Romans-sur-Isère

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Commune de France

Romans-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le sud-est de la France (moyenne vallée du Rhône).

Ses habitants sont dénommés les Romanais et Romanaise<ref>Gentilé sur le site habitants.fr.</ref>.

Avec la ville voisine de Bourg-de-Péage, située de l'autre côté de l'Isère, elle forme une agglomération d'environ Modèle:Nombre.

Géographie

Le site primitif de Romans offre bien des atouts : la « molasse » de son sous-sol<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un grès tendre, fournissait la pierre ; son exposition protégeait du vent du nord tout en donnant le meilleur ensoleillement dans un climat présentant déjà des caractères méditerranéens. Des sources abondantes procuraient l'eau potable, le vent la force motrice aux moulins à grains ou à huile qui favorisèrent, dès le Moyen Âge, l'industrie du drap et la tannerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Localisation

Romans-sur-Isère se situe à Modèle:Unité au nord-est de Valence (préfecture), à Modèle:Unité de Grenoble.

Modèle:Carte communes limitrophes

Relief et géologie

Romans se situe dans la moyenne vallée du Rhône, au sud des collines du Bas-Dauphiné et à l'est des contreforts du Vercors.

Sites particuliers : Modèle:...

Géologie

Modèle:...

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

La commune possède un lac de retenue<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe Le climat de Romans-sur-Isère est dit tempéré chaud. La carte climatique de Köppen-Geiger classe son climat comme étant de type Cfb.

Voies de communication et transports

Pendant longtemps, la route rhodanienne passa plus en amont par le gué de Romans. Un pont exista probablement dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec. Romans est au débouché de la vallée de l'Isère.

Transports en commun

La commune de Romans-sur-Isère est desservie par le réseau de bus Citéa issu de la fusion des anciens réseaux CTAV (pour l'agglomération valentinoise) et Citébus (pour Romans)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rail

Fichier:Batiment voyageurs de la gare de Romans - Bourg-de-Péage par Cramos.JPG
La gare SNCF.

Romans est desservie par la gare de Romans - Bourg-de-Péage sur la ligne Valence-Grenoble.
Les gares de Valence TGV et Valence-Ville sont respectivement situées à 11 et Modèle:Nobr au sud-ouest de Romans.

Urbanisme

Typologie

Romans-sur-Isère est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant six communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,7 %), zones urbanisées (25,8 %), terres arables (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), forêts (10,2 %), prairies (3,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:...

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Modèle:... Site Géoportail (carte IGN)<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes

Logement

Modèle:...

Projets d'aménagement

Modèle:...

Risques naturels et technologiques

Modèle:...

Toponymie

En occitan, la ville se nomme Rumans ([ry'mãn] forme locale) ou Romans ([ru'ma(ŋ)], forme panoccitane, orthographiée Roumans en graphie mistralienne)<ref>BOUVIER Jean-Claude (1976) Les parlers provençaux de la Drôme. Étude de géographie phonétique, coll. Bibliothèque française et romane A-33, Paris : Klincksieck, Modèle:P..</ref>,<ref>Le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral, t.2, p.809, éditions CPM 1979.</ref> et Romans en ancien occitan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • Vers 805 : mention de l'archiprêtré dit d'Octavéon : archipresbyteratus Altavensis id est de Romanis (Charvet, Histoire de Vienne, 655).
  • 908 : locus qui dicitur Romanis (cartulaire de Romans, 10 bis).
  • 967 : mention d'une église ou de la paroisse : ecclesia Rotmanensis (cartulaire de Romans, 261).
  • 1095 : Rotmani (cartulaire de Grenoble, 55).
  • 1134 : Rotomanum (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 222).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de l'hôpital de Sainte-Foi : domus helemosinarie Romanis (cartulaire de Romans, 450).
  • 1183 : Rothmas (cartulaire de Die, 37).
  • 1201 : villa de Romans (Valbonnais, I, 122).
  • 1201 : mention de l'archiprêtré : archipresbyter Romanensis (cartulaire de Romans, 394).
  • 1204 : Romas (cartulaire de Léoncel, 68).
  • 1345 : mention d'un atelier monétaire : magister monetarum de Romanis (Valbonnais, II, 515).
  • 1373 : villa seu oppidus de Romanis (choix de documents, 183).
  • 1375 : mention du tribunal : judex communis curiae secularis de Romanis (cartulaire de Romans, II, page 230).
  • 1442 : Rommans (ordonnance de Louis XI).
  • 1480 : mention de l'hôpital de Sainte-Foi : domus hospitalis helemosynaria Sanctae Fidis (terrier de Saint-Barnard).
  • 1891 : Romans, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.

Après la Première Guerre mondiale, la commune prend le nom de Romans-sur-Isère<ref name="Cassini"/>.

