Louise de Vilmorin

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Louise Levêque de Vilmorin, simplement dite Louise de Vilmorin, est une femme de lettres française, née le Modèle:Date de naissance<ref name="nouvelobs">« Louise de Vilmorin, la machine à plaire », in le Nouvel Observateur, 20 mars 2008.</ref> à Verrières-le-Buisson (Essonne), où elle est morte le Modèle:Date de décès<ref>, « Louise de Vilmorin et Malraux célébrés ensemble », in Le Parisien, 28 novembre 2009.</ref>. Elle était parfois surnommée « Madame de », en référence à son roman à succès porté au grand écran<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Biographie

Fichier:Mr & Mrs Philippe de Vilmorin.JPG
Philippe et Mélanie de Vilmorin.

Née dans le château familial à Verrières-le-Buisson<ref>Précisément, Louise de Vilmorin est née dans un bâtiment situé dans le domaine du château familial.</ref>, Louise Levêque de Vilmorin passe sa jeunesse à Paris dans un hôtel particulier rue de la Chaise dans le Modèle:7e arrondissement. Louise grandit dans une célèbre famille de botanistes et grainetiers. Elle est la seconde fille de Philippe de Vilmorin et de son épouse, Mélanie de Gaufridy de Dortan<ref>Mélanie est une arrière-arrière petite fille d'Auguste de Forbin, cf Françoise Wagener Modèle:Google Livres Chapitre I.</ref>, qui fut la maîtresse du roi Alphonse XIII d'Espagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle se fiance en 1923 à Antoine de Saint-Exupéry<ref name="nouvelobs"/> mais épouse finalement en 1925 un Américain, Henry Leigh Hunt (1886–1972), héritier d'une fortune immobilière et consul honoraire de Monaco à Las Vegas, au Nevada (États-Unis), où elle part habiter<ref name="nouvelobs"/>.

Trois filles naissent de ce mariage : Jessica, Alexandra et Helena<ref name="nouvelobs"/>. Divorcée, elle a une liaison en 1933 avec André Malraux et Friedrich Sieburg (séparément)<ref>Olivier Todd, André Malraux. Une vie, Paris, Gallimard, 2001, Modèle:P..</ref>, puis épouse en secondes noces, en 1938, le comte Paul Pálffy ab Erdöd (1890–1968), dont elle divorce en 1943<ref name="nouvelobs"/>. Ces années sont pour Louise Modèle:Citation<ref>Louise de Vilmorin citée par Françoise Wagener, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Elle devient ensuite la maîtresse du prince hongrois Paul V Esterházy (1901–1964), à partir de 1942, puis de Duff Cooper, vicomte de Norwich, ambassadeur du Royaume-Uni en France.

Elle fait la connaissance de Coco Chanel en 1947 alors qu'elle songe déjà à écrire sa biographie, chose qui se réalisera dix ans plus tard avec la sortie des Mémoires de Coco en 1957.

La femme de lettres voyage beaucoup et séjourne fréquemment en Suisse chez son ami le prince Sadruddin Aga Khan. En 1961, elle fait la connaissance à Genève, par le biais d’un de leurs amis communs Jean-Louis Mathieu, du peintre genevois Émile Chambon et se prend d’amitié pour lui. Le Modèle:Date- se tient à son initiative le vernissage d’une grande exposition Chambon à la galerie Motte à Paris, dont elle préface le catalogue.

Elle fera aussi, entre 1950 et 1962, de longs séjours à La Lieutenance, vaste propriété du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sise à Sélestat (Bas-Rhin), qui fut acquise par la ville en 1675 pour loger le lieutenant du roi local, et qui depuis 1920 est la propriété de la famille du héros de la Grande Guerre et inventeur Paul-Louis Weiller, et où elle écrivit plusieurs de ses œuvres.

Louise de Vilmorin publie son premier roman, Sainte-Unefois en 1934, sur les encouragements d'André Malraux<ref name="nouvelobs"/>, puis, entre autres, Julietta<ref>Le personnage de Julietta lui a été inspiré par Madeleine Castaing (Jean-Noël Liaut, Madeleine Castaing, mécène à Montparnasse, décoratrice à Saint-Germain, Petite Bibliothèque Payot, 2009).</ref> (1951) et Madame de (1951).

Elle publie aussi plusieurs recueils de poèmes dont Fiançailles pour rire (1939), mises en musique par Francis Poulenc<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Le Sable du Sablier (1945) et L'Alphabet des aveux (1954). Sa fantaisie se manifeste dans les figures de style dont elle est friande, notamment les holorimes (qu'elle écrit « olorime ») et les palindromes dont elle a écrit un grand nombre et de grande taille<ref>Jean Hugo et Louise de Vilmorin, L'Alphabet des aveux, 1954 Modèle:ISBN (gallimard.fr).</ref>.

Francis Poulenc fait d’elle l’égale de Paul Éluard et de Max Jacob. Il trouve dans ses poèmes Modèle:Citation<ref>Cité dans H. Hell, Francis Poulenc, musicien français, Arthème Fayard, 1978, Modèle:P..</ref>.

Elle a travaillé également comme scénariste et dialoguiste pour plusieurs longs métrages, Les Amants de Louis Malle en 1957, La Française et l'Amour pour le sketch de Jean Delannoy en 1960, et est apparue en tant qu'actrice dans Amélie ou le Temps d'aimer (1961) de Michel Drach et Teuf-teuf (1963) de Georges Folgoas.

En 1964, le photographe Pierre Jahan, qui la dit Modèle:Citation et ayant en commun avec son frère André un culte pour Victor Hugo ainsi que douée pour la peinture, l'a représentée assise de profil à sa table de travail dans sa maison de Centuri, cliché qu'il publiera dans Objectif<ref>Marval, 1994 p. 105.</ref>.

Elle termine sa vie avec son amour de jeunesse, André Malraux<ref name="nouvelobs"/>.

Toute sa vie, elle sera demeurée très attachée à sa fratrie. Parmi ses cinq frères et sœur figurent Mapie de Toulouse-Lautrec, Olivier, Roger et André de Vilmorin<ref name="nouvelobs"/> et évolua dans le milieu mondain de la Café society, cercle cosmopolite apparu au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui regroupait à la fois haute noblesse, milliardaires, artistes, couturiers et musiciens et atteignit son apogée à Venise lors du « Bal du siècle » donné par son ami Charles de Beistegui en son palais Labia le 3 septembre 1951.

Louise de Vilmorin était chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur.

Œuvre

Roman

Poésie

  • Fiançailles pour rire Gallimard (1939);
  • Le Sable du sablier (1945);
  • L'Alphabet des aveux (1954), illustrations de Jean Hugo;
  • Carnets (1970, posthume);
  • Poèmes (1970), posthume), préface d'André Malraux;
  • Solitude, ô mon éléphant (1972, posthume);

Fatrasie

Louise de Vilmorin utilisait les holorimes<ref name="Décimo">Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio</ref> dans certains de ses poèmes<ref>Modèle:Lien web</ref> et des jeux de mots comme « J'ai la toux dans mon jeu » (L'alphabet des aveux) :

Modèle:Vers

Essai

Cinéma et télévision

Correspondance

Louise de Vilmorin a entretenu une importante correspondance, notamment avec Jean Cocteau, Diana et Duff Cooper (cf Bibliographie). Une partie d'entre elle est conservée dans les lieux suivants à la Bibliothèque nationale de France (département des manuscrits, dans les fonds Porto-Riche et Valéry), la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (fonds Jean Cocteau) et à la fondation Bernard Berenson, villa I Tatti à Florence.

  • Louise de Vilmorin, Jean Cocteau, Correspondance croisée annotée par Olivier Muth, coll. Le Cabinet des lettrés, Gallimard, Paris, 2003, Modèle:ISBN
  • Louise de Vilmorin, Diana et Duff Cooper, Correspondance à trois (1944-1953) annotée par Olivier Muth, coll. Le Promeneur, Gallimard, Paris, 2008, Modèle:ISBN
  • Louise de Vilmorin, Carnets, Gallimard, Paris.
  • Louise de Vilmorin, Démone et autres textes, coll. Le Promeneur, Gallimard, Paris, 2001.
  • Louise de Vilmorin, Intimités, coll. Le Promeneur, Gallimard, Paris, 2001.

Adaptations cinématographiques

Adaptation et traduction théâtrale

Hommages

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Denise Bourdet, Louise de Vilmorin, dans: Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.
  • Jean Bothorel, Louise, ou la Vie de Louise de Vilmorin (Grasset, Paris, 1989);
  • Louise de Vilmorin : Une femme, une œuvre, une légende, Connaissance de Verrières Modèle:Nos25-26, 1999. Modèle:ISSN;
  • Jean Chalon, Florence et Louise les Magnifiques : Florence Jay-Gould et Louise de Vilmorin (Éd. du Rocher, Paris, 1999);
  • Albertine Gentou, La Muse amusée (1998), Le Manuscrit (Paris, 2006);
  • Patrick Mauriès, Louise de Vilmorin, un album (coll. Le Promeneur, Gallimard, Paris, 2002);
  • André de Vilmorin, Louise de Vilmorin, coll. Poètes d'aujourd'hui Modèle:N° (Éditions Seghers, Paris, 1962);.
  • Françoise Wagener, Je suis née inconsolable : Louise de Vilmorin (1902-1969) (Éditions Albin Michel, Paris, 2008); Modèle:ISBN
  • Geneviève Haroche-Bouzinac, Louise de Vilmorin, une vie de bohème, Paris, Flammarion, 2019.

Articles connexes

Liens externes

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