Leonora Carrington

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Leonora Carrington, née le Modèle:Date de naissance à Clayton Green, Lancashire, et morte à Mexico le Modèle:Date de décès, est une artiste peintre et romancière mexicaine d'origine anglaise.

Biographie

Jeunesse

Issue d'une famille de riches industriels du textile, Leonora Carrington veut très tôt se consacrer à la peinture et entre à l'académie d'Amédée Ozenfant<ref name="dico2013">Modèle:Chapitre</ref>, à Londres.

Séjour français

Elle rencontre Max Ernst lors d'une exposition à Londres. Le couple part pour la France, s'installe à Saint-Martin-d'Ardèche dans une maison qu'il décore de ses sculptures<ref>Modèle:Lien web</ref>. Leonor Fini et Paul Éluard viennent leur rendre visite, Lee Miller les photographie. C'est Max Ernst qui présente Leonora aux surréalistes. André Breton admire ses textes et inclut le conte La Débutante dans son Anthologie de l'humour noir. Écrivant en anglais, en français et en espagnol, elle publie des contes et des pièces de théâtre surréalistes dans lesquels l'humour noir côtoie l'onirisme. Elle peint un autoportrait, À l'auberge du Cheval d'aube.

Quand l'Allemagne et la France entrent en guerre, Ernst est emprisonné, d'abord en tant que ressortissant allemand, puis pendant l'Occupation, en tant qu'opposant au régime nazi.

Épisode espagnol

Échouant à faire libérer Max Ernst, Leonora Carrington, poussée par des amis, les suit en Espagne. Elle laisse derrière elle plusieurs textes, dont Histoire du Petit Francis, qui ne seront retrouvés que bien plus tard par un spécialiste d'Ernst, l'historien d'art Werner Spies. Dans ce pays qui lui est étranger, dans cette situation intenable, sa santé mentale est durement éprouvée. Elle tombe dans une profonde dépression et est internée<ref name=Libe2011>Modèle:Article</ref>. Elle relate dans son récit En Bas cet internement psychiatrique en Espagne<ref name=dico2013 />,<ref name=Libe2011 />. Elle parvient à s'échapper de l'hôpital psychiatrique de Santander, passe à Lisbonne où elle retrouve un ami, le poète et diplomate mexicain Modèle:Lien, qui l'épouse (mariage de convenance) pour lui permettre de quitter l'Europe<ref name=Libe2011 />.

Le Mexique

À partir de 1942<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle vit la majeure partie du temps à Mexico. Elle y retrouve plusieurs surréalistes comme Remedios Varo, qui devient sa meilleure amie, Benjamin Péret, Alice Rahon, le sculpteur José Horna, avec qui elle collabore, et Kati Horna, Gunther Gerzso, ou encore le photographe Imre « Chiqui » Weisz, qu'elle épouse. Elle entre dans une période de création intense<ref name=dico2013 />. Elle participe à un concours pour peindre une Tentation de saint Antoine qui figurera dans le film d'Albert Lewin, The Private Affairs of Bel Ami (1947). On compte notamment, parmi les participants, Max Ernst Modèle:Incise et Salvador Dalí. Des enfants naissent, Pablo et Gabriel<ref name=Libe2011 />.

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Sculpture de Leonora Carrington

Leonora Carrington rédige Le Cornet acoustique et La Porte de pierre. Au Mexique, elle se lie à l'intelligentsia locale comme Octavio Paz ou Frida Kahlo<ref name=Libe2011 />. Carlos Fuentes parle de « sorcellerie ironique » à son sujet. Alejandro Jodorowsky met en scène sa pièce de théâtre Pénélope. Le poète et mécène britannique Edward James la prend sous son aile, et lui demande d'exécuter des fresques pour sa maison surréaliste Las Pozas, à Xilitla (San Luis Potosí). Elle réalise également une fresque sur Le Monde magique des Mayas pour le Musée national d'anthropologie de Mexico.

Durant ses dernières années, Leonora Carrington se consacre surtout à la sculpture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle meurt à Mexico, le 25 mai 2011, à 94 ans, des suites d'une maladie respiratoire<ref name=Libe2011 />,<ref name=LM2011>Modèle:Article</ref>,<ref name=LaPresse2011>Modèle:Article</ref>.

Publications

Œuvres traduites ou écrites en français :

  • 1938 : La Maison de la Peur, préface et illustrations de Max Ernst, Paris, Librairie GLM, éd. Henri Parisot Modèle:Commentaire
  • 1951 : Une Chemise de nuit de flanelle, Paris, Librairie Les Pas Perdus, Modèle:Coll, trad. Yves Bonnefoy
  • 1973 : En Bas, Paris, Terrain vague, Modèle:Coll ; rééd. en 2013 par éditions L'Arachnoïde
  • 1974 : Le Cornet acoustique, préface d'André Pieyre de Mandiargues, Paris, Flammarion, Modèle:Coll ; rééd. Garnier-Flammarion, no 397, 1983
  • 1976 : La Porte de pierre, Paris, Flammarion, Modèle:Coll
  • 1978 : La Débutante, contes et pièces, Paris, Flammarion, Modèle:Coll
  • 1986 : Pigeon vole, contes retrouvés, Cognac, Le Temps qu'il fait, Modèle:Coll
  • 2018 : Le Lait des rêves, traduction et note de Lise Thiollier, illustrations de Leonora Carrington, suivi de Entre contes et bêtes sans noms par Gabriel Weisz & Les choses sont à ceux qui en ont le plus besoin par Alejandro Jodorowsky, Paris, Ypsilon Éditeur, 56 p.
  • 2021 : Leonora Carrington, Contes, L’œuvre écrit I, Fage éditions, préface de Marc Kober, 208 p.
  • 2022 : Leonora Carrington, Récits, L’œuvre écrit II, Fage éditions, préface de Jacqueline Chénieux-Gendron, 432 p.
  • 2022 : Leonora Carrington, Théâtres, L’œuvre écrit III, Fage éditions, préface de Karla Segura Pantoja , 432 p.

Adaptation

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Susan Aberth, Leonora Carrington : Surrealism, Alchemy and Art, Adershot & Burlington, Lund Humphries, 2004
  • Marc Alyn, Leonora Carrington, la dame blanche du surréalisme, Paris, Bartillat, Modèle:Coll, 2007
  • Marie Blancard, « Les figures féminines dans les contes de Leonora Carrington », in Christiane Chaulet Achour (dir.), Conte et narration au féminin, Le Manuscrit « Lettres », 2005
  • Whitney Chadwick, Leonora Carrington, la Realidad de la imaginación, Mexico, Consejo Nacional para la Cultura y las Artes/Era, 1994
  • Annie Le Brun et Homero Aridjis, André Breton, Max Ernst, Octavio Paz, Delmari Romero Keith, Leonora Carrington, la mariée du vent, Paris, coédition Gallimard/Maison de l'Amérique latine, 2008
  • Joanna Moorhead et Stefan Van Raay, Surreal Friends: Leonora Carrington, Remedios Varo and Kati Horna, Adershot & Burlington, Lund Humphries, 2010
  • Andrea Oberhuber, « Humour noir et onirisme dans La Maison de la Peur et La Dame ovale de Leonora Carrington et Max Ernst », dans Mireille Calle-Gruber, Sarah-Anaïs Crever Goulet, Andrea Oberhuber et Maribel Peñalver Vicea (dir.), Folles littéraires : folies lucides. Les états borderline du genre et ses créations, Montréal, Nota bene, 2019, p. 25-47
  • Julotte Roche, Max et Leonora, récit d'investigation, Cognac, Le Temps qu'il fait, 1997

Filmographie

  • Leonora Carrington, film documentaire réalisé par Dominique et Julien Ferrandou, co-produit par TFV, Aube Elléouët et Oona Elléouët, distribué par Seven Doc. Sorti en 2011.

Autour de Leonora Carrington

Liens externes

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