Étymologie

Plusieurs hypothèses :

  • Le toponyme dériverait d'un nom d'homme germanique RothmanModèle:Refnec.
  • Il dériverait du nom de la première paroisse : Saint-RomainModèle:Refnec.

Histoire

Modèle:Article connexe

Du Moyen Âge à la Révolution

Fichier:La collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère (Drôme).JPG
Collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère.

En 838, Romans est née de la fondation, près d'un gué sur l'Isère, d'une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Antérieurement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'archiprêtré de Romans était dit archiprêtré d'Octavéon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 800 : archipresbyteratus Altavensis, id est de Romanis (Charvet, Hist. de Vienne, 242).
  • 937 : le pagus Altavensis (charte / Mém. de la Soc. d'hist. de la Suisse romande, XX, 116) avait vraisemblablement la même étendue que cet archiprêtré.
  • (non daté) : l'ager Etelvensis (cartulaire de Romans, 30) comprenait les communes de Châtillon-Saint-Jean, de Montagne, de Bessins, de Saint-Apollinard (Drôme) et celle de Chevrières (Isère).

La seigneurie<ref name=":0" /> :

  • Romans, dont la fondation fut une conséquence de celle de l'abbaye de Saint-Barnard dans les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, eut cette abbaye pour premier seigneur.
  • 950 : les moines ayant été sécularisés et le titre abbatial uni à l'archevêché de Vienne, le domaine de cette ville est alors partagé entre les archevêques et le chapitre de Saint-Barnard.
  • 1138 : les habitants obtiennent certains droits.
  • 1160 : la première charte de libertés municipales est concédée aux Romanais par l'archevêque de Vienne et le chapitre de Saint-Barnard (intervention du dauphin).
  • 1344 : le dauphin, ayant acquis du pape certains droits de suzeraineté, signe avec les autres seigneurs de Romans un traité, aux termes duquel il entre en possession de la moitié de la seigneurie
Il y établit aussitôt un atelier monétaire qui fonctionnait encore en 1493.
  • 1450 : un nouveau traité donne au dauphin le haut domaine.

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines de l'abbaye sont remplacés par des chanoines, qui constituent un chapitre sous la surveillance de l'abbé Léger, fils du seigneur de Clérieux<ref name=daubé260222>Modèle:Article</ref> et archevêque de Vienne. L'église devint alors collégiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les droits seigneuriaux sont entre les mains du chapitre de Saint-Barnard, qui cumule ainsi les pouvoirs spirituel et temporel<ref>Roger Pierre, Un épisode peu connu des guerres de religion : Les défenseurs de la cause commune et La guerre des Paysans, Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, Modèle:N°, 1968, Modèle:P.7.</ref>.

Autour de la collégiale Saint-Barnard, marchands et artisans s’installent et développent une puissante industrie du drap. Sa renommée est importante pendant près de sept sièclesModèle:Refnec.

1049 : le premier pont sur l'Isère, le « Pont Vieux », est construit afin de faciliter et d'intensifier le trafic, mais aussi de permettre la perception d’un péage (d'où le nom de Bourg-de-Péage, ville sur l'autre rive de l'Isère, face à Romans), offrant ainsi des revenus à la villeModèle:Refnec.

Un marché s'installe autour de la collégiale Saint-Barnard ; il existe encore aujourd'hui sur la place Maurice-FaureModèle:Refnec.

La communauté est menacée au nord par les seigneurs d'Albon qui ont pris possession des terres de Peyrins, au sud, par les comtes de Valentinois.
Dans ce climat d'insécurité, les chanoines décidèrent de la construction d'un rempart. La tour Jacquemart, ancienne porte de l'Aumône, date de cette époqueModèle:Refnec.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le commerce s'intensifie et la prospérité de la cité se traduit par de nouvelles constructions menées par un grand bâtisseur, l'abbé Jean de Bernin. Le pont devient plus solide et la collégiale est agrandie. C'est à cette même époque que des faubourgs se développent à l'extérieur des rempartsModèle:Refnec.

1280 : les Romanais s'insurgent contre la tutelle de plus en plus pesante du chapitre. Humiliés, les chanoines renoncent à la gouvernance de la citéModèle:Refnec.

1349 : c'est à Romans qu'eut lieu la cérémonie du rattachement de la province du Dauphiné à la France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'acte, connu sous le nom de traité de Romans, fut signé dans la demeure du dauphin, près du « Pont Vieux », et fut suivi d'une cérémonie religieuse dans la collégiale Saint-BarnardModèle:Refnec.

Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les premiers mégissiers et tanneurs s'installent dans le quartier de la Presle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant la guerre de Cent Ans, la ville s'entoure d'un second rempart qui englobe les faubourgs (quartiers de la Presle, de la Pavigne et de Saint-Nicolas)Modèle:Refnec.

Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la draperie romanaise s'exporte jusqu'en Orient. Les riches marchands se font alors construire des hôtels particuliers en style gothique flamboyantModèle:Refnec.

En 1516, un riche et pieux marchand de Romans, Romanet Boffin, conçut dans la ville un chemin de Croix aboutissant au calvaire des Récollets<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Romans subit une série de catastrophes : grands froids, grandes sècheresses, pestes, etc.Modèle:Refnec.

La Réforme progresse dans la région et les convertis sont nombreux à Romans.
En 1561, les protestants menacent d'expulsion les cordeliers<ref>Roger Pierre, Modèle:Opcit, Modèle:P.6.</ref>.
La crise religieuse se double d'une crise sociale et politique (contre les chanoines). Elle atteint son paroxysme en 1562 : le pays de Romans est ravagé ; la collégiale Saint-Barnard est mise à sac.

En février 1580, pendant quinze jours, les habitants de la cité se sont lancés dans un Carnaval dantesque qui dégénère en tuerie. Un événement complexe (guerre de religions, crise économique, inégalités sociales, rivalité entre noblesse et bourgeoisie) que décrypte l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie dans son ouvrage éponyme Le Carnaval de Romans publié en 1979<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours des deux siècles suivants, la ville stagna et l'industrie du drap disparut tandis qu'émergeaient la tannerie et la soieModèle:Refnec.
C'est à cette même époque que la ville se couvre de couvents et de monastères (capucins, récollets, ursulines, Saint-Just)Modèle:Refnec.

1642 : le traité de Péronne est signé entre le roi de France, Louis XIII, et le prince de Monaco, Honoré II. Ce dernier devient duc de Valentinois et reçoit, à ce titre, des droits de justice seigneuriale sur la ville de Romans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

1680 : le bourg qui s'était constitué en face de Romans, sur l'autre rive de l'Isère, devient Bourg-de-Péage, une communauté indépendante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

1788 : à la suite de la journée des Tuiles et de la réunion des états généraux du Dauphiné, les États du Dauphiné, assemblée de la province, s'ouvrent en décembre dans le couvent des moines cordeliers. Leurs propositions préparent les États généraux de 1789Modèle:Refnec.

Démographie<ref name=":0" /> :

  • 1366 : 932 chefs de famille soumis à l'impôt (taillables).
  • 1406 : 744 feux (361 feux solvables, 360 feux misérables et 23 nobles ou de personnes exemptes de l'impôt).
  • 1449 : 100 feux taillables
  • 1450 : 556 chefs de famille.
  • 1471 : 405 chefs de famille.
  • 1672 : 1195 familles.

Avant 1790, Romans était une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du troisième ordre, dans les États de cette province. Elle était aussi le chef-lieu d'une élection et d'une subdélégation et le siège d'un gouvernement militaire.
Le ressort de l'élection de Romans comprenait 102 communautés réparties entre les deux subdélégations de Romans et de Saint-Marcellin.
La subdélégation s'étendait sur 67 communautés dont 44 seulement font aujourd'hui partie du département de la Drôme ; le surplus appartenant au département de l'Isère (voir introduction).
Le gouvernement militaire, qui comprenait, avec la ville de Romans et ses faubourgs, le Bourg-de-Péage, était composé d'un gouverneur (que remplaçaient en cas d'absence les officiers municipaux) et d'un lieutenant de roi<ref name=":0" />.

Pour la justice, il n'y avait qu'un seul tribunal, appelé cour séculière ou cour commune et dont les officiers, à l'origine, étaient alternativement nommés par le dauphin et le chapitre de Saint-Barnard.
Par la suite, il y eut deux judicatures l'une dite royale et ducale parce que ses officiers étaient nommés par le roi sur la présentation du duc de Valentinois, et d'où l'on appelait au parlement ; l'autre dite judicature ordinaire, dont les officiers étaient nommés par l'archevêque de Vienne et le chapitre de Saint-Barnard et d'où l'on appelait au bailliage de Saint-Marcellin. Ils étaient composés l'un et l'autre d'un juge et d'un procureur juridictionnel.
Ces deux tribunaux alternaient entre eux d'année en année, pour la connaissance des affaires civiles. Le premier connaissait en outre, et d'une manière permanente, des cas royaux et de la police<ref name=":0" />.

La communauté de Romans formait trois paroisses du diocèse de Vienne (voir Saint-Barnard, Saint-Nicolas, Saint-Romain)
Elle possédait plusieurs établissements religieux :

  • une abbaye de femmes (voir Saint-Just) ;
  • un couvent de cordeliers (voir Les Cordeliers) ;
  • un de récollets (voir Les Récollets) ;
  • un d'ursulines fondé en 1611 ;
  • un de clarisses fondé en 1618 ;
  • un de visitandines fondé en 1638<ref name=":0" />.

Division du diocèse de Vienne, l'archiprêtré de Romans, dit aussi archiprêtré d'Octavéon, comprenait avec les cantons de Romans et de Saint-Donat, et partie de ceux de Tain, de Saint-Vallier et du Grand-Serre, plusieurs communes du canton de Saint-Marcellin (Isère)<ref name=":0" />.

Au plan médical, la commune possédait<ref name=":0" /> :

  • l'hôpital de Sainte-Foi (existant dès 1060) ;
  • l'hôpital de la Charité (fondé en 1639) ;
  • un hôpital général (établi en 1736).

Saint-Barnard

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 860 : ecclesia que est sita in honore Sanctorum Apostolorum et Martyrum Viennensium, S. E. F., in pago Viennensi, in agro Concoarense, in loco nuncupante Romanis (cartulaire de Romans, 268).
  • 1051 : ecclesia Sancti Petri Romanis (cartulaire de Romans, 142).
  • 1054 : abbatia Sancti Petri que Romana appellatur (cartulaire de Romans, 3).
  • 1068 : abbatia Sancti Petri et Sancti Barnardi in loco qui dicitur Romanis (cartulaire de Romans, 12 bis).
  • 1070 : ecclesia que est constructa Romanis super fluvium Isaram, quam Sanctus Barnardus condidit in honore duodecim Apostolorum sive trium Martyrum Severini, Exsuperii et Feliciani (cartulaire de Romans, 13 bis).
  • 1088 : abbatia nomine Romana, super fluvium Izaram sita (cartulaire de Romans, 5 bis).
  • 1240 : ecclesia Romanensis (cartulaire de Romans, 870).
  • 1400 : ecclesia Sancti Bernardi de Romanis (inventaire de Chaponnay).
  • 1405 : ecclesia Beati Barnardi Romanis (terrier de Saint-Barnard).
  • 1430 : capitulum ecclesia secularis et collegiate Beati Bernardi ad Romanum (terrier de Saint-Barnard).
  • 1445 : ecclesia collegiata de Romaniz (terrier de Saint-Barnard).
  • 1891 : Saint-Barnard, église et paroisse de la commune de Romans.

Reste d'une abbaye qui, fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par saint Barnard, archevêque de Vienne, fut sécularisée en 95o, et dont le litre abbatial fut ensuite uni à l'archevêché de Vienne.
Après avoir été desservie pendant longtemps par un clergé beaucoup plus nombreux, cette église était en 1789 le siège d'un chapitre collégial, composé d'un sacristain, d'un théologal, d'un précenteur et de douze chanoines.
Le chapitre de Saint-Barnard était seigneur parier de la ville de Romans, conjointement avec l'archevêque de Vienne, et décimateur dans les paroisses de le Bourg-de-Péage, Chanos-Curson, Chatuzange, Châtillon-Saint-Jean, Crépol, Clérieux, Génissieu, Geyssans, Miribel, Montmiral, Montrigaud, Mours, Onay, Peyrins, Romans, Saint-Ange, Saint-Bonnet-de-Valclérieux, Saint-Paul-lès-Romans, et dans plusieurs autres paroisses des départements de l'Isère, de l'Ardèche et du Rhône<ref name=":2" />.

Saint-Nicolas

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 1220 : sacerdos Sancti Nicolai apud Romanum (cartulaire de Romans, 88).
  • 1398 : Sainct Nycholas (terrier de Saint-Barnard).
  • 1400 : mention du cimetière : cimiterium Sancti Nicholay (inventaire de Chaponnay).
  • 1405 : Sancti Nicolay de Romanis (inventaire de Chaponnay).
  • 1891 : Saint-Nicolas, église paroissiale et quartier de la commune de Romans.

Avant 1790, cette église était comme celle de la seconde paroisse de Romans et dépendait du chapitre de Saint-Barnard<ref name=":3" />.

Saint-Romain

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : capella Sancti Romani Romanis (pouillé).
  • 1430 : ecclesia Sancti Romani de Romanis (terrier de Saint-Barnard).
  • 1891 : Saint-Romain, église paroissiale de la commune de Romans.

Avant la Révolution, c'était une des trois églises paroissiales de Romans. Elle s'élevait dans le quartier de Chapelier. Ruinée pendant les guerres de Religion, réparée en 1756, son titre a subsisté jusqu'à la Révolution.
Les dîmes de la paroisse et la collation de la cure de Saint-Romain appartenaient au chapitre de Saint-Barnard<ref name=":4" />.

De la Révolution à nos jours

Fichier:Im08 Album dauphiné T1 Romans (Drôme), by VC cropped.jpg
Romans-sur-Isère au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).

En 1790, Romans devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de Bourg-de-Péage, Châteauneuf-de-Galaure, Clérieux, Hauterives, Hostun, Montmiral, Montrigaud, Moras, Romans, Saint-Donat, Saint-Paul-lès-Romans et Saint-Vallier.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le simple chef-lieu d'un canton de l'arrondissement de Valence, comprenant les communes du Châlon, Châtillon-Saint-Jean, Clérieux, Crépol, Geyssans, Miribel, Montmiral, Onay, Parnans, Peyrins, Romans, Saint-Paul-lès-Romans et Triors, auxquelles on a ajouté, depuis, les communes de Génissieux et de Mours (distraites de celle de Peyrins), celle de Saint-Michel (distraite de la commune de Montmiral) et celle de Saint-Bardoux (distraite de Clérieux)<ref name=":0" />.

En 1891, Romans est le siège d'un tribunal de commerce étendant sa juridiction sur tout l'arrondissement de Valence<ref name=":0" />.

Émergence de l’industrie de la chaussure

Après 1850, l'économie et la société romanaises subissent une mutation majeure avec le développement de l'industrie de la chaussure. En 1914, Modèle:Nombre et ouvrières y sont employés. Ils sont à l’origine d’un mouvement syndical puissantModèle:Refnec.

Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Joseph Fénestrier crée la première marque de chaussure, « UNIC ». La ville change : sa population atteint Modèle:Nombre, les remparts sont démolis, les quais construits, le chemin de fer attire de nombreux ateliers de chaussures. À l'est, le long de l'avenue Léon Gambetta, s'édifient la caserne Bon, le collège, des demeures louées aux officiersModèle:Refnec.

En 1878 sous la présidence de Mac Mahon (royaliste), Gambetta y prononce son célèbre : « Le cléricalisme, voilà l'ennemi ! »<ref name="taxilRomans">Léo Taxil, Confessions d'un ex-libre-penseur, Paris, 1886, Modèle:P..</ref> et prépare le terrain pour l'instruction primaire laïque, gratuite et obligatoire. Une plaque est apposée place Jean Jaurès, commémorant son passage<ref name="romansGambette">Léon Gambetta à Romans, sur lyceedudauphine.chez.com.</ref>.

Dans les années 1920, le maire socialiste Jules Nadi fait construire, à proximité de la route de Grenoble, une cité-jardin à vocation sociale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'industrie de la chaussure bénéficie alors d'une certaine prospérité ; la population compte Modèle:Nombre ; la poussée urbaine s'exerce vers le nord, au-delà de la voie ferrée. L'église Notre-Dame-de-Lourdes est construite en 1937 dans le style « gothique moderne »Modèle:Refnec.

La crise mondiale de 1929 et des années 1930 est particulièrement dramatique pour la chaussure de Romans qui vivait en partie des exportations. La création d’une grande foire économique, en 1930, apparaît comme l’un des palliatifs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Romans est occupée une première fois par les Allemands en Modèle:Date-, puis elle passe sous contrôle italien, puis allemand de Modèle:Date- à Modèle:Date-Modèle:Refnec.

La Résistance au régime de Vichy est marquée le Modèle:Date par une manifestation à la gare contre le départ des requis pour le STO, puis le Modèle:Date par le départ des volontaires pour le Vercors où se trouvent de nombreux maquis. Les maquisards qui échappent à la brutale répression allemande de juillet (massacres de civils à Vassieux-en-Vercors, à La Chapelle-en-Vercors et à la grotte de la Luire) participent à la libération de Romans en août<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire récente

Avec le retour de la paix, l'industrie de la chaussure redevient florissante, en particulier avec Charles Jourdan qui crée des magasins dans le monde entier ; elle emploie Modèle:UnitéModèle:Refnec.

La population continue à croître : Modèle:Nombre en 1945, 30 000 en 1968. De nouveaux quartiers se construisent, comme la cité HLM de La Monnaie où vivent jusqu’à Modèle:Nombre. Des zones pavillonnaires remplacent les terres agricoles tout autour de la villeModèle:Refnec.

À partir de 1974, la crise économique désorganise profondément l'industrie de la chaussure ; la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements. En Modèle:Nobr, les effectifs passent de 4 000 à Modèle:NombreModèle:Refnec.

Déclin également pour la grande tannerie industrielle : seules subsistent la Tannerie Roux, l'une des plus anciennes de France, et la société de Tannerie Chaix. Après le déclin de ces industries, d'autres se mettent lentement en place dans la zone industrielle en bordure du quartier de La Monnaie : Cerca et FBFC : combustible nucléaire, SEIM : équipement automobile, etc.Modèle:Refnec.

Dans les années 1990, l'économie de Romans peut s'appuyer sur une excellente desserte routière et ferroviaire grâce à l'autoroute A49 et au TGVModèle:Refnec.

En 2004, quelques noms défendent encore une production de chaussures de qualité : Jourdan, Kélian, Clergerie. Une nouvelle dynamique commerciale s'annonce avec l'ouverture de Marques Avenue, un espace de magasins d'usines, dans l’ancienne caserne BonModèle:Refnec.
Robert Clergerie sauve sa société, vendue en 2000 à un groupe financier, en la rachetant en 2005<ref>Modèle:Article.</ref>, au bord du dépôt de bilan. La société sauve Modèle:Nobr et réembauche depuis 2005 près de Modèle:Nobr pour remonter à 250Modèle:Refnec.

L'industrie agroalimentaire est un pôle en plein développementModèle:Refnec.

Le Modèle:Date-, une attaque au couteau d'un islamiste soudanais a lieu dans le centre-ville vers 11 heures, tuant deux personnes et en blessant cinq<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie Romans-sur-Isère 2012-08-26-012.jpg
L'hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Lors du Modèle:2d tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En Marche !) arrive en tête du scrutin avec 67,7 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,3 % des voix.
Emmanuel Macron (En Marche !) était aussi arrivé en première position au Modèle:1er tour (23,32 % des votes).
On note un vote blanc à hauteur de 5,48 % chez les votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 38,92 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD 27,31 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 18,80 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 14,95 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD 46,30 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 42,79 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 10,90
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 22,71 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 20,06 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 15,02 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 13,65 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 27,17 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 26,17 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 25,71 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 9,11 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 41,13 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 35,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 23,16
Présidentielle 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 23,32 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 21,97 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 21,28 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 18,03 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 67,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 32,30 Pas de Modèle:3e
Législatives 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 26,79 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 17,51 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 15,97 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FI 13,26 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 50,40 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 49,60 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 22,07 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 21,27 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 16,17 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 8,12 Tour unique
Municipales 2020 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 46,25 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 25,64 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FI-EELV 16,94 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 11,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 53,34 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 46,66 Pas de Modèle:3e

Administration municipale

Depuis 2014, la majorité de Marie-Hélène Thoraval (Les Républicains) compose avec un contexte budgétaire serré du fait d'un désengagement de l'État sous la mandature Hollande<ref>Modèle:Article.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Rattachements administratifs et électoraux

Le nouveau canton de Romans-sur-Isère comprend :

  • huit communes entières ;
  • la partie de la commune de Romans-sur-Isère située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Mours-Saint-Eusèbe, avenue de Saint-Donat (route départementale 53), rue Théodore-Monod, rue de la Gloriette, avenue Jean-Moulin, avenue de la Première-Armée, avenue Georges-Pompidou, rue des Charmilles, rue Guynemer, rue Brémond, avenue Emile-Zola, passage supérieur Evariste-Galois, ligne de chemin de fer de Valence à Moirans, avenue Jean-Moulin, place Carnot, boulevard de la Libération, rond-point Paul-Deval, rue Marc-Antoine-Julien-de-la-Drôme, place de l'Eperon, côte des Masses, rue du Faubourg-de-Clérieux, avenue du Chanoine-Jules-Chevalier, quai Sainte-Claire, place de la Presle, rue Fontessort, rue Percherie, côte des Poids-et-Farines, petite rue Neuve, rue du Refuge, rue Rebatte, rue des Remparts-Jacquemart, rue Jacquemart, place Charles-de-Gaulle, côte Sainte-Ursule, place du Modèle:75e-Régiment-d'Infanterie, place Jean-Jaurès, rond-point de l'Europe, avenue Gambetta, rue Ampère, avenue Adolphe-Figuet, rue de l'Isère, pont du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, route départementale 2092 N, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Bourg-de-PéageModèle:Refnec.

Politique environnementale

La commune a posé une vingtaine de nichoirs artificiels pour la chouette chevêche lors d'un aménagement foncier<ref>Les aménageurs adeptes de la biodiversité, Géomètres no 2082, juin 2011</ref>.

La ville a participé à l'agenda 21 local France. La commune avait pour objectif d'améliorer la gestion des ressources naturelles, diminuer la production de déchets ainsi que les pollutions et les nuisancesModèle:Refnec.

Villes et villages fleuris

En 2014, la commune de Romans-sur-Isère bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>https://www.villes-et-villages-fleuris.com/les-communes-labelisees%7Ctitre=Les villes et villages fleuris|site= le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris ».</ref> depuis 2008.

Finances locales

Romans-sur-Isère est la première ville à sortir des prêts toxiques en se désendettant. En effet, lors d'un conseil municipal, les élus à une large majorité ont voté pour le désendettement de la ville. La municipalité a renégocié ses taux d'emprunts et profite également de l'article 31 de la loi de finances pour 2016, cela modifie la méthode de calcul des ratios financiers pour les collectivités territoriales et les établissements publics bénéficiaires du fonds de soutien. Elle va donc bénéficier d'une aide du fonds de soutien de Modèle:Nombre. Ces opérations vont permettre un désendettement direct de 1 milliard. Le ratio dette par habitant est de Modèle:Unité en 2016 contre 1 736 en 2014.

Signature d'un partenariat économique, touristique ainsi que culturel et éducatif avec la ville chinoise Quinhuangdao qui compte trois Modèle:Nobr d'habitants. Une nouvelle gestion de la ville a permis de réduire de 7% les dépenses de la commune entre 2014 et 2016.

Voir aussi la page suivante (finances locales de Romans-sur-Isère de 2000 à 2018)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Modèle:Section à sourcer

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Services et équipements

Modèle:...

Enseignement

École des Balmes
École des Balmes.

Romans-sur-Isère dépend de l'académie de Grenoble (rectorat de Grenoble) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Drôme
. La commune possède Modèle:Nobr scolaires sont ouverts : 24 écoles, 5 collèges et 8 lycées.

L'école primaire des Balmes accueille une quarantaine d'élèves qui peuvent bénéficier de la cantine sur place, mais pas de REP (Réseau d'Éducation Prioritaire) ou de CLIS (Classe pour L'Inclusion Scolaire). Elle dispose de classes élémentaires mais également de classes de maternelleModèle:Refnec.

Santé

Les hôpitaux de Drôme nord ont, en 2018, une capacité de Modèle:Unité dont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Présence d'un centre de santé, Avenue du MaquisModèle:Refnec.

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Carnaval romans.JPG
Carmentran au carnaval de Romans 2008.
  • Février : le Carnaval de Romans a lieu chaque année fin février. Il existe depuis plusieurs siècles et s'est tristement illustré en 1580 par un bain de sang. Il mêle la foule déguisée et les artistes de théâtre de rue. On peut assister au procès de Carmentran qui est brûlé le soir pour évacuer tous les malheurs de l'annéeModèle:Refnec.
  • Juillet : Festival international de folklore de Romans : chaque année, en juillet, une quinzaine de groupes folkloriques du monde entier se produisent pendant une semaine dans toute la ville et la région. Cet événement est labellisé par le CIOFF (Comité International d'Organisation des Festivals de Folklore) et organisé par le groupe d'Art et Traditions Populaires de la ville, Empi et RiaumeModèle:Refnec.
  • Automne : la Foire du Dauphiné a lieu chaque année pendant dix jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Noël : une grande crèche est mise en place dans l'église des Balmes et accueille de nombreux visiteurs. Pour les habitants, la visite de la crèche des Balmes<ref>Modèle:Lien web.</ref> est devenue une tradition lors des fêtes de fin d'année.

Le Festival du jeu de Romans a lieu les années paires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Loisirs

panneau de la Drôme à vélo
Panneau de la Drôme à vélo
  • Pêche et chasse<ref name=":1" />.
  • Nautisme<ref name=":1" />.

Le quartier des Balmes est situé à environ Modèle:Unité du centre de Romans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Balmes est situé sur le circuit de la Drôme à vélo<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sur la route de Saint Jacques de Compostelle et à proximité du Vercors. Des sentiers pédestres et VTT partent également du village.

Sports

Événements sportifs

Médias

Radios

Cultes

La paroisse Sainte Claire en Dauphiné regroupe les communes de Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Chatuzange-le-Goubet et Granges-lès-Beaumont.

Économie

En 1992 : céréales, vergers, bovins, caprins, truffes<ref name=":1" />.

  • Produits locaux : caillettes, pognes, ravioles, tommes de chèvre<ref name=":1" />.
  • Distilleries<ref name=":1" />.
  • Conserveries<ref name=":1" />.
  • Coopératives agricole, maraîchère, laitière<ref name=":1" />.
  • Foire : le vendredi avant les Rameaux (avril), le mardi de Pâques et du 24 au Modèle:Date-<ref name=":1" />.
  • Foire commerciale : en septembre et en octobre<ref name=":1" />.
  • Marché : les dimanche, mardi et vendredi<ref name=":1" />.

Industrie

Chaussure

Romans a longtemps concentré beaucoup d'industries de la chaussure de luxe mais le secteur est en fort déclin depuis la fin des années 1980. La région de Romans a vécu le lundi Modèle:Date-, une journée noire avec l'annonce coup sur coup de la liquidation judiciaire de Stephane Kélian Production et du dépôt de bilan de Charles Jourdan. Cette région, qui avait déjà vu fondre les effectifs des fabricants de chaussure, passant de Modèle:Nombre en 2000 à 784 en Modèle:Date-, va encore perdre les Modèle:Nobr de Stephane Kélian Production, tandis que le dépôt de bilan du groupe Charles Jourdan le Modèle:Date- menaçait Modèle:Nobr. Les deux entreprises ont été rachetées en 2007 et 2008 par le groupe Royer, qui a délocalisé la production et exploite les deux marques. Il ne reste donc plus, dans la « capitale » de la chaussure de luxe, que les marques Robert Clergerie et Joseph Fenestrier de la société Romanaise de la chaussure, qui maintient dans la région des activités de création, de montage et de commercialisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. 1083 un fabricant de prêt-à-porter est créé en 2013 dans la commune.

Nucléaire

Le site nucléaire de Romans de la Franco-Belge de Fabrication du Combustible (filiale 100 % Areva NP) est implantée dans la commune. Il fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d'électricité et des réacteurs de recherche. Le Modèle:Date-, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé qu'à la suite d'une rupture de canalisation des rejets d'effluents radioactifs ont eu lieu. La filiale d'Areva, a affirmé que Modèle:Citation. Evangelia Petit, porte-parole de l'ASN, a déclaré Modèle:Citation<ref>Une fuite d'uranium constatée sur un site d'Areva à Romans-sur-Isère, Le Monde, 18 juillet 2008.</ref>. L'incident a été classé Modèle:N° sur l'échelle INES.

Tourisme

  • Syndicat d'initiative (en 1992)<ref name=":1" />.

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:...

Emploi

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Elle est classée MH : portail (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), statues mutilées et chapiteaux sculptés, frise d'inspiration antique, nef unique, transept, chœur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), arc plein cintre, clefs de voûte ornées, chapelle du Saint-Sacrement (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), tapisseries avec des scènes de la Passion (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), peintures murales ((Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dans le chœur, tribune d'orgue ((Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, statues en bois (classées)<ref name=":1" />.

L'association Sauvegarde du patrimoine romanais péageois propose des articles sur les monuments des deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine culturel

Fichier:France, Romans-sur-Isère, Jardins du musée, 1.jpg
Les jardins du musée de la chaussure.
  • Musée International de la Chaussure : il retrace l'historique depuis 4000 ans<ref name=":1" /> (il est situé dans l'ancien couvent de la Visitation).
  • Musée de la Résistance et de la Déportation<ref name=":1" />.
  • Musée régionaliste<ref name=":1" />.
  • Folklore<ref name=":1" />.
  • Groupe d'art dramatique Agora<ref name=":1" />.
  • La cité de la musique a été inaugurée le Modèle:Date- sur l'emplacement de l'ancien hôpital (parc François-Mitterrand)<ref>Journal du pays de Romans, numéro spécial, mai/juin 2013</ref>.
  • Artisanat d'art<ref name=":1" />.
  • Sociétés savantes<ref name=":1" />.

Gastronomie

  • La mère Maury : historique fabricant de ravioles depuis 1885.
  • La pogne de Romans : sorte de brioche en forme de couronne, parfumée à l'eau de fleur d'oranger.
  • La raviole du Dauphiné.
  • Les lunettes de Romans : deux sablés ovales à bord dentelé, réunis par une couche de confiture (traditionnellement de framboises ou de myrtilles), dont le sablé supérieur est percé de deux trous ronds dentelés donnant son nom « lunettes » au produit.

Vie associative

La ville de Romans bénéficie d'un tissu associatif dynamique, qui a cependant été fragilisé par une baisse importante de subvention en 2016Modèle:Refnec.

Patrimoine naturel

  • Panorama du belvédère de Bellevue<ref name=":1" />.
  • Grottes<ref name=":1" />.

Personnalités liées à la commune

Le groupe d'Arts et Traditions Populaires Empi et Riaume est basé à Romans. Il y organise tous les ans le Festival International de Folklore Cultures et Traditions du Monde.

Héraldique, logotype et devise

En 1891, les armoiries de Romans sont D'azur, à la porte de ville ouverte en forme de tour carrée, pavillonnée et girouettée et flanquée de deux guérites pavillonnées et girouettées le tout d'argent, maçonné de sable, avec un grand R couronné d'or, dans l'ouverture de la porte. La devise est Saint-Georges et Dalphiné.

Modèle:Blason-ville-fr

Bibliographie

Témoignages et mémoires sur l'histoire de Romans

Essais historiques

Sur l'architecture et l'urbanisme romanais

Études générales

Collégiale Saint-Barnard

Tour Jacquemart

Calvaire des Récollets

Cité Jules-Nadi

Autres lieux

Sur l'industrie du cuir et de la chaussure à Romans

Publications sur des associations, institutions et événements romanais

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

Modèle:Crédit d'auteurs

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail