood<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film, réalisé par Adrian Grunberg, a été coécrit et scénarisé par Sylvester Stallone. Le film reçoit essentiellement des critiques négatives, la presse déplorant les incohérences du personnage par rapport aux précédents volets, ainsi que bon nombre de stéréotypes jugés xénophobes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="charles">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="walsh">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="fear">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'auteur du roman original Rambo, David Morrell, se désolidarise totalement du film et le décrit comme Modèle:Citation et ajoutant qu'il trouve Modèle:Citation<ref name="morrell">Modèle:Lien web</ref>. Il ajoute plus tard dans une interview pour Newsweek : Modèle:Citation<ref name="morrell"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sylvester Stallone retrouve malgré tout le personnage l'année d'après, en lui prêtant sa voix dans un contenu téléchargeable du jeu de combat Mortal Kombat 11<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il retrouve James Gunn en 2021 pour prêter sa voix au personnage King Shark, de DC Comics, dans le film The Suicide Squad<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2022, il se met dans la peau d'un super-héros dans le film Samaritan, disponible sur le service en ligne Prime Video<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis Modèle:Date-, Stallone est à l'affiche de la série télévisée Tulsa King de Taylor Sheridan, où il interprète le rôle d'un lieutenant de la mafia<ref name="Martin:2022">Modèle:Lien web</ref>. La série qui a également Terence Winter au poste de directeur de série, est disponible sur le service de vidéo à la demande Paramount+<ref name="Martin:2022"/>.
Engagements
Il soutient le candidat républicain John McCain lors de l'élection présidentielle de 2008. Après la victoire de Donald Trump lors de celle de 2016, ce dernier lui propose la présidence du National Endowment for the Arts mais il décline l'offre<ref>Stéphane Lauer, « Sylvester Stallone s’éloigne du casting de Donald Trump », lemonde.fr, 20 décembre 2016.</ref>. Il avait déclaré, au début de l'année, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Artiste peintre
Passionné par la peinture, Sylvester Stallone posséderait une collection personnelle de grandes signatures telles que Francis Bacon, Claude Monet, Pablo Picasso ou encore Anselm Kiefer. Il peint depuis son adolescence et a exposé ses œuvres dans de nombreuses villes à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, en Russie, en France et en Allemagne. Ses toiles se vendent en général entre 1 500 et 3 500 dollars, bien loin des cachets qu'il peut toucher pour ses rôles au cinéma, qui se comptent en millions de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Sylvester Stallone s'est marié trois fois :
- Modèle:Date--Modèle:Date- : il épouse Sasha Czack avec laquelle il a eu deux fils, Sage Moonblood (1976-2012)<ref>Hélène Pagesy, "Sage Stallone : une carrière trop vite interrompue", Lefigaro.fr, 16 juillet 2012.</ref> et Seargeoh (né en 1979), qui est autiste.
- Modèle:Date--Modèle:Date- : il se remarie avec l'actrice et mannequin Brigitte Nielsen, qui joue la partenaire de Drago, dans Rocky 4 et tourne à ses côtés dans Cobra.
- Modèle:Date- : il épouse l'ancien mannequin Modèle:Lien. Ils ont trois filles : Sophia Rose (1996), Sistine Rose (1998) et Scarlet Rose (2002).
Le Modèle:Date-, son fils Sage Stallone, alors âgé de Modèle:Nombre, est retrouvé mort dans sa maison d'Hollywood. La cause serait une défaillance cardiaque (athérosclérose coronaire). Lors de l'autopsie, aucune trace de drogue n'a été retrouvée dans son organisme excepté du Vicodin, un analgésique morphinique. Sage Stallone est inhumé au cimetière Westwood Memorial Park de Los Angeles.
