Verny

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Verny est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Géographie

Verny se trouve à 12 kilomètres au sud de Metz, sur la rive droite de la Seille, un affluent de la Moselle.

Fichier:Map commune FR insee code 57708.png
Carte de la commune.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Transports

Verny se situe sur la route départementale 913 ou rue de Metz. La rocade Sud de Metz est à cinq kilomètres au nord de la commune et permet de rejoindre l'autoroute A31 plus à l'est. À cinq kilomètres au sud, vers Louvigny, se trouvent la gare de Lorraine TGV et l’aéroport régional de Lorraine.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Seille, le ruisseau de Cherisey, le ruisseau de Verny et le ruisseau de Goin<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Seille, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Maizières-lès-Vic et se jette dans la Moselle à Metz en limite avec Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Cherisey, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pontoy et se jette dans le ruisseau de Verny à Pommérieux, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Verny, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Silly-en-Saulnois et se jette dans la Seille à Pommérieux en limite et face à Sillegny, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Verny.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Seille, du ruisseau de Cherisey et du ruisseau de Verny, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Verny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Verny, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,4 %), zones urbanisées (22,8 %), prairies (20,5 %), forêts (18,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

La première mention de Verny date de 914, quand Vigeric, alors abbé de Gorze, fait présent à l’abbaye de terres situées sur le ban de Verny. Nous n’avons jusqu’à présent retrouvé aucune trace de document parlant de Verny avant 914 et aucune fouille archéologique connue n’a été faite sur le site. Mais l’étude étymologique du mot Verny peut laisser penser qu’il existait déjà un domaine rural à l’époque romaine. Verny pourrait ainsi avoir une origine gallo-romaine, Vernius (ou Vernio), un nom d’homme, auquel s’ajoute la désinence -acum, qui servait à désigner des domaines. Nous aurions ainsi *Vernius-acum, *Verniacum, c’est-à-dire le domaine de Vernius. Cependant, le substantif celtique *verno- ( > verne), aulne, n'est pas impossible<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, librairie Guénégaud Paris 1978.</ref>. Homonymie avec Vergné (Charente-Maritime).

Il existe aussi, hors de la Lorraine, un saint Verny, encore honoré dans le centre de la France, comme saint patron des vignerons. Son origine, que l’on situe sur les bords du Rhin, remonte à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le ban de Verny appartenait à l’ancienne famille de Vergney, qui tenait ce fief des seigneurs de Cherisey. En 1331, céda à l’évêque de Metz ses droits sur la maison forte de Verny, sur la ville et ses appartements<ref>Henry de Cherisey</ref>. À partir de ce moment le seigneur de Verny sera vassal de l’évêque de Metz et l’histoire de Verny sera liée à celle de la principauté épiscopale de Metz.

Cette maison forte, un petit château fort, sera détruite en 1635 par les Suédois, pendant la guerre de Trente Ans.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Verny est dans la famille de Barisey. Puis elle sera partagée entre les familles de Flavigny, de Feriet et de Collin, toutes issues de la haute bourgeoisie messine. Par la suite les de Feriet seront les seuls seigneurs du ban de Verny de 1671 à la Révolution et Louis Philippe de Feriet, qui fut président du Parlement de Metz, construisit un nouveau château à l’époque de Louis XV.

De 1814 à 1870, Verny sera réuni à la commune de Pournoy-la-Grasse pour ne former qu’une seule mairie, mais à deux sections, tout en demeurant chef-lieu de canton.

En 1869, rien ne va plus entre les deux sections de la commune Pournoy - Verny et celles-ci décident de se séparer. Ce sera fait par un décret de Napoléon III datant du Modèle:Date-.

Le premier conseil municipal de Verny se réunit le Modèle:Date-, peu de temps avant la guerre franco-allemande de 1870. Il n'y a pas de combats à Verny, mais les troupes allemandes occupent le village d’août à Modèle:Date- et logent dans la mairie et l’école. Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Verny est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Pour protéger Metz, siège du district de Lorraine, la construction d'un fort est programmée près de Verny. La Feste Wagner, sur les communes de Pournoy-la-Grasse et de Verny, complète la seconde ceinture fortifiée de Metz composée des Festen Wagner (1904-1912), Kronprinz (1899 - 1905), Leipzig (1907-1912), Kaiserin (1899-1905), Lothringen (1899-1905), Freiherr von der Goltz (1907-1916), Haeseler (1899-1905), Prinz Regent Luitpold (1907-1914) et Infanterie-Werk Belle-Croix (1908-1914)<ref>Association pour la Découverte de la Fortification Messine sur fort-de-verny.org</ref>. Les Allemands construiront ainsi, sur le territoire de Verny et de Pournoy-la-Grasse, un groupe fortifié devant servir de position avancée du sud messin, à la fois sentinelle et gardienne de la vallée de la Seille. Située à Modèle:Unité au nord de Verny, la forteresse domine la Seille d’une hauteur de 65 à Modèle:Unité. Elle s’étend sur une sorte d’éperon et s’allonge d’est en ouest sur environ Modèle:Unité. L’association pour la découverte de la fortification messine réhabilite le site et y organise régulièrement des visites<ref>ADFM sur verny.fr.</ref>. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l’Empire allemand. En dépit de leur attachement à l’Empire, les habitants de la commune accueillent avec joie la fin des hostilités. Le village n'eut pas à souffrir de dégâts à cette époque.

Pendant l’entre-deux-guerres, Verny se modernise peu à peu.

La Seconde Guerre mondiale et l'Annexion de la Moselle (1940) seront, en revanche, la cause de traumatismes profonds et de destructions massives. En 1940-1941, de nombreux habitants sont expulsés. Au cours de la bataille de Metz, en 1944, le château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est bombardé par l’aviation américaine. Il s’ensuivra un incendie, qui ne laissera rien de cette ancienne demeure seigneuriale. Malgré la combativité de la 462e Volks-Grenadier-Division, Verny est libérée par la [[5e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:5e DI]] de l'armée Patton le Modèle:Date-<ref>1944-1945 : Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (p.15:Recensement préfectoral sur les dates de libération).</ref>, à la fin de la bataille de Metz.

Au début des années 1970, Verny « explosera » et sa population passera de 257 habitants en 1968 à 1465 en 1982. C’est à ce moment que se feront tous les aménagements qui font le charme du Verny d’aujourd’hui.

Les années 1970 voient une extension considérable du village : la rue du Moulin avec ses 120 logements locatifs, rue de Lorraine et son lotissement les Chenevières. À l'extrémité, les habitations des Acacias sont plus récentes (2007 - 2008).

De 1998 à 2002 : lotissement d'Avigy (140 maisons).

2009 : travaux de construction d'un nouveau lotissement Les Bagrasses (46 parcelles).

2015 : travaux de construction d'un nouveau lotissement La Bergerie (40 parcelles).

De 1790 à 2015, Verny était le chef-lieu de l'ex-canton de Verny.

Politique et administration

Liste des maires successifs

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Depuis le Modèle:Date-, la Communauté de Communes du Vernois a fusionné avec les communautés de communes d'Accueil de l'Aéroport Régional de Lorraine et de Rémilly et Environs pour donner naissance à la Communauté de Communes du Sud Messin comptant environ Modèle:Unité et Modèle:Unité. Depuis le Modèle:Date- la commune de Villers-Stoncourt a quitté la Communauté de Communes du Sud Messin pour rejoindre la Communauté de Communes du Pays de Pange.

La Présidente de la CCSM est Mme Brigitte Torloting (maire de Louvigny).

Représentants de la commune de Verny au conseil communautaire

  • Victorien Nicolas (2e vice-président, en charge de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme et des transports)
  • François Valentin
  • Colette Rottier
  • Jean-Marc Sautreau
  • Mélanie Adèle-Perrey
  • Anne-Françoise Neuschwander

Services publics

En sus de la mairie, trois services publics sont présents sur la commune :

  • La Maison France Services ;
  • Le Centre des Finances Publiques ;
  • La Poste

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:... Nombreux commerces et artisans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Fort de l'Aisne à Verny.jpg
Fort de l'Aisne à Verny.

Lieux et monuments

  • Fontaine fortifiée.
  • Voie verte du bois de l'Hôpital.

Architecture civile

  • Centre socio-culturel Faber : bibliothèque et dojo.
  • Accueil périscolaire Les Diablotins inauguré en 2009.
  • Espace de loisirs : terrain de football, courts de tennis, city stade, jeux pour enfants.
  • Dans la cour du Château : boulodrome, maison des associations.
  • École maternelle et élémentaire.
  • Collège Nelson-Mandela. Il reçoit les élèves de Verny, ainsi que d'autres originaires de communes voisines (Pommérieux, Pournoy-la-Grasse, Fleury, Solgne, Goin, Liéhon, Louvigny etc).
  • Etablissement régional d'enseignement adapté (équipé d'un planétarium). Fermé.
  • Caserne de sapeurs pompiers.
  • Gendarmerie.
  • Halle communale : marché dominical.

Architecture militaire

Édifice religieux

  • Église Saint-Michel, néo-romane datant de 1854.

Personnalités liées à la commune

  • Léon-Ignace Mangin, né le Modèle:Date-, fils du juge de paix du canton. Après avoir passé ses premières années à Verny, il ira au collège Saint-Clément à Metz. Entré au noviciat des jésuites de Saint-Acheul, près d’Amiens, il part ensuite comme missionnaire en Chine en 1882. Il est rapidement chargé d’un important district, Ho Hien Fou, comprenant 240 paroisses et 20 000 chrétiens. Et puis survient la guerre des Boxers. Le Modèle:Date-, les Boxers exterminent 1 800 chrétiens dans l’église de Tchou-Kia-Ho. Le père Mangin était parmi eux. Et le Modèle:Date-, le pape Pie XII béatifia 56 de ces martyrs qui avaient pu être identifiés, dont le père Mangin. Il a été canonisé par Jean-Paul II le Modèle:Date-.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean Louis Rossignol, Verny, 1 000 ans d’histoire.

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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