Romans-sur-Isère
Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Commune de France
Romans-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le sud-est de la France (moyenne vallée du Rhône).
Ses habitants sont dénommés les Romanais et Romanaise<ref>Gentilé sur le site habitants.fr.</ref>.
Avec la ville voisine de Bourg-de-Péage, située de l'autre côté de l'Isère, elle forme une agglomération d'environ Modèle:Nombre.
Géographie
Le site primitif de Romans offre bien des atouts : la « molasse » de son sous-sol<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un grès tendre, fournissait la pierre ; son exposition protégeait du vent du nord tout en donnant le meilleur ensoleillement dans un climat présentant déjà des caractères méditerranéens. Des sources abondantes procuraient l'eau potable, le vent la force motrice aux moulins à grains ou à huile qui favorisèrent, dès le Moyen Âge, l'industrie du drap et la tannerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Localisation
Romans-sur-Isère se situe à Modèle:Unité au nord-est de Valence (préfecture), à Modèle:Unité de Grenoble.
Modèle:Carte communes limitrophes
Relief et géologie
Romans se situe dans la moyenne vallée du Rhône, au sud des collines du Bas-Dauphiné et à l'est des contreforts du Vercors.
Sites particuliers : Modèle:...
Géologie
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
- l'Isère ;
- la Savasse qui se jette dans l'Isère au bout de la place de la Presles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune possède un lac de retenue<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Climat
Modèle:Article connexe Le climat de Romans-sur-Isère est dit tempéré chaud. La carte climatique de Köppen-Geiger classe son climat comme étant de type Cfb.
- Températures : la commune affiche une moyenne annuelle de Modèle:Tmp.
- Précipitations : moyenne de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Pendant longtemps, la route rhodanienne passa plus en amont par le gué de Romans. Un pont exista probablement dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec. Romans est au débouché de la vallée de l'Isère.
- D 532
- autoroute A49 Romans-Voreppe (Grenoble)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- autoroute A7 : le péage se trouve à Modèle:Unité à l'ouest (à Tain-l'Hermitage). Romans se trouve à Modèle:Unité de Lyon par l'A7.
Transports en commun
La commune de Romans-sur-Isère est desservie par le réseau de bus Citéa issu de la fusion des anciens réseaux CTAV (pour l'agglomération valentinoise) et Citébus (pour Romans)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rail
Romans est desservie par la gare de Romans - Bourg-de-Péage sur la ligne Valence-Grenoble.
Les gares de Valence TGV et Valence-Ville sont respectivement situées à 11 et Modèle:Nobr au sud-ouest de Romans.
Urbanisme
Typologie
Romans-sur-Isère est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant six communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,7 %), zones urbanisées (25,8 %), terres arables (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), forêts (10,2 %), prairies (3,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Modèle:... Site Géoportail (carte IGN)<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes
Logement
Projets d'aménagement
Risques naturels et technologiques
Toponymie
En occitan, la ville se nomme Rumans ([ry'mãn] forme locale) ou Romans ([ru'ma(ŋ)], forme panoccitane, orthographiée Roumans en graphie mistralienne)<ref>BOUVIER Jean-Claude (1976) Les parlers provençaux de la Drôme. Étude de géographie phonétique, coll. Bibliothèque française et romane A-33, Paris : Klincksieck, Modèle:P..</ref>,<ref>Le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral, t.2, p.809, éditions CPM 1979.</ref> et Romans en ancien occitan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> :
- Vers 805 : mention de l'archiprêtré dit d'Octavéon : archipresbyteratus Altavensis id est de Romanis (Charvet, Histoire de Vienne, 655).
- 908 : locus qui dicitur Romanis (cartulaire de Romans, 10 bis).
- 967 : mention d'une église ou de la paroisse : ecclesia Rotmanensis (cartulaire de Romans, 261).
- 1095 : Rotmani (cartulaire de Grenoble, 55).
- 1134 : Rotomanum (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 222).
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de l'hôpital de Sainte-Foi : domus helemosinarie Romanis (cartulaire de Romans, 450).
- 1183 : Rothmas (cartulaire de Die, 37).
- 1201 : villa de Romans (Valbonnais, I, 122).
- 1201 : mention de l'archiprêtré : archipresbyter Romanensis (cartulaire de Romans, 394).
- 1204 : Romas (cartulaire de Léoncel, 68).
- 1345 : mention d'un atelier monétaire : magister monetarum de Romanis (Valbonnais, II, 515).
- 1373 : villa seu oppidus de Romanis (choix de documents, 183).
- 1375 : mention du tribunal : judex communis curiae secularis de Romanis (cartulaire de Romans, II, page 230).
- 1442 : Rommans (ordonnance de Louis XI).
- 1480 : mention de l'hôpital de Sainte-Foi : domus hospitalis helemosynaria Sanctae Fidis (terrier de Saint-Barnard).
- 1891 : Romans, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.
Après la Première Guerre mondiale, la commune prend le nom de Romans-sur-Isère<ref name="Cassini"/>.
Étymologie
Plusieurs hypothèses :
- Le toponyme dériverait d'un nom d'homme germanique RothmanModèle:Refnec.
- Il dériverait du nom de la première paroisse : Saint-RomainModèle:Refnec.
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
En 838, Romans est née de la fondation, près d'un gué sur l'Isère, d'une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Antérieurement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'archiprêtré de Romans était dit archiprêtré d'Octavéon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
- 800 : archipresbyteratus Altavensis, id est de Romanis (Charvet, Hist. de Vienne, 242).
- 937 : le pagus Altavensis (charte / Mém. de la Soc. d'hist. de la Suisse romande, XX, 116) avait vraisemblablement la même étendue que cet archiprêtré.
- (non daté) : l'ager Etelvensis (cartulaire de Romans, 30) comprenait les communes de Châtillon-Saint-Jean, de Montagne, de Bessins, de Saint-Apollinard (Drôme) et celle de Chevrières (Isère).
La seigneurie<ref name=":0" /> :
- Romans, dont la fondation fut une conséquence de celle de l'abbaye de Saint-Barnard dans les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, eut cette abbaye pour premier seigneur.
- 950 : les moines ayant été sécularisés et le titre abbatial uni à l'archevêché de Vienne, le domaine de cette ville est alors partagé entre les archevêques et le chapitre de Saint-Barnard.
- 1138 : les habitants obtiennent certains droits.
- 1160 : la première charte de libertés municipales est concédée aux Romanais par l'archevêque de Vienne et le chapitre de Saint-Barnard (intervention du dauphin).
- 1344 : le dauphin, ayant acquis du pape certains droits de suzeraineté, signe avec les autres seigneurs de Romans un traité, aux termes duquel il entre en possession de la moitié de la seigneurie
- Il y établit aussitôt un atelier monétaire qui fonctionnait encore en 1493.
- 1450 : un nouveau traité donne au dauphin le haut domaine.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines de l'abbaye sont remplacés par des chanoines, qui constituent un chapitre sous la surveillance de l'abbé Léger, fils du seigneur de Clérieux<ref name=daubé260222>Modèle:Article</ref> et archevêque de Vienne. L'église devint alors collégiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les droits seigneuriaux sont entre les mains du chapitre de Saint-Barnard, qui cumule ainsi les pouvoirs spirituel et temporel<ref>Roger Pierre, Un épisode peu connu des guerres de religion : Les défenseurs de la cause commune et La guerre des Paysans, Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, Modèle:N°, 1968, Modèle:P.7.</ref>.
Autour de la collégiale Saint-Barnard, marchands et artisans s’installent et développent une puissante industrie du drap. Sa renommée est importante pendant près de sept sièclesModèle:Refnec.
1049 : le premier pont sur l'Isère, le « Pont Vieux », est construit afin de faciliter et d'intensifier le trafic, mais aussi de permettre la perception d’un péage (d'où le nom de Bourg-de-Péage, ville sur l'autre rive de l'Isère, face à Romans), offrant ainsi des revenus à la villeModèle:Refnec.
Un marché s'installe autour de la collégiale Saint-Barnard ; il existe encore aujourd'hui sur la place Maurice-FaureModèle:Refnec.
La communauté est menacée au nord par les seigneurs d'Albon qui ont pris possession des terres de Peyrins, au sud, par les comtes de Valentinois.
Dans ce climat d'insécurité, les chanoines décidèrent de la construction d'un rempart. La tour Jacquemart, ancienne porte de l'Aumône, date de cette époqueModèle:Refnec.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le commerce s'intensifie et la prospérité de la cité se traduit par de nouvelles constructions menées par un grand bâtisseur, l'abbé Jean de Bernin. Le pont devient plus solide et la collégiale est agrandie. C'est à cette même époque que des faubourgs se développent à l'extérieur des rempartsModèle:Refnec.
1280 : les Romanais s'insurgent contre la tutelle de plus en plus pesante du chapitre. Humiliés, les chanoines renoncent à la gouvernance de la citéModèle:Refnec.
1349 : c'est à Romans qu'eut lieu la cérémonie du rattachement de la province du Dauphiné à la France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'acte, connu sous le nom de traité de Romans, fut signé dans la demeure du dauphin, près du « Pont Vieux », et fut suivi d'une cérémonie religieuse dans la collégiale Saint-BarnardModèle:Refnec.
Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les premiers mégissiers et tanneurs s'installent dans le quartier de la Presle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Durant la guerre de Cent Ans, la ville s'entoure d'un second rempart qui englobe les faubourgs (quartiers de la Presle, de la Pavigne et de Saint-Nicolas)Modèle:Refnec.
Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la draperie romanaise s'exporte jusqu'en Orient. Les riches marchands se font alors construire des hôtels particuliers en style gothique flamboyantModèle:Refnec.
En 1516, un riche et pieux marchand de Romans, Romanet Boffin, conçut dans la ville un chemin de Croix aboutissant au calvaire des Récollets<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Durant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Romans subit une série de catastrophes : grands froids, grandes sècheresses, pestes, etc.Modèle:Refnec.
La Réforme progresse dans la région et les convertis sont nombreux à Romans.
En 1561, les protestants menacent d'expulsion les cordeliers<ref>Roger Pierre, Modèle:Opcit, Modèle:P.6.</ref>.
La crise religieuse se double d'une crise sociale et politique (contre les chanoines). Elle atteint son paroxysme en 1562 : le pays de Romans est ravagé ; la collégiale Saint-Barnard est mise à sac.
En février 1580, pendant quinze jours, les habitants de la cité se sont lancés dans un Carnaval dantesque qui dégénère en tuerie. Un événement complexe (guerre de religions, crise économique, inégalités sociales, rivalité entre noblesse et bourgeoisie) que décrypte l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie dans son ouvrage éponyme Le Carnaval de Romans publié en 1979<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au cours des deux siècles suivants, la ville stagna et l'industrie du drap disparut tandis qu'émergeaient la tannerie et la soieModèle:Refnec.
C'est à cette même époque que la ville se couvre de couvents et de monastères (capucins, récollets, ursulines, Saint-Just)Modèle:Refnec.
1642 : le traité de Péronne est signé entre le roi de France, Louis XIII, et le prince de Monaco, Honoré II. Ce dernier devient duc de Valentinois et reçoit, à ce titre, des droits de justice seigneuriale sur la ville de Romans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
1680 : le bourg qui s'était constitué en face de Romans, sur l'autre rive de l'Isère, devient Bourg-de-Péage, une communauté indépendante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
1788 : à la suite de la journée des Tuiles et de la réunion des états généraux du Dauphiné, les États du Dauphiné, assemblée de la province, s'ouvrent en décembre dans le couvent des moines cordeliers. Leurs propositions préparent les États généraux de 1789Modèle:Refnec.
Démographie<ref name=":0" /> :
- 1366 : 932 chefs de famille soumis à l'impôt (taillables).
- 1406 : 744 feux (361 feux solvables, 360 feux misérables et 23 nobles ou de personnes exemptes de l'impôt).
- 1449 : 100 feux taillables
- 1450 : 556 chefs de famille.
- 1471 : 405 chefs de famille.
- 1672 : 1195 familles.
Avant 1790, Romans était une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du troisième ordre, dans les États de cette province. Elle était aussi le chef-lieu d'une élection et d'une subdélégation et le siège d'un gouvernement militaire.
Le ressort de l'élection de Romans comprenait 102 communautés réparties entre les deux subdélégations de Romans et de Saint-Marcellin.
La subdélégation s'étendait sur 67 communautés dont 44 seulement font aujourd'hui partie du département de la Drôme ; le surplus appartenant au département de l'Isère (voir introduction).
Le gouvernement militaire, qui comprenait, avec la ville de Romans et ses faubourgs, le Bourg-de-Péage, était composé d'un gouverneur (que remplaçaient en cas d'absence les officiers municipaux) et d'un lieutenant de roi<ref name=":0" />.
Pour la justice, il n'y avait qu'un seul tribunal, appelé cour séculière ou cour commune et dont les officiers, à l'origine, étaient alternativement nommés par le dauphin et le chapitre de Saint-Barnard.
Par la suite, il y eut deux judicatures l'une dite royale et ducale parce que ses officiers étaient nommés par le roi sur la présentation du duc de Valentinois, et d'où l'on appelait au parlement ; l'autre dite judicature ordinaire, dont les officiers étaient nommés par l'archevêque de Vienne et le chapitre de Saint-Barnard et d'où l'on appelait au bailliage de Saint-Marcellin. Ils étaient composés l'un et l'autre d'un juge et d'un procureur juridictionnel.
Ces deux tribunaux alternaient entre eux d'année en année, pour la connaissance des affaires civiles. Le premier connaissait en outre, et d'une manière permanente, des cas royaux et de la police<ref name=":0" />.
La communauté de Romans formait trois paroisses du diocèse de Vienne (voir Saint-Barnard, Saint-Nicolas, Saint-Romain)
Elle possédait plusieurs établissements religieux :
- une abbaye de femmes (voir Saint-Just) ;
- un couvent de cordeliers (voir Les Cordeliers) ;
- un de récollets (voir Les Récollets) ;
- un d'ursulines fondé en 1611 ;
- un de clarisses fondé en 1618 ;
- un de visitandines fondé en 1638<ref name=":0" />.
Division du diocèse de Vienne, l'archiprêtré de Romans, dit aussi archiprêtré d'Octavéon, comprenait avec les cantons de Romans et de Saint-Donat, et partie de ceux de Tain, de Saint-Vallier et du Grand-Serre, plusieurs communes du canton de Saint-Marcellin (Isère)<ref name=":0" />.
Au plan médical, la commune possédait<ref name=":0" /> :
- l'hôpital de Sainte-Foi (existant dès 1060) ;
- l'hôpital de la Charité (fondé en 1639) ;
- un hôpital général (établi en 1736).
Saint-Barnard
Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref> :
- 860 : ecclesia que est sita in honore Sanctorum Apostolorum et Martyrum Viennensium, S. E. F., in pago Viennensi, in agro Concoarense, in loco nuncupante Romanis (cartulaire de Romans, 268).
- 1051 : ecclesia Sancti Petri Romanis (cartulaire de Romans, 142).
- 1054 : abbatia Sancti Petri que Romana appellatur (cartulaire de Romans, 3).
- 1068 : abbatia Sancti Petri et Sancti Barnardi in loco qui dicitur Romanis (cartulaire de Romans, 12 bis).
- 1070 : ecclesia que est constructa Romanis super fluvium Isaram, quam Sanctus Barnardus condidit in honore duodecim Apostolorum sive trium Martyrum Severini, Exsuperii et Feliciani (cartulaire de Romans, 13 bis).
- 1088 : abbatia nomine Romana, super fluvium Izaram sita (cartulaire de Romans, 5 bis).
- 1240 : ecclesia Romanensis (cartulaire de Romans, 870).
- 1400 : ecclesia Sancti Bernardi de Romanis (inventaire de Chaponnay).
- 1405 : ecclesia Beati Barnardi Romanis (terrier de Saint-Barnard).
- 1430 : capitulum ecclesia secularis et collegiate Beati Bernardi ad Romanum (terrier de Saint-Barnard).
- 1445 : ecclesia collegiata de Romaniz (terrier de Saint-Barnard).
- 1891 : Saint-Barnard, église et paroisse de la commune de Romans.
Reste d'une abbaye qui, fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par saint Barnard, archevêque de Vienne, fut sécularisée en 95o, et dont le litre abbatial fut ensuite uni à l'archevêché de Vienne.
Après avoir été desservie pendant longtemps par un clergé beaucoup plus nombreux, cette église était en 1789 le siège d'un chapitre collégial, composé d'un sacristain, d'un théologal, d'un précenteur et de douze chanoines.
Le chapitre de Saint-Barnard était seigneur parier de la ville de Romans, conjointement avec l'archevêque de Vienne, et décimateur dans les paroisses de le Bourg-de-Péage, Chanos-Curson, Chatuzange, Châtillon-Saint-Jean, Crépol, Clérieux, Génissieu, Geyssans, Miribel, Montmiral, Montrigaud, Mours, Onay, Peyrins, Romans, Saint-Ange, Saint-Bonnet-de-Valclérieux, Saint-Paul-lès-Romans, et dans plusieurs autres paroisses des départements de l'Isère, de l'Ardèche et du Rhône<ref name=":2" />.
Saint-Nicolas
Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref> :
- 1220 : sacerdos Sancti Nicolai apud Romanum (cartulaire de Romans, 88).
- 1398 : Sainct Nycholas (terrier de Saint-Barnard).
- 1400 : mention du cimetière : cimiterium Sancti Nicholay (inventaire de Chaponnay).
- 1405 : Sancti Nicolay de Romanis (inventaire de Chaponnay).
- 1891 : Saint-Nicolas, église paroissiale et quartier de la commune de Romans.
Avant 1790, cette église était comme celle de la seconde paroisse de Romans et dépendait du chapitre de Saint-Barnard<ref name=":3" />.
Saint-Romain
Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref> :
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : capella Sancti Romani Romanis (pouillé).
- 1430 : ecclesia Sancti Romani de Romanis (terrier de Saint-Barnard).
- 1891 : Saint-Romain, église paroissiale de la commune de Romans.
Avant la Révolution, c'était une des trois églises paroissiales de Romans. Elle s'élevait dans le quartier de Chapelier. Ruinée pendant les guerres de Religion, réparée en 1756, son titre a subsisté jusqu'à la Révolution.
Les dîmes de la paroisse et la collation de la cure de Saint-Romain appartenaient au chapitre de Saint-Barnard<ref name=":4" />.
De la Révolution à nos jours
En 1790, Romans devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de Bourg-de-Péage, Châteauneuf-de-Galaure, Clérieux, Hauterives, Hostun, Montmiral, Montrigaud, Moras, Romans, Saint-Donat, Saint-Paul-lès-Romans et Saint-Vallier.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le simple chef-lieu d'un canton de l'arrondissement de Valence, comprenant les communes du Châlon, Châtillon-Saint-Jean, Clérieux, Crépol, Geyssans, Miribel, Montmiral, Onay, Parnans, Peyrins, Romans, Saint-Paul-lès-Romans et Triors, auxquelles on a ajouté, depuis, les communes de Génissieux et de Mours (distraites de celle de Peyrins), celle de Saint-Michel (distraite de la commune de Montmiral) et celle de Saint-Bardoux (distraite de Clérieux)<ref name=":0" />.
En 1891, Romans est le siège d'un tribunal de commerce étendant sa juridiction sur tout l'arrondissement de Valence<ref name=":0" />.
Émergence de l’industrie de la chaussure
Après 1850, l'économie et la société romanaises subissent une mutation majeure avec le développement de l'industrie de la chaussure. En 1914, Modèle:Nombre et ouvrières y sont employés. Ils sont à l’origine d’un mouvement syndical puissantModèle:Refnec.
Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Joseph Fénestrier crée la première marque de chaussure, « UNIC ». La ville change : sa population atteint Modèle:Nombre, les remparts sont démolis, les quais construits, le chemin de fer attire de nombreux ateliers de chaussures. À l'est, le long de l'avenue Léon Gambetta, s'édifient la caserne Bon, le collège, des demeures louées aux officiersModèle:Refnec.
En 1878 sous la présidence de Mac Mahon (royaliste), Gambetta y prononce son célèbre : « Le cléricalisme, voilà l'ennemi ! »<ref name="taxilRomans">Léo Taxil, Confessions d'un ex-libre-penseur, Paris, 1886, Modèle:P..</ref> et prépare le terrain pour l'instruction primaire laïque, gratuite et obligatoire. Une plaque est apposée place Jean Jaurès, commémorant son passage<ref name="romansGambette">Léon Gambetta à Romans, sur lyceedudauphine.chez.com.</ref>.
Dans les années 1920, le maire socialiste Jules Nadi fait construire, à proximité de la route de Grenoble, une cité-jardin à vocation sociale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'industrie de la chaussure bénéficie alors d'une certaine prospérité ; la population compte Modèle:Nombre ; la poussée urbaine s'exerce vers le nord, au-delà de la voie ferrée. L'église Notre-Dame-de-Lourdes est construite en 1937 dans le style « gothique moderne »Modèle:Refnec.
La crise mondiale de 1929 et des années 1930 est particulièrement dramatique pour la chaussure de Romans qui vivait en partie des exportations. La création d’une grande foire économique, en 1930, apparaît comme l’un des palliatifs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Romans est occupée une première fois par les Allemands en Modèle:Date-, puis elle passe sous contrôle italien, puis allemand de Modèle:Date- à Modèle:Date-Modèle:Refnec.
La Résistance au régime de Vichy est marquée le Modèle:Date par une manifestation à la gare contre le départ des requis pour le STO, puis le Modèle:Date par le départ des volontaires pour le Vercors où se trouvent de nombreux maquis. Les maquisards qui échappent à la brutale répression allemande de juillet (massacres de civils à Vassieux-en-Vercors, à La Chapelle-en-Vercors et à la grotte de la Luire) participent à la libération de Romans en août<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire récente
Avec le retour de la paix, l'industrie de la chaussure redevient florissante, en particulier avec Charles Jourdan qui crée des magasins dans le monde entier ; elle emploie Modèle:UnitéModèle:Refnec.
La population continue à croître : Modèle:Nombre en 1945, 30 000 en 1968. De nouveaux quartiers se construisent, comme la cité HLM de La Monnaie où vivent jusqu’à Modèle:Nombre. Des zones pavillonnaires remplacent les terres agricoles tout autour de la villeModèle:Refnec.
À partir de 1974, la crise économique désorganise profondément l'industrie de la chaussure ; la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements. En Modèle:Nobr, les effectifs passent de 4 000 à Modèle:NombreModèle:Refnec.
Déclin également pour la grande tannerie industrielle : seules subsistent la Tannerie Roux, l'une des plus anciennes de France, et la société de Tannerie Chaix. Après le déclin de ces industries, d'autres se mettent lentement en place dans la zone industrielle en bordure du quartier de La Monnaie : Cerca et FBFC : combustible nucléaire, SEIM : équipement automobile, etc.Modèle:Refnec.
Dans les années 1990, l'économie de Romans peut s'appuyer sur une excellente desserte routière et ferroviaire grâce à l'autoroute A49 et au TGVModèle:Refnec.
En 2004, quelques noms défendent encore une production de chaussures de qualité : Jourdan, Kélian, Clergerie. Une nouvelle dynamique commerciale s'annonce avec l'ouverture de Marques Avenue, un espace de magasins d'usines, dans l’ancienne caserne BonModèle:Refnec.
Robert Clergerie sauve sa société, vendue en 2000 à un groupe financier, en la rachetant en 2005<ref>Modèle:Article.</ref>, au bord du dépôt de bilan. La société sauve Modèle:Nobr et réembauche depuis 2005 près de Modèle:Nobr pour remonter à 250Modèle:Refnec.
L'industrie agroalimentaire est un pôle en plein développementModèle:Refnec.
Le Modèle:Date-, une attaque au couteau d'un islamiste soudanais a lieu dans le centre-ville vers 11 heures, tuant deux personnes et en blessant cinq<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Lors du Modèle:2d tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En Marche !) arrive en tête du scrutin avec 67,7 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,3 % des voix.
Emmanuel Macron (En Marche !) était aussi arrivé en première position au Modèle:1er tour (23,32 % des votes).
On note un vote blanc à hauteur de 5,48 % chez les votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Administration municipale
Depuis 2014, la majorité de Marie-Hélène Thoraval (Les Républicains) compose avec un contexte budgétaire serré du fait d'un désengagement de l'État sous la mandature Hollande<ref>Modèle:Article.</ref>.
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Le nouveau canton de Romans-sur-Isère comprend :
- huit communes entières ;
- la partie de la commune de Romans-sur-Isère située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Mours-Saint-Eusèbe, avenue de Saint-Donat (route départementale 53), rue Théodore-Monod, rue de la Gloriette, avenue Jean-Moulin, avenue de la Première-Armée, avenue Georges-Pompidou, rue des Charmilles, rue Guynemer, rue Brémond, avenue Emile-Zola, passage supérieur Evariste-Galois, ligne de chemin de fer de Valence à Moirans, avenue Jean-Moulin, place Carnot, boulevard de la Libération, rond-point Paul-Deval, rue Marc-Antoine-Julien-de-la-Drôme, place de l'Eperon, côte des Masses, rue du Faubourg-de-Clérieux, avenue du Chanoine-Jules-Chevalier, quai Sainte-Claire, place de la Presle, rue Fontessort, rue Percherie, côte des Poids-et-Farines, petite rue Neuve, rue du Refuge, rue Rebatte, rue des Remparts-Jacquemart, rue Jacquemart, place Charles-de-Gaulle, côte Sainte-Ursule, place du Modèle:75e-Régiment-d'Infanterie, place Jean-Jaurès, rond-point de l'Europe, avenue Gambetta, rue Ampère, avenue Adolphe-Figuet, rue de l'Isère, pont du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, route départementale 2092 N, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Bourg-de-PéageModèle:Refnec.
Politique environnementale
La commune a posé une vingtaine de nichoirs artificiels pour la chouette chevêche lors d'un aménagement foncier<ref>Les aménageurs adeptes de la biodiversité, Géomètres no 2082, juin 2011</ref>.
La ville a participé à l'agenda 21 local France. La commune avait pour objectif d'améliorer la gestion des ressources naturelles, diminuer la production de déchets ainsi que les pollutions et les nuisancesModèle:Refnec.
Villes et villages fleuris
En 2014, la commune de Romans-sur-Isère bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>https://www.villes-et-villages-fleuris.com/les-communes-labelisees%7Ctitre=Les villes et villages fleuris|site= le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris ».</ref> depuis 2008.
Finances locales
Romans-sur-Isère est la première ville à sortir des prêts toxiques en se désendettant. En effet, lors d'un conseil municipal, les élus à une large majorité ont voté pour le désendettement de la ville. La municipalité a renégocié ses taux d'emprunts et profite également de l'article 31 de la loi de finances pour 2016, cela modifie la méthode de calcul des ratios financiers pour les collectivités territoriales et les établissements publics bénéficiaires du fonds de soutien. Elle va donc bénéficier d'une aide du fonds de soutien de Modèle:Nombre. Ces opérations vont permettre un désendettement direct de 1 milliard. Le ratio dette par habitant est de Modèle:Unité en 2016 contre 1 736 en 2014.
Signature d'un partenariat économique, touristique ainsi que culturel et éducatif avec la ville chinoise Quinhuangdao qui compte trois Modèle:Nobr d'habitants. Une nouvelle gestion de la ville a permis de réduire de 7% les dépenses de la commune entre 2014 et 2016.
Voir aussi la page suivante (finances locales de Romans-sur-Isère de 2000 à 2018)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Empire romain|400px|Localisation des villes jumelées avec Romans-sur-Isère.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage (coopération)
- Modèle:Jumelage (coopération)
- Modèle:Jumelage (coopération)
- Modèle:Jumelage (coopération)
- Modèle:Jumelage ou/et Modèle:Jumelage
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Services et équipements
Enseignement
Romans-sur-Isère dépend de l'académie de Grenoble (rectorat de Grenoble) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Drôme
.
La commune possède Modèle:Nobr scolaires sont ouverts : 24 écoles, 5 collèges et 8 lycées.
L'école primaire des Balmes accueille une quarantaine d'élèves qui peuvent bénéficier de la cantine sur place, mais pas de REP (Réseau d'Éducation Prioritaire) ou de CLIS (Classe pour L'Inclusion Scolaire). Elle dispose de classes élémentaires mais également de classes de maternelleModèle:Refnec.
Santé
Les hôpitaux de Drôme nord ont, en 2018, une capacité de Modèle:Unité dont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Médecine : 190
- Chirurgie : 86
- Gynéco-obstétrique : 25
- Moyen séjour : 94
- Long séjour : 452
Présence d'un centre de santé, Avenue du MaquisModèle:Refnec.
Manifestations culturelles et festivités
- Février : le Carnaval de Romans a lieu chaque année fin février. Il existe depuis plusieurs siècles et s'est tristement illustré en 1580 par un bain de sang. Il mêle la foule déguisée et les artistes de théâtre de rue. On peut assister au procès de Carmentran qui est brûlé le soir pour évacuer tous les malheurs de l'annéeModèle:Refnec.
- Juillet : Festival international de folklore de Romans : chaque année, en juillet, une quinzaine de groupes folkloriques du monde entier se produisent pendant une semaine dans toute la ville et la région. Cet événement est labellisé par le CIOFF (Comité International d'Organisation des Festivals de Folklore) et organisé par le groupe d'Art et Traditions Populaires de la ville, Empi et RiaumeModèle:Refnec.
- Automne : la Foire du Dauphiné a lieu chaque année pendant dix jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Noël : une grande crèche est mise en place dans l'église des Balmes et accueille de nombreux visiteurs. Pour les habitants, la visite de la crèche des Balmes<ref>Modèle:Lien web.</ref> est devenue une tradition lors des fêtes de fin d'année.
Le Festival du jeu de Romans a lieu les années paires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Loisirs
- Pêche et chasse<ref name=":1" />.
- Nautisme<ref name=":1" />.
Le quartier des Balmes est situé à environ Modèle:Unité du centre de Romans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Balmes est situé sur le circuit de la Drôme à vélo<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sur la route de Saint Jacques de Compostelle et à proximité du Vercors. Des sentiers pédestres et VTT partent également du village.
Sports
- Athlétisme : l'Entente Athlétique Romanaise et Péageoise (EARP) fait partie des meilleurs clubs de Rhône-Alpes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Aviron : l'Aviron Romanais Péageois et RCBI, créée en 1908, est le premier club de Drôme-Ardèche. Le plus grand rameur du club est Laurent Porchier qui a été plusieurs fois champion de France et champion du monde. Son plus grand titre est celui de champion olympique à Sydney en 2000<ref>Modèle:Article.</ref>.
- BMX : Romans a accueilli les championnats de France de BMX les 7 et Modèle:Date- ainsi que le championnat d'Europe du 13 au Modèle:Date-Modèle:Refnec.
- Cyclisme : le Vélo Sprint Romanais Péageois (VSRP) compte plus de Modèle:Nobr, des plus jeunes aux plus âgés, du plaisir à la compétition.
- Football : la Persévérante Sportive Romanaise (PSR dit la Persé), créée en 1908, compte environ Modèle:Nobr, l'équipe sénior évolue en Modèle:1re division du district de Drôme-ArdècheModèle:Refnec.
- Handball : le Handball Club Romanais évolue en régional et prénational pour ses équipes premièresModèle:Refnec.
- Judo : le dojo romanais est le Modèle:3e club de France en nombre de licenciés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Rugby à XV : l'US Romans-Péage a longtemps joué en première division, et est fusionné en 2016 pour donner naissance au Valence Romans Drôme Rugby.
- Tennis : le tennis-club des Chasses accueille chaque année plus de 186 nouveaux licenciés. Présence d'un club house, de 9 terrains extérieurs et de 4 terrains intérieurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Tennis de table : l'ASPTT Tennis de Table évolue en Nationale 1 avec son équipe homme, en Pré-Nationale pour son équipe féminine, section Handisport, BabyPingModèle:Refnec.
- Volley-ball : le Volley Ball Romanais comprend Modèle:Nobr FFVB + Modèle:Nobr UFOLEP et a fêté ses Modèle:Nobr durant la saison 2008/2009Modèle:Refnec.
Événements sportifs
- 2016 : ville d'arrivée d'une épreuve du Paris-Nice le (Modèle:Date-) : victoire au sprint du cycliste français Nacer Bouhanni (Cofidis)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
- Le Dauphiné libéré (quotidien régional).
- L'Impartial de la Drôme (hebdomadaire local).
- Drôme Hebdo (anciennement Peuple Libre) (hebdomadaire local).
- L'Agriculture drômoise (hebdomadaire agricole et rural).
- Radios
- France Bleu (radio nationale).
- Radio RTI<ref>https://www.radio-rti.com/</ref> (web radio romanaise).
Cultes
La paroisse Sainte Claire en Dauphiné regroupe les communes de Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Chatuzange-le-Goubet et Granges-lès-Beaumont.
Économie
En 1992 : céréales, vergers, bovins, caprins, truffes<ref name=":1" />.
- Produits locaux : caillettes, pognes, ravioles, tommes de chèvre<ref name=":1" />.
- Distilleries<ref name=":1" />.
- Conserveries<ref name=":1" />.
- Coopératives agricole, maraîchère, laitière<ref name=":1" />.
- Foire : le vendredi avant les Rameaux (avril), le mardi de Pâques et du 24 au Modèle:Date-<ref name=":1" />.
- Foire commerciale : en septembre et en octobre<ref name=":1" />.
- Marché : les dimanche, mardi et vendredi<ref name=":1" />.
Industrie
- Chaussure
Romans a longtemps concentré beaucoup d'industries de la chaussure de luxe mais le secteur est en fort déclin depuis la fin des années 1980. La région de Romans a vécu le lundi Modèle:Date-, une journée noire avec l'annonce coup sur coup de la liquidation judiciaire de Stephane Kélian Production et du dépôt de bilan de Charles Jourdan. Cette région, qui avait déjà vu fondre les effectifs des fabricants de chaussure, passant de Modèle:Nombre en 2000 à 784 en Modèle:Date-, va encore perdre les Modèle:Nobr de Stephane Kélian Production, tandis que le dépôt de bilan du groupe Charles Jourdan le Modèle:Date- menaçait Modèle:Nobr. Les deux entreprises ont été rachetées en 2007 et 2008 par le groupe Royer, qui a délocalisé la production et exploite les deux marques. Il ne reste donc plus, dans la « capitale » de la chaussure de luxe, que les marques Robert Clergerie et Joseph Fenestrier de la société Romanaise de la chaussure, qui maintient dans la région des activités de création, de montage et de commercialisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. 1083 un fabricant de prêt-à-porter est créé en 2013 dans la commune.
- Chaîne de magasins d'usine : « Marques Avenue ».
- Nucléaire
Le site nucléaire de Romans de la Franco-Belge de Fabrication du Combustible (filiale 100 % Areva NP) est implantée dans la commune. Il fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d'électricité et des réacteurs de recherche. Le Modèle:Date-, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé qu'à la suite d'une rupture de canalisation des rejets d'effluents radioactifs ont eu lieu. La filiale d'Areva, a affirmé que Modèle:Citation. Evangelia Petit, porte-parole de l'ASN, a déclaré Modèle:Citation<ref>Une fuite d'uranium constatée sur un site d'Areva à Romans-sur-Isère, Le Monde, 18 juillet 2008.</ref>. L'incident a été classé Modèle:N° sur l'échelle INES.
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)<ref name=":1" />.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Durant la guerre de Cent Ans, la ville s'était entourée d'un second rempart qui englobait les faubourgs (quartiers de la Presle, de la Pavigne et de Saint-Nicolas). Ce rempart commença à être abattu vers 1830. Des vestiges sont encore visibles : une tour rue des Remparts-Saint-Nicolas, les murailles du quai Sainte-Claire et du cimetière Saint-RomainModèle:Refnec.
- Collégiale Saint-Barnard (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Elle est classée MH : portail (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), statues mutilées et chapiteaux sculptés, frise d'inspiration antique, nef unique, transept, chœur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), arc plein cintre, clefs de voûte ornées, chapelle du Saint-Sacrement (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), tapisseries avec des scènes de la Passion (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), peintures murales ((Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dans le chœur, tribune d'orgue ((Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, statues en bois (classées)<ref name=":1" />.
- Ancienne chapelle Sainte-Madeleine : colonne, chapiteau et absidiole (MH), voûte conduisant à la porte Saint-Jean de la collégiale, constructions sur la voûte (IMH)<ref name=":1" />.
- Hôtel de Clérieu, maison forte construite par la famille de Clérieu dont le donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est toujours visible<ref name=daubé260222/>. Fut ensuite la propriété de la famille de Poitiers de la branche des comtes de Valentinois puis vendu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleaux monayeurs romanais de la famille des Forest (dit Coppe) qui firent construire une porte fortifiée toujours en place avec ses mâchicoulis et ses meurtrières<ref name=daubé260222/>,Modèle:Sfn.
- Tour Jacquemart : horloge, ancienne tour d'enceinte et porte fortifiée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le « Pont Vieux », reliant Romans-sur-Isère à Bourg-de-Péage (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)Modèle:Refnec.
- Maisons médiévales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.
- Hôtels particuliers Renaissance du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.
- Ancien couvent de la Visitation de Romans-sur-Isère (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : église (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":1" />.
- Place aux Herbes : escalier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (IMH)<ref name=":1" />.
- Rue du Mouton : arcs-boutants<ref name=":1" />.
- Calvaire des Récollets (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : niches avec statuettes saintes<ref name=":1" />.
- Chapelle<ref name=":1" /> Saint-Roch ou chapelle des Balmes : en 1913, le prêtre Marius Clément Bayard fait l'acquisition d'une terre sur laquelle cette chapelle est bâtie à la fin de la Première Guerre mondiale. En Modèle:Date-, le père Michel Collin (un prêtre lorrain) se réfugie à Romans, au presbytère de l'église des Récollets, il se revendique prêtre de l'Amour infini. À Romans il va retrouver un prêtre hollandais, le père Lods, et le frère Marie-Bernard. Par la suite, va régner une atmosphère mystique. Le frère Marie-Bernard serait de sang royal et reconnu par le Vatican comme prétendant au titre de lieutenant du Sacré-Cœur au royaume de France. Il se fait appeler le Cavalier Blanc. Plus tard, ils se réfugient dans la chapelle des Balmes<ref>Modèle:Lien web.</ref> où le père Lods réalise une fresque montrant le Cavalier Blanc traversant le pont VieuxModèle:Refnec.
- Église Notre-Dame-de-Lourdes (1940) : clocher carré, fresques (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":1" />.
- Église Saint-Curé-d'Ars de la Monnaie.
- Église Saint-Jean-Bosco de Romans-sur-Isère.
- Ancienne Église Saint-Jean-Bosco de Romans-sur-Isère.
- Église Saint-Nicolas de Romans-sur-Isère.
-
La collégiale Saint Barnard.
-
La tour Jacquemart.
-
Le cimetière des Récollets.
-
Le cimetière des Récollets.
-
Le couvent de la Visitation.
-
Église des Balmes.
-
Église Notre-Dame-de-Lourdes.
L'association Sauvegarde du patrimoine romanais péageois propose des articles sur les monuments des deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine culturel
- Musée International de la Chaussure : il retrace l'historique depuis 4000 ans<ref name=":1" /> (il est situé dans l'ancien couvent de la Visitation).
- Musée de la Résistance et de la Déportation<ref name=":1" />.
- Musée régionaliste<ref name=":1" />.
- Folklore<ref name=":1" />.
- Groupe d'art dramatique Agora<ref name=":1" />.
- La cité de la musique a été inaugurée le Modèle:Date- sur l'emplacement de l'ancien hôpital (parc François-Mitterrand)<ref>Journal du pays de Romans, numéro spécial, mai/juin 2013</ref>.
- Artisanat d'art<ref name=":1" />.
- Sociétés savantes<ref name=":1" />.
-
Le musée international de la chaussure.
-
Le musée lors de la nuit des musées.
Gastronomie
- La mère Maury : historique fabricant de ravioles depuis 1885.
- La pogne de Romans : sorte de brioche en forme de couronne, parfumée à l'eau de fleur d'oranger.
- La raviole du Dauphiné.
- Les lunettes de Romans : deux sablés ovales à bord dentelé, réunis par une couche de confiture (traditionnellement de framboises ou de myrtilles), dont le sablé supérieur est percé de deux trous ronds dentelés donnant son nom « lunettes » au produit.
Vie associative
La ville de Romans bénéficie d'un tissu associatif dynamique, qui a cependant été fragilisé par une baisse importante de subvention en 2016Modèle:Refnec.
Patrimoine naturel
- Panorama du belvédère de Bellevue<ref name=":1" />.
- Grottes<ref name=":1" />.
Personnalités liées à la commune
- Barnard de Romans : fondateur en 838 de l'abbaye bénédictine autour de laquelle s'est développée Romans.
- Hugues de Romans (v.1040-1106) : évêque de Die et légat du pape.
- Humbert de Romans (né à Romans vers 1194) : maître général de l'ordre dominicain.
- Perrot de Verdun, riche bourgeois qui fut élu consul de Romans le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce célèbre drapier romanais est connu pour être le « bienfaiteur de Romans ». Dans son testament, il lègue toutes ses propriétés au consulat de la ville. Ces donations sont à l'origine de la « fondation Perrot de Verdun » qui servit aux nécessiteux de la cité pendant plusieurs siècles. Sa maison servit de maison commune de la ville jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un portrait de Perrot de Verdun est aujourd'hui visible aux archives communales de Romans-sur-IsèreModèle:Refnec.
- Henri de Sévery (né à Sévery, mort à Rodez en 1396 : prieur de la collégiale Saint-Barnard, évêque de Saint-Jean-de-Maurienne puis de Rodez.
- Jean Borrel alias Johannes Buteo (né à Charpey en 1492 et mort près de Romans) : mathématicien et antonin.
- Thomas Arthur de Lally-Tollendal (1702 à Romans-1766) : général, gouverneur-général de l'Inde française.
- Joseph Michel Antoine Servan (1737 à Romans-1807) : juriste et philosophe.
- Joseph Servan (1741 à Romans-1808) : général et homme politique, ministre de la Guerre en 1792, frère du précédent.
- Claude-Pierre de Delay d'Agier (1750 à Romans-1827) : homme politique.
- Jean-Baptiste Charles d'Abzac de La Douze de Cazenac (1754-1794), officier du Royal-Italien qui a fait la guerre d'Indépendance américaine, en garnison à Romans sous la Révolution, marié à Romans en 1790 avec la fille d'un marchand de cette ville, condamné à mort comme émigré et guillotiné à Agen le Modèle:Date<ref>cf. Liste d'officiers supérieurs français de la guerre d'Amérique, sur le site de la Société en France des Fils de la Révolution américaine, liste de militaires du Royal-Italien ayant fait la guerre d'Amérique Modèle:Lien archive, sur le site La Fayette GenWeb, et Après la Révolution, émigration, condamnation et exécution de noble Charles d’Abzac, sur le site Romans Historique (sites consultés le 6 septembre 2014)</ref>.
- Robert Motte (1754-1829 à Romans), général des armées de la République et de l'Empire, né à Notre-Dame-de-Fresnay (Calvados).
- Louis André Bon (1758 à Romans-1799) : général d'Empire, mort au combat le Modèle:Date- à Saint-Jean-d'Acre. Son nom est gravé sous l'Arc de Triomphe.
- Michel Fontaine, né le Modèle:Date de naissance- à Romans-sur-Isère (Drôme), est un homme politique français.Il est sénateur de La Réunion de 2011 à 2017 et maire de Saint-Pierre depuis 2001.
- Étienne François Raymond Pouchelon (1770 à Romans-1831) : général des armées de la République et de l'Empire.
- Saint-Cyr Nugues (1774 à Romans-1842) : général des armées de la République et de l'Empire.
- Gabriel de Montélégier (1780 à Romans-1825) : général d'Empire.
- Paul Émile Giraud (1792 à Romans-1883) : député de la Drôme.
- Louis-Philippe Premier (1836 à Romans-1908 à Romans) : industriel liquoriste.
- Léon Barracand (né à Romans en 1844) : écrivain et critique littéraire, auteur des Souvenirs d'un homme de Lettres.
- Roger François (né en 1900 à Romans) : champion olympique d'haltérophilie,.
- Albert Triboulet (né vers 1901) : résistant du Vercors, enseignant au collège de Romans-sur-Isère. Il a donné son nom a l'un des lycées de la ville.
- Maurice Michel (1904-1985 à Romans) : député de la Drôme.
- Simone Abat (née en 1915 à Valence, morte en 1944 à Romans-sur-Isère) : résistante communiste française, tuée en mission.
- Bruno Larat (1916 à Romans-1944) : résistant.
- Louis Maisonnat (1919 à Romans-1986) : député communiste de l'Isère.
- Alexandre Drevet (1920-1991 à Romans) : fondateur du Camp Wodli, maquis FTPF.
- Roger Raoul Rocher (né en 1920 à Romans) : ajiste, cofondateur (1944) des francs et franches camarades (centres aérés, terrains d'aventures, écoles ouvertes).
- Robert Soro (né en 1922) : international de rugby, joueur au club de Romans-sur-Isère, surnommé « le lion de Swansea ».
- Georges Fillioud (1929-2011) : maire de Romans-sur-Isère (1977-1983), secrétaire d'État chargé des techniques de communication (1983-1986), mari de Danièle Évenou (née en 1996).
- R. Toros (1934-2020) : sculpteur français d'origine arménienne installé puis mort à Romans.
- Étienne-Jean Lapassat (1939-1990)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : maire de Romans-sur-Isère. On a donné son nom à l'un des collèges de la ville.
- Roger Blachon (1941 à Romans-2008) : dessinateur à L'Équipe.
- René-Louis Baron (né en 1944 à Romans) : architecte logiciel et inventeur du procédé de composition musicale automatique et cohérente (I.A.M. : Intelligence artificielle musicale).
- Christian Darlet (né en 1946 à Romans) : joueur de rugby.
- Alain Manoukian (né en 1946) : homme d'affaires, créateur de la marque "Alain Manoukian" A fait une partie de ses études à Romans et, en 1973, a ouvert sa première boutique de prêt-à-porter à Romans.
- Jean-Pierre Descombes (né en 1947 à Romans) : animateur de télévision, né à Romans-sur-Isère.
- Leila Hamrat (née en 1957 à Romans) : pasteure au parcours international.
- Dani Lary (né en 1958 à Oran : magicien, a grandi à Romans-sur-Isère.
- Erik Comas (né en 1963 à Romans) : pilote de Formule 1 de 1991 à 1994.
- Gilles Darlet (né en 1965 à Bourg-de-Péage) : joueur de rugby, joueur au club de Romans-sur-Isère.
- Philippe Saint-André (né en 1967 à Romans) : ancien capitaine de l'équipe de France de rugby.
- Thierry Dusserre (né en 1967 à Romans) : biathlète.
- Raphaël Saint-André (né en 1971 à Romans) : frère du précédent, joueur et entraineur de rugby à XV.
- Coralie Delaume (1976 à Romans-2020 à Montélimar) : blogueuse, essayiste, journaliste à Marianne et au Figaro.
- Logan Alphant (né en 1983) : footballeur professionnel depuis 2004, a joué au club de la Persévérante sportive romanaise.
- Bob Lennon (né en 1987 à Romans) : vidéaste web, auteur et comédien français.
- Baptiste Reynet (né en 1990 à Romans) : footballeur professionnel.
- Gaëtan Germain (né en 1990 à Romans) : joueur de rugby professionnel.
- Elsa Bois (né en 2000 à Romans) : danseuse et chorégraphe.
Le groupe d'Arts et Traditions Populaires Empi et Riaume est basé à Romans. Il y organise tous les ans le Festival International de Folklore Cultures et Traditions du Monde.
Héraldique, logotype et devise
En 1891, les armoiries de Romans sont D'azur, à la porte de ville ouverte en forme de tour carrée, pavillonnée et girouettée et flanquée de deux guérites pavillonnées et girouettées le tout d'argent, maçonné de sable, avec un grand R couronné d'or, dans l'ouverture de la porte. La devise est Saint-Georges et Dalphiné.
Bibliographie
Témoignages et mémoires sur l'histoire de Romans
Essais historiques
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, Histoire et Patrimoine, 20 ans de chroniques dans L'Impartial[1], Modèle:Date-.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Sur l'architecture et l'urbanisme romanais
Études générales
Collégiale Saint-Barnard
Tour Jacquemart
Calvaire des Récollets
Cité Jules-Nadi
Autres lieux
Sur l'industrie du cuir et de la chaussure à Romans
- Annie Roche, La Tannerie romanaise, La Manufacture, 1984.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Publications sur des associations, institutions et événements romanais
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes