Acheux-en-Amiénois
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Acheux-en-Amiénois est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Acheux-en-Amiénois est située au nord d'Amiens et entre Doullens et Albert, aux confins de la Picardie et de l'Artois.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol et le sous-sol de la commune sont de formation tertiaire. Le sous-sol est calcaire et affleure sur les pentes. La craie à silex domine partout. Sur le plateau, la craie est recouverte par le limon des plateaux. Dans les vallées, le sol est meuble et profond<ref name="noti">Notice géographique et historique sur la commune d'Acheux, rédigée par Monsieur O. Moutardier, instituteur, 1897, Archives départementales de la Somme</ref>.
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est celui d'un plateau : celui de l'Amiénois qui oscille entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude. La végétation n'offre rien de particulier par rapport aux autres communes des alentours<ref name="noti"/>. Un espace boisé occupe le nord-est de la commune.
La commune présente un paysage d'Openfield ou champs ouverts.
Hydrographie
Il n'y a sur le territoire de la commune ni rivière, ni source. Autrefois, un cours d'eau s'écoulait au sud-ouest de la commune, au lieu-dit le Moulin à Wade (moulin à waide). Il actionnait des moulins<ref name="noti"/>.
La nappe phréatique était située à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à environ cinquante mètres de profondeur<ref name="noti"/>.
Climat
Le climat d'Acheux est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest.
Géographie humaine
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,2 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (7,1 %), prairies (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé avec, autrefois quelques hameaux : la Sucrerie, la Pare, la Barrière qui sont maintenant jointifs du village du fait de la construction de lotissements.
Voies de communication et transports
Acheux-en-Amiénois est un carrefour routier secondaire où se croisent la route départementale 938 reliant Albert à Doullens et la route départementale 114 reliant Courcelles-au-Bois à Hérissart.
La localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Acheux-en-Amiénois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La première mention d'Acheux apparaît dans le texte de la fondation de l'abbaye de Corbie en 662 sous la forme Taciacum. On rencontre ensuite Aceium dans un diplôme de l'évêque Thierry d'Amiens (1147-1160), Aiciu, en 1184, dans un diplôme de Thibault d'Heilly, évêque d'Amiens, puis Aceu et Aceus en 1186, Acheu en 1220, dans le cartulaire noir de Corbie, et enfin Acheux, sur la carte de Cassini de 1757<ref>Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003 Modèle:ISBN p. 110</ref>.
L'Amiénois est une partie de la Haute-Picardie, qui occupe aujourd'hui le milieu du département de la Somme.
Histoire
L'histoire de la commune est connue grâce aux travaux d'Adolphe de Cardevaque au XIXe siècle, repris par l'instituteur O. Moutardier<ref name="noti"/> :
Moyen Age
- 662, la terre d'Acheux est donnée à l'abbaye de Corbie par la reine Bathilde et le roi Clotaire III lors de sa fondation. Les seigneurs d'Acheux furent vassaux de l'abbé de Corbie.
- 1415, le roi d'Angleterre, Henri V, logea à Acheux quelques jours avant la bataille d'Azincourt.
Epoque moderne
- 1557, Jacques d'Humières, seigneur d'Acheux, fonda la Ligue.
- 1593, Acheux fut dévastée par les Espagnols. Le roi Henri IV accorda aux habitants une exonération de taille pour trois ans.
- 1685, Louis de Crevant, seigneur d'Acheux, maréchal de France, devint grand-maître de l'artillerie du roi Louis XIV.
- À partir de 1702 et jusqu'à la Révolution française, les paysans d'Acheux furent en procès contre leurs seigneurs.
- En 1709, Acheux possédait une école.
- En 1784, la paroisse d'Acheux comptait environ Modèle:Nobr.
- Le Modèle:Date-, les habitants d'Acheux firent un don pour la défense du pays<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Huit enfants d'Acheux s'enrôlèrent pour défendre la Patrie en danger.
Epoque contemporaine
- Le Modèle:Date-, les titres seigneuriaux sont brûlés sur la place d'Acheux dans le cadre de l'Abolition des privilèges.
- En 1866 est construite une sucrerie par la Compagnie sucrière du canton d'Acheux S.A.R.L, entreprise qui devient en 1869 la société Normand et Cie et emploie Modèle:Unité dont Modèle:Unité<ref name="IA00076408"/>. En 1891, Léonce Aubry construit sa briqueterie, avec une cheminée haute de Modèle:Unité et dotée d'un four Hoffmann<ref name="IA00076409"/>.
- En 1891, une gare est créée entre Acheux et Varenne, sur la ligne du chemin de fer secondaire à voie métrique reliant Albert à Doullens des chemins de fer départementaux de la Somme. La ligne transportait marchandises et voyageurs. L'exploitation cesse à la fin des années 1940.
Première Guerre mondiale
La commune d'Acheux-en-Amiénois étant située à l'arrière du front, elle ne connut pas de destruction massive, ni d'occupation par l'ennemi.
Seconde Guerre mondiale
Dans un bois situé à la sortie du village, sur la route Doullens - Albert, sur la gauche en direction d'Albert, ont été retrouvés, le Modèle:Date-, les corps de sept jeunes gens de Bonneville fusillés par les Allemands au moment de la Libération<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune est détachée le Modèle:Date- de l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme pour intégrer son arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle était depuis 1801 le chef-lieu du canton d'Acheux-en-Amienois<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton d'Albert.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, créée fin 2001 sous le nom de Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés Achéens<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est située dans l'académie d'Amiens, en zone B.
Les élèves relevant du primaire sont accueillis dans une école élémentaire et maternelle, de 6 classes à la rentrée 2014/15 scolarisant Modèle:Unité. Cette école est gérée par un regroupement pédagogique intercommunal regroupant également les villages de Forceville, Hédauville, Harponville, Varennes, Léalvillers, Arquèves, Marieux<ref name="PC">Modèle:Lien web.</ref>. Ils disposent d'une restauration scolaire.
Un collège public se trouve dans la commune. À la rentrée 2014/15, le collège Edmée Jarlaud scolarisait 343 élèves<ref name="PC"/>.
Équipements de santé
La commune se dote en 2018 d'une maison médicale comprenant un médecin et des professionnels de santé<ref>Modèle:Article.</ref>.
Manifestations culturelles et festuvités
Le marché du terroir, de l’artisanat et des traditions rurales, dont la Modèle:19e a eu lieu en octobre 2019, est prganisé par le comité des fêtes<ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
Le village d'Acheux-en-Amiénois occupe une position de carrefour à l'intersection de la route Albert - Doullens et de la route Toutencourt - Bertrancourt. Les activités économiques tournent autour de l'agriculture, de l'artisanat, du commerce et des services de proximitéModèle:Refnec.
La présence d'établissements d'enseignement (maternelle, primaire et collège) permet à la commune de polariser son territoire sur le plan scolaire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte<ref>Modèle:Lien web.</ref>
L'édifice date de 1760, comme l'attestent les quatre chiffres en fer forgé fixés sur sa face antérieure, au-dessus de la rosace, à la jonction de la nef et du clocher. Elle comprend une cloche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>
- L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte doit son nom à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Château<ref name="Macqueron3300">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Ses origines remonteraient au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il était composé de sept tours ; il en reste deux actuellement. Le mur d'enceinte était entouré d'un fossé toujours à sec, rempli de ronces et d'épines, aussi, d'après la tradition, on lui attribuait le nom de « Château ou manoir de l'Épine ».
- Hôtel de ville
- La particularité de sa façade (en brique, matériau majoritaire, et pierre) est la différence de forme des fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage. Si le traitement décoratif des bords en pierre est pratiquement le même, les ouvertures du niveau supérieur sont rectangulaires (avec un dessus horizontal, sans clé d'arc), celles du bas sont par contre en arc (demi-cercle) dont la forme est rappelée par le fronton central identifiant l'édifice par l'inscription « Hôtel-de-ville ». Le fronton est lui-même orné d'une sorte de fausse niche au motif semblable au pourtour des baies du rez-de-chaussée.
- Le Monument aux morts, constitué d'un obélisque édifié sur un piédestal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a été construit à l'initiative de la famille d'un soldat tué<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Salle des fêtes
- Ce bâtiment, dont la façade intéressante, d'un style typique de l'entre-deux-guerres, porte l'inscription « Salle de réunion », n'est actuellementModèle:Quand plus loué pour des associations, fêtes familiales, etc. pour des raisons de mise à niveau nécessaire en termes de conformité. Un projet de restauration était, en 2010, à l'étude. Pour le momentModèle:Quand, la municipalité seule l'utilise pour quelques réunions annuelles ne nécessitant pas une lourde logistique.
- Cimetière communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Il comporte un carré militaire et sa partie la plus ancienne (le long de la portion sinueuse de la ruelle Saint-Jean, jusqu'à la rue de Louvencourt) est aujourd'hui délaissée. Transformée en pelouse parfaitement délimitée par de petits rondins, on y remarque encore plusieurs stèles et tombes en bon état ainsi que, sur le bord de la rue formant talus, une remarquable chapelle funéraire, la chapelle funéraire Bellet<ref name="Macqueron3300"/>
- La chapelle, à l'intérieur duquel est inhumé - avec son épouse et sa fille - François Joseph Bellet, notaire, adjoint au maire et président du conseil d'arrondissement, surplombe légèrement la rue et fait face à une petite place prolongeant la ruelle Saint-Jean. Sa façade est surmontée de part et d'autre par deux pinacles moins hauts que la lanterne des morts qui orne son chevet. Cette chapelle commenceModèle:Quand à se dégrader (disparition et/ou descellement d'éléments de fer forgé entourant le monument : porte latérale, rampe de l'élégant escalier frontal, etc.)<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
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La partie ancienne du cimetière.
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Façade de la chapelle Bellet.
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La chapelle Bellet et sa lanterne des morts.
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La lanterne des morts de la chapelle Bellet.
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L'un des deux montants de la rampe d'escalier de la chapelle Bellet.
- Cimetière militaire du Commonwealth
- Ce cimetière de 1914-1918, est situé à la sortie de la localité, sur la droite en direction de Léalvillers<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site avec photo et mention du nombre de combattants inhumés, un second avec photo et un autre site donnant les noms des Modèle:Unité inhumés avec photo ancienne</ref>. Ce cimetière contient Modèle:Unité de soldats (Modèle:Unité et un Canadien) qui sont tombés dans la bataille de la Somme et pendant l’offensive allemande de 1918. Une Croix du Sacrifice, haute croix blanche, y est dressée, comme dans la plupart des cimetières du Commonwealth de la région.
- Cimetière militaire français 1914-1918, situé au fond du cimetière communal, il contient Modèle:Nobr.
- Stèle commémorative 1944
À la mémoire des sept fusillés de Bonneville. - Ancienne sucrerie, route de Forceville, construite en 1866<ref name="IA00076408">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ancienne briqueterie Léonce Aubry, route de Varennes, lieu-dit les Quatre Buissons, construite en 1891 à l'emplacement d'une briqueterie à meules et devenue un entrepôt de charbon et matériaux de construction<ref name="IA00076409">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Eugène Boullet (1847-1923), entomologiste.
- Edmée Jarlaud, née en 1910, à Paris, aviatrice, décédée en 1939 lors d'une collision en vol<ref>Site aerosteles.net</ref>,<ref>Site personnel consacré à Beynes</ref>, à l'âge de 28 ans, à Beynes (Yvelines). Elle est inhumée à Acheux-en-Amiénois où elle avait des attaches familiales. Dans le cimetière communal, sa tombe est signalée par des panneaux installés en 2008, à quelques centaines de mètres (à l'entrée même, mais aussi aux deux extrémités de la ruelle Saint-Jean). Elle est de facture très sobre et ne porte ni nom(s) ni date(s). Seules trois palmes de métal sont fixées sur la pierre et mentionnent quelques « indices » en petits caractères. Elle se trouve sur le flanc sud du cimetière, donc du côté opposé au carré militaire, et à 30 ou Modèle:Unité environ à gauche en entrant par la ruelle Saint-Jean.
- Le collège d'Acheux-en-Amiénois porte le nom d'Edmée-Jarlaud et le transformateur électrique de la rue de Louvencourt a été décoré en 2019 d'un graph commémoratif de l'aviatrice, peint par Johann Grenier, artiste originaire de la ville d’Eu<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Raymond de Wazières (1910-1984), né à Roëllecourt (Pas-de-Calais), décédé à Acheux-en-Amiénois. Agriculteur à Acheux après 1945, fondateur et président de la coopérative agricole La Solidaire d'Albert, maire d'Acheux-en-Amiénois de 1953 à 1979, conseiller général du canton d'Acheux de 1949 à 1979. Il fut président de syndicats d'électricité et de l'Union départementale des coopératives de stockage des céréales. Après trois échecs à la députation sous la [[Quatrième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} République]], il est élu sénateur de la Somme en 1959 et le resta jusque 1977.
Une rue de la commune honore sa mémoire.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003 Modèle:ISBN.
- René Boyenval, René Debrie, René Vaillant, Répertoire des Noms de Famille de la Somme en 1849, Amiens, 1972, éditions ÉKLITRA - 232 pages,
Articles connexes
- Liste des communes de la Somme
- Exode rural dans la Somme
- Liste d'églises avec clocher à horloge excentrée
- Liste de lanternes des morts en France
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Acheux-en-Amiénois sur le site de l'Institut géographique national
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- Modèle:Ouvrage sur Gallica.