Theodore Sturgeon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox ÉcrivainModèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:||{{#if:||{{#if:avril 2021||}}}}}}
Theodore Sturgeon, né sous le nom d'Edward Hamilton Waldo le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date de décès, est un écrivain américain de fantaisie, de science-fiction et d'horreur, auteur de nombreuses nouvelles et plusieurs romans.
Au-delà de son style, l'ambiance et les thèmes abordés dans ses écrits font de cet auteur un cas particulier dans l'univers de la science-fiction et du fantastique. Ses écrits présentent des éléments se référant à des évènements de sa vie qu'il a explorés d'une manière presque thérapeutique. Certains parlent, pour décrire son œuvre, d'univers « sturgeonien ».
Biographie
Theodore Sturgeon est né Edward Hamilton Waldo à Staten Island, New York.
Ses parents divorcent en 1927 alors qu'il a 9 ans. Sa mère se remarie en 1929 avec un professeur émigré écossais, William Dicky Sturgeon, qui se montre d'une extrême dureté avec lui. Son beau-père adopte Edward ainsi que son frère, et lui fait changer son prénom : Edward Hamilton Waldo devient légalement Theodore Hamilton Sturgeon. Il utilise cependant son ancien nom pour signer quelques œuvres. Il est, par exemple connu sous les pseudonymes de « E. Hunter Waldo », « E. Waldo Hunter » (à la suite d'une erreur du rédacteur en chef) et « Frederick R. Ewing ».
Theodore Sturgeon se marie cinq fois. Ses épouses successives sont : Dorothy Fillingame (1940-1945), Mary Mair (1949-1951), Marion McGahan (1951-1965), Wina Bonnie Golden (1969-1976) et Jayne Tannahill (1976). Il a sept enfants. Modèle:Autres projets Il vend les droits de son premier récit en 1938 au journal Modèle:Langue qui lui achète la majeure partie de ses premiers écrits. Il fait ses débuts dans le genre fantastique une année plus tard. Il commence par écrire de nombreuses nouvelles destinées à des magazines de science-fiction comme [[Analog Science Fiction and Fact|Modèle:Langue]] et [[Unknown (magazine)|Modèle:Langue]]. Il écrit, comme nègre littéraire, un épisode des aventures du détective Ellery Queen, Modèle:Langue (Modèle:Langue, 1963).
La plupart des œuvres de Theodore Sturgeon ont une dimension poétique, voire élégiaque. Il est réputé pour utiliser la technique de la prose rythmique, assurant à son écriture une certaine régularité métrique, ce qui lui permet de procéder à de subtils changements d'atmosphère, qui échappent à la conscience du lecteur.
En 1958, il décrit pour la première fois, dans le magazine Venture Science-Fiction, ce qui lui sera attribué comme la loi de Sturgeon.
Theodore Sturgeon écrit des scénarios pour quelques épisodes de Star Trek, la série originale : Une partie de campagne (Modèle:Langue, 1966) et Le Mal du pays (Modèle:Langue, 1967, publié plus tard sous la forme de roman en 1978). Ce dernier épisode est connu pour son invention du Pon farr. Sturgeon écrit également plusieurs scénarios pour des épisodes de Star Trek qui n'ont jamais été produits. C'est dans l'un de ces projets de scénario qu'apparaît pour la première fois la célèbre Directive Première de Starfleet. En 1975, il écrit également l'épisode intitulé Modèle:Langue, pour l'émission du samedi matin, [[Land of the Lost (série télévisée, 1974)|Modèle:Langue]].
Bien que Theodore Sturgeon soit connu des lecteurs d'anthologies classiques de science-fiction (il compte parmi les auteurs du genre les plus populaires aux États-Unis dans les années 1950) et qu'il bénéficie d'une reconnaissance critique (John Clute écrit dans son Encyclopédie de la Science-Fiction : « Il influencera durablement des auteurs comme Harlan Ellison et Samuel R. Delany et libérera par sa vie et son œuvre la science-fiction de l'après Seconde Guerre mondiale »), il demeure peu connu du grand public, et remporte relativement peu de prix littéraires. Il a fortement influencé de grands auteurs beaucoup plus connus que lui tels que Ray Bradbury et Kurt Vonnegut, dont le personnage dénommé Kilgore Trout renvoie directement à Theodore Sturgeon.
Récompenses
- 1954 : International Fantasy Award pour Les Plus qu'humains
- 1970 : Prix Nebula de la meilleure nouvelle longue 1970 pour Sculpture lente
- 1971 : Prix Hugo de la meilleure nouvelle courte 1971 pour Sculpture lente
- 1985 : Prix World Fantasy (catégorie « Grand Maître ») pour l'ensemble de son œuvre
- 2020 : Prix Hugo du meilleur roman court 1945 à titre posthume pour Killdozer
Œuvres
Romans
Texte autobiographique
Recueils de nouvelles
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
- Modèle:Écrit
Quelques-unes de ses nouvelles
- Modèle:Lang, 1940 ; Une Cargaison, in Fantômes et Sortilèges, Le Masque Fantastique, n° 4, Modèle:2e, 1978.
- Modèle:Lang, 1940 ; Ça, in L'Homme qui a perdu la mer, Le Livre de poche SF, n° 7033, 1978.
- Modèle:Lang, in [[Analog Science Fiction and Fact|Modèle:Lang]], 1941 ; Dieu microcosmique, trad. Frank Straschitz, Fiction spécial, n° 11, Modèle:Date- ; in L'Homme qui a perdu la mer, Le Livre de poche SF, n° 7033, 1978.
- Modèle:Lang, 1941 ; Un égocentriste absolu, in Les Songes superbes de Theodore Sturgeon, Casterman, 1978.
- Modèle:Lang, 1941 ; Hier c'était lundi, in Romans et Nouvelles, Omnibus, 2005.
- Modèle:Lang, 1941 ; L'Ile des cauchemars, in Romans et Nouvelles, Omnibus, 2005.
- Modèle:Lang, 1941 ; L’Œuf d’or, Fiction, n°210, Modèle:Date- ;
- Modèle:Lang, (avec James H. Beard) 1942 ; La Sorcière du marais, in Romans et Nouvelles, Omnibus, 2005.
- Modèle:Lang, 1946 ; Le Bâton de Miouhou, in Les Enfants de Sturgeon, Le Masque Science fiction, n° 58, 1977.
- Modèle:Lang, in Modèle:Lang, Modèle:Date- ; Et la foudre et les roses, trad. Pierre Billion, Fiction spécial, n° 9, Modèle:Date-.
- Modèle:Lang, in Argosy, 1947 ; Les Mains de Bianca, in Les Chefs-d'œuvre de l'épouvante, Éditions Planète, 1965 ; in Fantômes et Sortilèges, Le Masque Fantastique, n° 4, Modèle:2e, 1978.
- Modèle:Lang, 1949 ; Un pied dans la tombe, in Romans et Nouvelles, Omnibus, 2005.
- Modèle:Lang, in [[The Magazine of Fantasy & Science Fiction|Modèle:Lang]], automne 1949 ; La Merveilleuse Aventure du bébé Hurkle, Fiction, no 7, Modèle:Date- ; in Les chefs-d'œuvre de la science-fiction, Encyclopédie Planète, 1970, p. 165-171; in L'Homme qui a perdu la mer, Le Livre de poche SF, n° 7033, 1978.
- Modèle:Lang, in Modèle:Lang, 1951 ; Faites-moi de la place, in Le Cœur désintégré, Denoël, 1977 ; J'ai Lu, n° 3074.
- Modèle:Lang, in If, 1952 ; Ne sous-estimez jamais…, in Histoires de médecins, Le Livre de poche, 1983
- Modèle:Lang, in Galaxy Science-Fiction, n°27 (Modèle:Date-) ; Le Disque de solitude, in Galaxie no 34, Modèle:Date-, P. 137 à 144 ; La Soucoupe de solitude, in Histoires d'extraterrestres, Le Livre de poche, 1974
- Modèle:Lang, in Galaxy Science Fiction, 1954 ; L'Éveil de Drusilla Strange, trad. Michel Boissier, Galaxie, no 10, Modèle:Date- ; in L'Homme qui a perdu la mer, Le Livre de poche SF, 7033, 1978.
- Modèle:Lang, 1957 ; Le Singe vert, Fiction, n°78, Modèle:Date- ;
- Modèle:Lang, 1957 ; Une fille qui en a, Fiction spécial, 1962
- Modèle:Lang, in Modèle:Lang, Modèle:Date- ; L'Homme qui a perdu la mer, trad. P.-J. Izabelle, Fiction, no 74, Modèle:Date- ; in recueil L'Homme qui a perdu la mer, Le Livre de poche SF, n° 7033, 1978.
- Modèle:Lang, 1967 ; Si tous les hommes étaient frères, me permettrais-tu d'épouser ta sœur ?, in Dangereuses Visions - tome 2, J'ai Lu, n° 627, 1976.
- Modèle:Lang, 1971 ; Sculpture lente, in Un soupçon d'étrange, Presse Pocket, n° 5013.
Autres médias
Films et séries télévisées
- Tales of Tomorrow, série télévisée, 1951-1952.
- Verdict from Space, 1951.
- Enemy Unknown, 1951.
- The Miraculous Serum, 1952.
- Schlitz Playhouse of Stars, série télévisée, 1958.
- Star Trek, la série originale, série télévisée.
- Une partie de campagne (Shore Leave, 1966)
- Le Mal du pays (Amok Time, 1967)
- Les Envahisseurs, série télévisée.
- Trahison (The Betrayed), 1967.
- Killdozer, téléfilm, Jerry London, 1974.
- Land of the Lost, série télévisée, 1974.
- De bien étranges affaires, série télévisée, 1982 : adaptation française de la nouvelle La Soucoupe de solitude (diffusée sur FR3 (France 3), le Modèle:Date-).
- La Cinquième Dimension, série télévisée, 1986 : adaptation de la nouvelle La Soucoupe de solitude (A Saucer of loneliness), épisode titré en français Un mot pour le dire.
- The Other Celia, Court métrage, 2005.
Notes et références
Liens externes
- Modèle:Autorité https://www.youtube.com/watch?v=x-veCrZRjJA (Meet Theodore Sturgeon, Anglais)
- Modèle:Bases littérature
- Modèle:NooSFere article