Sylvester Stallone

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Modèle:Voir homonymesModèle:À sourcer Modèle:Infobox Biographie2

Sylvester Stallone (Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Le nom de famille Stallone est d'origine italienne et se prononce : Modèle:MSAPI et signifie « étalon ».</ref>), né le Modèle:Date de naissance dans le quartier de Hell's Kitchen à New York, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain.

Il est d'origine italienne par son père, ukrainienne et française par sa mère<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Après avoir débuté sa carrière au cinéma avec des petits rôles au début des années 1970, il se révèle au grand public en 1976 dans le célèbre film Rocky, dont le récit narre l'histoire d'un boxeur de Philadelphie nommé Rocky Balboa. Sa prestation lui vaut d'être nommé aux Oscars, aux Golden Globes et aux BAFTA du meilleur acteur et du meilleur scénario original. Ce succès lance sa carrière et engendre une série de huit films rencontrant un succès critique et commercial sur une période de plus de quarante ans. Outre l'incarnation<ref name=":0" /> du rôle principal, Sylvester Stallone y assure également la réalisation et l'écriture.

Il s'investit dans le cinéma dramatique en incarnant des personnages plus sombres dans des films comme FIST (1978), La Taverne de l'enfer (1978), Les Faucons de la nuit (1981) et travaille pour des réalisateurs tels que Norman Jewison et John Huston. En 1982, son incarnation du personnage de John Rambo, un vétéran traumatisé par la guerre du Viêt Nam dans Rambo Modèle:Refnec. Le succès du film entraîne la production d'une autre série de quatre suites centrées sur le personnage.

À partir du milieu des années 1980, il s'oriente vers les productions à gros budget : les suites de Rambo, mais aussi Tango et Cash (1989), Cliffhanger (1993) et Demolition Man (1993). Hormis quelques drames tels que Copland (1997), les suites de Rocky et plusieurs tentatives dans la comédie, les films d'action restent son principal genre d'interprétation, comme la série des Expendables (2010-2023).

En 2016, il remporte le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et reçoit une troisième nomination aux Oscars dans la même catégorie pour Creed<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis 1984, il possède son étoile sur le Hollywood Walk of Fame à Los Angeles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Sommaire

Fichier:Sylvester Stallone 2015.JPG

Biographie

Jeunesse et famille

Sylvester Gaudenzio Stallone<ref>ou en abrégé Sylvester Enzio Stallone, Gaudenzio était le prénom de son grand-oncle</ref> est né le Modèle:Date- dans le quartier new-yorkais de Hell's Kitchen, aux États-Unis. Le père de Sylvester Stallone, Francesco, dit « Frank », est né à Gioia del Colle, province de Bari, dans les Pouilles (Italie) et est arrivé aux États-Unis lorsque ses parents y ont émigré en 1932<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sa mère, Jackie Stallone, née Jacqueline Labofish, d'ascendance française par sa mère (Jeanne Clérec, née à Brest)<ref>Sylvester Stallone, 13emerue.</ref>,<ref>VIDEO. Sylvester Stallone : un maire révèle les origines bretonnes de l'acteur.</ref>,<ref name="ref09">Modèle:Article.</ref>, est née à Washington, D.C. en 1921.

À la suite de complications survenues à sa naissance en 1946, Sylvester Stallone souffre d’une paralysie faciale du côté gauche (un nerf facial fut touché et abîmé par les forceps). Sa bouche est donc légèrement tordue et sa langue est à moitié paralysée, lui causant un défaut de prononciation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant une interview sur Canal+ (1992) présentée par Michel Denisot, Stallone dit être allé à l'école en Suisse pour apprendre le français<ref>Modèle:Lien vidéo.</ref>.

Débuts

Stallone étudie l'art dramatique à Miami. De retour à New York, il apparaît dans plusieurs pièces off-Broadway. Durant une période de chômage en 1970, il se retrouve brièvement sans domicile fixe et tourne un film érotique, The Party at Kitty and Stud's, pour lequel il touche, selon son propre témoignage, un salaire de Modèle:Unité. Il s'agit de sa première apparition au cinéma<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de Sylvester Stallone, Playboy, septembre 1978.</ref>. Le film ressort plusieurs années plus tard, après le triomphe de Rocky et pour profiter du succès naissant de l'acteur, sous le titre L'Étalon italien Modèle:Incise accompagné d'une campagne publicitaire qui tente de le faire passer pour un film pornographique<ref>The 'Italian Stallion' Hoax: Stallone Never Did Hardcore, AVN, 6 février 2008.</ref>. La majeure partie de ses autres rôles le cantonne dans des apparitions brèves, comme dans Bananas avec Woody Allen. Il fait également quelques apparitions dans des séries télévisées comme Kojak, mais n'obtient pas de rôle majeur durant cette période. Au milieu des années 1970, il commence à obtenir des seconds rôles plus importants, comme dans Capone ou dans la série B La Course à la mort de l'an 2000 où il interprète l'antagoniste principal.

C'est durant cette période que Stallone écrit le scénario de Rocky, l'histoire d'un boxeur de seconde classe qui se voit offrir la chance de sa vie le jour où le champion du monde de boxe lui propose de l'affronter sur le ring. Son histoire est inspirée d'un combat de boxe auquel il assista en tant que spectateur et qui mit aux prises Mohamed Ali avec un boxeur inconnu du public, Chuck Wepner.

Convaincu du potentiel du rôle de Rocky Balboa, Stallone refuse de vendre son scénario s'il n'obtient pas la garantie de jouer le rôle-titre. Les producteurs font monter très haut les enchères pour acheter ce script, mais ils souhaitent une star confirmée sur l'affiche : dans un premier temps, le rôle est proposé à James Caan, Robert Redford, Burt Reynolds ou Ryan O'Neal. Les producteurs ne sont guère enthousiastes à l'idée de confier le rôle principal à Stallone, qui n'est alors qu'un acteur de second plan.

La révélation Rocky (années 1970)

Fichier:Sylvester Stallone - 1977.jpg
Sylvester Stallone en 1977.

C'est finalement en 1976 que Sylvester Stallone obtient gain de cause, quand sort Rocky, un film réalisé par John G. Avildsen. Le tournage est bouclé en à peine un mois et avec un budget dérisoire. À l'image de son personnage, Stallone se retrouve propulsé sur le devant de la scène, le film connaissant un succès inespéré et décrochant dix nominations aux Oscars. Stallone devient la troisième personnalité nommée dans les catégories meilleur acteur et meilleur scénario original pour un même film, après Charlie Chaplin et Orson Welles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=alpha>Stallone reste en 2018 le dernier à avoir été dans cette situation.</ref>. En définitive, le film remporte trois Oscars, dont celui du meilleur film de l'année. Modèle:Référence nécessaire

Stallone retrouvera le personnage de Rocky Balboa à sept reprises, en 1979, 1982, 1985, 1990, 2006, 2015 et 2018. Il en a écrit tous les scénarios et a réalisé Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4 et le sixième volet, intitulé Rocky Balboa. La série des Rocky présente un parallèle entre la carrière de l'acteur et du boxeur : on quitte le petit « tocard » paumé de Philadelphie pour évoluer vers une superstar accaparée par son image (Rocky 3), voire un fer de lance du patriotisme américain en pleine relance de la Guerre froide (Rocky 4 où il affronte un boxeur de l'Union soviétique). Modèle:Réf nécessaire

À la fin des années 1970, Stallone s'essaie à la réalisation avec un autre drame sportif, La Taverne de l'enfer. Sorti en 1978, le film essuie de mauvaises critiques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour le Modèle:35e anniversaire du film en Modèle:Date-, Stallone annonce un nouveau Rocky 4 et dévoile des scènes inédites<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Confirmation avec Rambo et star du cinéma d'action (années 1980)

Fichier:Sylvester Stallone.jpg
Sylvester Stallone en juin 1988, durant la promotion de Rambo 3 en Suède.
Fichier:John Rambo.jpg
Sylvester Stallone en tant que John Rambo dans Rambo III (1988).

En 1982, Stallone interprète dans Rambo l'autre rôle qui marquera sa carrière : celui de John Rambo, un vétéran du Viêt Nam sans domicile fixe et qui erre de ville en ville, pris en grippe par un shérif de province qui ne veut pas voir déambuler dans « sa » ville un paria, symbole d'une Amérique qui a perdu. Stallone reprendra ce rôle à quatre autres reprises (en 1985, 1988, 2008 et 2019). Le personnage de Rambo, que Stallone considère comme son « côté obscur » (Rocky étant son « côté clair »), reprend quelques éléments de la vie de l'acteur, comme le fait également la saga Rocky.

Son personnage de vétéran guerrier devient une icône et suscite une véritable « Rambomania »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le personnage et ses exploits sont habilement exploités par le gouvernement Reagan, alors que la Guerre froide connaît ses derniers soubresauts<ref>Modèle:Lien web</ref>. Rambo, surtout avec le deuxième épisode de la trilogie (le premier étant plus ambigu), redonne de la fierté aux Américains<ref>Modèle:Lien web</ref> qui pansent encore les plaies douloureuses du « bourbier » vietnamien : non seulement Stallone rompt avec un cinéma américain très virulent à l'égard de l'attitude des troupes de l'Oncle Sam pendant la guerre du Viêt Nam (Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer, Platoon, Full Metal Jacket), mais la trame du film Rambo 2 : La Mission Modèle:Incise véhicule par ailleurs l'idée selon laquelle ce nouveau héros américain venge à lui seul un pays déshonoré et gagne une guerre perdue par les bureaucrates.

