Un mauvais fils
Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Un mauvais fils est un film dramatique français réalisé par Claude Sautet, sorti le Modèle:Date dans les salles françaises.
Dixième long-métrage du réalisateur, le film met en scène un jeune homme revenant en France après cinq ans de détention dans une prison américaine pour usage et trafic de stupéfiants. Les retrouvailles avec son père sont tendues. Il entame une relation avec une ancienne toxicomane, tout en essayant de se réinsérer dans la société. Le rôle principal est incarné par Patrick Dewaere. Celui du père est interprété par Yves Robert. Brigitte Fossey joue l'amie de Dewaere. Jacques Dufilho prête ses traits au libraire chez qui travaille Fossey. Avec Un mauvais fils, Sautet entame un nouveau cycle, dépeignant des milieux sociaux et tranches d'âges différents de ses œuvres précédentes.
Le film, sorti en plein boycott d'une partie de la presse envers Patrick Dewaere à la suite de l'« affaire de Nussac » survenue trois jours plus tôt<ref>Modèle:Lien web.</ref>, connaît de bonnes critiques. Malgré le contexte qu'a entouré la sortie du film, Un mauvais fils connaît une carrière commerciale honorable avec plus d'un million d'entrées<ref name="Esposito"/>.
Synopsis
Jeune homme d'une trentaine d'années, Bruno Calgagni revient en France après l'avoir quittée sept ans auparavant pour les États-Unis, où il a purgé une peine de cinq ans de prison pour usage et trafic de stupéfiants, au cours de laquelle il apprit le décès de sa mère. À son arrivée à l'aéroport, Bruno est attendu par un commissaire, qui lui expose les obligations auxquelles il doit se soumettre avant de lui remettre la nouvelle adresse de son père, René, qui travaille comme chef d'équipe sur un chantier. Peu après, il se rend au nouvel appartement de René, qui se montre surpris par la visite impromptue de son fils. Néanmoins, le père lui réserve un accueil chaleureux mais bref, devant se rendre à son travail, tout en le laissant s'installer. René retrouve Bruno le soir et l'invite à dîner dans un restaurant pour continuer leur discussion. Le père et le fils parviennent difficilement à s'habituer à leur nouvelle vie commune.
À la recherche d'un emploi, Bruno, qui a une formation d'ébéniste, parvient à se faire engager comme manutentionnaire dans des conditions difficiles. Invité par son fils dans un bistrot, René se montre outré quand deux prostituées, qui ont aguiché Bruno, sont invitées par ce dernier à sa table, et quitte les lieux. Voulant des explications, Bruno le suit et découvre que René le rend responsable de la mort de sa mère, morte de dépression et d'abus de médicaments. Le jeune homme quitte l'appartement et part s'installer chez un collègue. Convoqué à l'hygiène mentale qui s'occupe de la réinsertion des toxicomanes après la fin de son contrat, Bruno décroche un emploi dans une librairie tenue par Adrien Dussart, un vieil original homosexuel. Il fait également la connaissance de sa collègue, Catherine, elle aussi ancienne toxicomane. Bruno parvient à se faire une place et tombe sous le charme de Catherine, avec laquelle il va s'installer. Bruno tente de renouer le contact avec René, mais découvre qu'il entretient une liaison avec Madeleine, une amie proche de la famille, et que cette liaison a commencé bien avant le décès de sa mère. Une vive tension s'installe entre les deux hommes qui en viennent aux mains avant que Bruno ne parte. Bruno se rend en Normandie avec Catherine, Dussart et le compagnon de celui-ci, mais ce séjour s'avère compliqué pour Catherine, qui dès leur retour, commence à replonger dans la drogue, tout comme Bruno, qui craque après avoir découvert par un proche que René, victime d'un accident de travail, a décidé de couper tout lien avec lui.
Soutenue par Bruno et Adrien, Catherine décide de retourner en cure de désintoxication. Bruno parvient à se reprendre en main après avoir décroché un poste d'ébéniste, tandis que Catherine s'inquiète du silence de ce dernier. Après avoir appris que Madeleine a quitté René, devenu aigri à la suite de son accident et restant seul dans son appartement, Bruno se rend au chevet de son père, avec lequel il se réconcilie, et se décide à téléphoner à Catherine.
Fiche technique
- Titre : Un mauvais fils
- Réalisation : Claude Sautet
- Assistants réalisateurs : Yvon Rouve et Jacques Santi
- Scénario : Claude Sautet, Daniel Biasini et Jean-Paul Török, d'après une histoire de Daniel Biasini
- Musique : Philippe Sarde
- Décors : Dominique André
- Costumes : Corinne Jorry
- Maquillage : Marc Blanchard
- Photographie : Jean Boffety
- Scripte : Geneviève Cortier
- Régisseur : Gérard Gaultier
- Cadreur : Jacques Renoir
- Son : Pierre Lenoir
- Mixage : Jean Nény
- Montage : Jacqueline Thiédot
- Directeur de casting : Dominique Besnehard
- Directeur de production : Antoine Gannage
- Photographe de plateau : Charles Biasini
- Production : Alain Sarde et Roland Girard
- Sociétés de production : Films A2, Sara Films et SFP
- Sociétés de distribution : Parafrance (France, sortie en salles), Studiocanal (France, vidéo)
- Pays d’origine : Modèle:Pays
- Langue originale : français
- Format : couleur — 35 mm — 1,66:1 — son monophonique
- Genre : drame
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie :
- France : Modèle:Date, reprise en salles le Modèle:Date
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Classification CNC<ref>Modèle:Lien web.</ref> : tous publics, art et essai (visa d'exploitation no 51669 délivré le Modèle:Date-)
Distribution
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- Photos des acteurs principaux.
Production
Genèse et développement
Un mauvais fils est né d'un court récit écrit par Daniel Biasini, mari de l'époque de Romy Schneider qu'elle a confié à Claude Sautet, avant le tournage de leur cinquième et dernier film commun, Une histoire simple<ref name="Cliffhanger">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le premier traitement du récit, le personnage de Catherine prenait le pas sur la relation conflictuelle entre un père et son fils, sujet qui avait éveillé l’intérêt du metteur en scène<ref name="Cliffhanger"/>. L'écriture du scénario démarre sous la houlette de Biasini et Claude Néron, alors que Sautet est en train de tourner Une histoire simple<ref name="Cliffhanger"/>. Mais l'ambiance mortifère du premier jet du script déplaît au réalisateur. Néron est débarqué du projet et Sautet fait appel aux services de Jean-Paul Török<ref name="Cliffhanger"/>. Török apporte beaucoup notamment sur la librairie et le personnage du libraire, qui était déjà présent dans le premier traitement de Biasini<ref name="Cliffhanger"/>.
Un mauvais fils marque une rupture ainsi qu'un nouveau cycle dans la carrière de Sautet<ref name="DVDClassik">Modèle:Lien web.</ref>, lui qui s'était attaqué durant les années 1970 à explorer les angoisses des hommes de sa génération<ref name="DVDClassik"/>. Il décide de dépeindre d'autres milieux sociaux, d'autres tranches d’âges et par conséquent d'autres types de personnages et de situations, ce qui implique d'autres collaborateurs de travail d'écriture en remplaçant Jean-Loup Dabadie et Claude Néron par Biasini et Török<ref name="DVDClassik"/>.
Pour le rôle de Bruno, Sautet pense d'abord à Gérard Depardieu, avec qui il avait déjà tourné sur Vincent, François, Paul… et les autres, mais le réalisateur trouve qu'il manque de la vulnérabilité nécessaire au personnage chez Depardieu et préfère confier le rôle à Patrick Dewaere, qui n'a pratiquement pas tourné depuis Série noire d'Alain Corneau, dont il est ressorti épuisé<ref name="PremièreSpécial">Marc Esposito, « Il était une fois Patrick Dewaere », Studio Magazine, no 28 « Spécial Patrick Dewaere », 28 juillet 1989, p. 54-73.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, hormis un second rôle dans Paco l'infaillible par amitié pour le réalisateur Didier HaudepinModèle:Sfn,<ref name="PremièreSpécial"/>. Lors de son premier rendez-vous avec Sautet, Dewaere débarque sans sa moustache qu'il arborait depuis sa participation au Café de la Gare au début des années 1970Modèle:Sfn,<ref name="Cliffhanger"/>, l'ayant rasée car Sautet le voulait glabre, geste qui touche Sautet<ref name="Cliffhanger"/>,Modèle:Sfn. Une complicité et un respect mutuel naît entre l'acteur et le réalisateur, même durant le tournage, même pour des scènes difficiles nerveusement<ref name="Cliffhanger"/>. Pour incarner le père de Bruno, Sautet fait appel à l'acteur et réalisateur Yves Robert, qui connaît Dewaere lorsqu'il faisait ses débuts d'acteur étant enfantModèle:Sfn et qui est également ami avec Sautet depuis le tournage des Hommes ne pensent qu'à ça (1954)<ref name=CNC>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le rôle de Catherine, le rôle est confié à Brigitte Fossey (qui a également côtoyé Dewaere sur Les Valseuses), tandis que le libraire est interprété par Jacques Dufilho<ref name="Cliffhanger"/>, récemment césarisé du meilleur second rôle masculin pour Le Crabe-Tambour en 1978.
Concernant le scénario du film, qui relate l'addiction à la drogue dont les personnages joués par Dewaere et Brigitte Fossey sont victimes et qui fait écho à l'épreuve endurée par l'acteur dans la vie réelle, il déclare : Modèle:Citation<ref name="Monde du cinéma">Interview de Dewaere par Fabienne Vende Meerssche, Le Monde du cinéma, RTBF, 1980, sur le site sonuma.be.</ref>.
Tournage
Le tournage du long-métrage se déroule du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les scènes d'aéroport sont tournées à Paris-Charles de Gaulle, tandis que les scènes de rue autour de l'appartement de René Calgagni sont filmées Place de la République, à Saint-Ouen-sur-Seine<ref name="imdblocations">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:locations|locations|reference}} {{#if:||Un Mauvais fils: lieux de tournage}} sur l’Modèle:Lang (consulté le 6 septembre 2020).</ref>. Les scènes de jetée et de bord de mer sont filmées dans le Calvados<ref name="imdblocations"/>.
Sortie et accueil
Réception critique
Un mauvais fils est bien accueilli par la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais est néanmoins entaché par une affaire privée concernant Patrick Dewaere. Peu de temps avant la sortie du film, Dewaere s'est violemment emporté contre le journaliste Patrice de Nussac du Journal du dimanche qui lui avait promis de ne pas dévoiler son prochain mariage avec Élisabeth Chalier, la mère de sa seconde fille<ref group="alpha">Dans l'ouvrage de Jean-Marc Loubier en 2002 (pages 287-287), il est précisé que l'acteur est accompagné de deux photographes reporters, Patrick da Silva et Patrick Ditche. Pour forcer le journaliste à faire des excuses à Elsa, il l'immobilise et ordonne à sa compagne de donner une gifle à Nussac, ce qu'elle refuse. Il lui donne lui-même alors un coup de poing.</ref>,Modèle:Sfn,<ref name="Esposito">Marc Esposito, « Il était une fois Patrick Dewaere », Studio Magazine, Modèle:N° « Spécial Patrick Dewaere », 28 juillet 1989, Modèle:P..</ref>. Trahi par celui qu'il considérait comme son ami, Dewaere le frappe d’un coup de poingModèle:Sfn. Par la suite l'acteur subit un véritable boycott de la presse, des médiasModèle:Sfn et des producteurs qui hésitent désormais à l'employerModèle:Sfn. Il n'est alors plus interviewé et, fait sans précédent en France, son nom est supprimé de la distribution du film dans plusieurs journaux, voire est remplacé par des initiales employées dans une ambiguïté à connotation péjorative : « P.D. »Modèle:Sfn,<ref name="Esposito"/>,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi les critiques positives, Christian Bosseno de La Saison Cinématographique écrit que Modèle:Citation sur ce film, notant dans sa critique que Modèle:Citation, tout en trouvant Modèle:Citation, mais que Modèle:Citation et que Modèle:Citation<ref name="dewaereonline">Modèle:Lien web.</ref>. Claire Devarrieux du Monde écrit dans sa chronique que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après le suicide de Patrick Dewaere le Modèle:Date-, le critique Gérard Lefort du journal Libération et détracteur de l'acteur, publie des mots d'une grande violence à l'encontre du défunt et n'hésite pas à qualifier quelques films de ce dernier de navets dont Un mauvais fils<ref>Gérard Lefort, « Le suicide de Patrick Dewaere »,Libération, 17 juillet 1982.</ref>.
Les critiques de la presse s'estompent après le décès de Patrick Dewaere au fil des années. Le quotidien Libération longtemps après sa mort revoit son analyse et encense l'acteur : Un mauvais fils qui pourtant est qualifié de médiocre par le critique, n'est, selon le même critique Modèle:Citation<ref>Louis Skorecki « Un mauvais fils », Libération [1], le Modèle:Date</ref>. En 2019, selon la publication Revus et Corrigés pour le film : Modèle:Citation<ref>Alicia Arpaïa « Un mauvais fils. Dewaere en état de grâce », sur le site de Revus et Corrigés [2], le Modèle:Date</ref>. Peu après la rediffusion du film sur Arte en Modèle:Date-, Jérémy Gallet du site avoir-alire.com écrit dans sa chronique que Modèle:Citation faisant un parallèle entre l'histoire du film et la Modèle:Citation qui se battait aussi contre la drogue au moment du tournage<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Box-office
Un mauvais fils sort en salles le Modèle:Date-. Le film prend la cinquième place du box-office français dominé par le film Le Trou noir, avec Modèle:Unité la semaine de sa sortie, pour un cumul de Modèle:Unité, comprenant les avant-premières et la première semaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce résultat est relativement en deçà de celui du démarrage du précédent film réalisé par Claude Sautet, Une histoire simple, qui avait débuté avec Modèle:Unité deux ans auparavant<ref>Modèle:Lien web</ref>. Néanmoins, Un mauvais fils fait un meilleur démarrage par rapport au précédent film avec Patrick Dewaere en tête d'affiche, Série noire, qui avait démarré à Modèle:Unité en début d'exploitation en 1979<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La semaine suivante, Un mauvais fils reste en cinquième place, mais réalise un score supérieur à ses débuts avec Modèle:Unité, ce qui porte le cumul à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En troisième semaine, le film fait un résultat en hausse en salles avec Modèle:Unité, soit Modèle:Unité depuis son début d'exploitation en salles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après un mois d'exploitation, le long-métrage est toujours dans le top 10 malgré une baisse de fréquentation, mais en ayant déjà été vu par Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais le quitte à l'approche du mois de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La fréquentation chute durant le mois de décembre qui lui permet d'atteindre les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film quitte le top 30 à l'approche des fêtes de Noël avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de sa première année d'exploitation, Un mauvais fils totalise Modèle:Unité, le hissant à la 34e du box-office annuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au cours des deux années suivant la sortie du film, Un mauvais fils totalise Modèle:Unité en 1981 et Modèle:Unité en 1982<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Finalement, le film totalise un résultat honorable de Modèle:Unité<ref name="DewaereBo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SautetBO">Modèle:Lien web.</ref>, malgré le boycott des médias que subit Dewaere à cette époque. L'acteur n'avait plus atteint le million d'entrées depuis La Clé sur la porte d'Yves Boisset en 1978 qui avait frôlé les deux millions d'entrées<ref group="alpha">Les deux films avec Patrick Dewaere en tête d'affiche, Coup de tête et Série noire, sortis l'année précédant Un mauvais fils, ont totalisé plus de Modèle:Unité pour le premier et plus de Modèle:Unité pour le second.</ref>,<ref name="DewaereBo"/>. En revanche, il s'agit à l'époque de sa sortie d'un des scores les plus faibles de Claude Sautet au box-office<ref group="alpha">Un mauvais fils a fait relativement mieux que Mado en fin d'exploitation en 1976 avec 1,02 million d'entrées et Quelques jours avec moi, seul film réalisé par Sautet à ne pas atteindre le million d'entrées en 1988.</ref>,<ref name="SautetBO"/>,<ref name="Esposito2">Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions
Récompense
Nominations
Autour du film
- Le scénario du film a été publié en livre en 1981, paru chez J'ai Lu Modèle:N° Modèle:ISBN.
- Dans le livre de 2006 signé par Mado Maurin, la mère de Patrick Dewaere, le réalisateur Claude Sautet relate qu'il a hésité à embaucher Gérard Depardieu, dès l'écriture du film. Mais il renonce, estimant « qu'il manque à Gérard, quelque chose d'angélique et d'enfantin ».
- Pour se vieillir, Patrick Dewaere arbore depuis une dizaine d'années une moustache. Afin de mieux figurer le vulnérable personnage qu'impose le rôle, Dewaere surprend Claude Sautet en venant à un rendez-vous préparatoire, sans moustache. Ce geste touche profondément le réalisateur et l'acteur révèle pourquoi il l'a coupée : « Je ne sais pas, comme ça. Pour montrer que j'en étais capable ». Claude Sautet déclare lors d'un entretien Modèle:Citation<ref>Conversations avec Claude Sautet, Michel Boujut, Institut Lumière/Actes Sud, nouvelle édition, 2001, p. 167</ref>.
- Comme le révèle Christophe Carrière dans son ouvrage sur Dewaere paru en 2012, ce film aborde l'addiction à la drogue dont le personnage est victime dans le film aux côtés du rôle interprété par Brigitte Fossey, à l'instar de ce que subit alors l'acteur dans la vie réelle.