Thil (Haute-Garonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Thil (Tilh en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arsène, le ruisseau de Saint-Pierre, la Saoume et par divers autres petits cours d'eau.

Thil est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Thilois ou Thiloises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Thil se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan historique et culturel, Thil fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Léguevin<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Bretx (Modèle:Unité), Launac (Modèle:Unité), Pelleport (Modèle:Unité), Menville (Modèle:Unité), Le Castéra (Modèle:Unité), Le Grès (Modèle:Unité), Saint-Paul-sur-Save (Modèle:Unité), Lévignac (Modèle:Unité).

Thil est limitrophe de neuf autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Thil.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Arsène, le ruisseau de Saint-Pierre, la Saoume, le Riouet, le ruisseau de carayon, le ruisseau de Gaillas, le ruisseau de la Gaillarde, le ruisseau de la Reyre, le ruisseau de la Trappe, le ruisseau de Paris, le ruisseau des Poujoulets et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Arsène, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Encausse (32) et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans La Save à Montaigut-sur-Save, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Saint-Pierre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pelleport et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Marguestaud à Aucamville (82), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Thil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), forêts (13,1 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %), prairies (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits ou hameaux

Sabathérat, La Burthe, Crastos, Bordeneuve, Barruès, L'Antique.

Voies de communication et transports

Voies de communication

La départementale 1 (D1) passe au nord du village. Elle permet de rejoindre Le Grès et Bretx. La D58 permet de rejoindre Bellegarde-Sainte-Marie ou Garac si l'on tourne à droite pour prendre la D24, ou encore Launac si on l'emprunte en direction du nord. La D93 permet de relier le Castéra (par le sud) et Pelleport (par le nord), tandis que la D89 Menville et Lévignac (par le sud) et Caubiac (par l'ouest).

Transports

La ligne 373 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Cadours.

La gare la plus proche de Thil est celle de Mérenvielle sur la ligne Toulouse - Auch. L'aéroport de Toulouse-Blagnac est situé à une trentaine de kilomètres de Thil.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Thil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Saint-Pierre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2009 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31553-Thil-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thil.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 440 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2000, 2003, 2006, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le mot occitan Tilh (orthographié en français Thil) vient de l'arbre tilho, Tilleul en roman<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Le tumulus de Thil est une butte de terre artificielle élevée au-dessus d’une sépulture, manifestement construite par un peuple proto-basque entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:s| s }} }} et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant Jésus-Christ<ref name=":0" />. Thil étant en Aquitaine, ce tumulus n'est pas à proprement parler « gaulois » puisqu'il est situé en dehors de la zone de présence celtique en pays toulousain (Volques Tectosages, arrivés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant Jésus-Christ).

Vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ce tumulus servit de base pour édifier le château de Thil. Le château était entouré de fossés sur trois côtés. On pouvait probablement y accéder grâce à un pont-levis qui se trouvait à l’emplacement actuel de la halle. Les restes des anciens fossés du château étaient encore visibles dans les années 1960. Le village s’établit alors autour de l’église tout contre le château. Au Moyen Âge le village était un fief des Jourdain de l’Isle, dont les descendants, de Tilho, ont laissé leur nom au village.

La bataille de Launac se déroule probablement sur le territoire de la commune le Modèle:Date-. Elle voit Gaston III de Foix-Béarn, dit Fébus, vaincre les troupes de Jean Ier d'Armagnac.

Le village fortifié de Thil fut construit au Moyen Âge contre la butte du château, à laquelle il était relié par un pont-levis. La protection de ce bourg était assurée à l’est par un mur très épais, sur lequel s’appuyaient des maisons à l’intérieur de l’enceinte. Parmi les derniers vestiges de cette époque, il reste deux maisons situées entre la rue longue et la rue du Riouet. La maison située dans la rue du Riouet présente un mur très épais fait de paillebart : un mélange de terre crue, de gravier et de paille hachée, reste de l’enceinte primitive. La maison dite du notaire possède une façade à pans de bois bien conservée visible dans la rue Longue.

Le ravin du Riouet profond de 14 mètres et situé au sud du village complétait le mur de défense. La pente de ce ravin était renforcée en partie d’un mur de brique et parcourue à mi-hauteur par un sentier. Ce sentier donnait accès à un souterrain qui devait conduire au château et à l’église. L’entrée du souterrain est aujourd’hui effondrée.

Le château ayant disparu, la mairie est construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur la butte. À cette occasion, on trouva des squelettes d’époque celtique. Le tumulus est donc le témoin d’un peuplement sédentaire vieux de plus de Modèle:Unité. La mairie fut construite entre 1840 et 1850 pour abriter la mairie, l'école et le logement de l’instituteur. L'école y est restée jusqu'en 1957<ref>Lannes, Monographie de Thil, 1885</ref>,<ref>Rumeau, Notice historique sur les cantons de la Haute-Garonne, 1910</ref>,<ref>Rumeau, Cahier de doléances de Launac et Thil, préludes des États Généraux de 1789, 1892.</ref>,<ref>Etienne Grillou, L’histoire locale enseignée à Thil, Launac, Garac, Galembrun, Caubiac en Gimoes, Toulouse, Imprimerie Lion, 1941, 104 p.</ref>.

En 1785, un trésor d'argenterie romaine est découvert sur le territoire de la commune, près du château de Mouillat. Connu sous le nom de Trésor de Caubiac à cause d'une erreur ancienne due au fait que le propriétaire du terrain était habitant de Caubiac, les objets ont été achetés en 1824 par le British Museum où ils sont exposés<ref>Le trésor et son énigme article sur le site Ladepeche.fr.</ref>.

C'est de ce village que venait Arnaud du Thil jugé dans le célèbre procès pour usurpation d'identité conduit par Maître Jean de Coras au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ce procès a fait l'objet du film de Daniel Vigne Le Retour de Martin Guerre avec Gérard Depardieu et Nathalie Baye.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Thil faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le Modèle:Date- de la communauté de communes de Save et Garonne.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Thil fait partie de l'académie de Toulouse. Le village comporte une école maternelle, une école élémentaire. Quant aux collégiens, ils sont dans le secteur du collège Joseph Rey de Cadours. Les lycéens, eux, sont acceptés au lycée Nelson Mandela de Pibrac.

Culture

Foyer rural, comité des fêtes, vide grenier, fête locale fin mai, poterie,

Activités sportives

Terrain de tennis, de football et de basket-ball, chasse, randonnée pédestre, pétanque, judo, gymnastique,

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne<ref>http://www.cc-saveetgaronne.fr/collecte/thil</ref>.

Une déchetterie gérée par la communauté de communes est présente sur la commune de Saint-Cézert<ref>http://www.mairie-thil31.fr/fr/liens-et-numeros-utiles/environnement.html</ref>.

Médias

Les habitants du village reçoivent environ tous les quatre mois un journal nommé Informathil. Radio locale Radio Accordéon.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (72,9 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 97 en 2013 et 115 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 570, soit un indicateur de concentration d'emploi de 14,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 570 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

57 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Thil au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 57
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2 3,5 % (5,7 %)
Construction 8 14 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 24,6 % (25,9 %)
Information et communication 4 7 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 3,5 % (3,8 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
15 26,3 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 14 % (16,6 %)
Autres activités de services 4 7 % (7,9 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,3 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 57 entreprises implantées à Thil), contre 19,8 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture (céréales : maïs, blé…). Durant la fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une source d'eau fut découverte et exploitée. Cette eau avait de multiples vertus. Thil fait également partie de la zone d'appellation de l'Ail violet de Cadours.

Agriculture

La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 30 en 2000 puis à 30 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 28 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 33 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 41 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Laurent

L’église Saint-Laurent de Thil date du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV

}}. Elle fut construite à l’emplacement d’une précédente église attestée en 1256 et dédiée à Saint Martin. Elle était située au milieu du village médiéval, lui-même construit contre la butte du château. L’église fut pillée vers 1580 pendant les guerres de religion. En 1687 le clocher s’effondra sur deux chapelles. Il fut ensuite reconstruit en raccourcissant la nef d’une travée. L’ensemble de cloches fut fondu à la Révolution puis reconstitué au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La cloche la plus récente date de 1969. L’église possède un mobilier classé remarquable : la chaire de bois peint et doré, offerte en 1743 par Claudine Le Masuyer et la grille de communion en fer forgé du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Un retable baroque des {{#switch: e

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 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII

}}

 | 
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   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}} occupe le chœur de l’église. Il est orné d’un bas-relief qui représente le martyre de saint Laurent. La voûte complète fut refaite en 2011 à l’occasion d’importants travaux de sauvegarde et de restauration de l’édifice. Ces travaux ont aussi marqué le début de la restauration des vitraux détruits lors d’une tempête de 1999.

Château Lagaillarde

En 1859, M. Lagaillarde fit construire un château sur les terres de son beau-père, M. Estellé qui était propriétaire terrien et agriculteur à Thil. Il en fit un rendez-vous de chasse. C’est un château de brique orné de décors de terre cuite moulée selon la mode de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la région toulousaine. L’édifice carré est encadré de quatre tours en poivrière autrefois couronnées de toitures pointues.

Maisons du notaire et du rempart

La maison du notaire et la maison du rempart sont des vestiges des fortifications médiévales du village.

Chapelle Saint-Orens de Marnac

La chapelle Saint-Orens de Marnac (ou Saint-Aurens, lieu-dit Houere), date de création inconnue, sa trace remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. À la suite des guerres de religion le capitoul Dufaur de Marnac mourut dans les prisons toulousaines. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le château fut restitué par la famille Dufaur, convertie au catholicisme, qui fit rebâtir la chapelle, très endommagée. Une dernière restauration eut lieu en 1839, où l'on édifia l'actuel clocher, de type "queue de morue". De nos jours (2016), l'état du bâtiment est bien dégradé.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail