Tonnerre (Yonne)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Tonnerre est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Tonnerrois.

Fichier:.Tonnerre. Fosse Dionne. (4). 2015-04-12..JPG
Fosse Dionne.
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Église Saint Pierre.
Fichier:Tonnerre. Portail de l'église Saint Pierre. 2015-04-12..JPG
Portail de l'église Saint-Pierre.
Fichier:Tonnerre. Hôtel-Dieu Notre-Dame des Fontenilles. 2015-04-12..JPG
Ancien Hôtel-Dieu Notre-Dame des Fontenilles. Actuellement musée et office de tourisme.

Géographie

Traversée par le Canal de Bourgogne, la commune se situe au carrefour :

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Communes limitrophes

Urbanisme

Fichier:Rue Georges-Pompidou de Tonnerre (2002).jpg
Rue Georges-Pompidou.

Typologie

Tonnerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Tonnerre, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Hameau de Vaulichères (2022).jpg
Vue du hameau de Vaulichères.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,8 %), forêts (39,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Les attestations anciennes sont Ternodorense castrum (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Tornotrinse castrum en 814 ; Tornodorum vers 888 ; Tornedrisus en 853 ; Tornetrinse castrum en 997 ; Tornedurum en 1184 ; Tornuerre en 1270 ; Tournoirre en 1285 ; Tonneure en 1295 ; Tourneure en 1293 ; Torneure en 1305 ; Tornerre en 1294 ; Tournerre en 1295<ref>https://dicotopo.cths.fr/places/P90816165</ref>.

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Tonnerre apparaît à l’époque romaine sous le nom de Tornodurum, « forteresse » pour les Lingons ; elle est la capitale du Pagus tornodorensis. À Tonnerre, sur la vallée de l’Armançon, s’est créé le Comté de Tonnerre, qui a servi de point de passage entre Paris et Dijon, à l’époque où le roi de France avait des visées sur le duché de Bourgogne. Les étymologies de Tonnerre viendraient, pour l’époque celte, de Torn, dérivant de l'appellation d’une obscure divinité locale ; d’autres la rapportent à Douros : forteresse, ou encore une autre dénomination correspondrait-elle à Dour en liaison avec un « lieu près du torrent ». Il est possible que les trois solutions se rejoignent en une seule : soit un lieu divinisé : en 1782, furent mises au jour des cavités contenant armes et ornements, monnaies et bijoux liés au culte de divinités ; soit la forteresse dominant Tonnerre se serait située sur les lieux-dits « Mont Bellant » et « Vieux Châteaux », livrant de nombreux vestiges antiques ; quant à la « source divinisée », le vestige en est la fosse Dionne.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Protohistoire

En 2005, des recherches au lieu-dit Les Petits Ovis ont permis de découvrir que le site était occupé par une nécropole datant de la fin de l’âge du Bronze. Le Petit Béru<ref group="N">Coordonnées du Petit Béru : Modèle:Coord

</ref> est un site archéologique du bronze final III<ref>Modèle:Article, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="N">En 1979 les sites connus du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosiottes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournois à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père-sous-Vézelay ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Modèle:Harvsp.</ref>. Au lieu-dit Terre de Vauplaine<ref group="N">Coordonnées de la Terre de Vauplaine : Modèle:Coord.</ref> des inhumations et des incinérations datant de la période située entre l’âge du bronze et l’âge du fer ont été mises au jour<ref name=inrap>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Un oppidum datant de La Tène semble s'être développé sur l'actuelle ville haute de Tonnerre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Puis, un établissement rural gallo-romain, connu mais mal localisé, a pu être circonscrit<ref name=inrap/>.

Moyen Âge

Au cours de cette période, de nombreux ateliers de tanneurs sont apparus le long de l'Armançon ou près de la Fosse Dionne pour travailler les peaux<ref>L'Yonne républicaine, Édition du 8 août 2015, Modèle:P..</ref>.

La dynastie comtale autochtone

Tonnerre est le siège d'un comté depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il administre le rebord occidental du vaste évêché de Langres. Plusieurs membres de la famille comtale se hisseront à la tête de cet évêché. Il pourrait avoir eu dans son giron la région de Bar-sur-Seine. Les comtes, connus par les chartes de l'abbaye Saint-Michel, portent le prénom de Miles. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les successions se font plus chaotiques.

Un vicomte de Tonnerre apparaît au début de ce siècle. En droit, cela signifie que le titulaire du comté dispose d'un droit comtal autre que celui de Tonnerre, ce qui impose l'établissement d'un vicomte (même problématique qu'à Joigny en 1080). Ce vicomte est à l'origine de la famille de Rougemont.

La dernière héritière de cette première dynastie, Ermengarde de Tonnerre, épouse en 1045 Guillaume Ier, comte de Nevers et d'Auxerre, quand celui-ci se relève très difficilement de la tutelle de son oncle le duc de Bourgogne qui avait tué son père. Sa sœur cadette, en épousant un fils du comte de Brienne, provoque la séparation définitive de Tonnerre du comté de Bar-sur-Seine.

La dynastie comtale de Nevers-Auxerre (1045-1193)

Guillaume de Nevers administre longuement le comté. Un prévôt devient le représentant de son administration pour le Tonnerrois. La tendance à l'hérédité est un aveu de faiblesse comtale. Le fils cadet de Guillaume a failli faire émerger à nouveau un comté autonome. Le comté servira fréquemment de douaire aux comtesses douairières. Des féodaux étalent leur puissance dans le comté : Argenteuil, Rougemont. Certains se hissent au rang de vicomte quand les princes font émerger des vicomtés sur des axes commerciaux à la jointure de leurs principautés (Ligny-le-Châtel vers 1120). Ce phénomène touche d'autres contrées de la principauté. Les sires de Noyers-sur-Serein échappent très tôt à l'autorité comtale, et bâtissent une puissante seigneurie indépendante en franc-alleu, à la lisière du comté d'Auxerre et de l'ancien comté d'Avallon. La féodalisation atteint sa plénitude classique. Pour autant, la ville de Tonnerre se développe. Elle se dote de deux paroisses : Notre-Dame et Saint-Pierre. L'abbaye Saint-Michel fait face au château, de l'autre côté du vallon. Les comtes tenteront tardivement et avec un succès relatif de reprendre la main sur leurs grands féodaux. Ils ne parviendront qu'à leur imposer un partage successoral (Toucy vers 1170). Le Tonnerrois est durablement et profondément féodalisé.

En 1174, Tonnerre obtient une charte d'affranchissement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La dynastie comtale des Courtenay

De la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Tonnerre vit dans le giron du comté de Nevers-Auxerre et Tonnerre. Ce vaste ensemble est de fait abandonné quand le chef du lignage se hasarde sans profit en Orient (empire de Constantinople). Copiant une institution mise en place en 1184 dans le domaine royal, ce comte institue un bailli. Mais comme en Champagne, ce nouvel agent est nettement moins efficace que son confrère de Sens. Il gère à la fois les bailliages d'Auxerre et de Tonnerre. Il ne contrarie pas les féodaux locaux. Les heurts avec l'évêque d'Auxerre et la révolte d' Hervé de Donzy humilient le comte Pierre de Courtenay.

Un cadet de la famille de Courtenay prend place à la tête de la seigneurie de Tanlay.

La dynastie comtale des Chalon (1308-1463)

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Marguerite de Bourgogne-Tonnerre, Comtesse de Tonnerre épouse [[Charles Ier de Naples|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Naples]], Roi de Sicile et fonde le Grand Hôtel-Dieu : le plus grand monument civil de Bourgogne.

La famille de Chalon parvient à participer au partage de la principauté et se fait remettre le comté de Tonnerre.

En prélude de la seconde phase de la guerre de Cent Ans, le comte de Tonnerre enlève une fille d'honneur de la duchesse de Bourgogne. Jean Sans Peur saute sur ce prétexte pour mener une guerre à outrance contre le comte de Tonnerre. Malgré la disproportion des forces, le comte de Tonnerre parvient à retarder l'échéance de sa ruine. mais ce combat désespéré a un prix : le Tonnerrois est ravagé. Les féodaux qui ont suivi leur suzerain naturel sont spoliés par des nobles bourguignons accourus à la curée. La guerre entre Armagnacs et Bourguignons sera de peu postérieure (1411). Tonnerre reste au pouvoir du duc de Bourgogne. Pendant ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville gagne des institutions fiscales : la recette des Aides et l'Élection.

La dynastie comtale des Husson (1463-1540)

Modèle:...

la Révolution

Elle constitue le chef-lieu du district de Tonnerre de 1790 à 1795 et de l'arrondissement de Tonnerre de 1800 à 1926.

La ville est occupée par un corps autrichien le 28 janvier 1814, libérée le 11 février 1814, à nouveau occupée le 4 avril 1814<ref>Xavier François-Leclanché, "L'Yonne sous les bottes autrichiennes et bavaroises - 1814-1815", Perform éditeur, 2022</ref>.

Seconde Guerre mondiale

À la Mobilisation, une Compagnie de Phares de l'Armée de l'air, la 9/127, est mise sur pied à Tonnerre.

La ville est victime des bombardements allemands en juin 1940, puis des anglo-américains le Modèle:Date- qui font quatorze morts en touchant l’église<ref>La ville de Tonnerre a été bombardée trois fois pendant la Seconde Guerre mondiale</ref>.

Blasonnement

Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Vignoble

Modèle:Article détaillé

Cadre de vie

Lieux et monuments

Fichier:Tonnerre - Hotel-Dieu 6.jpg
Hôtel-Dieu de Tonnerre avec en arrière-plan l'église Saint-Pierre.
Fichier:Tonnerre. Hôtel d'Uzes. (2). 2015-04-12..JPG
Ancien hôtel d'Uzès.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Tonnerre - Hotel d'Uzes 1.jpg
Hôtel d'Uzès.

Manifestations

  • Les médiévales de Tonnerre se déroulent durant le mois de septembre chaque année paire.
  • Les vinées tonnerroises : exposition, dégustation et vente des vins du pays et des environs, et de produits gastronomiques, le week-end de Pâques, dans la grande salle de l'ancien hôpital Marguerite-de-Bourgogne, avec intronisation de nouveaux Chevaliers du Tastevin par la confrérie des Foudres du Tonnerrois et par la confrérie du Cassis.
  • Le festival littéraire écrits et dits : en mai, manifestations liées à la littérature (conférences, théâtre, contes, lectures…) autour d'un thème choisi.
  • L'académie et le festival de musique de Tonnerre : la première semaine de juillet.
  • La foire exposition a lieu dans le centre-ville sur le Pâtis devant la gare le dernier samedi d'août et s'étale du vendredi au lundi. Elle attire une centaine d'exposants avec une fête foraine.
  • La course de côte régionale automobile : sur le mont Sara, dans la côte de la Chappe sur la route départementale 117. Elle se déroule le Modèle:3e du mois d'août. Organisée par l’écurie Vauban, sous l’égide de l’ASA de l’Yonne pour la coupe de France de la fédération française du sport automobile et les challenges Bourgogne Franche-Comté.
  • Le salon des antiquaires et des métiers d'art de Tonnerre : exposition de meubles et objets anciens et présentation de métiers d'art, dans les hospices de Tonnerre, l'avant-dernier ou le dernier week-end de septembre.

Tonnerre dans les arts

Peinture

Tonnerre a servi de décor dans plusieurs toiles du peintre Émile Bernard, dont La Famille à Tonnerre vers 1908-1910 et Tonnerre les deux églises, en 1904<ref>Amiot-Saulnier E, Un nouvel art classique, Dossier de l'art Modèle:N°, septembre 2014, Modèle:P.</ref>, Paysage près de Tonnerre (1905) et Chemin de l'église Saint-Pierre à Tonnerre (1905, huile sur toile).

Cinéma

Fichier:Franche-Comté et Bourgogne (avril 2013) 169.JPG
La fosse Dionne.

Le cinéaste Guillaume Brac y tourne son film au titre homonyme Tonnerre en 2013, avec Vincent Macaigne, Solène Rigot et Bernard Menez. Parmi les divers lieux filmés sur la commune, plusieurs scènes se déroulent à la fosse Dionne.

Jumelages

Notes et références

Notes

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Notes sur la population

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Cartes

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Références

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Annexe

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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