C'est pour cela que Rambo, et par la même occasion Stallone, deviennent l'image de l'Amérique fière et patriotique des années 1980<ref>Modèle:Lien web</ref> et provoquent de nombreuses réactions de rejet ou de moquerie. Ces réactions sont très vives en France, provenant notamment du groupe d'humoristes les Nuls et de l'émission Les Guignols de l'info, dans laquelle la marionnette de Stallone est choisie comme avatar pour représenter les pires travers de l'Amérique au travers du personnage de Monsieur Sylvestre.

En 1983, Stallone co-produit et co-écrit également la comédie musicale Staying Alive, à la suite du succès mondial ayant révélé l'acteur John Travolta dans le film La Fièvre du samedi soir. Malgré un flop critique, le film est u succès commercial<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À cette époque, Sylvester Stallone est la superstar des films d'action<ref>Modèle:Article</ref>, mais ses rôles de Rocky et de Rambo ont tellement marqué les esprits et sa carrière que ses autres films de la décennie rencontrent un succès mitigé : le thriller policier avec Les Faucons de la nuit, le film de guerre avec À nous la victoire (1981), la comédie musicale avec Le Vainqueur (Modèle:Langue, 1984), la comédie policière avec Tango et Cash (1989), le film carcéral avec Haute Sécurité (1989), ou encore le film d'action policier avec Cobra (1986), restent en arière. Malgré la variété des genres auxquels il s'essaie, Stallone a souvent été accusé de faire toujours le même type de film, le public et la critique ayant tendance à le rattacher dans la catégortie générique des « films d'action ».

Diversification et échecs (années 1990)

Fichier:Sylvester Stallone Cannes.jpg
L'acteur au festival de Cannes 1993, pour la présentation hors-compétition de Cliffhanger : Traque au sommet.

Dans les années 1990, Stallone laisse derrière lui les personnages de Rocky et de Rambo. Il essaye, comme son rival et ami Arnold Schwarzenegger, de percer dans la comédie, avec L'embrouille est dans le sac et Arrête ou ma mère va tirer ! Sa cote chute et Stallone traverse une première période de vaches maigres. C'est Schwarzenegger, qui devient la star du box-office, mais à cette époque également émerge une nouvelle génération de héros d'actions (Steven Seagal, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis), acteurs présents sur le même type de rôles que lui<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il décide alors de revenir au cinéma d'action, avec des fortunes diverses : il joue ainsi dans des films comme Cliffhanger : Traque au sommet, Demolition Man et L'Expert qui sont de vrais succès, alors que Judge Dredd, Assassins ou encore Daylight sont de nouvelles déceptions au box-office américain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais ses films continuent à remporter un certain succès à l'étranger comme le film Daylight qui a réalisé plus de Modèle:Nombre de $.

Les dernières années de cette décennie, le rôle qui a le plus marqué la critique lui a été offert par James Mangold en 1997, avec Copland. Il y incarne le shérif Freddy Heflin, fatigué et bedonnant, d'une petite ville de policiers tenue par la mafia. Il prend Modèle:Unité pour ce rôle et étonne de nombreux observateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Traversée du désert puis come-back (années 2000)

Après le simple succès d'estime de Copland, Sylvester Stallone, qui a franchi la barre des Modèle:Nombre, traverse, durant la première moitié des années 2000, une période peu fructueuse : Driven et Get Carter, nouveaux films d'action grand public tous deux sortis en 2001, sont de sévères échecs commerciaux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. D-Tox (2002) ne connaît qu'une sortie tardive et limitée aux États-Unis.

En 2004, il présente sur NBC une émission de télé-réalité, The Contender dans laquelle on voit le quotidien de boxeurs qui se battent pour devenir le meilleur d'entre eux. En France, l'émission fut diffusée par Canal+ et W9. Stallone n'a visiblement plus de projets et doit se contenter d'apparitions clin d'œil dans des séries télévisées comme Las Vegas ou des films tels que Taxi 3 et Spy Kids 3<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2005, il intronise Hulk Hogan au WWE Hall of Fame.

Fichier:Sylvester Stallone Rocky VI 2005.JPG
Sylvester Stallone en 2005, sur le tournage de Rocky Balboa.

Après de longues années passées à essayer de convaincre les producteurs, Stallone revient sur le devant de la scène en 2006, avec le sixième volet de Rocky. Le projet semble fou, car, pour beaucoup, Stallone est trop vieux pour incarner le rôle du boxeur et l'acteur n'échappe pas aux railleries. Néanmoins, il s'accroche à son projet, comprenant que le personnage lui colle à la peau et que le public apprécie de le voir dans ce rôle. Rocky Balboa, axé sur la nostalgie et le retour aux valeurs du tout premier épisode, permet finalement à Stallone de renouer avec le succès critique et les premières places du box office<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Sylvester Stallone, 66ème Festival de Venise (Mostra).jpg
L'acteur à la Mostra de Venise 2009.

Après le retour bien accueilli de Rocky, Stallone tente la résurrection de l'autre rôle de sa vie, John Rambo. Il s'agit là du quatrième film de cette saga et il le baptise – à l'image de son dernier Rocky – simplement par le nom du personnage : John Rambo. Le film présente une intrigue proche de celle de Rambo 2, mais revient également à la source du personnage découvert dans le premier opus. Dénonçant le génocide du peuple karen par la junte birmane et laissant affleurer la réflexion de John Rambo sur son passé de guerrier, le film fait preuve d'une violence totalement assumée.

Il continue à s'offrir des succès comme réalisateur/producteur avec le projet Expendables : Unité spéciale. Il raconte l'histoire d'une bande de mercenaires envoyés sur une île d'Amérique du Sud pour y déloger un dictateur, incarné par David Zayas. Le tournage de ce film d'action réunissant toutes les stars du cinéma d'action hollywoodien démarre au mois d'Modèle:Date- au Brésil. Stallone tient le rôle principal, avec à ses côtés Jason Statham, Jet Li, Charisma Carpenter, Terry Crews, Dolph Lundgren qui fait son retour avec Stallone après avoir été remarqué dans Rocky IV, Randy Couture (Champion de MMA), Stone Cold Steve Austin, Eric Roberts, Mickey Rourke et une courte apparition d'Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis. Le film, sorti le Modèle:Date- aux États-Unis et le Modèle:Date- en France, est un immense succès international au box-office, malgré les critiques, et relance Sylvester Stallone dans le cinéma d'action à Modèle:Nombre.

Retour comme acteur/producteur (années 2010-2020)

Fichier:Sylvester Stallone 2012.jpg
L'acteur, en août 2012, à l'avant-première parisienne de Expendables 2 : Unité spéciale.

En 2012, il reprend son rôle dans Expendables 2 : Unité spéciale mais la réalisation est confiée à Simon West<ref name="Expendables2">Modèle:Lien web</ref>. Le film tourné en grande partie en Bulgarie accueille quelques nouveaux acteurs tels que Chuck Norris, Scott Adkins et surtout Jean-Claude Van Damme, qui incarne l'antagoniste principal<ref name="Expendables2"/>. Pour cette suite, les personnages d'Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis prennent plus d'importance. Le film sort le Modèle:Date- en France. Le troisième volet Expendables 3, avec comme nouveaux acteurs Harrison Ford, Antonio Banderas, Wesley Snipes ou encore Mel Gibson mais cette fois sans Bruce Willis, conclut la trilogie en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parallèlement, Stallone tient les premiers rôles de différents projets, situés dans un registre musclé, aux fortunes plus diverses comme en 2012 dans le thriller d'action Du plomb dans la tête<ref name="DPDLT">Modèle:Lien web</ref>. Dans cette adaptation de la bande dessinée du même nom d'Alexis « Matz » Nolent et Colin Wilson, il incarne un tueur à gages forcé à faire équipe avec un flic joué par Sung Kang pour retrouver l'assassin de leurs équipiers respectifs<ref name="DPDLT"/>.

L'année suivante est placée sous le sceau des rencontres avec des monstres sacrés : il partage d'abord l'affiche du thriller d'action Évasion avec Arnold Schwarzenegger, également en plein retour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film raconte l'histoire d'un concepteur de prisons de très haute sécurité qui sera lui-même enlevé et emprisonné. Puis la comédie sportive Match Retour lui permet de retrouver un autre vétéran d'Hollywood, Robert De Niro, qu'il avait déjà croisé dans Copland et qui comme Stallone, a un tenu un rôle de boxeur au cinéma, celui de Jake LaMotta dans le film Raging Bull de Martin Scorsese sorti en 1980<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Sylvester Stallone, Tessa Thompson, and Michael B. Jordan promoting Creed at the Philadelphia Art Museum.JPG
Aux côtés de Tessa Thompson et Michael B. Jordan pour la promotion de Creed, en 2015.

En 2014, il surprend en figurant au casting choral de la comédie dramatique indépendante Bad Luck, écrite et réalisée par John Herzfeld. Il pilote ensuite le projet Creed, un dérivé de Rocky, centré sur le fils d'Apollo Creed, incarné par le jeune Michael B. Jordan<ref name="Creed:Figaro">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Référence nécessaire et réalisé par Ryan Coogler, le film permet à Stallone de jouer un Rocky Balboa retraité, désormais dans un rôle de mentor<ref name="Creed:Figaro"/>. Sa performance lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et une nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il avait déjà été nommé pour le même rôle en 1977 aux Golden Globes et aux Oscars.

