Les Istres-et-Bury

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Modèle:Infobox Commune de France

Modèle:Terme défini est une commune française de la Champagne crayeuse. Elle fait partie du canton d'Avize, dans le département de la Marne en région Grand Est.

La population de la commune est de Modèle:Population de France/dernière pop en Modèle:Population de France/dernière année. Le village a son économie tournée avant tout vers l'agriculture. Il est également connu pour son église Sainte-Hélène.

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Description

Carte de la commune
Carte de la commune, cliquez pour agrandir.

Les Istres-et-Bury est un village agricole situé dans la plaine de la Champagne crayeuse<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>, à douze kilomètres au sud-est d'Épernay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au nord de la commune s'élèvent deux collines peu élevées : le Mont Fiéry à l'est et le lieu-dit les Maises à l'ouest, qui atteignent toutes les deux Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer. Elles servent de finage avec respectivement Plivot et Flavigny. À l'extrême nord-ouest, on distingue cependant une légère dépression aux Ares, avec une altitude comprise entre 87 et Modèle:Unité. Entre les deux collines, un petit plateau d'environ Modèle:Unité d'altitude est formé autour de la route départementale 337<ref name="géo"> Modèle:Lien web.</ref>. Derrière ces collines, après les vallées des Tarnauds et de la Marne en direction du nord, se dresse la Montagne de Reims. En regardant vers l'ouest, c'est la côte des blancs qui s'élève au-dessus de la plaine.

Avant d'atteindre les deux hameaux et le ruisseau qui traverse la commune, les deux collines s'estompent. Se forme alors une petite vallée comprise entre 81 et Modèle:Unité d'altitude, suivant le cours du Montjouy. Cette vallée s'élargit à l'est une fois le bourg de Bury dépassé, avant les marais d'Athis<ref name="géo"/>. Le nom du ruisseau n'est d'ailleurs pas clairement défini. Auguste Longnon fait état en 1891 du « ru de Montjouet », un affluent de la Somme-Soude, qui Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour l'Institut national de l'information géographique et forestière, il s'agit du « Montjouy », qui devient « la Tranchée » une fois arrivé aux marais d'Athis et « Rivière Noire » à Cherville, avant de se jeter dans les Tarnauds<ref name="géo"/>. Pour le Sandre, ces trois ruisseaux n'en forme qu'un, « La Noire », qui s'écoule sur près de dix kilomètres depuis la limite entre Les Istres et Flavigny jusqu'aux Tarnauds<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le cadastre de la commune fait quant à lui état d'un ruisseau nommé « Le Montjoint »<ref name="cadastre"> Modèle:Lien web.</ref>. Le ruisseau prend sa source au lieu-dit La Fosse aux Saules à l'ouest des Istres<ref name="géo"/>. La majorité des zones boisées du village se trouvent le long de son cours ; il est aujourd'hui asséché.

Une fois le ru dépassé, le terrain remonte à nouveau jusqu'à une colline qui domine le village au sud, à Modèle:Unité. Il s'agit du point culminant du territoire des Istres-et-Bury. Cette colline est également utilisée comme frontière avec les communes de Pocancy et Saint-Mard-lès-Rouffy<ref name="géo"/>.

Communes limitrophes

La limite nord du territoire est partagée dans son intégralité avec Plivot, dont le centre est à Modèle:Unité au nord-ouest du village. À l'est, Les Istres-et-Bury est limitrophe du hameau du Château du Marais et des marais d'Athis, appartenant à la commune d'Athis. Celle-ci se trouve à Modèle:Unité au nord-est. Le sud de la commune est frontalier de Pocancy et de Saint-Mard-lès-Rouffy. Les deux villages sont situés à entre 5 et Modèle:Unité des Istres-et-Bury. Cependant, il n'existe pas de route reliant le village à Saint-Mard-lès-Rouffy, en dehors de chemins de terre<ref name="géo"/>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En direction de l'ouest, la commune est voisine de Flavigny. C'est le village le moins éloigné puisqu'il se situe à Modèle:Unité. Flavigny et les lotissements de la ville suivante, Avize, s'étendent d'est en ouest, le long de la route départementale 19 qui dessert le village. Entre Les Istres et Flavigny, se dresse le château d'eau qui alimente en eau potable les deux communes<ref name="géo"/>.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie

L'église des Istres, entourée de champs, avec en arrière-plan la côte des blancs.
Les Istres, avec en arrière-plan la côte des blancs.

La majeure partie du territoire communal, notamment les sommets des collines, se compose de craie à Actinocamax quadratus, dite « craie de Reims » (Campanien). Dans la dépression au nord-ouest ainsi que le long du Montjouy à partir du hameau de Bury vers l'est, le sol est recouvert de colluvions (Quaternaire). À l'est de la commune, dans les pentes des collines comprises entre 82,5 et Modèle:Unité, affleure la craie à Micraster coranguinum, localement appelée « craie de Châlons » (Santonien). On la retrouve notamment au Chemin de Jâlons. Le sol du lieu-dit le Bas de la Pâture est composé d'alluvions fluviatiles anciennes (Pléistocène). Enfin, les bords du Montjouy en direction des marais d'Athis sont formés d’alluvions fluviales plus récentes (Holocène)<ref>Site InfoTerre du BRGM, Carte géologique 1/50 000 vecteur harmonisée aux Istres-et-Bury</ref>.

Au château d'eau entre Les Istres et Flavigny, le sol est composé de limons argileux jusqu'à Modèle:Unité de profondeur. Ils constituent une terre végétale propice à l'agriculture. En dessous, la craie est altérée et jaunâtre. De 2 à Modèle:Unité, la craie tendre et blanche y est fissurée. Cela s'explique par la présence d'une fracture orientée nord-est / sud-ouest, qui forme notamment la vallée du Montjouy et de la Tranchée. Cette craie fissurée permet la constitution d'une Modèle:Citation au cœur de la nappe de la craie, qui coule ici en direction de la vallée de la Marne<ref name="BRGM">M. Gravost, Étude hydrogéologique du puits et de l'aquifère du syndicat de Glavigny-les-istres-et-Bury, mars 1979, BRGM, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Les Istres-et-Bury se trouve au-dessus de cette nappe de la craie, qui couvre Modèle:Unité en Champagne-Ardenne et permet l'alimentation en eau d'une grande partie des rivières de la région<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Après Modèle:Unité et jusqu'à au moins Modèle:Unité, on distingue une craie blanche, compacte et légèrement marneuse<ref name="BRGM"/>.

Climat

La Champagne crayeuse, dont fait partie la commune, possède un climat océanique dégradé, sous influence continentale. La côte de l'Île de France voisine (ici la côte des blancs), atténue les précipitations en provenant de l'ouest. À FagnièresModèle:Unité à l'est de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>), l'été et l'automne reçoivent Modèle:Unité de précipitations en moyenne, contre Modèle:Unité durant l'hiver et le printemps. Le vent, de secteur sud-ouest, assèche les campagnes champenoises et accentue l'évapotranspiration<ref name="climat">Modèle:Article.</ref>.

De manière générale, les hivers sont peu rigoureux et les chutes de neige sont assez rares et durent peu de temps, même si elles peuvent parfois se révéler plus abondantes. Le gel est parfois tardif. En Champagne, les étés sont relativement chauds et orageux. La région connait une période caniculaire entre la fin du mois de juillet et le début août. Les brouillards apparaissent dès septembre mais sont de moins en moins fréquents. La température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp<ref name="climat"/>.

Voies de communication et transport

Photographie de l'arrêt de bus du réseau Mouvéo et de son abri en tôle.
L'arrêt de bus du village.

Le territoire communal n'est traversé que par deux routes : la RD 19 et la RD 337. Cette première se dirige depuis l'ouest, Flavigny et Avize, vers le nord-est en direction d'Athis puis de Tours-sur-Marne. Elle constitue globalement la limite sud des hameaux de Bury et des Istres. Bury est desservi par la départementale 337, entre Plivot et Pocancy<ref name="géo"/>.

Les Istres-et-Bury est relativement isolée. Les gares les plus proches sont celles d'Avenay, Ay et Épernay, et sont toutes situées entre 9 et Modèle:Unité. L'aérodrome d'Épernay - Plivot se trouve juste au nord de la commune, entre Bury et Plivot, mais il n'est dédié qu'aux loisirs. Ainsi, en 2007, 97,4 % des ménages possédaient une voiture et 63,2 % en avaient deux ou plus<ref name="Logement">Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier chiffre est deux fois plus élevé que la moyenne nationale.

Toutefois, l'arrêt « Les Istres & Bury Mairie » est desservi par la ligne de transport à la demande C du réseau Mouvéo. Trois départs ont lieu dans la journée en direction d'Épernay ainsi que trois retours<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Les Istres-et-Bury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se compose de deux hameaux distincts : Bury et Les Istres. À l'ouest, le hameau des Istres, le plus petit, s'étend entre l'église Sainte-Hélène et la route départementale 19. Ses habitations sont des fermes. Bury, qui se trouve plus à l'est, est environ trois fois plus étendu. Les bâtiments les plus anciens de Bury sont situés autour de l'église de Bury et au nord-est du bourg, près du lieu-dit la Vieille Rue. Les logements les plus récents de Bury se trouvent au nord, de l'autre côté du Montjouy en direction de Plivot, notamment Impasse des Cotonniers (lieu-dit Derrière l'Église). Entre Bury et Les Istres, les champs d'Entre Deux Villes sont peu à peu mités par la construction de pavillons<ref name="cadastre"/>.

En 2007, le village comptait au total 40 logements, dont trois étaient vacants<ref name="Logement"/>. Le nombre de logements a ainsi été multiplié par deux entre 1968 et 2007<ref name="DL">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Environ 40 % des logements construits avant 2005 dataient d'avant 1949 et autant furent construits entre 1975 et 1989. L'ensemble des résidences principales étaient des maisons individuelles, exception faite d'un appartement. Une seule d'entre elles ne possédait pas de salle de bain. Le nombre moyen de pièces était de 5,4 sur la commune. Par ailleurs, près de 95 % des habitants des Istres-et-Bury étaient propriétaires de leur logement<ref name="Logement"/>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95 %), zones urbanisées (5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom Modèle:Langue apparaît pour la première fois en 1190. Il se transforme en Modèle:Langue en 1222 puis Modèle:Langue vers 1280. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les archives de Reims font état d'un village nommé Modèle:Langue. Modèle:Langue paraît de nouveau en 1404 puis prend la forme Modèle:Langue en 1464. Les Archives nationales notent Modèle:Langue en 1575<ref name="Topo">Dictionnaire topographique de département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref> et rapportent un fief des Modèle:Langue en 1693<ref>Dictionnaire topographique de département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>.

Bury est mentionné en 1180 sous le nom de Modèle:Langue, puis Modèle:Langue, qu'il fallait probablement lire Buri, en 1205. L'article « le » se raccroche au toponyme en 1303 donnant Modèle:Langue. En 1634, le village est noter Modèle:Langue dans les Archives nationales<ref>Dictionnaire topographique de département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. C'est à la suite de la Révolution qu’apparaît Les Istres et Bury, lors de la fusion des paroisses de Bury et des Istres en la commune des Istres-et-Bury<ref name="Topo"/>. On trouve également à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le toponyme Bury-les-Istres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Au Moyen Âge, l'une des deux paroisses du village versait la dîme à l'abbaye Saint-Sauveur de Vertus, qui en nommait alors le curé<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la moitié de Bury était détenue par Colet de Pinteville, vicomte de Germinon, seigneur des Istres et de Bury. Ses descendants y possédèrent des terres jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Dalles">Modèle:Chapitre.</ref>. En 1572, l'église des Istres fut Modèle:Citation par les Huguenots.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille Le Caussonnier détenait une partie des terres des Istres-et-Bury. En 1660, Marie Le Caussonnier, veuve et Modèle:Citation, habitait le château de Bury. Aux {{#switch: e

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}}

}}, la seigneurie fut possession des familles Le Picart de Flavigny, de Coussy, sieurs de Louvrigny, de Rémont, de Mongeot de Champagne et Tirant de Flavigny<ref name="Dalles"/>. Ainsi à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du siècle suivant, Nicolas-Claude de Mongeot, chevalier de Saint-Louis, fut seigneur de Champagne, des Istres-et-Bury et de Flavigny. Son fils, Jean-François reprit le titre de seigneur de Champagne, des Istres-et-Bury, de Saint-Euphraise et de la Forte-Maison, et devint lui aussi chevalier de Saint-Louis. Le père fut capitaine du régiment du Roi et le fils du [[40e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:40e d'infanterie de ligne]]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1735, Modèle:Citation comptaient 32 feux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1744, Claude Le Picart était seigneur de Bury, Caille, Connantray, Istres, Morin<ref group=Note>A priori Morains.</ref>, Œuvy et Athis en partie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; la veuve Mougeot détenait le titre de « dame des Istres et de Bury »<ref>Journal de États tenus à Vitry-le-François en 1744 Modèle:Ibid. Modèle:P..</ref>. En 1789, l'écuyer François-Narcisse Beaudouin Tyran de Bury ou François-Narcisse-Dieudonné Tirant de Bury était seigneur de Morains, Flavigny, Bury, les Istres et Athis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Catalogue des gentilshommes de Champagne : qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux états généraux de 1789 Modèle:Ibid. Modèle:P..</ref>. La famille Tirant de Bury tirait d'ailleurs son nom de son fief de Bury<ref name="Dalles"/>. La même année, Jacques de Caumont possédait également le titre de seigneur de Bury et des Istres<ref>Catalogue des gentilshommes de Champagne : qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux états généraux de 1789 Modèle:Ibid. Modèle:P..</ref>. Les paroisses des Istres et de Bury fusionnèrent dans les années 1790-1794<ref name="Cassini"/> pour former la commune des Istres-et-Bury, soit dès la création des communes en France.

Politique et administration

Tendances politiques

L'électorat des Istres-et-Bury vote fortement à droite. Ainsi, au second tour des élections présidentielles de 1995, 2007 et 2012, les électeurs de la commune choisissent à respectivement 72,55 %, 66,1 % et 73,44 % le candidat de droite. Cependant, le centre est généralement plus important qu'à l'échelle nationale et départementale, dépassant en 1995 et 2007 les 25 % des suffrages au premier tour. La gauche et l'extrême gauche réunies rassemblent quant à elles entre 17 et 25 % des voix<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2002, on assiste à une poussée du Front national qui arrive en tête du premier tour avec 29,8 % mais perd plusieurs voix entre les deux tours, malgré une hausse de la participation de près de dix points<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Preuve de cet ancrage au centre-droit, le député centriste de la cinquième circonscription de la Marne, Charles de Courson, est réélu en 2002 et 2007 avec 68,2 % et 70,2 % des votes de la commune dès le premier tour<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Pour les élections au parlement européen, les habitants des Istres-et-Bury donnent en 2004 la majorité de leurs suffrages à des candidats de droite, dont plus de 27 % à l'UDF<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, c'est l'UMP qui prend clairement la tête du scrutin avec 42,55 % des voix<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

À un niveau plus local, les élections régionales de 2004 et 2010 voient la liste de droite l'emporter au second tour avec au moins 50 %, dans le cadre de triangulaires avec la gauche et l'extrême droite<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="reg"> Modèle:Lien web.</ref>. Au second tour de l'élection cantonale de 2004 du canton d'Avize, le candidat UMP devance de peu le conseiller général élu au niveau du canton (UDF) et un peu plus largement le PS<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Sept ans plus tard, en 2011, Pascal Desautels, conseiller général sortant et désormais classé divers droite obtient 52,8 % des voix dès le premier tour, puis 71,4 % au second face à l'extrême droite<ref name="canto"> Modèle:Lien web.</ref>. Ces dernières élections locales montrent une certaine montée du FN qui dépasse toujours, depuis 2010, les 25 % des votes au second tour<ref name="reg"/>,<ref name="canto"/>.

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune a rejoint la communauté de communes Épernay-Pays de Champagne (CCEPC) en 2004<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Elle regroupe en 2011 seize communes pour un total d'environ Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ses compétences regroupent l'aménagement du territoire, le développement économique, l'environnement, les équipements sportifs, l'urbanisme, la voirie et les secours<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes est membre du pays d'Épernay-Terres de Champagne.

La CCEPC s'occupe également de la gestion de l'eau. L'eau distribuée aux Istres-et-Bury provient du Syndicat mixte des eaux de Bisseuil (SYMEB)<ref> Modèle:Lien web.</ref> et transite par le château d'eau entre la commune et Flavigny. L'eau, une fois utilisée, est acheminée jusqu'à la station d'épuration d'Avize.

La gestion des déchets est une autre compétence de la CCEPC. Les déchets des Istres-et-Bury sont collectés, puis emmenés jusqu'au centre de transfert de Pierry. Les biodéchets sont ensuite envoyés vers une unité de compostage et les ordures ménagères vers une unité d'incinération ; ces deux unités sont situées à La Veuve<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les déchets faisant l'objet du tri sélectif sont quant à eux transportés au centre de tri de Saint-Brice-Courcelles<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la CCEPC fusionne avec la communauté de communes de la Région de Vertus au sein de la communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne.

Instances administratives et judiciaires

Les Istres-et-Bury appartient au canton d'Avize depuis 1793<ref name="Cassini"/>, dans l'arrondissement d'Épernay.

La commune est juridiquement rattachée aux tribunaux administratif, d'instance, de grande instance et pour enfants de Châlons-en-Champagne. Elle dépend du conseil de prud'hommes d'Épernay ainsi que du tribunal de commerce et de la cour d'appel de Reims<ref>Modèle:Lien web Note : rechercher une fois sur le site « 51190 LES ISTRES-ET-BURY »</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Depuis 1793, Les Istres-et-Bury a perdu 28 % de sa population. De la Révolution française à 1886, exception faite de l'année 1821, on y recense environ Modèle:Unité. Mais à partir de 1891 et jusqu'en 1906, la population baisse pour atteindre les Modèle:Unité. Jusqu'aux années 1930, la commune a connu une certaine croissance démographique. Cependant, à partir de 1936, sa population diminue à nouveau. En 1968, on ne dénombre ainsi plus que Modèle:Unité. Après un pic de population en 1982 avec Modèle:Unité, la population communale croît à nouveau depuis 1990 pour atteindre Modèle:Unité en 2009.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,04 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,6 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Pour ce qui est de l'enseignement, les enfants des Istres-et-Bury vont avec ceux de Flavigny aux écoles maternelle<ref> Modèle:Lien web.</ref> et primaire d'Avize. Les collégiens vont également à Avize, au collège Saint-Exupéry. Les lycées les plus proches sont le lycée viticole d'Avize ainsi que les lycées Léon-Bourgeois et Godart-Roger d'Épernay.

Santé et sport

Les établissements de santé les plus proches se trouvent également à Épernay ; ce sont le centre hospitalier Auban-Moët et la polyclinique Saint-Vincent. La commune ne possède pas d'équipement sportif. Elle a cependant contribué, via la CCEPC, à la construction de la piscine Bulléo d'Épernay.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, la commune comptait 41 foyer fiscaux déclarant en moyenne Modèle:Euro de revenu net soit Modèle:Euro de plus que la moyenne départementale. Ces revenus sont en augmentation de 28,5 % depuis 2006. Les foyers non imposables, représentant 29 % des ménages, avaient des revenus inférieurs de 60 % aux foyers imposables (Modèle:Euro contre Modèle:Euro)<ref name="DL"/>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Taux de fiscalité directe en 2009<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Taux voté aux Istres-et-Bury Taux moyen de la strate
Taxe d'habitation 15,97 % 6,70 %
Taxe foncière sur le bâti 15,97 % 9,89 %
Taxe foncière sur le non-bâti 15,97 % 24,34 %
Taxe professionnelle 8,44 % 8,40 %

Emploi

En 2007, on dénombre 48 actifs, soit 82 % de la population âgée de 15 à 64 ans. Parmi ceux-ci, trois sont au chômage ; le taux de chômage y est donc de 6 %<ref name="emploi"> Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les actifs occupant un emploi, 36 sont salariés, sept indépendants et deux sont employeurs<ref name="emploi2"> Modèle:Lien web.</ref>. En 1999, 23,3 % des salariés occupaient un emploi à temps partiel<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Selon les chiffres de 1999, les agriculteurs et les employés y étaient fortement surreprésentés par rapport à l'échelle nationale. Les Istres-et-Bury comptait alors 45,5 % d'employés et 18 % d'agriculteurs exploitants (contre respectivement près de 29 % et moins de 3 % sur l'ensemble du territoire). Les cadres et les professions intellectuelles supérieures, aussi nombreux que les agriculteurs, y étaient également plus nombreux qu'au niveau national. On dénombrait par ailleurs, 9 % d’ouvriers ainsi que de professions intermédiaires<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le même recensement, seules huit personnes exerçaient leur profession dans la commune. Tous étaient des hommes non-salariés travaillant dans le secteur agricole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, ils ne sont plus que cinq dont une femme<ref name="emploi"/>. Toutes les autres personnes occupant un emploi travaillent dans une autre commune du département<ref name="emploi2"/>.

Agriculture

Au Modèle:Date-, on dénombrait d'ailleurs douze établissements, dont les deux tiers se trouvaient dans le secteur agricole<ref name="DL"/>. L’essentiel du territoire communal est en effet tourné vers l'agriculture. Même si le nombre d'exploitations agricoles a diminué de douze à huit entre 1988 et 2000, leur surface agricole utile moyenne a augmenté de Modèle:Unité<ref name="DL"/>. On y cultive principalement des céréales (blé, orge commune), de la betterave sucrière et de la luzerne. D'autre part, l'élevage de volailles a disparu depuis 1988 alors que leur effectif était de 464<ref name="DL"/>.

Culture et patrimoine

Manifestations culturelles et festivités

En Modèle:Date-, l'association des amis de l'église des Istres a organisé un concert de flûte, dans le but de recueillir des fonds pour la restauration de l'église Sainte-Hélène<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Au mois de septembre suivant, un concert de cor des Alpes suivi d'élèves du collège Terres-Rouges d'Épernay est également organisé par l'association de 60 membres. Réalisé dans le cadre des journées du patrimoine, l’événement s'est déroulé dans l'église Sainte-Hélène, Modèle:Citation pour accueillir le public<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, au mois de juin, le flûtiste Jean-Christophe Sampson est revenu pour un concert en l'église des Istres. Il était accompagnée d'une claveciniste<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine

Modèle:Article détaillé La commune compte deux édifices religieux : l'église de Bury et Sainte-Hélène des Istres. Cette dernière est classée monument historique depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Pour approfondir

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne Modèle:Portail