En Modèle:Date-, le New York Post écrit que l'acteur aurait, dans son adolescence, abusé de sa demi-sœur Toni-Ann Filiti. Ayant menacé en 1987 de révéler cette histoire, elle aurait reçu de l'acteur Modèle:Nb de dollars, une rente de Modèle:Nb par mois à vie et des frais de suivi psychiatrique de Modèle:Nb. Le fils de Toni-Ann Filiti affirme que sa mère lui aurait confirmé les faits sur son lit de mort. L'entourage de Sylvester Stallone prend la défense de ce dernier et soutient qu'il n'aurait versé de l'argent à sa sœur que par générosité. Selon leur mère Jacqueline Stallone, sa fille aurait tout inventé afin de faire chanter son fils pour de l'argent<ref>« Sylvester Stallone aurait abusé de sa demi-sœur », sur gala.fr, 24 janvier 2013.</ref>.
En Modèle:Date-, le journal The Baltimore Post-Examiner publie un article selon lequel Sylvester Stallone aurait en 1986, en compagnie de son garde du corps, abusé sexuellement d'une adolescente de Modèle:Nb. Le journal s'appuie sur un rapport de police datant de la même année, et sur les déclarations de la victime présumée<ref>Sylvester Stallone accused 30 years ago of allegedly having group sex with teen, police say, The Baltimore Post-Examiner, 16 février 2016.</ref>. En novembre de l'année suivante, dans le contexte de l'affaire Harvey Weinstein, le quotidien britannique Daily Mail reprend les informations du Baltimore Post-Examiner<ref>Modèle:Article.</ref>. L'acteur réagit alors en niant catégoriquement, en soulignant qu'il n'a jamais été interrogé par les autorités<ref>Sylvester Stallone Denies Sexually Assaulting 16-Year-Old in 1980s, Time, 17 novembre 2017.</ref>. Brigitte Nielsen, épouse de Sylvester Stallone à l'époque, intervient pour contester ces accusations<ref>Anne-Yasmine Machet, « Sylvester Stallone accusé d’agression sexuelle : son ex-femme Brigitte Nielsen le défend », gala.fr, 21 novembre 2017.</ref>. En Modèle:Date-, il est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle, bien que la période prévue par la prescription soit écoulée. Pour l'avocat de l'acteur, Modèle:Citation<ref>Noémie Sato, « Sylvester Stallone visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle », 20minutes.fr, 25 décembre 2017.</ref>.
En Modèle:Date- et après Modèle:Unité de mariage, Jennifer Flavin, lasse des problèmes conjugaux récurrents dépose une demande de divorce<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'acteur réagit en se faisant tatouer un chien sur le bras à la place du visage de son épouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils reviennent sur leur décision un mois après et partagent aujourd'hui encore leur vie ensemble<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Filmographie
Acteur
Années 1960-1970
- 1969 : La Descente infernale (Downhill Racer) de Michael Ritchie : homme au restaurant (non crédité)
- 1970 : L'Étalon italien (The Party at Kitty and Stud's) de Morton Lewis : Stud
- 1970 : Rebel<ref>Certaines sources indiquent que le film daterait de 1973.</ref> (No Place to Hide) de Robert Allan Schnitzer : Jerry Savage
- 1970 : The Sidelong Glances of a Pigeon Kicker de John Dexter : un invité à la fête (non crédité)
- 1970 : Lune de miel aux orties (Lovers and Other Strangers) de Cy Howard : le garçon d'honneur (non crédité)
- 1971 : Bananas de Woody Allen : l'agresseur du métro (non crédité)
- 1971 : Klute d'Alan J. Pakula : un homme dansant dans un club (non crédité)
- 1972 : On s'fait la valise, Docteur ? (What's Up, Doc?) de Peter Bogdanovich : un client à l'hôtel (non crédité)
- 1974 : Les Mains dans les poches (The Lords of Flatbush) de Martin Davidson et Stephen Verona : Stanley Rosiello
- 1975 : Le Prisonnier de la seconde avenue (The Prisoner of Second Avenue) de Melvin Frank : le jeune dans le parc
- 1975 : Capone de Steve Carver : Frank Nitti
- 1975 : La Course à la mort de l'an 2000 (Death Race 2000) de Paul Bartel : Modèle:Citation Joe Viterbo
- 1975 : Mandingo de Richard Fleischer : un homme dans la foule (non crédité)
- 1975 : Adieu ma jolie (Farewell, My Lovely) de Dick Richards : Jonnie
- 1976 : Cannonball! de Paul Bartel : un mafieux (non crédité)
- 1976 : Rocky de John G. Avildsen : Robert « Rocky » Balboa
- 1978 : FIST (F.I.S.T.) de Norman Jewison : Johnny D. Kovak
- 1978 : La Taverne de l'enfer (Paradise Alley) de Sylvester Stallone : Cosmo Carboni
- 1979 : Rocky 2 : La Revanche (Rocky II) de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
Années 1980
- 1981 : Les Faucons de la nuit (Nighthawks) de Bruce Malmuth : sergent Deke DaSilva
- 1981 : À nous la victoire (Escape to Victory) de John Huston : capitaine Robert Hatch
- 1982 : Rocky 3 : L'Œil du tigre (Rocky III) de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
- 1982 : Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff : John J. Rambo
- 1983 : Staying Alive de Sylvester Stallone : l'homme bousculé dans la rue (Caméo)
- 1984 : Le Vainqueur (Rhinestone) de Bob Clark : Nick Martinelli
- 1985 : Rambo 2 : La Mission (Rambo: First Blood Part II) de George Costamos : John Rambo
- 1985 : Rocky 4 (Rocky IV) de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
- 1986 : Cobra de George Cosmatos : lieutenant Marion Modèle:Citation Cobretti
- 1987 : Over the Top : Le Bras de fer (Over the Top) de Menahem Golan : Lincoln Hawk
- 1988 : Rambo 3 (Rambo III) de Peter MacDonald : John Rambo
- 1989 : Haute Sécurité (Lock Up) de John Flynn : Frank Leone
- 1989 : Tango et Cash (Tango & Cash) de Andreï Kontchalovski et Albert Magnoli (non crédité) : lieutenant Raymond Modèle:Citation Tango
Années 1990
- 1990 : Rocky 5 (Rocky V) de John G. Avildsen : Rocky Balboa
- 1991 : L'Embrouille est dans le sac (Oscar) de John Landis : Angelo Modèle:Citation Provolone
- 1992 : Arrête ou ma mère va tirer ! (Stop! Or My Mom Will Shoot) de Roger Spottiswoode : sergent Joseph Modèle:Citation Bomowski
- 1993 : Cliffhanger : Traque au sommet (Cliffhanger) de Renny Harlin : Gabe Walker
- 1993 : Demolition Man de Marco Brambilla : sergent John Spartan
- 1994 : L'Expert (The Specialist) de Luis Llosa : capitaine Ray Quick
- 1995 : Judge Dredd de Danny Cannon : Juge Joseph Dredd
- 1995 : Assassins de Richard Donner : Robert Rath
- 1996 : Daylight de Rob Cohen : chef Kit Latura
- 1997 : Copland de James Mangold : shérif Freddy Heflin
- 1997 : Men in Black de Barry Sonnenfeld : un alien sur le moniteur (non crédité)
- 1997 : An Alan Smithee Film d'Arthur Hiller (crédité sous le pseudonyme Alan Smithee) : lui-même (caméo)
- 1997 : The Good Life d'Alan Mehrez : le boss (caméo)
Années 2000
- 2000 : Get Carter de Stephen T. Kay : Jack Carter
- 2001 : Driven de Renny Harlin : Joe Tanto
- 2002 : Compte à rebours mortel (D-Tox) de Jim Gillespie : Agent Jack Malloy
- 2002 : Mafia Love (Avenging Angelo) de Martyn Burke : Frankie Delano
- 2003 : Taxi 3 de Gérard Krawczyk : l'espion (caméo)
- 2003 : Les Maîtres du jeu (Shade) de Damian Nieman : Dean Stevens
- 2003 : Spy Kids 3 : Mission 3D (Spy Kids 3D: Game Over) de Robert Rodriguez : Toy Master
- 2006 : Rocky Balboa de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
- 2008 : John Rambo (Rambo) de Sylvester Stallone : John Rambo
- 2009 : Kambakkht Ishq de Sabbir Khan : lui-même (caméo)
Années 2010
- 2010 : Expendables : Unité spéciale (The Expendables) de Sylvester Stallone : Barney Ross
- 2012 : Expendables 2 : Unité spéciale (The Expendables 2) de Simon West : Barney Ross
- 2012 : Du plomb dans la tête (Bullet to the Head) de Walter Hill : James Bonomo
- 2013 : Évasion (Escape Plan) de Mikael Håfström : Ray Breslin
- 2013 : Match retour (Grudge Match) de Peter Segal : Henry Modèle:Citation Sharp
- 2014 : Expendables 3 (The Expendables 3) de Patrick Hughes : Barney Ross
- 2014 : Bad Luck (Reach Me) de John Herzfeld : Gerald Cavallo
- 2015 : Creed : L'Héritage de Rocky Balboa (Creed) de Ryan Coogler : Rocky Balboa
- 2017 : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 (Guardians of the Galaxy Vol. 2) de James Gunn : Stakar Ogord
- 2018 : Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès (Escape Plan 2 : Hades) de Steven C. Miller : Ray Breslin
- 2018 : Creed 2 (Creed II) de Steven Caple Jr. : Rocky Balboa
- 2018 : Backtrace de Brian A. Miller : détective Sykes
- 2019 : Évasion 3 : The Extractors (Escape Plan : The Extractors) de John Herzfeld : Ray Breslin
- 2019 : Rambo: Last Blood d'Adrian Grunberg : John Rambo
Années 2020
- 2022 : Le Samaritain (Samaritan) de Julius Avery : Joe Smith / le Samaritain / Nemesis
- 2022 : Tulsa King (série TV) : Dwight "The General" Manfredi
- 2023 : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (Guardians of the Galaxy Vol. 3) de James Gunn : Stakar Ogord / Starhawk
- 2023 : Expendables 4 (The Expendables 4) de Scott Waugh : Barney Ross<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Doublage
Films
- 2011 : Zookeeper de Frank Coraci : Joe, le lion
- 2021 : The Suicide Squad de James Gunn : Nanaue/King Shark
Films d'animation
- 1998 : Fourmiz (Antz) de Eric Darnell et Tim Johnson : Weaver
- 2016 : Ratchet et Clank (Ratchet and Clank) de Kevin Munroe et Jericca Cleland : Victor
- 2017 : Animal Crackers de Tony Bancroft, Scott Christian Sava et Jaime Maestro : l'homme-canon
Jeux vidéo
- 2019 : Mortal Kombat 11 : John Rambo<ref>Mortal Kombat 11 Ultimate – Gameplay de Rambo dévoilé » sur blog.fr.playstation.com.</ref> (Kombat Pack Modèle:N° - 2020)
- 2019 : Call of Duty: Mobile : John Rambo<ref name="CODRambo">« Rambo & McClane actors reportedly did not record new voice lines for Warzone Operators » sur charlieintel.com.</ref> (archives audio - Pack 2021)
- 2020 : Call of Duty: Warzone : John Rambo<ref name="CODRambo"/> (archives audio - Pack 2021)
- 2020 : Call of Duty: Black Ops Cold War : John Rambo<ref name="CODRambo"/> (archives audio - Pack 2021)
Réalisateur
- 1978 : La Taverne de l'enfer (Paradise Alley)
- 1979 : Rocky 2 : La Revanche (Rocky II)
- 1982 : Rocky 3 : L'Œil du tigre (Rocky III)
- 1983 : Staying Alive
- 1985 : Rocky 4 (Rocky IV)
- 2006 : Rocky Balboa
- 2008 : John Rambo (Rambo)
- 2010 : Expendables : Unité spéciale (The Expendables)
Télé réalité
- 2022 : La Famille Stallone, avec Son épouse Jennifer, ses filles Sophia, Sistine, Scarlet et le frère de Sylvester Frank Stallone, sur Paramount+
Distinctions
Récompenses
Année | Cérémonie | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1977 | Modèle:Lang | David di Donatello Award du meilleur acteur étranger | Rocky |
Modèle:Lang | KCFCC Award du meilleur acteur | ||
1979 | Modèle:Lang | Star de l'année | |
1982 | Modèle:Lang | Jupiter Award du meilleur acteur international | Rambo et Rocky 3 |
1983 | Hollywood Walk of Fame | Étoile - Star du Walk of Fame - Modèle:Date-, 6712 Hollywood Boulevard | |
1984 | Modèle:Lang | Star des stars | |
1985 | Modèle:Lang | Sour Apple | |
1986 | Modèle:Lang | Homme de l'année | |
Modèle:Lang | Acteur favori | Rambo 2 et Rocky 4 | |
1990 | Modèle:Lang | Acteur international le plus populaire | |
1992 | 17e nuit des César | César d'honneur | |
Modèle:Déco Officier de l'ordre des Arts et des Lettres<ref>Modèle:Lien web</ref> | |||
1996 | Modèle:Lang | Star masculine de l'année | |
1997 | Modèle:Lang | Star masculine de l'année | |
Modèle:Lang | Meilleur acteur | Copland | |
1998 | Modèle:Lang | Desert Palm Achievement Award | |
2002 | Modèle:Lang | Action Star of the Millennium Award | |
2004 | Modèle:Lang | Meilleur acteur international | |
2005 | Modèle:Lang | Taurus d'Honneur | |
2006 | Modèle:Lang | Boxing Lifetime Cinematic Achievement pour le personnage de Rocky Balboa | Rocky, Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4, Rocky 5 et Rocky Balboa |
2008 | Modèle:Lang | Golden Icon Award | |
2009 | Modèle:Lang | Prix Vive le Cinéaste | |
2010 | Modèle:Lang | IGN's Action Heroes Hall of Fame | |
Modèle:Lang | Ket Art Visionary Award | ||
Modèle:Lang | Lifetime Achievement Award | ||
2011 | Modèle:Lang | Lifetime Achievement Award | |
2012 | Modèle:Lang | ComicCon Award Career Achievement | |
2013 | Modèle:Lang | Lifetime Achievement Diamond Award du meilleur acteur dans un blockbuster historique | Rocky 4 |
2015 | Modèle:Lang | NBR Award du meilleur acteur dans un second rôle | Creed |
Top 10 Films (en tant que producteur) | |||
Modèle:Lang | BOFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | SEFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | AFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | PFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | LVFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | SLFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | UFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | BFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | GFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
2016 | Modèle:Lang | Golden Globe du Meilleur acteur dans un second rôle | |
Modèle:Lang | DFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Critics' Choice Movie Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Golden Schmoes Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Golden Schmoes Award de la plus grande surprise de l'année (en tant que producteur) | |||
Modèle:Lang | ACCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Golden Derby Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Montecito Award - Grande, importante contribution au cinéma |
Nominations
Année | Cérémonie | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1977 | Modèle:Lang | Oscar du meilleur scénario | Modèle:Lang |
Oscar du meilleur acteur | |||
Modèle:Lang | Golden Globe du meilleur scénario | ||
Golden Globe du meilleur acteur | |||
Modèle:Lang | WGA Award du meilleur drame adapté directement pour le cinéma | ||
Modèle:Lang | Acteur favori | ||
1978 | Modèle:Lang | BAFTA du meilleur scénario | |
BAFTA du meilleur acteur | |||
Modèle:Lang | Acteur favori | F.I.S.T et La Taverne de l'enfer | |
1980 | Modèle:Lang | Acteur favori | Rocky 2 |
2015 | Modèle:Lang | Satellite Award du meilleur acteur dans un second rôle | Creed |
Modèle:Lang | NYFCO Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | WAFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | BSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | SFFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | HFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | IFJA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | OFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | CFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | FFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | AWFJ Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | NCFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Modèle:2e pour l'ICP Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Modèle:2e pour l'VVFP Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
2016 | Modèle:Lang | COFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | |
Modèle:Lang | NSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | SFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Image Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Modèle:Lang | BR Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Modèle:Lang | VFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Oscar du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | Modèle:2e pour l'IFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | MTV Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Modèle:Lang | AARP Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | All Def Movie Award - Most Helpful White Person | ||
Modèle:Lang | OFTA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Modèle:Lang | BET Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Modèle:Lang | NAACP Image Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Modèle:Lang | Teen Choice Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
2017 | Modèle:Lang | Jupiter
Award du meilleur acteur international |
Champion des Razzie Awards
À partir des années 1980, Sylvester Stallone est régulièrement pris pour cible par la cérémonie de remise de prix satiriques des Razzie Awards. Il est devenu au fil du temps l'une de leurs cibles favorites, recevant 10 Razzie Awards et étant nommé à 30 reprises pour ce prix, ce qui constitue un record pour cette manifestation parodique.
Les Razzies l'ont d'ailleurs proclamé en 1990 le « pire acteur de la décennie » et, en 2000, le « pire acteur du siècle »<ref>All-Time Razzie Champions, Razzies.com, 26 février 2005.</ref>.
En 2016 par contre, il reçoit le « prix de la rédemption » des Razzie Awards, qui célèbre le retour en grâce d'un lauréat des Razzies.Modèle:Refsou
Voici son palmarès : Modèle:Colonnes
Rivalité avec Arnold Schwarzenegger comme vedette de films d'action
Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger ont partagé une « rivalité » à partir des années 1980<ref name=allociné>Modèle:Lien web.</ref>, du fait de leur statut respectif d'acteurs vedettes des films d'action, cette rivalité se transformant, au fil des années, en amitié<ref name=gentside>Modèle:Lien web.</ref>.
Schwarzenegger a notamment indiqué : Modèle:Cita<ref name=gentside/>. Stallone, de son côté a déclaré : Modèle:Cita<ref name=gentside/>.
Cette rivalité s'est aussi exprimée dans les long métrages des deux acteurs. Par exemple, dans Demolition Man (1993), Stallone y évoque une « fondation Schwarzenegger », tout en faisant une référence appuyée à la carrière politique qu'entame alors Schwarzenegger<ref name=allociné/>, qui aboutira à son élection au poste de gouverneur de Californie. Dans le même esprit, dans Last Action Hero (1993), on y voit le partenaire de Jack Slater (Schwarzenegger), le jeune Danny Madigan (Austin O'Brien) s'étonner de voir sur l'affiche du film Terminator 2 (un film tourné par Schwarzenegger) le visage de Stallone à la place de Schwarzenegger, la réplique du personnage de Jack Slater disant : Modèle:Cita<ref name=allociné/>. Pareillement, dans le film Jumeaux (1988) avec Arnold Schwarzenegger et Danny DeVito, on peut y voir une affiche du film Rambo III (1988) avec Sylvester Stallone.
On peut aussi citer l’exemple du film Arrête ou ma mère va tirer ! (1992) dans lequel joue Stallone, uniquement pour devancer Schwarzenegger qui semblait intéressé par le script ; c'était en fait une ruse de l'acteur américano-autrichien afin d'amener Stallone à jouer dans ce film, que Schwarzenegger trouvait passablement mauvais. Mais au lieu de simplement refuser d'y jouer, Arnold fait mine de s'intéresser au long-métrage, attisant ainsi la curiosité de son rival pour qu'il prenne le rôle, dans un film qui sera un échec critique et commercial, désavoué plus tard par Stallone lui-même comme l'un de ses pires films<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la suite de cette « rivalité », les deux acteurs ont fini par nouer une solide amitié dans les années 1990<ref name=gentside/>, et ont même partagé l'écran dans des films d'action tels que Expendables : Unité spéciale (2010) ou encore Évasion (2013).
Cette « rivalité » cependant, aurait été exagérée ; Schwarzenegger déclare ainsi en 2012 durant un entretien, avec Stallone à ses côtés : Modèle:Cita<ref name=allociné/>
Voir aussi l'article anglophone Modèle:Lien.
Dans la culture populaire
Le personnage de la marionnette de Monsieur Sylvestre dans l'émission française satirique Les Guignols de l'info, est une caricature de l'acteur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le film Outsider (The Bleeder, 2016), retraçant la vie du boxeur Chuck Wepner qui a inspiré le personnage de Rocky Balboa, le comédien Morgan Spector interprète Sylvester Stallone<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voix francophones
En version française, Alain Dorval<ref name="allodoublage">« Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur AlloDoublage.</ref> est la voix régulière de Sylvester Stallone depuis Rocky en 1976. Il double l'acteur notamment dans les sagas Rocky, Rambo et Expendables.
Durant une période, Richard Darbois l'a doublé à huit reprises<ref name="allodoublage"/>. Il a doublé l'acteur notamment dans Tango et Cash, Demolition Man, Copland et Driven. Michel Vigné le double aussi dans le film Haute Sécurité et la série Dream On<ref name="allodoublage"/>. Il le double aussi dans Gremlins 2 : La Nouvelle Génération au moment où un extrait de Rambo 2 : La Mission est diffusé.
À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Laurent Hilling dans L'Étalon italien, Dominique Collignon-Maurin dans Les Mains dans les poches, Jean-Pierre Leroux dans Capone<ref name="rsdoublage">« Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur RS Doublage.</ref>, Bernard Murat dans La Course à la mort de l'an 2000<ref name="allodoublage"/>, Olivier Destrez dans la série Kojak<ref name="rsdoublage"/>, Gérard Dessalles dans la série The Muppet Show<ref name="rsdoublage"/>, Patrick Floersheim dans la version VHS du Vainqueur<ref name="rsdoublage"/> et Thierry Mercier dans la série This Is Us.
En version québécoise, Pierre Chagnon est la voix de Sylvester Stallone dans presque tous ses films<ref name="doublageqcca">« Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 17 octobre 2014.</ref>. Il le double notamment dans Cliffhanger : Traque au sommet, Judge Dredd, Rocky Balboa et la saga Expendables.
À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Dominique Briand dans Tango et Cash et L'Embrouille est dans le sac<ref name="doublageqcca"/>.
- Versions françaises
- Alain Dorval dans Rocky, Rambo, Expendables, Cliffhanger : Traque au sommet, Judge Dredd<ref name="allodoublage"/>Modèle:Etc ;
- Richard Darbois dans Tango et Cash, Demolition Man, Copland, Driven<ref name="allodoublage"/>Modèle:Etc ;
- Michel Vigné dans Haute Sécurité, Dream On<ref name="allodoublage"/>Modèle:Etc.
- Versions québécoises (note : la liste indique les titres québécois) :
- Pierre Chagnon dans La Falaise de la mort, Juge Dredd, Rocky Balboa et la saga Les Sacrifiés<ref name="doublageqcca"/>Modèle:Etc.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Colloque Sylvester & Stallone (2012 ; Caen), Traité de sémiotique abusive : le héros, super vecteur de sens : actes du Colloque Sylvester & Stallone, La Fermeture éclair, Caen, du 6 au Modèle:Date-, [Caen], [Amavada], [2012], 106Modèle:Nb p.
- David Da Silva, Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière, nouvelle édition augmentée, La Madeleine, LettMotif, 2020, 240 p., Modèle:Coll.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marsha Daly, Sylvester Stallone : an illustrated life, New York, St. Martin's Press, 1984, 127 p.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carl Green et William Sanford, Sylvester Stallone, Mankato, Crestwood House, 1986, 32 p., Modèle:Coll.
- Christophe L. et Guy Braucourt, Sylvester Stallone, Paris, PAC, 1985, 127 p.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chris Holmlund (dir.), The ultimate Stallone reader : Sylvester Stallone as star, icon, auteur, New York, Wallflower Press, [2014], 286 p.
- William Laurent, Sylvester Stallone, Saint-Cloud, SIPE, 1995, 127 p.
- Mohamed Mamou, Sylvester Stallone : une revanche sur la vie, Transparence, 1995, 240 p.
- Jean-Christophe HJ Martin, Directed by Sylvester Stallone, nouvelle édition, La Madeleine, LettMotif, 2020, 159 p., Modèle:Coll. (nouvelles)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Janice C. Simpson, Sylvester Stallone : going the distance, St. Paul, EMC, 1978, 40 p., Modèle:Coll.