En 2017, il joue son propre rôle dans le troisième épisode de la deuxième saison de la série This Is Us<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2018, il est à l'affiche de deux suites : tout d'abord Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès, où Schwarzenegger est remplacé par Dave Bautista – un flop critique et commercial en salles, qui n'empêche pas la mise en chantier d'un troisième opus, mis en scène par son partenaire de Cobra, John Herzfeld. Enfin, il est une dernière fois Rocky Balboa pour Creed 2. Pour ces adieux au rôle qui l'a rendu célèbre, tenu durant huit longs-métrages, Stallone retrouve Ivan Drago, incarné par Dolph Lundgren dans Rocky 4 qui, à l'instar de Rocky a raccroché les gants pour devenir entraîneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'abord annoncé comme réalisateur, Stallone cède finalement sa place au jeune cinéaste Steven Caple Jr.<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il annonce ne plus reprendre le personnage par la suite, déclarant sur Instagram : Modèle:Citation<ref group=alpha>Citation originale : I thought Rocky was over in 2006, and I was very happy with that. And then, all of a sudden, this young man presented himself and the whole story changed […] I just want to thank everyone around the whole wide world for taking the Rocky family into their hearts for over 40 years […] Though it breaks my heart, Sadly all things must pass and end […] The most wonderful thing of all, is that ROCKY will never die because he lives on in you.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2019, il fait ses adieux sur grand écran à son autre personnage récurrent, John Rambo, dans Rambo: Last Blood<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film, réalisé par Adrian Grunberg, a été coécrit et scénarisé par Sylvester Stallone. Le film reçoit essentiellement des critiques négatives, la presse déplorant les incohérences du personnage par rapport aux précédents volets, ainsi que bon nombre de stéréotypes jugés xénophobes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="charles">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="walsh">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="fear">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'auteur du roman original Rambo, David Morrell, se désolidarise totalement du film et le décrit comme Modèle:Citation et ajoutant qu'il trouve Modèle:Citation<ref name="morrell">Modèle:Lien web</ref>. Il ajoute plus tard dans une interview pour Newsweek : Modèle:Citation<ref name="morrell"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sylvester Stallone retrouve malgré tout le personnage l'année d'après, en lui prêtant sa voix dans un contenu téléchargeable du jeu de combat Mortal Kombat 11<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il retrouve James Gunn en 2021 pour prêter sa voix au personnage King Shark, de DC Comics, dans le film The Suicide Squad<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2022, il se met dans la peau d'un super-héros dans le film Samaritan, disponible sur le service en ligne Prime Video<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis Modèle:Date-, Stallone est à l'affiche de la série télévisée Tulsa King de Taylor Sheridan, où il interprète le rôle d'un lieutenant de la mafia<ref name="Martin:2022">Modèle:Lien web</ref>. La série qui a également Terence Winter au poste de directeur de série, est disponible sur le service de vidéo à la demande Paramount+<ref name="Martin:2022"/>.

Engagements

Il soutient le candidat républicain John McCain lors de l'élection présidentielle de 2008. Après la victoire de Donald Trump lors de celle de 2016, ce dernier lui propose la présidence du National Endowment for the Arts mais il décline l'offre<ref>Stéphane Lauer, « Sylvester Stallone s’éloigne du casting de Donald Trump », lemonde.fr, 20 décembre 2016.</ref>. Il avait déclaré, au début de l'année, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Artiste peintre

Passionné par la peinture, Sylvester Stallone posséderait une collection personnelle de grandes signatures telles que Francis Bacon, Claude Monet, Pablo Picasso ou encore Anselm Kiefer. Il peint depuis son adolescence et a exposé ses œuvres dans de nombreuses villes à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, en Russie, en France et en Allemagne. Ses toiles se vendent en général entre 1 500 et 3 500 dollars, bien loin des cachets qu'il peut toucher pour ses rôles au cinéma, qui se comptent en millions de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

Fichier:Sylvester Stallone Brigitte Nielsen (cropped).jpg
Sylvester Stallone et Brigitte Nielsen aux côtés du président des Etats-Unis Ronald Reagan et de son épouse Nancy, en octobre 1985.

Sylvester Stallone s'est marié trois fois :

Le Modèle:Date-, son fils Sage Stallone, alors âgé de Modèle:Nombre, est retrouvé mort dans sa maison d'Hollywood. La cause serait une défaillance cardiaque (athérosclérose coronaire). Lors de l'autopsie, aucune trace de drogue n'a été retrouvée dans son organisme excepté du Vicodin, un analgésique morphinique. Sage Stallone est inhumé au cimetière Westwood Memorial Park de Los Angeles.

En Modèle:Date-, le New York Post écrit que l'acteur aurait, dans son adolescence, abusé de sa demi-sœur Toni-Ann Filiti. Ayant menacé en 1987 de révéler cette histoire, elle aurait reçu de l'acteur Modèle:Nb de dollars, une rente de Modèle:Nb par mois à vie et des frais de suivi psychiatrique de Modèle:Nb. Le fils de Toni-Ann Filiti affirme que sa mère lui aurait confirmé les faits sur son lit de mort. L'entourage de Sylvester Stallone prend la défense de ce dernier et soutient qu'il n'aurait versé de l'argent à sa sœur que par générosité. Selon leur mère Jacqueline Stallone, sa fille aurait tout inventé afin de faire chanter son fils pour de l'argent<ref>« Sylvester Stallone aurait abusé de sa demi-sœur », sur gala.fr, 24 janvier 2013.</ref>.

En Modèle:Date-, le journal The Baltimore Post-Examiner publie un article selon lequel Sylvester Stallone aurait en 1986, en compagnie de son garde du corps, abusé sexuellement d'une adolescente de Modèle:Nb. Le journal s'appuie sur un rapport de police datant de la même année, et sur les déclarations de la victime présumée<ref>Sylvester Stallone accused 30 years ago of allegedly having group sex with teen, police say, The Baltimore Post-Examiner, 16 février 2016.</ref>. En novembre de l'année suivante, dans le contexte de l'affaire Harvey Weinstein, le quotidien britannique Daily Mail reprend les informations du Baltimore Post-Examiner<ref>Modèle:Article.</ref>. L'acteur réagit alors en niant catégoriquement, en soulignant qu'il n'a jamais été interrogé par les autorités<ref>Sylvester Stallone Denies Sexually Assaulting 16-Year-Old in 1980s, Time, 17 novembre 2017.</ref>. Brigitte Nielsen, épouse de Sylvester Stallone à l'époque, intervient pour contester ces accusations<ref>Anne-Yasmine Machet, « Sylvester Stallone accusé d’agression sexuelle : son ex-femme Brigitte Nielsen le défend », gala.fr, 21 novembre 2017.</ref>. En Modèle:Date-, il est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle, bien que la période prévue par la prescription soit écoulée. Pour l'avocat de l'acteur, Modèle:Citation<ref>Noémie Sato, « Sylvester Stallone visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle », 20minutes.fr, 25 décembre 2017.</ref>.

En Modèle:Date- et après Modèle:Unité de mariage, Jennifer Flavin, lasse des problèmes conjugaux récurrents dépose une demande de divorce<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'acteur réagit en se faisant tatouer un chien sur le bras à la place du visage de son épouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils reviennent sur leur décision un mois après et partagent aujourd'hui encore leur vie ensemble<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Filmographie

Modèle:Article détaillé

Acteur

Années 1960-1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Doublage

Films

Films d'animation

Jeux vidéo

Réalisateur

Télé réalité

  • 2022 : La Famille Stallone, avec Son épouse Jennifer, ses filles Sophia, Sistine, Scarlet et le frère de Sylvester Frank Stallone, sur Paramount+

Distinctions

Fichier:Flickr - nicogenin - 66ème Festival de Venise (Mostra) - Sylvester Stallone (26).jpg
Sylvester Stallone à la Mostra de Venise 2009, où il reçoit un prix spécial récompensant l'ensemble de sa carrière.

Récompenses

Année Cérémonie Catégorie Film
1977 Modèle:Lang David di Donatello Award du meilleur acteur étranger Rocky
Modèle:Lang KCFCC Award du meilleur acteur
1979 Modèle:Lang Star de l'année
1982 Modèle:Lang Jupiter Award du meilleur acteur international Rambo et Rocky 3
1983 Hollywood Walk of Fame Étoile - Star du Walk of Fame - Modèle:Date-, 6712 Hollywood Boulevard
1984 Modèle:Lang Star des stars
1985 Modèle:Lang Sour Apple
1986 Modèle:Lang Homme de l'année
Modèle:Lang Acteur favori Rambo 2 et Rocky 4
1990 Modèle:Lang Acteur international le plus populaire
1992 17e nuit des César César d'honneur
Modèle:Déco Officier de l'ordre des Arts et des Lettres<ref>Modèle:Lien web</ref>
1996 Modèle:Lang Star masculine de l'année
1997 Modèle:Lang Star masculine de l'année
Modèle:Lang Meilleur acteur Copland
1998 Modèle:Lang Desert Palm Achievement Award
2002 Modèle:Lang Action Star of the Millennium Award
2004 Modèle:Lang Meilleur acteur international
2005 Modèle:Lang Taurus d'Honneur
2006 Modèle:Lang Boxing Lifetime Cinematic Achievement pour le personnage de Rocky Balboa Rocky, Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4, Rocky 5 et Rocky Balboa
2008 Modèle:Lang Golden Icon Award
2009 Modèle:Lang Prix Vive le Cinéaste
2010 Modèle:Lang IGN's Action Heroes Hall of Fame
Modèle:Lang Ket Art Visionary Award
Modèle:Lang Lifetime Achievement Award
2011 Modèle:Lang Lifetime Achievement Award
2012 Modèle:Lang ComicCon Award Career Achievement
2013 Modèle:Lang Lifetime Achievement Diamond Award du meilleur acteur dans un blockbuster historique Rocky 4
2015 Modèle:Lang NBR Award du meilleur acteur dans un second rôle Creed
Top 10 Films (en tant que producteur)
Modèle:Lang BOFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang SEFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang AFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang PFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang LVFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang SLFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang UFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang BFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang GFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
2016 Modèle:Lang Golden Globe du Meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang DFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Critics' Choice Movie Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Golden Schmoes Award du meilleur acteur dans un second rôle
Golden Schmoes Award de la plus grande surprise de l'année (en tant que producteur)
Modèle:Lang ACCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Golden Derby Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Montecito Award - Grande, importante contribution au cinéma

