Fourmies

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Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France Fourmies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Fourmies est située dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe, à l'extrême sud-est du département du Nord. Historiquement, cette région dépendait du Comté de Hainaut.

Fourmies jouxte le département de l'Aisne. Elle se trouve à Modèle:Unité de la frontière belge, à Modèle:Unité du département des Ardennes et fait partie du parc naturel régional de l'Avesnois.

Fourmies se trouve à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité de la sous-préfecture Avesnes-sur-Helpe, à Modèle:Unité de Maubeuge, Modèle:Unité de Mons, Modèle:Unité de Charleroi, Modèle:Unité de Charleville-Mézières, Modèle:Unité de Cambrai, Modèle:Unité de Valenciennes, à Modèle:Unité de Lille, la préfecture du Nord, Modèle:Unité de Reims, Modèle:Unité de Bruxelles, et à Modèle:Unité de Paris.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Située dans une région bocagère et herbagère, la ville est entourée de forêts et d'étangs. Couverte pour près de la moitié de sa superficie de forêts, la commune est traversée par l'Helpe Mineure, rivière qui se jette ensuite dans la Sambre.

Géologie et relief

Fourmies est située en « grande Thiérache », région qui appartient géologiquement au massif de l'Ardenne.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontaine-Vervins Man », sur la commune de Fontaine-lès-Vervins, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Fourmies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fourmies, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La ville ancienne s'est développée le long de la rivière.

Sur le plan du patrimoine bâti, les maisons traditionnelles sont construites en brique et couvertes d'ardoises. Les maisons construites aux {{#switch: e

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}} comportaient également des éléments en pierre bleue (linteaux, appuis de fenêtre).

À Fourmies, le passé industriel de la cité a laissé des traces sur les constructions. Même s'ils deviennent minoritaires dans le paysage de la ville, à côté d'anciennes usines encore en activité, sont présentes de nombreuses « maisons de maître » sans oublier quelques anciennes cités ouvrières dénommées corons. La ville comporte un important quartier dénommé Trieux.

Dans les années 1950 à 1970, un nombre important d'immeubles HLM est construit ; les quartiers dits de l'Espérance et de Marlière-Malakoff se développent en concomitance.

Voies de communication et transports

Modèle:Article détaillé Sur le plan ferroviaire, la Ville est traversée par l'axe Lille-Thionville, le premier à être électrifié dans le nord-est de la France en raison de son important trafic fret. La gare SNCF est desservie par les TER Nord-Pas-de-Calais. Elle sera prochainement traversée par la véloroute TransEuropéenne (EV3) Paris-Moscou (étude en cours du Conseil général).

Le réseau départemental interurbain Arc en Ciel 4<ref>Voir arcenciel4.fr.</ref> assure la desserte sur route de la ville de Fourmies (lignes 402 express, 402, 433, 438 et 439).

Toponymie et étymologie

Concernant la toponymie de la ville de Fourmies, voici ses noms anciens :

  • Formeias, 1091, Titre de St-André du Cateau.
  • Formies, 1107, Cart. de l'abb. de Liessies.
  • Furmies, 1114, Acte de Raoul, arch. de Cambrai.
  • Formiis, 1167, Cart. de l'abb. de Liessies.
  • Fourmies, 1186, J. de G., ann. du Hainaut, XII, 339.
  • Formies, 1349 , Pouillé de Cambrai.
  • Fromyes, XVIIe siècle, doc. topog.
  • Fourmies, 1711, pierre tombale du lieu. Le nom s'est stabilisé depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la dénomination définitive Fourmies.

Concernant l'étymologie de la ville de Fourmies, il n'est pas souvent facile de connaître l'origine d'un nom de lieu au vu de l'évolution des transcriptions phonétiques et de l'influence de différentes langues. La terminaison finale en " ies " est caractéristique à de nombreuses autres communes du Hainaut français et belge. En règle générale, elle suit le nom d'une personne d'origine franque et signifie " domaine, proriété de ". Pour certains, l'origine du nom de la ville proviendrait du mot « Formeias » qui signifierait « marécage », la ville se trouvant, en effet, dans la vallée de l'Helpe Mineure<ref>Source : Mairie de Fourmies</ref>.

Histoire

Des traces d'occupation gallo-romaine ont été mises au jour à Fourmies au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais sans localisation précise.

Moyen Âge

Concernant l'histoire de la ville de Fourmies au Moyen Âge :

Époque moderne

Concernant l'Histoire de la ville de Fourmies à l'époque moderne :

  • Aux {{#switch: e
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}}, il s'agit encore d'un petit village où se trouve cependant, en raison de sa position à l'extrême frontière du Hainaut, un fort tenu par une garnison espagnole. En 1637, celui-ci tombe aux mains du gouverneur de La Capelle qui fait brûler le village. La misère et la ruine sont le lot des habitants durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

  • 1556 : Fourmies passe sous domination espagnole.
  • 1590 : carnage de catholiques exécutés. Maison forestière de La fontaine Al'Tuerie, en mémoire du carnage.
  • 1599 : la première verrerie est établie.
  • 1659 : à l'instar d'Avesnes-sur-Helpe, chef-lieu de gouvernement de la ville du même nom, Fourmies (qui fait partie des villages dépendant de ce chef-lieu) devient française avec le traité des Pyrénées (Comme approximativement la moitié sud-ouest de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe).
  • 1694 : création des étangs des Moines (trois étangs sont creusés et mis en eau).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les fabriques de fil à dentelle s'installent au début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les premières filatures de coton à la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • 1774 : Modèle:1re de lin « retors et blanchis » à la façon de Hollande créée par Jean Staincg et Nicolas Legrand.

Époque contemporaine

Concernant l'histoire de la ville de Fourmies à l'époque contemporaine :

  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les filatures de laine s'installent au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • 1805 : Modèle:1re de bonneterie de coton.
  • 1810 : Modèle:1re de coton appelée « La Vieille », fondée par Louis-Joseph Legrand.
  • 1812 : Le 12 mars, un terrible ouragan ravage la ville de Fourmies.
  • 1815-1818 : à la suite de l'effondrement de l'empire napoléonien, Fourmies est occupée par des troupes prussiennes et, dans une moindre mesure, des troupes russes.
  • 1820 : Fourmies compte 2 000 habitants.
  • 1822 : présence d'une verrerie, 2 filatures de coton, 3 fourneaux à fondre le minerai de fer.
  • 1825 : Naissance de l’industrie lainière grâce à Théophile Legrand qui crée la première filature sur Fourmies. Dès 1825, il construit la filature Le Malakoff pour se lancer dans la laine peignée.
  • 1825 et 1885 : plans napoléoniens de Fourmies<ref>Voir sur le site des archives départementales du Nord.</ref>.
  • 1830-1890 : L’âge d’or de l’industrie lainière.
  • 1837 : Fondation de la Compagnie des sapeurs-pompiers, elle comprenait alors 31 pompiers, en 1852, elle en comptait 42, et en 1883 : 75.
  • 1838 : Fondation de la Société musicale.
  • 1860 : L'église Saint-Pierre est construite. Elle est inaugurée le 23 novembre 1862 par le cardinal Regnier, archevêque de Cambrai. C'est au pied de l'église Saint-Pierre, à l'époque, place de la Mairie, que le marché hebdomadaire rassemblait les étals des marchands forains et aussi des fermiers venus y vendre leur beurre et leurs fromages. Aujourd'hui, le marché hebdomadaire a lieu place de la République.
  • 1862 : La chapelle de Trieux de Villers (ainsi que l'église Saint-Pierre) sont inaugurées par le cardinal Regnier, archevêque de Cambrai.
  • 1865 : Création de la Société de « Secours Mutuel » par Édouard Flament.
Fichier:Bréger - FOURMIES - La Gare.JPG
La gare de Fourmies au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
  • 1866 : construction de la ligne de chemin de fer qui va de Valenciennes à Hirson.
  • 1868 : la « verrerie noire » voit le jour à Fourmies (production de bouteilles de champagne). Le dernier four à verre noir s'éteint à Fourmies en 1958.
  • 1869 : arrivée du chemin de fer à Fourmies avec la mise en service, le 30 octobre 1869, de la section de chemin de fer Aulnoye-Hirson.
  • 1872 : Apogée de l’industrie lainière à Fourmies.
  • 1874 : Création de la Société du commerce et de l’industrie lainière de la région de Fourmies.
  • 1876 : Création du Journal de Fourmies, hebdomadaire qui est paru de 1876 à 1939. Il a été fondé par Victor Bachy. Le premier exemplaire est sorti des presses le dimanche 29 octobre 1876. À l'origine, les bureaux étaient implantés rue des Rousseaux, avant d'emménager rue Cousin-Corbier puis du Général Leclerc. Cet hebdomadaire « non politique, littéraire, scientifique, industriel et commercial » fut, au début, « une feuille » destinée à tous les industriels et négociants de la laine, avant de s'étoffer pour informer toute la population locale.
  • 1877 : Mort de Théophile Legrand, homme de bien, fondateur de l’industrie lainière et acteur principal de l’essor de Fourmies.
  • 1878 : La Société industrielle présente une exposition collective des produits lainiers fabriqués dans la région, à l’exposition universelle. Elle y remporte un diplôme d’honneur. En 1878, presque l'apogée de l'industrie textile à Fourmies, la région de Fourmies produit Modèle:Unité de laine peignée, filée et tissée.
  • 1881 : Installation du téléphone en ville. La même année, les travaux de construction du groupe scolaire Victor-Hugo (actuelle mairie) commencent. En 1883, une école maternelle y est ouverte. Le groupe scolaire permet ensuite de préparer aux examens du certificat d'études et au brevet, l'école devenant « primaire supérieure »<ref>Source : site de la ville de Fourmies et site du ministère de la Culture (Base ARCHIM).

</ref>.

  • 1884 à 1903 : Le tramway est né à Fourmies en lien avec les besoins des industries textiles en matière de transport de marchandises mais aussi pour faciliter le transport des ouvriers qui travaillaient dans les usines. Le réseau comportait deux lignes principales dont le point de départ se trouvait à la gare ferroviaire de Fourmies. La première ligne permettait de rejoindre Wignehies, la deuxième, Trieux de Villers. À noter que onze voies secondaires desservaient des entreprises textiles. Les locomotives à vapeur étaient utilisées pour le trafic voyageur et marchandise sur une voie dite « métrique ». Au total, le réseau comportait Modèle:Unité de lignes. Le tramway a fonctionné de 1884 à fin 1903.
  • 1885 : Une deuxième ligne de chemin de fer dessert Fourmies. Le 29 août 1885 est inaugurée la ligne de chemin de fer Maubeuge-Fourmies. Le tracé passe par Rousies, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Sars-Poteries, Solre le Château, Liessies, Trélon. À partir du Modèle:Date, la ligne est exploitée commercialement. Victime du développement de la motorisation individuelle, le service voyageur sera supprimé sur toute la ligne le Modèle:Date.

Fusillade de Fourmies

Modèle:Article détailléConcernant la Fusillade de la ville de Fourmies :

Fichier:Démolir la Bastille... et aboutir à Fourmies.png
Illustration d'A. Willette parue dans l'Almanach du Père Peinard en 1896.
Fichier:Le petit Parisien.JPG
La fusillade de Fourmies.
La fusillade du Modèle:1er mai à Fourmies provoque une vive émotion dans la France entière. Elle est considérée aujourd'hui comme l'un des événements fondateurs du mouvement ouvrier. Jean Jaurès se rendra même peu après à Fourmies pour y prononcer un discours tandis que Georges Clemenceau déclarera devant les députés que « c'est le Quatrième état qui s'est levé ».
  • Le Modèle:1er mai 1903 est inauguré à Fourmies un monument à la mémoire des victimes dans le cimetière du centre<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, p. 43.</ref>.

Développement des filatures

Concernant le développement des filatures de la ville de Fourmies :

  • De 1820 à 1891, le développement de l'industrie textile contribue à voir la population de la commune passer 2 000 à Modèle:Nombre. Fourmies devient le premier centre mondial de laine peignée. Les deux guerres mondiales puis la concurrence des pays émergents vont conduire à la fermeture successive des usines textiles. À ce jour, il ne reste plus qu'une seule usine textile à Fourmies.
  • 1891 : Fourmies compte 37 filatures (près de 50 pour la région de Fourmies).
  • 1892 : construction de l'église Notre-Dame qui a remplacé une chapelle qui avait été bâtie en 1862 en haut de la rue de la Montagne et démolie en 1884.
  • 1895 : des bâtiments sont édifiés pour abriter le collège Saint-Pierre.
  • 1906 : recensement de la population : 13 641 habitants pour 2 060 maisons et 3 859 ménages<ref>Le recensement (par rue, avec nom, prénom, date de naissance et profession des habitants) est consultable en intégralité sur le site des archives départementales du Nord (459 pages).</ref>.
  • 1907 : en mai, un grand concours international de sociétés de musique s'est déroulé dans la commune. 140 sociétés musicales défilèrent dans les artères principales de la ville.
  • 1910 : La production de laine peignée de la région de Fourmies vient en tête de la production française avec 23 millions de kg (47 % de la production nationale). La même année, une grande exposition d'art, de commerce et d'industrie, installée place verte et dans les locaux du groupe scolaire Victor-Hugo (actuelle Mairie) attira la foule. De grandioses manifestations culturelles, artistiques et commerciales sont organisées du 14 août au 11 septembre.

Les deux Guerres mondiales et la période actuelle

Voici une chronologie de la ville de Fourmies au cours des deux guerres mondiales et de la période actuelle :

  • 1914-1918 : Du Modèle:Date- jusqu'à presque l'armistice du 11 novembre 1918, la Ville est occupée par les troupes allemandes. Sur le plan économique, 88 % du potentiel industriel est détruit durant l’occupation. Sur le plan des infrastructures ferroviaires, le viaduc (longueur Modèle:Unité, composé de six arches de Modèle:Unité en maçonnerie de brique) qui permet de franchir la vallée de l'Helpe Mineure est détruit par le génie français le Modèle:Date- à l'approche des troupes ennemies. Toutefois, en 1915, il est reconstruit en provisoire (en bois) par le Génie allemand en Modèle:Unité avec Modèle:Unité. Les Allemands reconstruisirent le pont en dur (pilastres en briques et longerons métalliques) avant la fin de la guerre 1914-1918. L'ouvrage, après plusieurs campagnes de renforcement, sera reconstruit ensuite en 1979. Le Modèle:Date-, les plénipotentiaires allemands arrivant de Spa (Belgique) font une halte à Fourmies avant de franchir les lignes pour proposer le premier armistice de la fin de la Première Guerre mondiale. Le Modèle:Date- marque la débâcle allemande à Fourmies.
  • 1919 : Le 25 juin, création de la " Société des Filatures de laine peignée de la Région de Fourmies "-la SFRF-résultat de l’union de Modèle:Unité textiles ayant mis en commun leurs dommages de guerre.
  • 1920 : Comme après toutes les guerres, les Français après l'Armistice de 1918, veulent vivre et se passionnent pour cette nouveauté qu'est l'automobile. À Fourmies, Paul Génestin, fils d'un marchand de meubles, avec quelques amis, ouvre un garage rue du conditionnement et récupéra quelques épaves et du matériel des surplus de l'armée. En 1920 naquit la première Genestin, ce que nous appellerions de nos jours un « bitza » constitué de divers éléments. Cette politique sera celle de Paul Genestin qui n'avait pas les moyens d'investir dans des machines-outils, un bureau d'étude ni bien sûr dans une chaîne de montage.
  • En 1922, Paul Genestin fonde la S.A Automobiles Paul Genestin et s'installe dans un garage plus spacieux, place Clavon, toujours à Fourmies. Il construit des automobiles mais toujours avec des éléments provenant de l'extérieur, constructeurs ou fournisseurs. Les moteurs viennent de chez Firet, à Maubeuge, les châssis et essieux de chez Malicel et Blin, les carrosseries de chez Bastien à Fourmies ou de chez Deshayes et Courtoix à Avesnes. Genestin n'assure que le montage mais le fait bien et surtout avec cette façon de travailler, il peut répondre plus facilement aux souhaits de la clientèle. Il propose une petite gamme, les types G7, GS8, GL9, les deux premières équipées de quatre cylindres Modèle:Unité, la dernière étant motorisée par six cylindres de Modèle:Unité. Toutes sortes de carrosseries pouvaient s'adapter à ces châssis, la GS8 pouvait être équipée d'un moteur à compresseur. C'est avec ce modèle que Paul Genestin prend le départ de l'épreuve régionale dite Circuit des routes pavées du Nord.
  • 1923 : Construction des bains-douches place de Verdun. Aujourd'hui, le bâtiment correspond à la Maison des Associations (depuis 1994).
  • Au Salon 1924, Paul Genestin rencontre la direction de la Société de Construction Industrielle de Moteurs à Explosion et adopte ses groupes motopropulseurs performants. Tout en mettant au point des inventions telles qu'une boîte de vitesses hydraulique et un système de freinage à bandes, Paul Genestin essaie toujours de promouvoir ses voitures par la compétition. Il engage une conduite intérieure G7 dans le tout nouveau Grand Prix des Frontières à Chimay et s'impose dans la catégorie Modèle:Unité en 1926.
  • En 1927, le catalogue Genestin comprend trois modèles avec moteurs CIME. Le châssis G7, Modèle:Unité pouvait être équipé d'un moteur Chapuis-Dornier. Paul Genestin envisageait même de s'inscrire aux 24 heures du Mans avec la BC4, dérivée du modèle GS8 mais son beau-fils se tua au volant d'une de ses voitures, et le constructeur de Fourmies cessa toute activité sportive. La marque périclita et les portes de la petite usine fermèrent définitivement fin 1929 après qu'un peu plus d'une centaine de voitures aient été assemblées, toujours fidèles à leur réputation de robustesse et de qualité, bénéficiant malgré tout de tous les raffinements en matière de confort et d'agrément de conduite. Paul Genestin ruiné, partit au Maroc avec son épouse et se blessant en remontant un moteur pour une entreprise de travaux publics, succomba à une septicémie en 1934.
  • 1928 : Première édition du Grand Prix de Fourmies, course cycliste aujourd'hui inscrite au calendrier de l'UCI.
  • 1929 : le Modèle:Date-, l'Office public municipal d'Habitations à Bon Marché (HBM) est créé. Début de la construction du monastère des Clarisses rue de Paris (aujourd'hui Avenue Kennedy). Le bâtiment est construit par M. Brousmiche sur les plans de l'architecte Bruyneel. Le monastère est construit avec les dons de la population et la famille Legrand.
  • 1932 : ouverture du monastère rue de Paris qui accueille les Clarisses. Auparavant et depuis leur arrivée en ville en 1922, les Clarisses étaient logées rue Cousin Corbier.
  • 1932 : construction du Théâtre (inauguration le Modèle:Date) à la suite de l'incendie en 1928 de la salle des fêtes (inaugurée le 8 novembre 1903) qui avait elle-même succédé à une filature dénommée « Le Palais ».
  • 1940 : venue par la Belgique, la Modèle:7e Panzer (Division blindée), commandée par le général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayts. Elle continue sa progression très rapidement vers Avesnes-sur-Helpe puis Landrecies. Fourmies est ensuite occupée. La plupart des usines sont arrêtées, faute de matière première et de charbon. Pendant la guerre, plusieurs usines sont endommagées (Marche et Levasseur, de La Roulette, Charles Petit). Les halles de marchandises de la gare et 24 immeubles d'habitation sont détruits (417 plus partiellement). Le Modèle:Date-, trois des neuf avions français venus en mission dans la région depuis la base aérienne de Melun-Villaroche sont abattus par la DCA allemande. Les avions se sont écrasés dans la forêt à proximité des Étangs des Moines.
  • 1944 : le Modèle:Date-, des troupes américaines libèrent la ville. L'Avesnois est libéré par la Modèle:3e blindée (général Rose) appartenant au Modèle:7e (général Collins) de la Modèle:1re US (général Hodges) qui fait partie du Modèle:12e d'armée (Bradley). À leur tête se trouve le général Dwight David Eisenhower. Plus précisément, le Modèle:Date- en matinée, arrivées de Laon (Aisne) et se dirigeant vers Avesnes-sur-Helpe, les troupes américaines apparaissent aux Noires Terres et s'engagent dans la rue de Paris (actuellement avenue Kennedy). Elles se dirigent ensuite vers les rues des Rouets, des Carniaux (maintenant Édouart-Verpreat), Cousin Corbier, Xavier Clavon et de l'Émaillerie (aujourd'hui Théophile-Legrand). Quelques échauffourées ont lieu dans la journée liées à des retardataires allemands, fort désemparés, qui évoluent encore dans la Grand'Rue ou à la présence d'une auto blindée allemande en panne dans une pâture à Minonsars ou des voitures route d'Anor<ref>Information tirées du livre de l'abbé Paulin Gilloteaux dans son ouvrage Histoire de Fourmies.</ref>. Si les Américains sont accueillis par une nombreuse foule rue des Carniaux et à l'angle de la rue Saint-Louis, il n'en est pas de même quelques mètres plus loin, rue Xavier-Clavon, après être passé devant l'église Saint-Pierre. Avant le départ des troupes ennemies, un char allemand est néanmoins resté stationné sur la place proche (Clavon). Le char refuse de se rendre. Les blindés américains se positionnent alors et font feu. Le char de la Wehrmacht et ses occupants sont anéantis. La route est libre. La colonne alliée reprend sa route vers le nord. La libération de Fourmies aura duré deux heures. Vers Modèle:Heure, les groupements de la Résistance se réunissent en Mairie pour composer la nouvelle autorité communale. La guerre a laissé des traces : Modèle:Unité ont perdu leur vie dont Modèle:Unité et sous-officiers tués lors de combats ou morts en captivité, Modèle:Unité tuées lors de la libération, fusillées ou mortes en déportation et Modèle:Unité tués durant l'exode ou pendant les bombardements.
  • 1949 : création de l'École d’apprentissage textile. Première année de reprise du fonctionnement normal de l’industrie textile. La région possède encore 85 % de l’équipement de filature national et 17 % de l’équipement de tissage.
  • 1950-1951 : Début de la crise textile. La SFRF compte encore Modèle:Unité. Début de la migration quotidienne vers le bassin de la Sambre, début de la reconversion industrielle.
  • 1952 : Création du Comité d’expansion économique de la région de Fourmies (CEERFA), association loi de 1901. Campagne de presse, message radio, prospection pour attirer les industries nouvelles et recherches des avantages fiscaux.
  • 1961 : les premiers locataires emménagent dans l'immeuble « La Madelon », rue Berthelot.
  • 1963 : MINIFIX, le Modèle:1er de Fourmies, ouvre Rue Saint Louis.
  • 1969 : Le 28 septembre 1969, le service voyageur de la ligne de chemin de fer Maubeuge-Fourmies est supprimé.
  • 1973-1974 : construction de la piscine municipale. L'inauguration a lieu en 1974.
  • 1974 : destruction de l'église Saint-Pierre (place Georges-Coppeaux) avant la reconstruction de l'édifice actuel.
  • 1977 : la Mairie est transférée Place de Verdun dans un bâtiment qui abritait auparavant le groupe scolaire Victor-Hugo.
  • 1978 : Les travaux de reconstruction du viaduc ferroviaire enjambant l'Helpe Mineure (au-dessus de l'avenue Charles-de-Gaulle) commencent en décembre 1978. Au même emplacement que l'ancien, un ouvrage droit, de structure mixte acier-béton, à trois travées continues de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité, prend appui sur deux piles intermédiaires d'apparence fine. Le Modèle:Date-, le nouveau viaduc est inauguré.
  • 1980 : Le Modèle:Date- a lieu la première assemblée générale constitutive de l'Écomusée de la région de Fourmies.
  • 2012 : Après deux ans de rénovation, le théâtre de style art déco, dénommé Jean Ferrat, est inauguré le Modèle:Date-.
  • 2016 : Le Modèle:Date-, après presque trois ans de travaux, la Médiathèque Antoon Krings est inaugurée. L'établissement public a été construit en lieu et place de l'ancien Hôtel des Postes.
  • 2017 : Le Modèle:Date-, le tiers-lieu " Le L@bo " est inauguré. Cet espace vise à former les habitants aux nouveaux outils numériques, à proposer un espace de co-working et permettre l'accès à des ordinateurs et machines à commande numérique.

Devise

L'ancienne devise de la ville est : « Travail, Probité », elle est formulée en français contrairement à Roubaix qui elle est formulée en latin.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Modèle:Section à actualiser En 2011, la commune de Fourmies a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005<ref>FICHE| Agenda 21 de Territoires-Fourmies, consultée le 26 octobre 2017</ref>.

Jumelages

Voici les villes jumelées avec la ville de Fourmies :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,82 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

La formidable croissance démographique de Fourmies correspond au développement de l'industrie textile dans la cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Après une relative stabilisation du nombre d'habitants jusqu'aux années 1970, la population décline ensuite en concomitance avec la fermeture des filatures.

Services publics

  • Enseignement : Écoles publiques (7 écoles maternelles et 7 écoles primaires) ; École privée ; Collèges publics : 3 (Camille Claudel, Léo Lagrange, Joliot-Curie) ; Lycée public : 1 (Camille Claudel) ; Institution Saint Pierre (collège et lycée privés) ; Inspection Académique
  • Santé : Centre Hospitalier (dont Maternité) ; Centre Médico-psychologique
  • Sécurité : Gendarmerie
  • Finances : Trésor public
  • Social : Sécurité Sociale ; UTPAS-Unité Territoriale de Prévention et d'Action Sociale (Conseil Général) ; CCAS de Fourmies
  • Habitat : FOURMIES Habitat (Office public de l'Habitat) (ex Office HLM)
  • Poste : Agence commerciale ; Centre de distribution
  • Travail : Pôle emploi ; Réussir en Sambre Avesnois , accompagnement social et professionnel pour tous les publics, aides aux entreprises (recrutement, etc.).
  • Transport : gare SNCF voyageurs
  • Droit : Point d'accès au droit
  • Collectivités territoriales : Commune de Fourmies
  • EPCI : Communauté de communes du Sud Avesnois ; SICT-Syndicat intercommunal du Canton de Trélon ; SIAFW-Syndicat intercommunal d'assainissement de Fourmies-Wignehies .

Cultes

Fourmies fait partie de la paroisse Sainte-Claire en Avesnois (diocèse de Cambrai).

Il existe au sein de cette ville deux églises :

  • Église Saint-Pierre ;
  • Église Notre-Dame.

Économie

Modèle:Article détaillé Du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la fin des années 1940, Fourmies a été un centre important de production lainière spécialisé dans la laine peignée. Louis Florin, habitant à Wignehies, employait encore, en 1950, plus de trois mille ouvriers et ouvrières dans ses usines textiles de Fourmies. Aujourd'hui, l'industrie textile ne comporte plus qu'une seule unité.

Un début de reconversion a été mené à la suite de la chute de l'industrie textile sans pouvoir conserver le nombre d'emplois présents sur la commune. L'enclavement routier de la commune explique également les difficultés économiques actuelles de la ville<ref>Pierre Tremblay, Corentin Dautreppe, « Fourmies, ville sans issues ? », Article du 16/02/2012. Voir aussi Article de La Voix du Nord daté du 19/07/2008 : « Lille-Fourmies en voiture : 1 h 30 pour Modèle:Unité… quand ça va bien ».</ref>. La cité compte près de 34 % de chômeurs en 2012<ref>Journal télévisé de France 2 du 27 mars 2012.</ref>.

Des zones d'activité ont cependant été créées : La Marlière, ZI Route d'Anor.

Aujourd'hui, quelques entreprises dynamiques et innovantes sont présentes, dont la société Medtronic, implantée depuis 1979, 42 salariés en 2009 : fondée aux États-Unis en 1949, siège social basé à Minneapolis, l'entreprise fabrique à Fourmies des sondes cardiaques (600 000 par an). Ces sondes électriques, posées dans le cadre d'opérations « à cœur ouvert », ont pour but de contrôler et stimuler le rythme cardiaque .

Les ex « Visseries de Fourmies » demeurent la plus importante entreprise privée en termes d'emplois à l'échelle de la ville et du canton, avec Modèle:Nobr en 2009. Fondée en 1932 à Fourmies, l'entreprise familiale qui fabrique depuis toujours des vis connu plusieurs propriétaires (Sacilor en 1988, Valois en 1996, puis Textron et, en 2006, le fonds américain « Platinium equity » et sa filiale Acument). En 2009, l'entreprise est rachetée par le groupe italien Agrati.

Aujourd'hui, la zone d'activités de « La Marlière » regroupe des grandes surfaces liées à des enseignes nationales et quelques entreprises.

Le centre-ville conserve un nombre important de commerces indépendants.

La présence de commerces (grandes enseignes et commerce indépendant), de services publics, de PME, conduit Fourmies à devenir la ville centre du sud Avesnois mais aussi de Thiérache.

En 2019, la société Eurocave, fondée en 1976, est le leader mondial de la cave de vieillissement de vins, présent dans 70 pays et exportant 80 % de sa production<ref>La Voix du Nord du 2 janvier 2019, p. 2.</ref>

Culture locale et patrimoine

Musées

Fichier:Fourmies écomusée.jpg
Écomusée de Fourmies-Trélon.

La commune comporte deux musées : l'Écomusée de l'Avesnois à Fourmies dont fait partie, de manière distincte, le musée du textile et de la vie sociale à Fourmies.

Installé dans une ancienne filature (filature Prouvost-Masurel, dans un lieu-dit « En dessous des moulins ») qui a fonctionné de 1874 à 1978, le musée fourmisien rassemble sur une surface de Modèle:Unité les éléments les plus significatifs de l'industrie du textile. Le musée est réparti en deux sections, l'une sur le textile (de sa fabrication, de la laine brute du mouton au produit fini, à son entretien) et l'autre sur l'aspect de la vie sociale de la région au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La cheminée de l'usine textile Prouvost-Masurel est considérée comme une référence culturelle, un Beffroi du travail, par le conseil général.

De nombreuses machines maintenues en activité font découvrir l'évolution de l'industrie du textile. La reconstitution d’un estaminet, d’un intérieur ouvrier, d’une salle de classe, d’une rue avec ses magasins nous montre le quotidien de ces ouvriers hommes, femmes et enfants.

Le musée du textile et de la vie sociale à Fourmies-Écomusée de l'Avesnois<ref>Modèle:Lien web Modèle:BNF</ref> a été fondé par Pierre Camusat<ref>Pierre Camusat, ingénieur IDN, directeur du Centre de formation textile de Fourmies. Modèle:Lien web.</ref> et Marie-Thérèse Martin.

Autres

  • Le site des Étangs des Moines
  • La Place Verte et les rues commerçantes, lieux de promenade
  • La Place de la République<ref>Marché hebdomadaire du samedi matin.</ref>
  • La zone commerciale La Marlière
  • Cinéma Le palace
  • Le Théâtre de Fourmies : une saison culturelle est organisée dans le cadre d'une coopération transfrontalière avec Hirson (Aisne) et Chimay (Belgique)
  • L'école municipale de musique : 430 élèves, 19 enseignants
  • La médiathèque Antoon Krings
  • Le château de la Marlière
  • UpTo : La Grande École Du Numérique<ref>Voir sur uptofourmies.fr.</ref>

Personnalités liées à la commune

Évènements

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Fourmies une ville sous l'helpe majeur son histoire Son passé ainsi que sa reconstruction. Reconnue pour ces usines a textiles , Ces fonderies . Fourmies une ville qui a était productif dans ces tissages de laine . Ville ouvrière.

Article connexe

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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