Eygurande-et-Gardedeuil

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Modèle:Infobox Commune de France

Eygurande-et-Gardedeuil (nom officiel), ou Eygurande-et-Gardedeuilh, ou Eygurande-Gardedeuilh (graphies locales) est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

La commune d'Eygurande-et-Gardedeuil est localisée à l'extrême ouest du département de la Dordogne, en limite de celui de la Gironde, en forêt de la Double. Son territoire, parsemé d'étangs, est en grande partie forestier.

Le bourg d'Eygurande-et-Gardedeuil, implanté le long de la route départementale (RD) 730 (l'ancienne route nationale 730), se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-nord-ouest de Montpon-Ménestérol et treize kilomètres au sud-est de La Roche-Chalais. Le hameau de Gardedeuil est implanté deux kilomètres plus au nord, à proximité de la RD 40.

Le territoire communal est également desservi par les RD 10, 11 et 41.

Communes limitrophes

Eygurande-et-Gardedeuil est limitrophe de six autres communes, dont Saint-Antoine-sur-l'Isle dans le département de la Gironde. À l'ouest, son territoire est distant d'environ Modèle:Unité de celui de Saint-Christophe-de-Double, également en Gironde.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Eygurande-et-Gardedeuil est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Montpon-Ménestérol » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24165-Eygurande-et-Gardedeuil-géologie.svg
Carte géologique d'Eygurande-et-Gardedeuil.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême sud, là où la Duche quitte la commune et sert de limite entre celles de Montpon-Ménestérol et du Pizou, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord-ouest, près du lieu-dit Bois du Juge, en limite de la commune de La Roche-Chalais<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les Modèle:Unité pour les plus élevées (Modèle:Nobr au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Duche, la Petite Duche, la Guirandolle, le Charbonnier, le ruisseau de Chante-Loup, le ruisseau des Celles et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Duche, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Échourgnac et se jette dans l'Isleen rive droite, en limite de Montpon-Ménestérol et du Pizou, face à Ménesplet<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde brièvement le territoire communal au sud sur Modèle:Unité, face à Montpon-Ménestérol.

La Petite Duche, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Servanches et se jette dans la Duche en rive droite, en limite de Montpon-Ménestérol et d'Eygurande-et-Gardedeuil<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord au sud sur quatorze kilomètres, lui servant sur quatre kilomètres et demi de limite territoriale, en trois tronçons séparés, face à Servanches, Saint-Barthélemy-de-Bellegarde et Montpon-Ménestérol.

Autre affluent de rive droite de la Duche, la Guirandolle prend sa source dans l'ouest de la commune, au Grand Étang de Séguineaud, et la traverse en direction du sud sur trois kilomètres et demi, dont Modèle:Unité lui servent de limite face au Pizou.

Trois affluents de la Petite Duche arrosent la commune :

  • sur Modèle:Nobr dans le nord-est, en rive gauche, le ruisseau des Celles ;
  • sur Modèle:Nobr dans le nord, en rive droite, le ruisseau de Chante-Loup ;
  • sur plus de trois kilomètres, le Charbonnier, également en rive droite.

Comme pour les autres communes de la Double, le territoire d'Eygurande-et-Gardedeuil est parsemé de nombreux étangs, le plus étendu avec sept hectares étant celui de Chabasse, au sud-ouest du bourg.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Aulaye », sur la commune de Saint Aulaye-Puymangou, mise en service en 1969<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Eygurande-et-Gardedeuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-Ménestérol, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), prairies (14,3 %), cultures permanentes (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre les bourgs d'Eygurande et de Gardedeuil proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> :

Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune d'Eygurande-et-Gardedeuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Eygurande-et-Gardedeuil est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24165-Eygurande-et-Gardedeuil-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Eygurande-et-Gardedeuil.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Fichier:Eygurande-et-Gardedeuil panneau.jpg
Panneau de sortie du bourg d'Eygurande-et-Gardedeuil.

Les communes d'Eygurande et de Gardedeuil ont fusionné sous le nom d'Eygurande-et-Gardedeuil en 1827<ref name=Gardedeuil>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. Selon le code officiel géographique, il s'agit de l'appellation officielle mais localement, notamment sur les panneaux routiers, figure la graphie « Eygurande-Gardedeuilh »<ref>Code officiel géographique d'Eygurande-et-Gardedeuil, Insee, consulté le Modèle:1er août 2016.</ref>, ainsi que « Eygurande-et-Gardedeuilh » sur le site internet de la mairie<ref>Site de la mairie, consulté le 4 août 2016.</ref>.

La première mention écrite connue d'Eygurande date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dans le cartulaire de l'abbaye de Baigne, pour son église sous la forme Eccl. Sancti Stephani de Ayguiranda<ref name=Gourgues>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Eygurande », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 4 août 2016.</ref>. Le nom du lieu évolue ensuite en Ayguranda en 1315, Eyguranda en 1365, Eyguiranda en 1382, Guyranda au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis Eyguerande<ref name=Gourgues/>.

Le nom d'Eygurande vient du toponyme gaulois equoranda<ref>Cf. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, 1969, coll. Que sais-je ?, p. 40.</ref> dont la dérivation la plus fréquente en français est Modèle:Page h'<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Equoranda signifiait fondamentalement limite, frontière<ref name=lieux/> et correspondait souvent à la frontière entre deux peuples gaulois<ref group="Note">Ici, cette frontière représente celle entre les Petrocorii et les Santones (ou les Bituriges Vivisci ?)</ref>.

Le nom de Gardedeuil, lié à son prieuré apparaît dès 1099 dans le cartulaire de l'abbaye de Baigne sous la forme Sanctus Leonardus de Gardadel<ref name=Gourgues-Gardedeuil>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Gardedeuil-et-Eygurande », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 4 août 2016.</ref>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est nommé sous l'appellation « Prieuré de Gardadels »<ref name=Gourgues-Gardedeuil/>.

L'étymologie de Gardedeuilh dérive probablement de l'occitan garda signifiant « tour de garde » suivi de del(s), forme ancienne correspondant à « dieu »<ref name=lieux/>.

En occitan, la commune porte le nom d'Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Eiguranda e Gardadelh sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Les premières mentions d'Eygurande et de Gardedeuil datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et proviennent de l'abbaye de Baignes, en Charente<ref>Inventaire de la Région Nouvelle Aquitaine : Présentation de la commune d'Eygurande-et-Gardedeuil - Historique.</ref>. Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le territoire communal dispose de deux établissements religieux, l'église d'Eygurande dédiée à saint Étienne, et le prieuré de Gardedeuil dédié à saint Léonard<ref name=lieux/>. L'église d'Eygurande est donnée à l'abbaye de Baignes par l'évêque de Périgueux Raynaud de Thiviers (1081-1099) lorsqu'il est venu consacrer l'église de Gardedeuil à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le cartulaire de l'abbaye de la Sauve indique que les nobles Gosmard de Ribérac et Hélie d'Aubeterre ont donné à l'abbaye une terre nommée Champmartin, vers 1108<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1477, une borne est placée au lieu-dit Champmartin pour marquer les frontières entre les seigneuries de Fronsac, Montpon et Saint-Aulaye, point de convergence entre l'Angoumois, le Périgord et la Guyenne.

Une verrerie a été créée à Champmartin, la première de citée dans la Double. En 1541, elle appartient à Michel Juilhot, écuyer. en 1556, on retrouve dans acte passé à Bordeaux Jehan Juilhot, fils de Micheau Juilhot, sieur de Champmartin. En 1572, Ylairet Juilhot est « sieur de la verrerie de Champmartin ». La verrerie est citée en 1607 mais n'est plus citée après le règne d'Henri IV. On trouve encore cité, en 1695, noble François Juilhot, seigneur de Champmartin<ref>Modèle:Article</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la situation sanitaire inquiétante a amené les autorités à prendre des mesures pour assainir les terres humides en même temps que sont améliorées la gestion de la forêt et les techniques agricoles.

En 1827, les communes d'Eygurande et de Gardedeuil fusionnent sous le nom d'Eygurande-et-Gardedeuil<ref name=Cassini/>.

En 1863 est publié par E. de Lentilhac et L. Guilbert un « Rapport sur la Double » dans les Annales agricoles et littéraires de la Dordogne<ref>Modèle:Article</ref>. La commission donne dans ses conclusions les dispositions à prendre pour améliorer la région de la Double<ref>Annales agricoles et littéraires de la Dordogne, 1863, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des entreprises de reboisement sont menées pour éviter la stagnation des eaux.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, les communes d'Eygurande<ref name=Cassini/> et de Gardedeuil<ref name=Gardedeuil/> sont rattachées au canton de Monpont qui dépend du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton, orthographié « Monpon » puis ultérieurement « Monpont », dépend de l'arrondissement de Ribérac. En 1827, les deux communes fusionnent sous le nom d'Eygurande-et-Gardedeuil. Le canton change encore de nom en 1925 et devient celui de Montpon-sur-l'Isle. L'année suivante, l'arrondissement de Ribérac est supprimé et le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Suite à fusion de communes, le canton devient en 1964 celui de Montpon-Ménestérol<ref name=Cassini/>. Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, il est conservé et s'agrandit pour les élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

Fin 1995, Eygurande-et-Gardedeuil intègre dès sa création la communauté de communes Isle et Double. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au Modèle:1er janvier 2014 par la communauté de communes Isle Double Landais.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Enseignement

Au premier semestre 2016, la commune d'Eygurande-et-Gardedeuil est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec celle de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde au niveau des classes de primaire<ref>École primaire d'Eygurande-et-Gardedeuil sur le site de l'Académie de Bordeaux, consulté le 10 août 2016.</ref>.

Saint-Barthélemy-de-Bellegarde accueille les enfants en école maternelle et en CE1 ; Eygurande-et-Gardedeuil s'occupe du CE2 et du cours moyen (CM1 et CM2).

Justice

Dans le domaine judiciaire, Eygurande-et-Gardedeuil relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants d'Eygurande-et-Gardedeuil se nomment les Eygurandais<ref>Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>.

Démographie de Gardedeuil

Modèle:Article détaillé

Jusqu'en 1827, les communes d'Eygurande et de Gardedeuil étaient indépendantes.

Démographie d'Eygurande, puis d'Eygurande-et-Gardedeuil

Modèle:Population de France/section

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune d'Eygurande-et-Gardedeuil (24165) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 10 octobre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 45,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-huit) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,4 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte cinquante-six établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont trente au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune d'Eygurande-et-Gardedeuil (24165) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 10 octobre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Pierre de Champmartin

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une pierre en grès de la Double matérialisait les limites des seigneuries de Fronsac (Guyenne), de Montpon (Périgord) et Saint-Aulaye (Angoumois)<ref name="Champmartin">« La nouvelle pierre de Champmartin inaugurée », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Après la fin de la guerre de Cent Ans, le vicomte de Fronsac la fait déplacer en 1471 d'une distance de « trois volées d'arbalète » (environ Modèle:Unité) pour intégrer à son domaine les paroisses de Saint-Michel-l'Écluse et Vaudu qui dépendaient de la seigneurie de Saint-Aulaye ; à l'issue de plusieurs procès et enquêtes à l'époque, cette nouvelle implantation est validée<ref name="Champmartin"/>.

Cette pierre ayant disparu, en se référant aux éléments et aux cadastres anciens, une nouvelle stèle est implantée en Modèle:Date- en présence des maires d'Eygurande-et-Gardedeuil, La Roche-Chalais et Saint-Antoine-sur-l'Isle<ref name="Champmartin"/>.

Patrimoine naturel

Fichier:Petite Duche Servanches Eygurande D41 amont.jpg
La Petite Duche en limites d'Eygurande-et-Gardedeuil et de Servanches.

De nombreuses vallées de la Double sont identifiées dans le réseau Natura 2000 comme sites importants pour la conservation d'espèces animales européennes menacées, dont la cistude d'Europe (Emys orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) et la lamproie de Planer (Lampetra planeri)<ref>Modèle:Pdf FR7200671 - Vallées de la Double sur le site de l'INPN, consulté le 3 août 2016.</ref>. Parmi ces vallées figurent, à l'intérieur du territoire communal, celles de la Duche, de la Petite Duche et des affluents de cette dernière<ref>Carte des vallées de la Double sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 3 août 2016. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

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Pour approfondir

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Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

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Références

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