Nominations

Fichier:Stallone-Hollywood-Star.jpg
L'étoile de Sylvester Stallone sur le Hollywood Walk of Fame.
Année Cérémonie Catégorie Film
1977 Modèle:Lang Oscar du meilleur scénario Modèle:Lang
Oscar du meilleur acteur
Modèle:Lang Golden Globe du meilleur scénario
Golden Globe du meilleur acteur
Modèle:Lang WGA Award du meilleur drame adapté directement pour le cinéma
Modèle:Lang Acteur favori
1978 Modèle:Lang BAFTA du meilleur scénario
BAFTA du meilleur acteur
Modèle:Lang Acteur favori F.I.S.T et La Taverne de l'enfer
1980 Modèle:Lang Acteur favori Rocky 2
2015 Modèle:Lang Satellite Award du meilleur acteur dans un second rôle Creed
Modèle:Lang NYFCO Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang WAFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang BSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang SFFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang HFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang IFJA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang OFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang CFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang FFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang AWFJ Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang NCFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Modèle:2e pour l'ICP Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Modèle:2e pour l'VVFP Award du meilleur acteur dans un second rôle
2016 Modèle:Lang COFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang NSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang SFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Image Award du meilleur film (en tant que producteur)
Modèle:Lang BR Award du meilleur film (en tant que producteur)
Modèle:Lang VFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Oscar du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang Modèle:2e pour l'IFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang MTV Award du meilleur film (en tant que producteur)
Modèle:Lang AARP Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang All Def Movie Award - Most Helpful White Person
Modèle:Lang OFTA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Modèle:Lang BET Award du meilleur film (en tant que producteur)
Modèle:Lang NAACP Image Award du meilleur film (en tant que producteur)
Modèle:Lang Teen Choice Award du meilleur film (en tant que producteur)
2017 Modèle:Lang Jupiter

Award du meilleur acteur international

Champion des Razzie Awards

À partir des années 1980, Sylvester Stallone est régulièrement pris pour cible par la cérémonie de remise de prix satiriques des Razzie Awards. Il est devenu au fil du temps l'une de leurs cibles favorites, recevant 10 Razzie Awards et étant nommé à 30 reprises pour ce prix, ce qui constitue un record pour cette manifestation parodique.

Les Razzies l'ont d'ailleurs proclamé en 1990 le « pire acteur de la décennie » et, en 2000, le « pire acteur du siècle »<ref>All-Time Razzie Champions, Razzies.com, 26 février 2005.</ref>.

En 2016 par contre, il reçoit le « prix de la rédemption » des Razzie Awards, qui célèbre le retour en grâce d'un lauréat des Razzies.Modèle:Refsou

Voici son palmarès : Modèle:Colonnes

Rivalité avec Arnold Schwarzenegger comme vedette de films d'action

Fichier:Sylvester Stallone & Arnold Schwarzenegger (7588444810).jpg
Stallone et Schwarzenegger en 2012 lors de la San Diego Comic-Con en Californie.

Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger ont partagé une « rivalité » à partir des années 1980<ref name=allociné>Modèle:Lien web.</ref>, du fait de leur statut respectif d'acteurs vedettes des films d'action, cette rivalité se transformant, au fil des années, en amitié<ref name=gentside>Modèle:Lien web.</ref>.

Schwarzenegger a notamment indiqué : Modèle:Cita<ref name=gentside/>. Stallone, de son côté a déclaré : Modèle:Cita<ref name=gentside/>.

Cette rivalité s'est aussi exprimée dans les long métrages des deux acteurs. Par exemple, dans Demolition Man (1993), Stallone y évoque une « fondation Schwarzenegger », tout en faisant une référence appuyée à la carrière politique qu'entame alors Schwarzenegger<ref name=allociné/>, qui aboutira à son élection au poste de gouverneur de Californie. Dans le même esprit, dans Last Action Hero (1993), on y voit le partenaire de Jack Slater (Schwarzenegger), le jeune Danny Madigan (Austin O'Brien) s'étonner de voir sur l'affiche du film Terminator 2 (un film tourné par Schwarzenegger) le visage de Stallone à la place de Schwarzenegger, la réplique du personnage de Jack Slater disant : Modèle:Cita<ref name=allociné/>. Pareillement, dans le film Jumeaux (1988) avec Arnold Schwarzenegger et Danny DeVito, on peut y voir une affiche du film Rambo III (1988) avec Sylvester Stallone.

On peut aussi citer l’exemple du film Arrête ou ma mère va tirer ! (1992) dans lequel joue Stallone, uniquement pour devancer Schwarzenegger qui semblait intéressé par le script ; c'était en fait une ruse de l'acteur américano-autrichien afin d'amener Stallone à jouer dans ce film, que Schwarzenegger trouvait passablement mauvais. Mais au lieu de simplement refuser d'y jouer, Arnold fait mine de s'intéresser au long-métrage, attisant ainsi la curiosité de son rival pour qu'il prenne le rôle, dans un film qui sera un échec critique et commercial, désavoué plus tard par Stallone lui-même comme l'un de ses pires films<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite de cette « rivalité », les deux acteurs ont fini par nouer une solide amitié dans les années 1990<ref name=gentside/>, et ont même partagé l'écran dans des films d'action tels que Expendables : Unité spéciale (2010) ou encore Évasion (2013).

Cette « rivalité » cependant, aurait été exagérée ; Schwarzenegger déclare ainsi en 2012 durant un entretien, avec Stallone à ses côtés : Modèle:Cita<ref name=allociné/>

Voir aussi l'article anglophone Modèle:Lien.

Dans la culture populaire

Le personnage de la marionnette de Monsieur Sylvestre dans l'émission française satirique Les Guignols de l'info, est une caricature de l'acteur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le film Outsider (The Bleeder, 2016), retraçant la vie du boxeur Chuck Wepner qui a inspiré le personnage de Rocky Balboa, le comédien Morgan Spector interprète Sylvester Stallone<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voix francophones

Modèle:Articles connexes

En version française, Alain Dorval<ref name="allodoublage">« Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur AlloDoublage.</ref> est la voix régulière de Sylvester Stallone depuis Rocky en 1976. Il double l'acteur notamment dans les sagas Rocky, Rambo et Expendables.

Durant une période, Richard Darbois l'a doublé à huit reprises<ref name="allodoublage"/>. Il a doublé l'acteur notamment dans Tango et Cash, Demolition Man, Copland et Driven. Michel Vigné le double aussi dans le film Haute Sécurité et la série Dream On<ref name="allodoublage"/>. Il le double aussi dans Gremlins 2 : La Nouvelle Génération au moment où un extrait de Rambo 2 : La Mission est diffusé.

À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Laurent Hilling dans L'Étalon italien, Dominique Collignon-Maurin dans Les Mains dans les poches, Jean-Pierre Leroux dans Capone<ref name="rsdoublage">« Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur RS Doublage.</ref>, Bernard Murat dans La Course à la mort de l'an 2000<ref name="allodoublage"/>, Olivier Destrez dans la série Kojak<ref name="rsdoublage"/>, Gérard Dessalles dans la série The Muppet Show<ref name="rsdoublage"/>, Patrick Floersheim dans la version VHS du Vainqueur<ref name="rsdoublage"/> et Thierry Mercier dans la série This Is Us.

En version québécoise, Pierre Chagnon est la voix de Sylvester Stallone dans presque tous ses films<ref name="doublageqcca">« Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 17 octobre 2014.</ref>. Il le double notamment dans Cliffhanger : Traque au sommet, Judge Dredd, Rocky Balboa et la saga Expendables.

À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Dominique Briand dans Tango et Cash et L'Embrouille est dans le sac<ref name="doublageqcca"/>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:References

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Colloque Sylvester & Stallone (2012 ; Caen), Traité de sémiotique abusive : le héros, super vecteur de sens : actes du Colloque Sylvester & Stallone, La Fermeture éclair, Caen, du 6 au Modèle:Date-, [Caen], [Amavada], [2012], 106Modèle:Nb p.
  • David Da Silva, Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière, nouvelle édition augmentée, La Madeleine, LettMotif, 2020, 240 p., Modèle:Coll.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marsha Daly, Sylvester Stallone : an illustrated life, New York, St. Martin's Press, 1984, 127 p.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carl Green et William Sanford, Sylvester Stallone, Mankato, Crestwood House, 1986, 32 p., Modèle:Coll.
  • Christophe L. et Guy Braucourt, Sylvester Stallone, Paris, PAC, 1985, 127 p.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chris Holmlund (dir.), The ultimate Stallone reader : Sylvester Stallone as star, icon, auteur, New York, Wallflower Press, [2014], 286 p.
  • William Laurent, Sylvester Stallone, Saint-Cloud, SIPE, 1995, 127 p.
  • Mohamed Mamou, Sylvester Stallone : une revanche sur la vie, Transparence, 1995, 240 p.
  • Jean-Christophe HJ Martin, Directed by Sylvester Stallone, nouvelle édition, La Madeleine, LettMotif, 2020, 159 p., Modèle:Coll. (nouvelles)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Janice C. Simpson, Sylvester Stallone : going the distance, St. Paul, EMC, 1978, 40 p., Modèle:Coll.

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail