Thierry de Montbrial

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Thierry de Montbrial, né le Modèle:Date de naissance<ref>Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de le BnF.</ref> à Paris, est un économiste et géopolitologue français.

Il est le président de l'Institut français des relations internationales (Ifri) qu'il a fondé en 1979<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis 1992<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. Il est aussi membre associé de nombreuses académies étrangères<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Il est également le président de la World Policy Conference (WPC) qu'il a créée en 2008<ref>Site WPC Site de la World Policy Conference </ref>.

Biographie

Jeunesse et études

Thierry de Montbrial naît dans une famille de la bourgeoisie, originaire de Guyenne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Son père, François de Montbrial, est inspecteur général de la Banque de France. Par sa mère, il est le petit-fils de de la romancière André Corthis.

Il épouse en 1967 Marie-Christine Balling Modèle:Incise petite-fille de Jules Aubrun, devenue ensuite productrice de cinéma (StarDance Pictures). Il est le père de Thibault de Montbrial, avocat, et d'Alexandra Pilleux.

Thierry de Montbrial effectue ses études secondaires à l'établissement Gerson<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis au lycée Janson-de-Sailly. Il est admis à l'École polytechnique<ref name="AX2">De la promotion X1963, Modèle:Cf. Modèle:Lien web ; y est notamment indiqué le grade de Thierry de Montbrial : « ingénieur général des mines ».</ref>,<ref name="Polytech.Fiche2">Ouvrir la Modèle:Lien web, sélectionner l’onglet « Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Thierry de Montbrial », résultat obtenu : « Montbrial, Thierry René Henri Magloire de (X 1963) ».</ref> et poursuit sa scolarité à l’École nationale supérieure des mines de Paris, où il étudie sous la férule de Maurice Allais.

Il obtient un doctorat en économie à l'université de Berkeley<ref name=":0" />. Sa thèse traite de la dimension temporelle dans la théorie économique de l'équilibre général, sous la direction du professeur Gérard Debreu<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Parcours professoral

De 1973 à 2008, Thierry de Montbrial est professeur à l'École polytechnique. Il en dirige le département de sciences économiques entre 1974 et 1992.

Il a été titulaire de la chaire « Économie appliquée et relations internationales » au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de 1995 à 2008. Il y est professeur émérite depuis 2008.

Il a enseigné la géopolitique à l'Institut d'études politiques de Paris lorsque cette discipline est réintroduite dans l'établissement par la réforme du directeur Alain Lancelot. Il fait alors partie de la première vague de professeurs enseignant cette discipline aux côtés de Jean-Louis Gergorin, Jean-Marie Guéhenno et Philippe Moreau Defarges<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Parcours professionnel

En 1974, Michel Jobert, alors ministre des Affaires étrangères, le charge de mettre en place le Centre d’analyse et de prévision (CAP)  dont il est le premier directeur jusqu’en 1978, date à laquelle Jean-Louis Gergorin lui succède.

En 1976, il prend part à la création de la French-American Foundation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1979, il crée l'Institut français des relations internationales (Ifri), classé aujourd’hui parmi les premiers think-tanks au monde<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui publie le rapport annuel Ramsès (Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la revue Politique étrangère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il prend la présidence du comité éditorial de la Revue des deux mondes dont Jean Bothorel est rédacteur en chef<ref>qui sommes nous ?, Revue des deux mondes</ref>.

En 2008, il lance la World Policy Conference (WPC), rencontre annuelle autour des questions de gouvernance mondiale réunissant des personnalités du monde politique, économique et social.

Thierry de Montbrial a été président du Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe (CFA) (1985-2015). Entre 1993 et 2001, il a été le premier président de la Fondation pour la recherche stratégique. Il a également été membre de droit du conseil du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII).

Membre du comité de rédaction des revues Foreign Policy et Commentaire , il contribue régulièrement dans les médias et a ainsi été éditorialiste-associé au quotidien Le Monde (2002-2010), après avoir été éditorialiste au Figaro (1989-2001)<ref name=":1" />.

Il siège ou a siégé au conseil de plusieurs institutions et entreprises internationales. Il a notamment été membre de l’international advisory board de Lafarge et président de celui du groupe OCP (Maroc), membre du conseil d’administration de la fondation Renault. Il a également été membre du conseil consultatif auprès du secrétaire général de l’OMC à Genève (2003-2005), et membre de la commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2008 à partir de 2007 ainsi que membre du comité directeur du groupe Bilderberg (1976-2011)<ref name=":0" />,<ref name=":1" />,<ref>Pascal Riché, Voici la liste du club Bilderberg des « maîtres du monde », Rue89, nouvelobs.com, 12 juin 2011.</ref>. Il est membre depuis 2011 du conseil d'orientation de la fondation Écologie d'avenir, conseil d’orientation présidé par Claude Allègre.

Dans le domaine académique, il est membre de l’advisory committee du Peterson Institute for International Economics, Washington, du Carnegie Moscow Center, de l’advisory council du Standford Institute for International Studies, de l’editorial board de Russia in Global Affairs à Moscou.

Il est également à l'origine de la fondation du Club de Monaco.

Autres fonctions

Il a été élu à l’Académie des sciences morales et politiques le Modèle:Date- au fauteuil de Louis Joxe. Il a été président de cette académie en 2001. Il est membre de l'Académie des sciences d'outre-mer (2019) et membre fondateur de l’Académie des technologies (2000)<ref name=":2" />.

Il est également membre de l'Academia Europaea<ref>Modèle:Lien web.</ref> (élu en Modèle:Date-), de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique (élu en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l’Académie royale des sciences de l'ingénieur de Suède (élu en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l’Académie roumaine (élu en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l’Académie des sciences de Russie (élu en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l’Académie des sciences de Moldavie (élu en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l’Académie bulgare des sciences (élu en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la Modèle:Lien espagnole (élu en 2008)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est docteur honoris causa de l’Académie roumaine pour les études économiques (1996), de l’Académie des sciences d’Azerbaïdjan (2002), de l’université Transilvania de Brașov en Roumanie (2003), de l’université Galatasaray en Turquie (2004), de l’Université d'État de Moldavie à Chișinău (2005), de l’Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO) (2007), de l’université de Bucarest (2011), de l’université Alexandru Ioan Cuza de Iași en Roumanie (2014)<ref name=":1" /> et de l'université de Sofia (2017)<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2017, il est candidat à l'Académie française<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il recueille 12, puis 4 voix, mais est battu par Michel Zink<ref>http://www.academie-francaise.fr/actualites/election-de-m-michel-zink-f37.</ref>.

Positions politiques

Thierry de Montbrial est libéral et atlantiste. Il s'est engagé en faveur de la guerre en Irak en 2003, et appelle à un retrait de l’État dans les questions économiques au moyen de privatisations et de la réduction des effectifs de la fonction publique.

Il a soutenu l'adoption de l'euro et milité en faveur des traités de Maastricht (1992) et de Rome (2004)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Distinctions

Décorations françaises

Décorations étrangères

Prix

Publications

  • Économie théorique, Paris, PUF, 1971.
  • Essais d'économie parétienne, Paris, CNRS, 1974.
  • Le désordre économique mondial, Paris, Calmann-Lévy, 1974.
  • L'énergie : le compte à rebours, Paris, J.-C. Lattès, 1978.
  • La revanche de l'Histoire, Paris, Julliard, 1985.
  • Marchés, capital et incertitude. Essais en l'honneur de Maurice Allais (codir. avec Marcel Boiteux et Bertrand Munier), Paris, Economica, 1986
  • La science économique ou La stratégie des rapports de l'homme vis-à-vis des ressources rares : méthodes et modèles, Paris, PUF, 1988.
  • Que faire ? : les grandes manœuvres du monde, Paris, La Manufacture, 1990.
  • Mémoire du temps présent, Paris, Flammarion, 1996, couronné par le prix des Ambassadeurs.
  • Introduction à l’économie, Paris, Dunod, 1999, 4° éd., 2009.
  • Pour combattre les pensées uniques, Paris, Flammarion, 2000.
  • Dictionnaire de stratégie (codirecteur avec Jean Klein), Paris, PUF, 2000.
  • La France du nouveau siècle (dir.), Paris, PUF, 2002.
  • L'action et le système du monde, Paris, PUF, 2002; 4° édition, coll. « Quadrige », Paris, PUF, 2011, couronné par le prix Georges-Pompidou en 2002. Traduit en anglais, Action and Reaction in the World System, The Dynamics of Economic and Political Power, Vancouver, UBC Press, 2013, et en roumain, russe, serbe, chinois, bulgare et polonais
  • Réformes-révolutions : le cas de la France (dir.), Paris, PUF, 2003.
  • Quinze ans qui bouleversèrent le monde, Paris, Dunod, 2003.
  • Pratiques de la négociation (dir., avec Sabine Jansen), Bruxelles, Bruylant/LGDG, 2004.
  • La guerre et la diversité du monde, Paris, L'Aube-Le Monde, 2004.
  • L’Identité de la France et l’Europe, (dir. avec Sabine Jansen), Fondation Singer Polignac, Bruxelles, Bruylant, 2005.
  • Géographie politique, Paris, PUF, 2006, coll. "Que sais-je ?".
  • Il est nécessaire d'espérer pour entreprendre, Paris, Édition des Syrtes, 2006.
  • Violence : de la psychologie à la politique, (dir. avec Sabine Jansen), Fondation Singer Polignac, Bruxelles, Bruylant, 2007.
  • Vingt ans qui bouleversèrent le monde, Paris, Dunod, 2008.
  • Journal de Russie, 1977-2011, 2012. Traduction en russe, Aspect Press Ltd, 2019
  • Journal de Roumanie, Bucarest, Editions RAO, édition bilingue en français et en roumain, 2012.
  • Une goutte d'eau et l'océan. Journal d'une quête de sens, Paris, Albin Michel, 2015.
  • La pensée et l’action, Académie roumaine, Fondation Nationale pour la Science et les Arts, Bucarest, 2015
  • Notre intérêt national (dir. avec Thomas Gomart), Paris, Odile Jacob, 2017.
  • Vivre le temps des troubles, Albin Michel, 2017. Traduction en anglais Living in Troubled Times, a New Political Era, World Scientific, 2018 et en bulgare, édition Académie bulgare des Sciences, Modèle:Date-.
  • Histoire de mon temps, Académie roumaine, Fondation nationale pour la science et les arts, Bucarest, 2018

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

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