Trèbes
Modèle:Infobox Commune de France Trèbes <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (Modèle:API-fr ; en occitan Trebes<ref>Modèle:Lien web</ref>) est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Carcassès, un pays centré sur la ville de Carcassonne, entre les prémices du Massif central et les contreforts pyrénéens. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Orbiel, le ruisseau de Bazalac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Trèbes est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Trèbes et fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Trébéens ou Trébéennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Étienne, inscrite en 1974, et le pont-aqueduc de l'Orbiel, classé en 1950.
Géographie
Localisation
Trèbes est située dans l'aire urbaine de Carcassonne dans le Sud de la France, à Modèle:Unité à l'est de Carcassonne. Son emplacement stratégique entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique est connu depuis le Néolithique. La ville se trouve dans un couloir entre la montagne Noire au nord et les Corbières à l'est, la plaine du Lauragais à l'ouest et la vallée de l'Aude au sud.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Voies de communication et transports
Trèbes est située sur l'axe majeur de communication entre Toulouse et la côte méditerranéenne. Le canal du Midi datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était autrefois une voie fluviale très empruntée. Aujourd'hui, l'autoroute des Deux Mers et plus précisément le tronçon est de l'A61 passe au sud de la ville, permettant un accès direct en provenance de Toulouse ou de Montpellier.
Sur le réseau secondaire, la route départementale 6113 traverse Trèbes et permet de rejoindre Carcassonne à l'ouest et Narbonne à l'est. La route départementale 610 relie la commune à Aigues-Vives (Hérault).
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Orbiel, le ruisseau de Carrel, le Rieu, le ruisseau de l'Aqueduc, le ruisseau de Mayral, le ruisseau des Canals et le ruisseau des Clauses, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le canal du Midi, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Aude, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Orbiel, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mazamet et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de Carrel, ou ruisseau de Bazalac,, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mas-des-Cours et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Rieu, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Roquefort-des-Corbières et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Étang de Bages-Sigean à Sigean, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « cours moyen de l'Aude à Marseillette » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Trèbes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Trèbes, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (52,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), zones urbanisées (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), prairies (4,1 %), terres arables (4 %), forêts (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Trèbes comptait Modèle:Nombre en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 7,4 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 19,4 % du parc.
94,7 % des logements sont des résidences principales, réparties à 84 % en maisons individuelles et à 16 % en appartements (respectivement 59,1 % et 40,9 % dans la région). 59,7 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 36 % qui ne sont que locataires (respectivement 56,8 % et 37,6 % dans la région)
À noter qu’avec 364 logements HLM soit 16,6 % du parc en 1999 (9,6 % dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez faible en 1999 avec 4,2 % du parc (soit 96 logements) contre seulement 7,7 % dans la région.
La plupart des habitations possèdent 4 pièces (76,4 %), ou 3 pièces (14,9 %). Les petits logements restent peu nombreux (2 pièces : 2,9 % et studios : 4,5 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 80,2 % ont le chauffage central et 66,4 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Trèbes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Carcassonne, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie de l'agglomération carcassonnaise, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>, retenu au regard des débordements des cours d’eau l’Aude et le Fresquel. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire, on peut citer la crue de novembre 1999. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1992, 1996, 1999, 2009, 2018 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2390 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 2018 et 2020<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe AModèle:Note, situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Histoire
La bourgade qui est à l'origine de Trèbes s'est établie sur la butte du Plô, non loin du confluent de l'Aude et de l'Orbiel qui lui servaient de barrière naturelle.
À l'époque romaine, elle devient un important vicus dont le territoire porte encore les traces de la cadastration de la colonie de Carcassonne.
Au Moyen Âge, plusieurs seigneurs issus de familles de la province, vont se partager successivement le territoire de Trèbes qui est alors mentionné comme Trevas.
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la « seigneurie de Trévas » (Trèbes) change à nouveau de mains et passe durablement à la Famille Dax une très ancienne famille originaire de Carcassonne<ref>Société des arts et des sciences de Carcassonne, « Mémoire touchant les familles plus anciennes de la ville » Famille Dax</ref> qui donna plusieurs consuls de la Cité au Moyen Âge et resta présente en Languedoc, notamment en Haute vallée de l'Aude, jusqu'à l'orée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on retrouve aussi un Dax, Ange Jean Michel Bonventure de Dax marquis d'Axat, maire de Montpellier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de 1814 à 1830. C'est Arnaud Dax, seigneur de Leuc, La Serpent, Axat et autres places, consul de Carcassonne au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui fait l'acquisition de la seigneurie de Trèbes. Son fils Jean Dax, seigneur d'Axat, conseiller, grand chambellan du roi Charles VIII et Grand prévôt des maréchaux de France au royaume de Sicile, est seigneur de Trèbes à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'un des fils de ce dernier lui succède en qualité de seigneur de Trèbes à l'époque des guerres de religion au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Antoine Dax, abbé de Saint-Polycarpe, chanoine de la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne, grand vicaire de l'évêque de Carcassonne le cardinal de Bourbon [[Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon]], puis de son successeur François de Faucon, avant d'accéder lui-même à l'épiscopat comme évêque d'Alet<ref name="lpd">Louis-Pierre d'Hozier « Armorial général de la France », Firmin-Didot 1738, volume 1, pp. 186-188 lire en ligne [1] et volume 7 pp. 601-604 lire en ligne [2]</ref>,<ref>Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach « Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives », 1840, vol 9, page 59, lire en ligne [3]</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage et Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le vendredi Modèle:Date-, se déroule à Trèbes un attentat avec prise d'otages faisant partie d'une attaque terroriste<ref name="LeMonde">Modèle:Lien web.</ref> revendiquée par le groupe État islamique<ref>Le Figaro, article du 23 mars 2018.</ref>, causant la mort de quatre personnes (dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame).
