Santeuil (Val-d'Oise)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Santeuil est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Santeuillais(es). Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Santeuil est un village périurbain du Vexin français, dans la vallée de la Viosne.

Voies de communication et transports

Santeuil est desservie par la gare de Santeuil - Le Perchay sur la ligne de Saint-Denis à Dieppe, moyennant les trains de la ligne J du Transilien reliant Paris-Saint-Lazare à Gisors-Embranchement. Le GR 1 traverse le territoire communal.

Communes limitrophes

La commune est limitrophe de Marines, Us, Le Perchay, Brignancourt, ainsi que de Frémécourt et de Moussy bien qu'il n'y ait pas d'accès direct par la route pour ces deux dernières communes. Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est drainée par la Couleuvre et Viosne, qui confluent au sud-est du territoire communal. Leurs eaux se jettent dans l'Oise, puis dans le fleuve la Seine.

Urbanisme

Typologie

Santeuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

"Santeuil" du nom gaulois Centos<ref>Revue de linguistique romane, Volume 52,Numéro 205 -Volume 53,Numéro 212, page 387.</ref>,<ref>Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, Volumes 82 à 83, page 78.</ref> (et de ialo (clairière), « la clairière de Sanctus »<ref>Revue internationale d'onomastique, Éditions d'Artrey, 1972, Volumes 24 à 25, page 145.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire.

Histoire

Modèle:Section à sourcer La présence de l'homme préhistorique sur le territoire de la commune est attestée par les nombreuses traces qu'il a laissées dont des haches taillées, des haches polies, couteaux, grattoirs, pointes de flèches en particulier dans les lieux-dits « Les Pipes », « Le Buisson des Grès », « La Buterne », « La Tête de la Vallée », « Le Chemin de Pontoise », « Les Vignes », « Les Tourneaux », « Les Ronces »<ref name="Mono">[archives.valdoise.fr/ark:/18127/vta520266b4eb93c/daogrp/0#id:992837755?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=1570.148,-1826.511&zoom=9&rotation=0.000&lock=true Monographie de Santeuil]</ref>.

Le village, d'origine très ancienne, existait à l'Époque gallo-romaine, en raison de la découverte de fondations de bâtiments en pierre. À cette époque, les chercheurs supposent que le village était plus important qu'il ne l'est à l'époque moderne à la suite de la découverte d'un grand nombre de cercueils en pierre.

Situé dans le Vexin, pays des Véliocasses, le territoire était compris, sous la domination romaine, dans la Gaule lyonnaise

A l'époque mérovingienne, Santeuil fait partie du royaume de Neustrie théâtre des luttes des Rois de France avec les Vikings à l'époque carolingienne. Il est à supposer que Santeuil, comme la plupart des localités du Vexin, n'échappa pas aux ravages des Normands jusqu'au traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911.

Passé dans le domaine royal, les comtes du Vexin français avaient l'honneur de porter l'oriflamme de l'abbaye de Saint-Denis dont le Roi était le vassal.

Cette oriflamme, qui devint l'étendard royal, était prise chaque fois que le roi partait en guerre. C'était un morceau de taffetas couleur de feu, sans broderies ni figure, fendu en bas en trois endroits, orné de houppes de soie verte et suspendu au bout d'une lance dorée<ref name="Mono"/>.

En 1124, le Vexin français est cédé au royaume d'Angleterre. En 1126, à la mort du roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc le territoire passe dans les mains de sa fille Mathilde l'Emperesse malgré l'opposition d'Étienne de Blois. Ainsi le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est émaillé de combats de village à village, avec pillages, incendies, luttes contre les Anglais qui étaient maitres de la Normandie. En 1167, Louis VII le Jeune ayant attaqué plusieurs villages du Vexin Normand, les troupes anglaises envahissent le Vexin Français et brûlent Chars et probablement les localités voisines dont Santeuil.

Durant la guerre de Cent Ans, le Vexin français est ravagé à plusieurs reprises, en particulier par Charles le Mauvais.

En 1757, la portion du territoire comprise dans la vallée de la Viosne est ravagée par une inondation.

Les vignes couvraient depuis les temps immémoriaux le territoire. Une grande partie ne survécurent pas lors de l'hiver 1784 qui fut particulièrement rigoureux.

Le Modèle:Date-, un orage de grêle produit des dégâts sur 13 communes. Le lendemain un nouvel orage de grêle détruit 26 autres paroisses.

En 1791, le hameau de Vallière est distrait de Santeuil et rattaché au Perchay.

Le Modèle:Date-, Vallière est de nouveau rattaché à la commune de Santeuil.

Hameau de Vallière

Situé entre Le Perchay et Santeuil ce hameau de quelques habitations situé près d'un étang a son origine d'un moulin qui existait dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et, en 1778, il abritait un relais de chasse. En 1791 le hameau est rattaché au Perchay. Après de nombreuses contestations des habitants du hameau, il réintègre Santeuil par ordonnance royale de 1836.

Politique et administration

Intercommunalité

La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le Modèle:Date-, de la communauté de communes Vexin centre.

En effet, cette dernière a été constituée le Modèle:Date- par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Politique environnementale

Modèle:…

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Santeuil Saint-Pierre-Saint-Paul7817.JPG
Façade occidentale de l'église.
Fichier:Santeuil Saint-Pierre-Saint-Paul7815.JPG
Chevet de l'église.
Fichier:Santeuil Croix de pierre.jpg
Croix de cimetière.

Santeuil compte deux monuments historiques sur son territoire :

C'est l'une des rares églises n'ayant pas été endommagée pendant la guerre de Cent Ans et subie de reconstruction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, si bien qu'elle se présente dans ses grands traits dans la même apparence que lors de son achèvement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La restauration de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle n'a pas altéré le caractère de l'édifice.
De plan cruciforme, il se compose d'une haute nef de quatre travées accompagnée de ses deux bas-côtés ; d'un transept nettement plus bas que la nef ; d'un clocher central se dressant au-dessus de la croisée du transept ; d'un chœur carré au chevet plat ; et de deux petites chapelles orientées à l'angle entre les bras du transept et la première travée du chœur. La construction de l'édifice a vraisemblablement commencé avant 1150, et le chœur et le transept voûtés en berceau brisé remontent à cette époque. La voûte d'ogives au-dessus du carré de transept ne date que du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et s'inscrit dans la reconstruction de la nef et des bas-côtés, également voûtés d'ogives.
La nef ne mesure que Modèle:Unité de largeur à l'intérieur et présente à l'intérieur une élévation sur trois niveaux, inspirée encore du style gothique primitif de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les arcades donnant sur les bas-côtés reposent sur de gros piliers cylindriques isolés ; les arcades du triforium longtemps bouchées s'ouvrent directement sur les combles des bas-côtés ; et des fenêtres hautes en tiers-point, sans remplage, laissent entrer le jour. Depuis la façade occidentale, une rosace entourée d'une succession de trois tores et de deux rangs de feuilles d'acanthe éclaire la nef. La façade occidentale subsiste du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et présente un portail au triple archivolte en cintre brisé, avec des chapiteaux sculptés en feuillages divers. La tourelle d'escalier à gauche de la façade a été ajoutée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les baies des bas-côtés ont été repercées à l'époque moderne, et celles aux extrémités nord et sud du transept dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les croisillons gardent toutefois sur leurs murs latéraux les baies plein cintre de l'époque romane. Comme particularité, les croisillons se prolongent vers l'est par des petites chapelles basses, dont celle au sud a perdu son caractère lors d'un remaniement. Le chœur s'ouvre sur le transept par un arc triomphal en tiers-point qui est d'origine. Le mur méridional du chœur ne date que du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et la grande verrière du chevet a été établie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle quand le mur oriental a également été rebâti. Restent à signaler un portail roman bouché à l'ouest du croisillon sud, faisant face à un portail en anse de panier richement sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans la troisième travée du bas-côté sud. Quant au clocher particulièrement gracieux, il remonte aux origines de l'église et se compose de deux étages ajourés de deux baies plein cintre par niveau et par face, ainsi que d'une flèche octogonale en pierre assortie de quatre cônes aux extrémités. Les angles du clocher sont occupés par des colonnes enserrées entre les contreforts, et jusqu'au premier étage, ces derniers prennent eux-mêmes la forme de colonnes. Les baies assez étroites sont précédées par des archivoltes beaucoup plus généreux, dont les colonnes sont garnies de chapiteaux de différents types. Au premier étage, les ouvertures elles-mêmes sont également cantonnées de colonnes à chapiteaux et les archivoltes se partagent une seule colonne centrale, ce qui n'est pas le cas au second étage, où les archivoltes sont légèrement espacés et les baies dépourvues de colonnes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Article détaillé

La croix en pierre sculptée possède des bras de longueur égale et biseautés. Elle est placée sur le sommet d'un fût octogonal qui prend appui dans un socle également octogonal, dont les faces sont évasées, ce qui a permis d'agrémenter les angles de moulures structurantes. Le socle repose sur un soubassement de quatre degrés.

On peut également signaler :

  • Lavoir, à côté de la mairie.
Le bassin rectangulaire se situe à l'air libre et est entouré de murs en moellons. On y descend par quelques marches d'escalier. D'un côté, un toit en appentis a été reconstitué.

Personnalités liées à la commune

Liste de seigneurs de Santeuil

Modèle:Section à sourcer Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Santeuil semble appartenir à la famille Maudétour. Le premier propriétaire attesté est Aélis où Adélaïde de Santeuil fille de Thibault de Maudétour, puis Gauthier de Santeuil qui cède en 1211 à l'église Saint-Rémi de Marines un droit de champart sur la terre de Marines puis Jean de Santeuil. En 1237 Guillaume de Mauvoisin, seigneur de Fontenay cède les dîmes de Santeuil à l'abbaye Notre-Dame de Bonport, près de Pont de l'Arche, dîmes qui avaient été acquises par Isabelle de Davron de Thibaud du Moustier de Bréançon.

Vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la plus grande partie de Santeuil appartenait à Amaury d'Orgemont. En 1380, Gasle de Bouconvilliers baille aveu d'un fief qu'il tient d'Amaury d'Orgemont. La même année Pierre Aumont le Hutin possède un fief sur Santeuil. Le Modèle:Date- Philipot de Taverny au Tauny, escuyer, rend aveu à Amaury d'Orgemont, seigneur de Marines et de Chantilly, chancelier du duc d’Orléans pour un fief sis à Santeuil.

En 1357, Regnault de Trie, dit Billehaut, vend la terre de Chars à Pierre Ier d'Aumon]<ref>Anselme de Sainte Marie, Honoré Caille Du Fourny, Pol Louis Potier de Courcy : Histoire Généalogique Et Chronologique De La Maison Royale, Volume 4 pages 870 et suivantes</ref> qui devient, en 1380, seigneur d'un fief de Santeuil de 15 arpents de terre, 40 arpents de bois, 2 arpents de pré, des censives et avoinages et grains sur des maisons et terres et sur la grande communauté, l'arrière fief de Jean Remon, de 3 arpents et demi et des champarts, plus trois autres petits fiefs à Santeuil. Lui succède,

À partir de cette époque (vers 1520), Santeuil parait être rattachée presque entièrement à la seigneurie de Marines et n'appartient plus aux barons de Chars, car il n'en est plus fait mention dans leurs titres.

Conformément à une lettre de terrier délivrée par Henri IV le Modèle:Date-, il est dressé par Maîtres Jehan Moreau et Jacques François notaires à Pontoise, un registre terrier en faveur de Messire Nicolas Brûlart, chevalier, seigneur de Sillery, Marines, Le Rosnel, Génicourt, Santheuil, Gérocourt, Livilliers, vicomte de Puiseux, chancelier de France et de Navarre. Par contrat du Modèle:Date-, le seigneur de Marines déclare qu'il réunit à sa terre de Santheuil le fief de Dampont.

Plus tard, le maréchal de Créquy acheta quelques terres de la seigneurie et réunit à la terre de Chars à peu près toutes les seigneuries qui en étaient sorties autrefois.

En 1706 apparaît comme baron de Chars et seigneur de nombreuses localités parmi lesquelles se trouve Santeuil, monsieur de Rivié, ancien maréchal-ferrant anobli par Louvois pour lui avoir guéri un cheval auquel il tenait beaucoup ! Monsieur de Rivie obtint de Louvois une fourniture de chevaux pour l'armée et gagna ainsi beaucoup d'argent. Il acheta alors les héritages de la Maréchale de Créquy, Catherine de Rougé, et de divers autres seigneurs les seigneuries de Chars, Marines, Ressons, Le Bellay, Bercagny, Brignancourt, Santeuil, Frémécourt, Génicourt, Gérocourt, Livilliers, Bréançon, Le Rosnel, Le Fay, Le Heaulme, Liancourt, Ricquebourg, La Neuville, Royaumont, La Rivière et Neuilly-sur-Chars. La seigneurie passe ensuite aux mains de

  • Etienne de Rivié de Riquebourg, son fils
  • Yvonnette de Rivié de Riquebourg, fille du précédent, qui épousa le marquis Louis de Gouy d'Arsy, maréchal des camps et armées du roi, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis qui devint baron de Chars et seigneurs des nombreuses localités citées ci-dessus parmi lesquelles Santeuil. Il habitait Marines.
  • Louis Marthe de Gouy d'Arsy, fils des précédents, quitte Marines et est élu député de Saint Domingue ou il avait de grandes propriétés.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

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