Chars

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Modèle:Infobox Commune de France

Chars est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.

Chars se trouve dans le périmètre du parc naturel régional du Vexin français.

Géographie

Localisation

Chars est située à Modèle:Unité au nord-ouest de Pontoise, à Modèle:Unité au nord-est de Magny-en-Vexin et à 21 km au nord-ouest de Cergy-Prefecture.

Bourg de la vallée de la Viosne, dans le Vexin français (partie ouest du département du Val-d'Oise), Chars est limitrophe du Bellay-en-Vexin et de Nucourt à l'ouest, de Bouconvillers et de Lavilletertre au nord, de Neuilly-en-Vexin et Marines à l'est et de Brignancourt et Moussy au sud.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Chars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Routier

La commune est desservie par la route départementale 915 (ancienne RN 15) qui relie Pontoise à Gisors et à Dieppe.

La Modèle:Route départementale N passe au centre du village et mène vers le sud-ouest à Nucourt et vers le nord-est à Arronville

Transports en Commun

Sur le plan ferroviaire, la gare de Chars se trouve sur la ligne J du Transilien qui relie la gare de Paris-Saint-Lazare à celle de Gisors (ligne de Pontoise à Dieppe). Un service de bus (ligne Busval d'Oise 95.08) permet de rejoindre la gare de Cergy-Préfecture.

Trois lignes de bus interurbain du réseau de bus du Vexin s’arrêtent dans le village.

Autres

Chars est située sur le tracé du sentier de grande randonnée GR 11.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Clars en 1078, Chartz en 1176<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.

Peut-être de la racine pré-celtique *kar mise en évidence par les linguistes et qui est présente dans la désignation de buttes rocheuses, de lieux pierreux ; notons, que dans le département du Val-d'Oise, à Chars comme à Chérence, la présence de carrières de pierre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Fief des d'Aumont, comme Aumont et Méru, Chars passe par mariage aux Rouville<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Villiers-Cul-de-Sac, puis aux La Guesle de Loreau, avec succession chez les La Châtre de Nançay (Henri, né en 1574, sire de Sigonneau, de Neuvy et de Bridoré, Modèle:1er comte de Nançay), et les Séguier d'Ô (Pierre III) qui transmettent eux-mêmes aux d'Albert de Luynes.

Chars a absorbé Bercagny entre 1790 et 1794. La commune a alors porté le nom de Chars-et-Bercagny jusqu'en 1800, année durant laquelle elle a repris son ancien nom.

Politique et administration

Intercommunalité

La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le Modèle:Date-, de la communauté de communes Vexin centre.

En effet, cette dernière a été constituée le Modèle:Date- par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Mairie chars 3.JPG
La mairie de Chars.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune de Chars dépend de l'académie de Versailles et ses écoles de l'Inspection académique du Val-d'Oise. Concernant le calendrier des vacances scolaires, Chars est en zone C. Chars possède trois établissements publics: une école maternelle (Les Tournesols, 65 élèves à la rentrée 2012<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>), une école primaire (les Tournesols, 115 élèves à la rentrée 2012<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>) et un lycée professionnel (le lycée professionnel du Vexin<ref>Lycée professionnel du Vexin</ref>). L'école des Tournesols a ouvert ses portes en 1970, le lycée professionnel en 1976. Il existe aussi une Maison d'Enfants à Caractère Social, « Vie P L'enfance La Viosne » gérée par la fondation « La Vie au grand air ».

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments historiques

Fichier:Chars Saint-Sulpice1120282.JPG
Intérieur du chœur.

Chars ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire. Modèle:Article détaillé

Cette église, parmi les 934 premiers édifices classés monuments historiques dans l'histoire française, a été construite entre 1160 et 1230 et témoigne de la transition de l'architecture romane vers le gothique. La haute nef de quatre travées est la première partie construite. Le portail occidental possède un archivolte plein cintre fait de moulures toriques et prismatiques et de minces cordons. Cet archivolte est plus large que la porte et ne prend pas appui sur des colonnettes à chapiteaux, comme c'est fréquemment le cas. En dessus du portail, une baie plein cintre éclaircit la nef, cantonnée de fines colonnettes à chapiteaux et flanquée de deux petites arcades décoratives, l'ensemble étant surmonté d'un gâble à peine saillant. Les bas-côtés possèdent également une baie chacun sur la façade occidentale, entourées de tores et cantonnées de colonnettes à chapiteaux. L'archivolte, semblable à celui de la baie haute de la nef, prend appui sur un larmier. En haut, le pignon est percé d'un oculus cerné de tores. Les contreforts se retraitent par trois fois et présentent une silhouette en cascade peu prononcée. La nef est suffisamment haute pour laisser la place à des fenêtres hautes sur les façades latérales. Le clocher se situe à l'emplacement de la quatrième travée du bas-côté sud. De style Renaissance, il a été dessiné par Pierre et Nicolas Le Mercier et exécuté à partir de 1520 par les artisans Gilles Vivian et Jean Bretel, tous de Pontoise. Ce clocher volumineux et dépourvu de flèche est ajouré d'une baie abat-son par face au niveau de premier étage, et de deux baies au second étage, surmontées par des frontons respectivement triangulaires et en arc de cercle. Les contreforts strictement verticaux sont entrecoupés par des entablements moulurés en haut de chacun des trois niveaux, avec, peu avant leur sommet, une frise se poursuivant sur les faces du clocher. Une tourelle d'escalier octogonale flanque le clocher au sud et monte jusqu'au début de second étage. Le transept a la même hauteur que la nef, et ses deux façades sous pignon comportent trois baies superposées, la première plein cintre et les autres ogivales. Au sud, le rez-de-chaussée est toutefois obstrué par la sacristie, et la baie supérieure a été remplacée par une grande rosace. Les contreforts ont quatre glacis intermédiaires. Quant au chœur en hémicycle à déambulatoire, il aurait été inspiré par l'abbatiale de Saint-Germer-de-Fly. Ce chœur est à sept pans et comporte trois chapelles rayonnantes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celles d'origine ayant disparu. L'intérieur s'organise sur quatre niveaux : déambulatoire, triforium, oculi et rosaces sans jour par l'extérieur et fenêtres hautes à lancette simple. Les murs du chœur sont consolidés par six arcs-boutants dans la prolongation des contreforts du déambulatoire<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Autres éléments du patrimoine

Cette longue maison sans étage avec des lucarnes aux frontons sculptés ne date que du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais succède à une fondation de 1371 par le seigneur de Chars, Pierre Ier d'Aumont. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bâtiment a abrité une école de filles desservie par des religieuses<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>. Dans sa biographie de Saint-Vincent de Paul (Artège, 2017), le professeur italien Luigi Mezzadri évoque le passage régulier des Filles de la Charité, fondées par Louise Marillac, dans l'Hôtel Dieu de Chars en 1647. "Le cadre de vie des Sœurs dans les villages est très clair dans la pensée de Louise : une Sœur pour l'école, et l'autre pour la visite des malades. Ainsi, à Chars, Sœur Marie s'occupe de l'enseignement et Sœur Clémence de la visite des malades, dans les hôpitaux ou à domicile, sans pour autant que ce soit interdit à l'autre" (page 70).
  • Statue de la Vierge sur un globe terrestre<ref name="Flohic"/>.
  • Ferme du Bois-Franc, en écart à l'ouest de la ville, près de la RD 188.
Elle possède un colombier-porche en bâtière d'un millier de boulins. Bien d'une abbaye avant la Révolution française, la ferme devient ensuite la propriété de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris<ref name="Flohic"/>.
La petite croix en fer est plantée dans un obélisque<ref name="Flohic"/>.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Chars au cinéma et à la télévision

Modèle:Article détaillé

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette. Modèle:Portail