Leonor Fini

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste

Leonor Fini, pseudonyme d’Eleonor Fini, née à Buenos Aires (Argentine) le Modèle:Date de naissance (ou 1907 pour quelques sources) et morte à Aubervilliers le Modèle:Date de décès, est une artiste peintre surréaliste, graveuse, lithographe, décoratrice de théâtre et écrivaine française d'origine italienne.

Biographie

Enfance austro-hongroise et jeunesse italienne

Eleonor Fini naît du mariage d'Herminio Fini, riche homme d'affaires argentin, et de Malvina Braun, native de Trieste. La mésentente conjugale fait que, dix-huit mois après la naissance de l'enfant, sa mère Malvina, fuyant la vaste demeure de Buenos Aires, située sur une île dont Herminio Fini est propriétaire et emmenant sa fille, revient à Trieste, alors toujours située dans l'Empire austro-hongrois (la ville deviendra italienne en 1921)<ref name="FEM">Femmes peintres, Leonor Fini.</ref>. Eleonor Fini Modèle:Incise passe de la sorte son enfance (les tentatives de kidnappings répétées sans succès par son père afin de la ramener en Argentine contraignent à ce qu'on la travestisse en garçon pendant des années) et son adolescence auprès de sa mère et de sa famille maternelle.

Dans un milieu bourgeois très cultivé, elle est Modèle:Citation<ref name="TEM"/> : son oncle Ernest Braun, restitue Valentina Zacca, Modèle:Citation<ref name="THE"/>.

Fichier:Umberto Saba 1951.jpg
Umberto Saba.

Les influences viennoises et italiennes se télescopent à Trieste et elle acquiert de la sorte une culture cosmopolite, baigne dans les cercles littéraires et intellectuels d'avant-garde propres à la ville et empreints de la pensée de Sigmund Freud, fréquente ainsi Gillo Dorfles, Umberto Saba, Italo Svevo et Roberto Bazlen<ref name="VAC">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Valentina Vacca, « Leonor Fini: a unique case of well-rounded artist », Interdisciplinary Italy, 17 novembre 2016.</ref>,<ref name="ICB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Instituto italiano di cultura, Bruxelles, Leonor Fini - Memorie Triestine, novembre 2017.</ref>, s'intéressant également aux Modèle:Citation<ref name="TEM"/>. Rejetant les études juridiques auxquelles sa famille la destinait, elle commence à peindre à l'âge de quinze ans, suit également pendant une courte période des cours d'art dramatique.

C'est dans son enfance<ref>Enfance dont des documents photographiques seront présentés lors de l'exposition Leonor Fini, l'Italienne de Paris au musée Revoltella de Trieste en 2009</ref>,<ref name="REV">Musée Revoltella, Leonor Fini, l'Italienne de Paris, présentation de l'exposition, juillet 2009.</ref> que Leonor Fini puise les racines de sa personnalité en évoquant elle-même : Modèle:Citation<ref> Leonor Fini, Le livre de Leonor Fini. Peintures, dessins, écrits, notes de Leonor Fini, La Guilde du livre, Éditions Clairefontaine, 1975, p.41.</ref>.

Fichier:Triennale milano Cavalcata di Amazzoni, mosaico pavimentale Di Leonor Fini e Achille Funi.jpeg
La Chevauchée des Amazones, mosaïque d'Achille Funi et Leonor Fini.

Généralement dite autodidacte, Nadia Pastorcich la restitue cependant comme introduite fort jeune dans le monde des artistes de Trieste, la disant élève d'Edmondo Passauro (1893-1969) et citant parmi ses tout premiers tableaux ses portraits des peintres Carlo Sbisà (1899-1964) et Modèle:Lien (1891-1944)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nadia Pastorcich, « Leonor Fini : Life of an emblematic woman », Centoparole, 25 juillet 2016].</ref>.

Elle quitte sa famille à Modèle:Nombre pour s'installer à Milan où se tient sa première exposition personnelle en 1929, révélant une peinture Modèle:Citation<ref name="MUS"/>, s'orientant ainsi vers le classicisme et la peinture tonale, à l'exemple de Carlo Carrà. Elle travaille avec Achille Funi à la mosaïque La Chevauchée des Amazones qui sera présentée en 1933 à la [[Triennale de Milan|Modèle:5e Triennale]] se tenant au palazzo dell'Arte de Milan<ref>Your own guide, Achille Funi - La Chevauchée des Amazones.</ref>.

À la rencontre des surréalistes

Fichier:Filippo de Pisis.jpg
Filippo De Pisis.

Pour rejoindre le prince Lorenzo Lanza del Vasto, frère de Giuseppe (auteur du Pèlerinage aux sources), rencontré à Milan et dont elle est tombée amoureuse, Leonor Fini quitte en 1931 l'Italie pour Paris par le même train que Filippo De Pisis qui va l'introduire dans les salons de Robert de Montesquiou et d'Anna de Noailles et la mettre en relations avec Jules Supervielle, Giorgio de Chirico, Max Jacob, André Breton et les surréalistes<ref name="HUM">Georges Férou, « La sulfureuse Leonor Fini », L'Humanité, 2 février 2008.</ref>. Elle ne partage que brièvement la vie de Lorenzo Lanza del Vasto, s'en séparant au printemps 1932 pour André Pieyre de Mandiargues chez qui elle s'installe, dans un premier temps au 37, boulevard Saint-Germain où vit également Henri Cartier-Bresson, ami d'enfance de Mandiargues. Tous les trois visitent l'Italie du Nord lors de l'été 1932 et en 1933<ref name="APM"/> : elle pose pour le Nu dont on ne voit pas le visage, photographié dans la mer par Cartier-Bresson en 1932, tandis que sur une autre photographie de Cartier-Bresson, en 1933, André Pieyre de Mandiargues, de dos, semble s'accoupler avec elle Modèle:Incise dans la Méditerranée<ref>Perceval, Leonor Fini et André Pieyre de Mandiargues, 2/3, 25 février 2015.</ref>,<ref>Michel Guerrin, « Cartier-Bresson, le photographe décisif », interview, Le Monde, 27 avril 2003.</ref>.

Fichier:Centre Culturel Suédois, Paris February 2011 004.jpg
L'hôtel de Marle, rue Payenne à Paris, où Leonor Fini s'installe en 1935.

La première exposition personnelle à Paris de Leonor Fini se tient en novembre-Modèle:Date- à la galerie Bonjean qu'à Paris dirige Christian Dior, l'œuvre maîtresse y étant Le Travesti à l'oiseau, portrait d'André Pieyre de Mandiargues avec qui, en 1935, elle s'installe à l'hôtel de Marle situé au 11, rue Payenne<ref name="APM"/>. Il fait une rencontre éphémère à Paris avec l'artiste italien<ref>Modèle:Lien web</ref> Fabrizio Clerici, à la fin des années 1930, rue de la Boétie, 34 à la galerie Jacques Bonjean, fondée par leur ami commun Christian Dior. Bonjean, fondée par leur ami commun Christian Dior. Dior avait été Dior avait été présenté à Clerici par le collectionneur Jacques-Paul Bonjean, qui l'avait également présenté à Fini. Le collectionneur Jacques-Paul Bonjean l'a également présenté à Fini ; avec elle, ils se sont retrouvés à Milan puis à Rome.

S'inspirant des théories surréalistes, elle expérimente les « dessins automatiques et métamorphiques ». Elle se lie d'amitié avec Georges Bataille, Victor Brauner, Man Ray, Paul Éluard et Max Ernst Modèle:Incise sans jamais intégrer le groupe, n'ayant aucun goût, selon elle, pour les réunions ni les manifestes, ce qui lui vaut l'inimitié d'André Breton<ref name="MAL">Frédéric Ballester, Leonor Fini. Portraits, Cannes, Éditions de La Malmaison, 2002.</ref>. Si elle expose ces dessins avec les surréalistes à la galerie Les Quatre chemins à Paris et aux New Burlington Galleries à Londres, elle va explorer en solitaire un univers onirique mettant en scène des personnages aux yeux clos Modèle:Incise ou des jeunes gens androgynes, alanguis face à des sphinges protectrices, évoluant ou rêvant dans un climat de fête cérémonielle où l'érotisme flirte avec la cruauté<ref>Agnès de La Baumelle, « Leonor Fini », in Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des Femmes, 2013.</ref>. Chez elle, la femme est sorcière ou prêtresse, belle et souveraine.

Les années de guerre

Fichier:Portrait of Leonor Fini LCCN2004662874.jpg
Leonor Fini en 1936.

La première exposition américaine personnelle de Leonor Fini a lieu en février-mars 1939 dans la même Julien Levy Gallery de New York qui, en 1936 lors du premier voyage de l'artiste aux États-Unis, l'accueillait pour une exposition partagée avec Max Ernst<ref name="COL"> Giorgiana Colville, Scandaleusement d'elles. Trente quatre femmes surréalistes, Paris, Jean-Michel Place, 1999, p. 100-109. </ref>.

La Seconde Guerre mondiale la fait s'éloigner de Paris : elle passe une partie de l'été 1939 avec Max Ernst et Leonora Carrington dans leur maison de Saint-Martin-d'Ardèche, vit ensuite quelques mois à Arcachon avec André Pieyre de Mandiargues. Ils y côtoient Salvador Dalí et son épouse Gala, puis elle s'établit à Monte-Carlo en 1940, commençant à y peindre les portraits qui vont pendant plus de vingt ans constituer une part importante de son œuvre, avec ceux notamment de Jacques Audiberti, Jean Genet, Anna Magnani, Valentina Cortese, Modèle:Lien, Mona von Bismarck, Maria Félix, Maria Casarès, Suzanne Flon, Alida Valli, Margot Fonteyn, Silvia Monfort, Meret Oppenheim, Eddy Brofferio, Jean Schlumberger, Marcel Jouhandeau, Jacques Dufilho, Roger Peyrefitte, Hector Bianciotti, Klaus Mann, Alberto Moravia, Luchino Visconti<ref name="MAL"/>. Sur une piste de danse de Monte-Carlo, elle fait la connaissance du diplomate italien Stanislao Lepri (1905-1980) qui devient immédiatement son compagnon, qu'elle peindra et avec qui elle part s'installer à Rome<ref name="WEI">Weinstein Gallery, Leonor Fini, réalisme irréel.</ref>, s'y insérant dans l'entourage d'Elsa Morante, Alberto Moravia, Federico Fellini et l'assistant de ce dernier, Pier Paolo Pasolini.

Les premières contributions bibliophiliques de Leonor Fini datent de cette période monégasque et romaine, de même que ses toutes premières créations de décors et de costumes sont destinées à quatre pièces produites au Teatro Quirino de Rome. Elle ne cessera d'explorer ces deux univers que sont l'estampe d'une part, le théâtre, le ballet et l'opéra d'autre part, après la Libération et son retour à Paris.

L'ascension

De nombreux poètes, écrivains, peintres et critiques vont lui consacrer des monographies, essais, préfaces d'expositions ou poèmes dont Jean Cocteau, Giorgio De Chirico, Paul Éluard, Max Ernst, Alberto Moravia… Quoique de façon parfois critique, des écrivains ou des peintres comme Ivan Chtcheglov, Roger Langlais ou Jacques Moreau dit Le Maréchal s'intéressent à certaines de ses œuvres, notamment ses paysages fantastiques. Stanislao Lepri, qu'elle encourage à peindre, la rejoint à Paris en 1950. Roger Peyrefitte restitue sa rencontre en 1951 avec l'écrivain polonais Constantin Jelenski en se revendiquant comme en étant à l'origine : Modèle:Citation<ref name="PEY"> Roger Peyrefille, Propos secrets, Albin Michel, 1977, pp.122-123.</ref>.

Fichier:Palazzo Labia in Venice on Cannaregio canal.JPG
Le palais Labia à Venise, théâtre du « bal du siècle ».

Leonor Fini séjourne souvent retirée du monde, mais non sans festivités : les grands bals costumés des années 1946-1953, où ses apparitions Modèle:Citation sont spectaculaires, font d'elles une personnalité médiatique, lui valant entre autres en Modèle:Date- la couverture du magazine américain This Week où elle est photographiée portant un masque de hibou<ref name="KEN"/>. On relève son nom le Modèle:Date-, à côté de ceux de Jean Cocteau, Christian Dior, Orson Welles, Salvador et Gala Dalí, Barbara Hutton, Alexis de Redé, de l'Aga Khan et du marquis de Cuevas, parmi les Modèle:Unité de Charles de Beistegui au mythique « Bal du siècle » du palais Labia de Venise<ref>Armelle Héliot, « Les grands bals de l'après-guerre : munificence et charité bien ordonnée », Le Figaro, 28 juillet 2017.</ref>. Elle s'en explique : Modèle:Citation<ref name="LIV"/>.

Fichier:Nonza couvent St-François.jpg
Nonza, le couvent Saint-François.

Elle se réfugie cependant dans ses maisons de Seine-et-Marne (au 97, grande rue à Villevaudé), de Corse (au couvent Saint-François près de Nonza qu'elle découvrira en 1956, où elle s'installe et où elle revient ensuite peindre chaque été<ref name="OEI"/>), du Loir-et-Cher (la propriété de Saint-Dyé-sur-Loire dont elle fera l'acquisition en 1972), étant également reçue chez Lise Deharme à Montfort-en-Chalosse.

Au couvent San Francescu, elle appréciait ce lieu éloigné de tout, en proie aux tempêtes, sans électricité ni eau courant. L'artiste invitait de nombreux amis italiens et français pour de nombreuses fêtes et célébrations morbides. En effet, elle se réservait le droit de poser nue sur les autels ou encore entourée de crânes humains récupérés dans les sépultures<ref>Modèle:Lien web</ref>.

S'installant au 8, rue La Vrillière en 1960<ref>Plaque commémorative « Leonor Fini », 8 rue La Vrillière, Paris, sur djibnet.com.</ref>, elle partagera sa vie et son atelier avec Stanislao Lepri et Constantin Jelenski, dans une relation à trois qui demeurera toute leur vie durant.

Leonor Fini peint alors beaucoup, une large part de chacune de ses journées la trouvant devant son chevalet, pour paradoxalement ne présenter chaque année au public qu'un très petit nombre de toiles, en même temps qu'elle s'investit fortement dans la bibliophilie par la gravure et la lithographie. De 1950 à 1995, on segmente sa création picturale en différents thèmes ou périodes : Les gardiennes et L'époque minérale (1950-1960), Les grands chapeaux de clarté, Les trains, Les belles dames sans merci (1960-1970), Les jeux de vertige et Les cérémonies (1970-1980), la période dite « nocturne », Les fables, Les passagers et Les somnambules (1980-1995)<ref name="MAL"/>. Mais elle voue également une adoration aux chats et ce n'est pas sans lyrisme qu'elle se confie sur leur présence permanente dans sa vie : Modèle:Citation<ref>Histoires et légendes du chat, préface de Leonor Fini, Tchou, 1992 (lire en ligne).</ref>. Elle exécute ainsi de nombreux tableaux, dessins, aquarelles et estampes en hommage aux chats, publiant même en 1977 un livre entièrement consacré à sa passion pour les félidés, Miroir des chats, où elle confirme : Modèle:Citation<ref>« Leonor Fini et ses dix-sept chats, source d'inspiration inépuisable », Micetto, 15 septembre 2015.</ref>,<ref>Montmartre secret, Leonor Fini, chats, tableaux (1), 13 octobre 2011.</ref>,<ref>Montmartre secret, Leonor Fini, chats, tableaux (2), 15 octobre 2011.</ref>.

Jacques Busse et Christophe Dorny, analysant l'ensemble de l'œuvre, voient à le rattacher incontestablement et intégralement au surréalisme, à l'encontre du désaveu de celui-ci par l'artiste : Modèle:Citation, Leonor Fini elle-même confiant pour sa part que Modèle:Citation<ref name="BEN"/>. Dans ses dernières années, elle est restée très proche de ses amis artistes ; l'un de ceux qui sont restés proches d'elle à partir de 1979 est l'artiste italien<ref>Modèle:Lien web</ref> Eros Renzetti, qui la fréquentait assidûment avec Fabrizio Clerici.

Leonor Fini meurt le Modèle:Date- dans un hôpital de la banlieue parisienne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ulderico Munzi et Emilio Tadini, « Addio a Leonor Fini, furia italiana del surrealismo », Corriere della Sera, 20 janvier 1996.</ref>, sans jamais avoir cessé de peindre et d'écrire<ref name="COL"/>, faisant la demande ultime à ses héritiers de ne vendre son appartement qu'après la mort du dernier de ses 17 chats : Modèle:Citation<ref>La Tribu des gatos, Les amis des gatos : Leonor Fini.</ref>. Dans son article nécrologique, The Times évoque alors Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère, Spaightwood Galleries, Leonor Fini.</ref>. Elle repose avec Stanislao Lepri et Constantin Jelenski au cimetière de Saint-Dyé-sur-Loire<ref>Landru cimetières, Le cimetière de Saint-Dyé-sur-Loire.</ref>.

Postérité

Saisies par les grands photographes, de Henri Cartier-Bresson à Cecil Beaton, les images qui demeurent de l'artiste la restituent, dans son quotidien, perpétuellement costumée, déguisée. On lit sous sa plume : Modèle:Citation<ref name="LIV">José Alvarez (dir.), Le livre de Leonor Fini. Peintures, dessins, écrits, notes de Leonor Fini, Éditions Clairefontaine, 1975, pp.32-41.</ref>. Pour Valentine Vacca, Modèle:Citation<ref name="THE">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Valentina Vacca, L'arte del tra(s)vestire in Leonor Fini. Un percorso nella costumica scenica tra Roma e Parigi, Université Paris-Ouest La Défense, 22 avril 2015.</ref>.

Modèle:Citation<ref name="ESP"/>.

Un catalogue raisonné des oeuvres de l'artiste est en cours de création par Richard Overstreet

Depuis quelques années a lieu la redécouverte progressive de l'oeuvre de Leonor Fini. De ce fait, les dessins et toiles de l'artistes connaissent un vif succès aux ventes aux enchères. Son huile sur toile, Autoportrait au scorpion, daté de 1938 a été adjugé en 2021 à 980 000 $, pour une estimation fixée entre 400 000 et 600 000 $. Ainsi, l'artiste suscite l'intérêt de tous, collectionneurs et institutions culturelles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres

Peinture

  • Composition avec personnages, 1938, huile sur toile, Modèle:Dunité, Chichester (Royaume-Uni), Edward James Foundation.
  • Portrait de Leonora Carrington, 1940, huile sur toile, Modèle:Dunité, collection particulière<ref name="COL"/>.
  • La Vie idéale, 1949, huile sur toile, Modèle:Dunité, São Paulo, collection particulière<ref name="COL"/>.
  • Autoportrait, 1943, huile sur toile, collection particulière<ref name="COL"/>.
  • Le Bout du monde, 1948, huile sur toile, Modèle:Dunité, Suisse, collection particulière<ref name="COL"/>.
  • Les Mutantes, 1971, huile sur toile, Modèle:Dunité, Belgique, collection particulière<ref name="COL"/>.
  • Narcisse incomparable, 1971, huile sur toile, collection particulière<ref name="COL"/>.
  • Aurelia, 1945. Aquarelle et plume sur carton, cm. 86 x 60. Museo Mario Praz (ou Casa Museo Mario Praz) à Rome
  • Sfinge  –   Sphinx  , vers 1950. Huile sur toile cm. 19,6 x 11. Mot féminin en italien. Museo Mario Praz (ou Casa Museo Mario Praz) à Rome.
  • La Peinture et l'Architecture (avant 1939 ? ), deux hst marouflée sur bois (171 x 70 cm) ; numéros 81 et 82 du catalogue dela vente aux enchères publiques à Paris-Drouot du 28/06/1993 (reprod.).
  • "La Toilette Inutile", 1964, huile sur toile, 65x92.

Mobilier

  • Armoire anthropomorphe peinte, aux deux vantaux ornés de figures fantastiques mi-femmes / mi-oiseaux réunies par leur chevelure, conçue avec les panneaux précités pour la 1ère exposition du marchand d'art Léo Castelli place Vendôme à Paris avant 1939, qui comprenait une armoire de Max Ernst et une table de Meret Oppenheim (no 88 du catalogue - reprod. coul. en couverture) ; ce meuble est reproduit dans une photographie de George Hoyningen Huene représentant l'artiste en robe de Schiaparelli (1/09/1939), qui fut également publiée la même année par Harper's Bazaar, à New-York.

Vitrail

Contributions bibliophiliques

  • Don Sarno di Teia, Uscito da un mondo perdito, deux gravures sépia par Leonor Fini, Tipografia Rosso, Monaco, 1942.
  • André Pieyre de Mandiargues, Dans les années sordides, frontispice et deux dessins par Leonor Fini, premier livre d'André Pieyre de Mandiargues, deux cent quatre-vingt exemplaires numérotés, publié à compte d'auteur, Monaco, 1943<ref name="APM">Vincent Giroud, « Leonor Fini et Mandiargues, un roman inachevé », Non-Fiction, 22 mars 2011</ref>.
  • Marquis de Sade, Histoire de Juliette, vingt-deux illustrations et deux culs-de-lampe, éditions Colophon, Rome, 1944.
  • Jean Genet, La Galère, neuf gravures en noir et blanc et sanguine par Leonor Fini, publié à compte d'auteur, 1947.
  • Jean Cocteau, Colette, Marcel Achard, Germain Nouveau, Louise de Vilmorin, Marcel Aymé, Guillaume Apollinaire, La Femme sacrée, neuf illustrations par Jean Cocteau, Kees Van Dongen, Henri Matisse, Jean-Gabriel Daragnès, Christian Bérard, Leonor Fini, André Dignimont, Marcel Vertès et Louis Touchagues, deux mille exemplaires numérotés, Éditions Elle, Paris, 1948.
  • William Shakespeare, Sonnets, illustrations de Leonor Fini, éditions Darantière, Paris, 1949.
  • Jacques Audiberti, Marcel Béalu, Jean Cocteau, Lise Deharme, Anne-Marie Hirtz, André Pieyre de Mandiargues et Francis Ponge, Portraits de famille, édité par Leonor Fini, 1950.
  • Edgar Allan Poe (traduction de Charles Baudelaire), Contes mystérieux et fantastiques, gravures sur cuivre par Leonor Fini, Société normande des amis du livre, 1952.
  • Lise Deharme, Le Poids d'un oiseau, couverture illustrée par Max Walter Svanberg, cinq dessins hors texte de Leonor Fini, neuf cent quatre-vingt dix exemplaires numérotés, Éditions Le Terrain vague, Paris, 1955<ref>Andrea Oberhuber et Caroline Hogue, « "Le Poids d'un oiseau" de Lise Deharme et Leonor Fini : le poids d'une revenante », Le Livre surréaliste au féminin</ref>.
  • Jacques Audiberti, Le Sabbat ressuscité, 35 eaux-fortes originales de Leonor Fini, cent cinq exemplaires numérotés dont quinze enrichis d'une suite aquarellée par l'artiste et d'un dessin original à la plume, Société des amis du livre, 1957.
  • Jean Cocteau, Jean Rostand, Daniel-Rops, Jean Guitton, Emil Cioran, Jean Giono et Ernst Jünger (sept textes de commentaires), L'Apocalypse de Saint-Jean, exemplaire unique sur parchemin, couverture en bronze avec décoration d'or et de pierres précieuses de Salvador Dalí, trois tableaux de chacun des sept artistes : Salvador Dalí, Georges Mathieu, Bernard Buffet, Leonor Fini, Léonard Foujita, Pierre-Yves Trémois et Ossip Zadkine, autres contributions de Michel Ciry, Albert Decaris, Ernst Fuchs et Roger Lersy, Livres d'art Joseph Foret, 1959<ref>Christian Karoutzos, « L'Apocalypse de Saint-Jean », Galerie d'art KC</ref>.
  • Gérard de Nerval, Aurelia, Club international de bibliophilie, Jaspard, Polus et Cie, Monaco, 1960.
  • Jean Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, eaux-fortes originales de Leonor Fini, Compagnie des bibliophiles du Livre d'art et d'Amérique Latine, Paris, 1961.
  • Henrik Pontoppidan, Le visiteur royal, huit compositions hors-texte en couleurs gravées par Gilbert Rougeaux d'après Leonor Fini, collection « Prix Nobel de littérature », éditions Rombaldi, 1961.
  • Pierrette Micheloud, L'enfant de Salmacis, poèmes dédiés à Leonor Fini, un dessin de Leonor Fini, Nouvelles éditions Debresse, Paris, 1963.
  • Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, vingt-quatre lithographies de Leonor Fini, cinq cents exemplaires numérotés, Le Cercle du livre précieux, Paris, 1964.
  • Marcel Aymé, La Vouivre, Le Livre de poche Modèle:N°, Librairie générale française, 1964.
  • Honoré de Balzac, Adieu, douze lithographies de Leonor Fini, Les Bibliophiles du palais, Paris, 1965.
  • William Shakespeare (traduction d'André du Bouchet), La Tempête, vingt-et-une lithographies de Leonor Fini sur les presses de René Guillard, édité aux dépens d'un amateur, Paris, 1965.
  • Marcel Schwob, Le livre de Monelle, dix-huit illustrations de Leonor Fini, collection « Les peintres du livre », éditions L.C.L., Paris, 1965, réédition collection « L'insistance », Éditions de La Différence, Paris, 1976.
  • Edgar Allan Poe (traduction de Charles Baudelaire), Œuvres imaginaires et poétiques complètes, soixante-huit illustrations de Leonor Fini réparties sur les six volumes, éditions Vialetay, Paris, 1966.
  • Gustave Flaubert, La Tentation de Saint Antoine, dix lithographies de Leonor Fini, éditions Fogola, Turin, 1966.
  • Gilbert Lely, L'épouse infidèle, poèmes, deux gravures originales de Leonor Fini, Éditions Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1966.
  • Jacques Izoard, Aveuglément, Orphée, éditions Henry Fagne, Bruxelles, 1967.
  • Paul Verlaine, Œuvres poétiques, quarante-huit illustrations de Leonor Fini réparties sur les quatre volumes, Nouvelle Librairie de France, Paris, 1967.
  • Jacques Perret, Les sept péchés capitaux, douze lithographies originales hors-texte en couleurs de Leonor Fini, deux cent-neuf exemplaires numérotés et signés au colophon par l'artiste, La Belle page/La Diane française, Nice, 1967.
  • Claude Aveline, Yves Berger, Luc Decaunes, François Nourissier, Marguerite Duras, René de Obaldia, Marcel Béalu, Jacques Brosse, Robert Marteau, Armand Lanoux, Louise de Vilmorin, Claude Roy, Robert Ganzo, Lucien Becker, Pierre-Albert Birot, Jean Blanzat, Michel Butor, Guilherme Figueiredo, Alain Bosquet et Pierre Mac Orlan, Variations sur l'amour, lithographies de Georges Rohner, Maurice-Élie Sarthou, Jules Cavaillès, Michel Rodde, André Minaux, Pierre-Yves Trémois, Leonor Fini, Leonardo Cremonini, Paul Guiramand, Blasco Mentor, Édouard Georges Mac-Avoy, Marcel Mouly, Édouard Pignon, Jean Commère, Ossip Zadkine, Lucien Coutaud, André Masson, Félix Labisse, Yves Brayer et André Planson, cent quatre-vingt dix exemplaires numérotés, Le Club du livre, Philippe Lebaud, Paris, 1968.
  • Pauline Réage, Histoire d'O, illustré par Leonor Fini, Tchou Éditeur, 1968, réédition Société nouvelle des Éditions Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1975.
  • Lise Deharme, Oh ! Violette, ou la politesse des végétaux, huit illustrations de Leonor Fini, Éric Losfeld, Paris, 1969.
  • Paul Verlaine, Parallèlement, dix-neuf lithographies originales de Leonor Fini, Pierre de Tartas, 1969.
  • Charles Baudelaire (préface d'Yves Florenne), La Fanfarlo, douze lithographies originales de Leonor Fini, cent soixante-cinq exemplaires numérotés et signés par l'artiste, La Diane française, 1969.
  • Pétrone, Le Satiricon, vingt-cinq lithographies originales de Leonor Fini imprimées par l'atelier Guillard, Gourdon et Cie, deux cent soixante-quinze exemplaires numérotés et signés par l'artiste au colophon, aux dépens d'un amateur, Paris, 1970.
  • Juan Bautista Piñeiro, Livre d'images, A.C. Mazo et Cie éditeur, Paris, 1971.
  • Severo Sarduy (traduit de l'italien par Chantal Noetzel et Leonor Fini), Les Merveilles de la nature, quatre-vingt trois illustrations par Leonor Fini, éditions Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1971.
  • Rachilde, Monsieur Vénus, trente-cinq gravures érotiques de Leonor Fini, deux cent soixante-quinze exemplaires numérotés, signature de l'artiste au colophon, Agori, Paris, 1972.
  • Comtesse de Ségur, Les Petites Filles modèles, vingt gravures originales de Leonor Fini, toutes signées par l'artiste, deux cent soixante-quinze exemplaires numérotés, Arts et valeurs, Paris, 1973.
  • Les Sorcières, suite de lithographies de Leonor Fini réunie en portfolio, Galerie Vision nouvelle, Paris, 1972.
  • La grande parade des chats, soixante sérigraphies de Leonor Fini, Éditions d'art Agori, Bourg-la-Reine, 1973.
  • Juan Bautista Piñeiro, Les descriptions merveilleuses, dix eaux-fortes originales de Leonor Fini, deux cent cinquante-cinq exemplaires numérotés, Éditions d'art Agori, Bourg-la-Reine, 1973.
  • Oskar Panizza, The Council of love, The Viking Press, New York, 1973, édition française traduite de la langue allemande par Jean Brejoux (Le Concile d'amour), Grafik Europa Anstalt, Genève, 1975.
  • Jean-Paul Guibbert, Images de la mort douce, dix-huit gravures sur cuivre originales de Leonor Fini, deux cent quarante-quatre exemplaires numérotés, aux dépens d'un amateur, 1974.
  • Juan Bautista Piñeiro (traduction de Françoise-Marie Rosset), Les Étrangers, dix-huit eaux-fortes originales de Leonor Fini, deux cent onze exemplaires numérotés, Arte Press, Anvers et Genève, et Éditions Michèle Trinckvel, Paris, 1976.
  • Patrick Waldberg, Les Leçons, douze sérigraphies de Leonor Fini, Éditions du Tamanoir, Bruxelles, 1976.
  • Leonor Fini, Sultanes et magiciennes des mille et une nuits, neuf illustrations, Galerie Carpentier, Paris, 1976, réédition avec trente-deux illustrations, 1980.
  • Guillaume de Lorris et Jean de Meung (préface de Georges Duby), Le Roman de la Rose, douze lithographies en couleurs, mille six cents exemplaires numérotés, Club du Livre, Philippe Lebaud Éditeur, Paris, 1977.
  • Gilbert Lely, Œuvres poétiques, Éditions de La Différence, 1977.
  • Kunio Tsuji, L'Amphithéâtre, Éditions Gohachi Press, Tokyo, 1977.
  • Pierre Dalle Nogare, Débuts du corps, Éditions de La Différence, 1977.
  • Gérard de Nerval, Aurelia, peintures, dessins (reproductions), écrits et notes de Léonor Fini, Vilo, Paris, 1979.
  • Gilbert Lely, Études inédites d'Yves Bonnefoy, Thierry Bouchard, Jacques Henric et Claudie Massaloux, quatre cent quarante-cinq exemplaires numérotés, les soixante-quinze exemplaires de tête sont enrichis d'une pointe-sèche originale de Leonor Fini, éditions Thierry Bouchard, Losne, 1979.
  • William Shakespeare (adaptation d'Yves Florenne), La tragédie de Roméo et Juliette, douze sérigraphies de Leonor Fini, toutes signées par l'artiste ainsi que revêtues de son cachet sec à la tête de chat, deux cent vingt exemplaires numérotés, Éditions de la Diane française, Nice, 1979.
  • Alain Morin, Ombres fidèles, frontispice de Leonor Fini, trois cents exemplaires numérotés, édition aux dépens de l'auteur, Paris, 1980.
  • Régine Deforges, Les cent plus beaux cris de femmes, pages de garde illustrées par Leonor Fini, Le Cherche midi éditeur, 1980.
  • Joseph-Marie Lo Duca, Et le ciel se retira, trois illustrations hors-texte de Leonor Fini, éditions OPTA, 1980.
  • Jean-Claude Dedieu, Fruits de la passion, trente-deux illustrations de Leonor Fini, Éditions de Maîtres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, 1980.
  • Leonor Fini, Minsky Follie's, cinquante-sept illustrations de Leonor Fini, Éditions du Regard, Paris, 1980.
  • Hugo von Hofmannsthal, Conte de la six cent soixante-douzième nuit, Éditions des Maîtres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, 1981.
  • Nadine Monfils, Laura Colombe, contes pour petites filles perverses, Le Cri, Bruxelles, 1981 et Les Quinze, Montréal, 1982, réédition collection « Le miroir aveugle », L'Atelier des brisants, 2001.
  • Angelo Poliziano, La tragédie d'Orphée, édition bilingue (traduction en langue allemande de Rudolf Hagelstange, List Verlag, Munich, 1982.
  • Joseph-Sheridan Le Fanu, Carmilla, Éditions Ariane Lancell, Paris, 1983.
  • Leonor Fini, Variation des apparences, album de sept gravures (burin et pointe-sèche en deux couleurs), deux cent quatre-vingt exemplaires numérotés, éditions Alain Satié, 1983<ref name="BNF"/>.
  • Alain Morin, Le Purgatoire, un dessin original de Leonor Fini, cinq exemplaires numérotés, Éditions Rougerie, Mortemart, 1984.
  • Leonor Fini, Les petites enseignes pour la nuit, Paris, Éditions Galerie Bosquet, 1986.
  • Charles Baudelaire, Œuvres, trois volumes, trente illustrations hors texte de Leonor Fini, éditions André Sauret, 1986.
  • Juan Bautista Piñeiro, Les élus de la nuit, onze eaux-fortes originales, toutes numérotées et signées par l'artiste ainsi que revêtues de son cachet sec à la tête de chat, deux cents exemplaires numérotés, éditions Michèle Trinckvel, 1986.
  • Edgar Allan Poe, Œuvres complètes, Éditions André Sauret, Monaco, 1984.
  • Leonor Fini, Variations, douze gravures originales, toutes signées, et un frontispice de Leonor Fini, cent quatre-vingt exemplaires numérotés, 1987.
  • Textes recueillis par Kathleen Alpar Ashton (préface de Roger Laufer), Histoires et légendes du chat, préface et illustrations de Leonor Fini, Tchou, 1992.

Décor et costume de scène

Costume pour le cinéma

Décor de téléfilm

Design et art graphique

Publications (avec ou sans illustrations de l'artiste)

  • Sorcières 5 : essai, 1965<ref name="COL"/>.
  • Histoire de Vibrissa, Paris, Éditions Claude Tchou, 1973.
  • Le Temps de la mue, illustrations de l'auteur, Paris, Éditions Galerie Bosquet, 1975.
  • Mourmour, conte pour enfants velus, cent exemplaires numérotés et enrichis d'une gravure constituant l'édition originale, Paris, Éditions de La Différence, 1976 ; réédition Éditions de La Tour verte, 2010.
  • Miroir des chats, préface de Jacques Audiberti, photographies de Richard Overstreet, Paris, Éditions de La Différence, et Lausanne, La Guilde du livre, 1977.
  • L'Oneiropompe, Paris, Éditions de La Différence, 1978 ; traduction en langue allemande par Gerhard Weber (Der Traumträger), Berlin,, Verlag Vis-à-vis, 1985 ; traduction en langue espagnole par Maria Mercè Marçal, Barcelone, Éditions de l'Eixample, 1992 ; traduction en langue japonaise par Hirotoshi Kitajima, Tokyo, Kousakusha Workshop, 1993.
  • Rogomelec, Paris, Stock, 1979 et traduction en langue allemande par Gerhard Weber, Berlin, Verlag Vis-à-vis, 1983.
  • Les chats de Madame Helvetius, texte et gravures de Leonor Fini, Paris, Enrico Navarro éditeur, 1985.
  • Vingt-neuf, boulevard Haussmann, Société générale agence centrale, photographies de Richard Overstreet, Paris, Société générale, 1986.
  • Chats d'atelier, photographies de Tana Kaleya, Paris, Éditions Michèle Trinckvel et Belgique, Guy Pieters et Jacques Carpentier, 1988 ; réédition Paris, Éditions Michèle Trinckvel, 1994.
  • Les Passagers, trente illustrations par l'auteur, Paris, Éditions Galerie Dionne, 1992.
  • Entre le oui et le non, illustrations de l'auteur, Paris, Éditions Galerie Dionne, 1994.
  • Pourquoi pas ?, nouvelles, texte posthume, [éditeur ?], 1995.
  • « Sept lettres de Leonor Fini à Nadine Monfils », revue Les Moments littéraires, Modèle:N°, 2003.

Correspondance

Expositions

Expositions personnelles

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Palais des beaux-arts de Bruxelles.
Fichier:Casinoknokke4.jpg
Casino de Knokke-le Zoute.
Fichier:South entrance of Fukuoka Art Museum.JPG
Musée d'Art de Fukuoka.
Fichier:La Mediterranee.jpg
Palais de la Méditerranée, Nice.
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Château de Vascœuil.
Fichier:8400 Ostend, Belgium - panoramio.jpg
Casino-Kursaal, Ostende.
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Musée Ingres, Montauban.
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Museum Villa Stuck, Munich.
Fichier:Cordes-sur-Ciel - Grand Rue - Maison Fonpeyrouse.JPG
Maison Fompeyrouse, Cordes-sur-Ciel.
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Nagoya City Art Museum.
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Musée de l'érotisme, New York.

Modèle:Colonnes

Expositions collectives

Modèle:Colonnes

Réception critique et témoignages

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Jean Cocteau.
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Roger Peyrefitte.

Récompenses et distinctions

Hommages

Voirie

Fichier:Jardin de l'Hôtel Salé - Léonor Fini, Paris 17 December 2016.jpg
Jardin de l'Hôtel-Salé - Léonor-Fini à Paris.

Haute couture

Musique de chambre

  • Le déjeuner de soleil de Lucien Guérinel (2002) est dit par le compositeur inspiré du tableau éponyme de Leonor Fini. Simon Corley confirme : Modèle:Citation<ref>Simon Corley, « Lucien Guérinel : "Le déjeuner de soleil" », ConcertoNet, 9 février 2011.</ref>.

Numismatique

Iconographie

Collections publiques

Modèle:Drapeau Belgique

Modèle:Drapeau Canada

Modèle:USA-d États-Unis

Modèle:FRA-d France

Modèle:ITA-d Italie

Modèle:Drapeau Japon

Modèle:Drapeau Pologne

Modèle:UK-d Royaume-Uni

Modèle:Drapeau Suisse

Collections particulières

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Modèle:Lien.

Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

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  • Edmond Jaloux, Leonor Fini, Zurich, éditions Galerie Indermauer, 1942.
  • Giorgio Vigolo, Leonor Fini, Rome, éditions Studio La Finestra, 1945.
  • André Pieyre de Mandiargues, Leonor Fini, New York, éditions Hugo Gallery, 1947.
  • Paul Fierens, Leonor Fini, éditions Palais des beaux-arts de Bruxelles, 1948.
  • Jean Cocteau, Leonor Fini, Venise, éditions Palazzo Reale, 1951.
  • André Pieyre de Mandiargues, Masques de Leonor Fini, éditions André Bonne, 1951.
  • Waldemar George, De Ingres à nos jours - Corps et visages féminins, Éditions d'Art et d'industrie, 1955.
  • Marcel Brion, Leonor Fini et son œuvre, Jean-Jacques Pauvert éditeur, 1955.
  • Denise Bourdet, « Leonor Fini », in Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.
  • Modèle:Lien, Leonor Fini, éditions Galleria Galatea, Turin, 1957.
  • Max Ernst, Leonor Fini, Londres, éditions Kaplan Gallery, 1960.
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  • Patrick Waldberg, Le Surréalisme, Éditions d'art Albert Skira, Genève, 1962.
  • Yves Bonnefoy, Leonor Fini, Paris, galerie Alexandre Iolas, 1963.
  • Jean-Paul Guibbert, Jardins de Leonor Fini, Montpellier, Leo éditeur, 1965.
  • Yves Bonnefoy, Leonor Fini ou la profondeur délivrée, Montpellier, Leo éditeur, 1965.
  • Angelo Dragone, Leonor Fini, Turin, éditions Galleria Dantesca, 1968.
  • Konstanty Jeleński, Leonor Fini, Lausanne, Éditions Clairefontaine, 1968.
  • Xavière Gauthier, « Le filtre magique de Leonor Fini », La Nouvelle quinzaine littéraire, Modèle:N°, Modèle:Date-.
  • Les Muses, encyclopédie des arts, Grange Batelière, 1972, vol.7, Modèle:P..
  • José Alvarez (dir.), Le livre de Leonor Fini. Peintures, dessins, écrits, notes de Leonor Fini, cinq mille exemplaires numérotés, Lausanne, La Guilde du livre, Éditions Clairefontaine, 1975.
  • Jean-Paul Guibbert, Leonor Fini graphique, Clairefontaine, La Guilde du livre, 1976.
  • « La femme surréaliste », Obliques, Modèle:N°, éditions Borderie, 1977.
  • Marcel Paquet, Leonor Fini, éditions Musée d'art moderne de Latem, 1978.
  • Jean Bouret, L'autre théâtre de Léonor Fini, éditions Musée d'Angers, 1978.
  • Jean-Claude Dedieu (texte) et Leonor Fini (dessins), Leonor Fini. Fêtes secrètes, dessins, éditions du Regard, 1978.
  • Xavière Gauthier, Léonor Fini, Paris, Le Musée de Poche, 1979.
  • Jos Murez, Le thème du dédoublement dans l'œuvre de Leonor Fini, éditions de la ville d'Ostende, 1980.
  • Jacques Audiberti, Yves Bonnefoy, Victor Brauner, Marcel Brion, Jean Cocteau, Paul Éluard, Max Ernst, Jean Genet, Jan Kott, Modèle:Lien, Alberto Moravia, Mario Paz, Alberto Savinio, Leonor Fini, Paris, Éditions Hervas, 1981.
  • Constantin Jelenski, Leonor Fini, Montauban, éditions Musée Ingres, 1981.
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  • Jean-Claude Dedieu et Leonor Fini, Leonor Fini, Ferrare, éditions Galleria civica d'arte moderna, 1983.
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  • Modèle:Ouvrage.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, dessinateurs, sculpteurs et graveurs, vol.5, article de Jacques Busse et Christophe Dorny, Gründ, 1999.
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  • Sous la direction de Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber, Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, 2013 (lire en ligne l'article d'Agnès de La Beaumelle).
  • Élisabeth Cornetto et Giorgia Cassini, Vacances d'artistes : 1956, Leonor Fini à Nonza, éditions du musée de Bastia, 2014.
  • Maria Masau Dan et Vanja Strukelj, Leonor Fini, Giunti, Artedossier, 2014.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Valentina Vacca, L'arte del tra(s)vestire in Leonor Fini. Un percorco nella costumica scenica tra Roma e Parigi [L'art du "tra(s)vestire" chez Leonor Fini. Un parcours dans le costume scénique entre Rome et Paris], université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, en cotutelle avec l'université de la Tuscia de Viterbe, thèse soutenue le Modèle:Date-, résumé en ligne et texte intégral en ligne (langue italienne).
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fabrizio Natalini, « Leonor Fini e la torre del surreale », Sinestesieonline, 4e année, n°12, Modèle:Date- (Modèle:Pdf en ligne).
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Valentina Vacca, « I costumi di Leonor Fini per il teatro francese : un caso di studio poliedrico », dans ouvrage collectif sous la direction d'Elisabetta Cristallini Memoria e materia dell'opera d'arte - Proposte e reflessioni, Gangemi editore, 2017 (lire en ligne).
  • Richard Overstreet, Leonor Fini. Catalogue raisonné de l'œuvre peint, éditions Skira, 2019.

Filmographie

Télévision

Liens externes

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