En Modèle:Date-, Trèbes est affectée par une grande crue de l'Aude, suivie d'une inondation provoquant 6 décès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Élections municipales
- Élections municipales de 2020 (Modèle:1er tour) : 59,97 % pour Éric Ménassi (PS-PCF), 25,70 % pour Christophe Barthès (RN), 14,32 % pour Sébastien Ribéra (DVG), 64,18 % de participation.
- Élections municipales de 2014 (Modèle:2d tour) : 39,25 % pour Éric Menassi (Union de la gauche, PS-PCF-EELV), 37,37 % pour Sébastien Ribéra (DVG), 23,36 % pour Christophe Barthès (FN), 78,13 % de participation.
- Élections municipales partielles de 2009 (Modèle:2d tour) : 49,87 % pour Claude Banis (DVD), 43,94 % pour Gisèle Jourda (PS), 6,18 % pour Bernard Vidal (DVG-SE), 84,58 % de participation.
- Élections municipales de 2008 (Modèle:2d tour) : 50,03 % pour Claude Banis (DVD), 49,97 % pour Gisèle Jourda (PS), 84,39 % de participation.
- Élections municipales de 2001 (Modèle:1er tour) : 55,13 % pour Claude Banis (DVD), 29,18 % pour André Tort (PS), 15,69 % pour Jacques Graves (DVG).
- Élections municipales de 1995 : données manquantes
- Élections municipales de 1989 : données manquantes
- Élections municipales partielles de 1988 (Modèle:1er tour) : 60,75 % pour Pierre Mauriès (PS), 32,73 % pour la liste UDF-RPR, 6,52 % pour la liste de groupement des intérêts communaux, 77,37 % de participation.
- Élections municipales de 1983 (Modèle:1er tour) : 100,00 % pour Jean Sol (PS).
Élections cantonales et départementales
Élections régionales
Élections législatives
Élections présidentielles
Référendums
Jumelages
Population et société
Démographie
La ville de Trèbes comptait Modèle:Nombre au dernier recensement de l'INSEE en 2006 ce qui la place au e rang national et au e rang départemental. La densité de la commune est de Modèle:Nombre. La commune est densément peuplée par rapport à Narbonne (Modèle:Nombre), Limoux (Modèle:Nombre) ou Castelnaudary (Modèle:Nombre). Mais cette densité est largement inférieure à des villes comme Toulouse (Modèle:Nombre), Montpellier (Modèle:Nombre) ou Perpignan (Modèle:Nombre).
La ville de Trèbes fait partie de l'aire urbaine de Carcassonne qui est la plus peuplée du département avec Modèle:Nombre couvrant 61 communes avant Narbonne (Modèle:Nombre), Castelnaudary (Modèle:Nombre) et Limoux (Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Trèbes fait aussi partie de la communauté d'agglomération du Carcassonnais. C'est la ville la plus importante en nombre d'habitants après Carcassonne dans la communauté d'agglomération.
Modèle:Population de France/section
L'évolution démographique de la ville est régulière et en augmentation depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en passant de Modèle:Nombre en 1800 à Modèle:Nombre en 2006. Cependant, depuis les années 1980, cette progression stagne. En 1982, le nombre total d'habitants était de Modèle:Nombre. Il descend à Modèle:Nombre en 1999 pour remonter en 2006 à 5 618.
Enseignement
Trèbes possède deux écoles maternelles (Les Floralies et l'Aiguille) et deux écoles élémentaires (Les Floralies et l'Aiguille).
La ville possède également un collège public, le collège Gaston-Bonheur, mais ne dispose d'aucun lycée.
Manifestations culturelles et festivités
- Modèle:Date- : Jour de la Reine V
- Modèle:Date- : Fête de la musique
- Modèle:Date- : Feu d'artifice
- Modèle:1er weekend d'août : Tresbès é Festad'Oc
Santé
Sports
- Badminton Champion de France de badminton en catégorie juniors année 1989/1990
Cultes
La communauté catholique se réunit à l'église Saint-Étienne (construite à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) qui dépend de la paroisse Sainte-Trinité-en-Alaric (du diocèse de Carcassonne), regroupant vingt-huit communes. La communauté musulmane dispose de deux associations cultuelles, l'association culturelle islamique de L'Aiguille, rue d'Aquitaine, et l'association islamique de l'avenue Pasteur. Les mosquées principales se trouvent à Carcassonne<ref>Annuaire des mosquées et salles de prière de l'Aude</ref>.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 36 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> ( % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67 % d'actifs (54,1 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 33 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 538 en 2013 et 1 623 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 676, soit un indicateur de concentration d'emploi de 97,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 676 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 520 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
367 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Trèbes au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 367 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
25 | 6,8 % | (8,8 %) |
Construction | 83 | 22,6 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
107 | 29,2 % | (32,3 %) |
Information et communication | 3 | 0,8 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 15 | 4,1 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 13 | 3,5 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
35 | 9,5 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
58 | 15,8 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 28 | 7,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,2 % du nombre total d'établissements de la commune (107 sur les 367 entreprises implantées à Trèbes), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Scalec, supermarchés (Modèle:Unité)
- Espe Emballages, fabrication de papier et de carton (Modèle:Unité)
- Phyt'inter, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits chimiques (Modèle:Unité)
- Holding Mavibe, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)
- SARL Gecopa Gestion Cial En Papeterie, activités des sièges sociaux (Modèle:Unité)
Viticulture
Agriculture
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 97 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 35 en 2000 puis à 34 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 29 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Commerces
Trèbes possède de nombreux commerces situés au centre de la ville : boulangerie, opticien, tabac-presse, location de vélos, boucherie-charcuterie, restaurant, publicité adhésive, pharmacie, fleuriste, poissonnerie, cave à vin, etc.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Pont-aqueduc de l'Orbiel : Le pont-aqueduc permettant le franchissement de la rivière Orbiel par le canal des Deux-Mers est classé monument historique le Modèle:Date-. Situé à quelques centaines de mètres au nord de la ville ancienne, il a été édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur des plans de Vauban<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Église Saint-Étienne :
L'église Saint-Étienne est inscrite aux monuments historiques par un arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Reconstruite en deux campagnes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est de style architectural gothique languedocien à large nef unique de sept travées, à charpente apparente sur arcs diaphragmes, avec une abside pentagonale voûtée d'ogives, plus étroite et plus basse que la nef. Cinq chapelles également voûtées d'ogives ouvrent sur les cinquième et sixième travées au nord et au sud, et sur la première travée au nord. Un portail amorcé sur la façade occidentale n'a jamais été achevé et l'église ouvre par deux portes situées au nord et au sud de la deuxième travée. Le clocher est construit au sud de la première travée.
Une fausse voûte d'ogives en plâtre édifiée sur la nef en 1860 s'effondre partiellement en 1980. Cet incident permet de découvrir 350 corbeaux peints appartenant à la charpente primitive, qui sont alors dégagés et restaurés. Cet ensemble est exceptionnel dans la région, le décor étant resté complet<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. - Port de plaisance et écluse de Trèbes sur le canal du Midi.
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Le canal du Midi à Trèbes.
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L'église Saint-Étienne vue depuis la rive droite de l'Aude.
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Façade sud et clocher de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Jean Dax, seigneur de Trèbes et d'Axat ;
- Antoine III Dax, seigneur de Trèbes, abbé de Saint-Polycarpe, chanoine de la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne et évêque d'Alet ;
- René Coll (1941-2009) : musicien ayant vécu à Trèbes à partir de 1969 et enterré au cimetière de la commune ;
- Michel Amardeilh (1952-) : sportif et entraîneur du club de natation de la commune ;
- Ernesto Oña (1965) : réalisateur et scénariste ;
- Arnaud Beltrame, né le Modèle:Date de naissance à Étampes et mort assassiné le Modèle:Date de décès à Carcassonne, est un officier supérieur de gendarmerie français, connu pour s’être volontairement substitué à une otage au cours de l’attaque terroriste du 23 mars 2018 à Trèbes et avoir succombé aux blessures reçues à cette occasion.
- Famille de Calmès, famille originaire de ce bourg où elle occupa au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des charges notariales avant de s'agréger à la noblesse, famille subsistante.
- Michel Espinosa (1993-), footballeur professionnel, grandit à Trèbes.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de l'Aude
- Armorial des communes de l'Aude
- Inondations d'octobre 2018 dans l'Aude
- Jean Dax, seigneur de Trèbes et d'Axat
- Famille Dax
- Ange Jean Michel Bonaventure de Dax marquis d'Axat
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Site officiel de l'Office de tourisme Grand-Carcassonne
- Trèbes sur le site de l'Insee
- Société des arts et des sciences de Carcassonne, « Mémoire touchant les familles plus anciennes de la ville » Famille Dax
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes