Comtesse de Ségur

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

La comtesse de Ségur, ou Sophie Rostopchine<ref group=note>La transcription correcte serait « Rostoptchine », mais l'usage a imposé la forme « Rostopchine ».</ref> et selon l'onomastique russe Sofia Fiodorovna Rostoptchina<ref group=note>En cyrillique : Modèle:Lang</ref>, est une femme de lettres française d'origine russe née le Modèle:Date de naissance (calendrier grégorien<ref>Le Modèle:Date de naissance du calendrier julien. Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>) à Saint-Pétersbourg et morte le Modèle:Date de décès à Paris. Elle est connue comme auteur pour la jeunesse, notamment comme créatrice du personnage de « Sophie ».

Publiant des contes pour enfants à partir des Modèle:Nobr, elle devient connue grâce aux romans qui racontent les épreuves et les bourdes de Sophie, victime d'une marâtre, Modèle:Mme, alors que ses cousines (et amies) sont à la fois raisonnables et pourvues d'une mère aimante : Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles et Les Vacances.

Biographie

Origines familiales

Sofia Fiodorovna Rostoptchina fait partie de la famille Rostoptchine, grande famille de la noblesse russe dont la généalogie remonte aux khans mongols de la Horde d'or et à la famille de Genghis Khan<ref name="test">Deux mille ans d'histoire, France Inter, émission du 7 janvier 2009, rediffusée le 2 juillet 2010.</ref>.

Son père est le comte Fiodor Rostoptchine (1763-1826), qui a été lieutenant-général d'infanterie, ministre des Affaires étrangères du tsar [[Paul Ier de Russie|Paul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (parrain de Sophie), puis gouverneur général de Moscou. Sa mère est née comtesse Catherine Protassova, ancienne demoiselle d'honneur de Catherine II. Sophie est la troisième enfant du couple<ref group=note>Quatre enfants du couple ont atteint l'âge adulte : Serge, Nathalie, Sophie et André. Pavel, Marie, Élisabeth et Mikaël sont morts enfants ou adolescents.</ref>.

Jeunesse en Russie

Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de Modèle:Unité où travaillent Modèle:Nombre, où le comte Rostopchine fait venir des agronomes écossais<ref>Détail que l'on retrouvera dans plusieurs des romans de sa fille.</ref>.

Elle reçoit l'éducation des enfants de l'aristocratie russe qui privilégie l'apprentissage des langues étrangères, du français en premier lieu<ref group=note>Aux {{#switch: XIX

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}}, les enfants de l'aristocratie russe sont élevés par des précepteurs étrangers, et apprennent parfois le français ou l'allemand avant même le russe ; ainsi Pouchkine, surnommé dans sa jeunesse « le Français » à cause de sa parfaite maîtrise de cette langue.</ref>. Adulte, elle sera une polyglotte maîtrisant cinq langues.

C'est aussi une petite fille turbulente, maltraitée par sa mère qui la prive de nourriture, de boisson, de vêtements chauds, la punit en l'enfermant dans sa chambre, l'humilie en public et la frappe cruellement. Influencée par Joseph de Maistre, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès du tsar, et par les jésuites, la comtesse Rostopchine se convertit de l'orthodoxie au catholicisme.

Sophie, depuis l'âge de treize ans, est élevée dans la religion catholique, contre l'avis de son père resté orthodoxe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Napoleon Moscow Fire.JPG
Les troupes de Napoléon à Moscou.

En 1812, lors de l'invasion de la Russie par la Grande Armée, son père est gouverneur de Moscou. Il lance des pamphletsModèle:Refnec<ref name="test" /> contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun à un quartier.

L'incendie de Moscou qui en résulte fera dire à Sophie : Modèle:Citation, et contraint Napoléon à une retraite désastreuse.

La réussite de ce plan entraîne cependant l'hostilité de ceux qui ont perdu leur habitation, aristocrates comme commerçants, si bien que Fiodor Rostopchine, disgracié par le tsar, s'exile, seul avec un domestique, en Pologne en 1814, puis en Allemagne, en Italie et, enfin, en France en 1817. Dans tous ces pays, il est accueilli en héros, sauveur de la monarchie.

Départ en France et mariage

Il fait venir sa famille à Paris et c'est là que Sophie Rostopchine rencontre, à dix-neuf ans, Eugène de Ségur (1798-1863), petit-fils de Louis-Philippe de Ségur, qui a été ambassadeur de France en Russie et arrière-petit-fils du maréchal de Ségur qui a été ministre de la Guerre de Louis XVI. Le mariage, arrangé par Sophie Swetchine, une Russe elle aussi convertie au catholicisme, a lieu à Paris les 13 et Modèle:Date-. L'année suivante, ses parents repartent pour la Russie.

Ce mariage est d'abord heureux, mais elle est par la suite délaissée par un époux volage, qui la trompe notamment avec sa domestique. La situation d'Eugène, désargenté et désœuvré, ne s'améliore qu'en 1830, lorsqu'il est nommé pair de France. Il ne rend visite à sa femme qu'en de rares occasions, au château des Nouettes, à Aube, offert par Fédor Rostopchine à sa fille en 1822<ref group=note>Les bouleaux du parc du château lui rappelaient le domaine de Voronovo.</ref>. Ils ont huit enfants dont Louis-Gaston de Ségur, futur évêque. Eugène aurait surnommé son épouse « la mère Gigogne ». Préférant son château aux mondanités parisiennes, elle reporte toute son affection sur ses enfants et, plus tard, ses petits-enfants<ref>J. M. Ergal et M. J. StrichLa, Comtesse de Ségur, Paris, Perrin, 1991.</ref>.

Sophie Rostopchine souffre de violentes migraines. Certains pensent qu'elle présente un comportement hystérique, hérité de sa mère ou peut-être dû à une maladie vénérienne transmise par son mari volage<ref name="test" /> avec des crises de nerfs et de longues périodes d'aphasie, l'obligeant à correspondre avec son entourage à l'aide d'une ardoise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mais surtout elle est soumise à la pression de sa mère, de sa belle-mère, toutes deux autoritaires et intransigeantes, et de la famille de Ségur qui se plaint constamment que sa dot n'ait pas été versée en entier.

Une vocation tardive

Elle écrit son premier livre à plus de cinquante ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit de contes moraux, destinés à ses petits-enfants.

La comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature en notant les contes qu'elle racontait à ses petits-enfants et en les regroupant pour former ce qui s'appelle aujourd'hui Les Nouveaux Contes de fées. L'on raconte que lors d'une réception, elle aurait lu quelques passages à son ami Louis Veuillot pour calmer l'atmosphère qui était devenue tendue. C'est ce dernier qui aurait fait publier l’œuvre chez Hachette.

D’autres historiens racontent qu'Eugène de Ségur, président de la Compagnie des chemins de fer de l'Est, rencontrant Louis Hachette qui cherche alors de la littérature pour distraire les enfants<ref name="test" />, en vue d'une nouvelle collection de la « Bibliothèque des Chemins de Fer », lui aurait alors parlé des dons de sa femme et la lui aurait présentée quelque temps plus tard.

Elle signe son premier contrat en Modèle:Date- pour Modèle:Unité. Le succès des Nouveaux Contes de fées l'encourage à composer un ouvrage pour chacun de ses autres petits-enfants.

Eugène de Ségur accorde à Louis Hachette le monopole de la vente dans les gares de livres pour enfants<ref group=note>Cette « bibliothèque des chemins de fer » est l'ancêtre des magasins Relay.</ref>. En 1860, Louis Hachette institue la collection de la Bibliothèque rose où sont désormais publiés les ouvrages de la comtesse de Ségur.

Par la suite, celle-ci obtient que les droits d'auteur lui soient directement versés<ref group=note>La femme étant considérée comme socialement mineure, ses revenus étaient normalement versés au mari.</ref> et discute plus fermement ses droits d'auteur lorsque son mari lui coupe les fonds<ref name="test" />.

Dernières années

En 1866, elle devient tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Françoise, mais continue à écrire. Son veuvage et l'effondrement consécutif des ventes de ses livres l'obligent à vendre Les Nouettes en 1872 et à se retirer, l'année suivante, à Paris, au 27 rue Casimir-Périer<ref>Rue Casimir-Perier, sur parisrevolutionnaire.com. Consulté le Modèle:Date-.</ref> (Modèle:7e).

Elle meurt à cette adresse, à soixante-quatorze ans, entourée de ses enfants et petits-enfants. Elle est inhumée à Pluneret (Morbihan), près de son fils Gaston. Au chevet de sa tombe, sur une croix en granit, est inscrit : « Dieu et mes enfants ». Son cœur embaumé est déposé dans l'avant-chœur de la chapelle du couvent (ou monastère) de la Visitation, au 110 rue de Vaugirard, où était morte sa fille Sabine de Ségur, elle aussi entrée en religion<ref>Dans un coffre en ébène repose aussi le cœur de son fils aîné Louis-Gaston de Ségur.</ref>.

Romans de la comtesse de Ségur

Présentation

Fichier:Petites Filles modèles 200.jpg
Illustration des Petites Filles modèles.

Le thème récurrent des châtiments corporels (Un bon petit diable, Le Général Dourakine, Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles…), qui fait peut-être écho à sa propre enfance malheureuse avec sa mère, marque une rupture avec les modèles antérieurs de la littérature enfantine, notamment le modèle des contes de Perrault ou des contes de Madame d'Aulnoy. Chez la comtesse de Ségur, la punition est d'autant plus crûment représentée, que le réalisme des descriptions est sans complaisance. Le recours au châtiment corporel est clairement condamné, rencontrant la désapprobation des personnages représentés comme des modèles de moralité (tels que Mmes de Fleurville et de Rosbourg dans Les Petites Filles modèles), traumatisant durablement les enfants qui en sont victimes et confortant ceux-ci dans leurs vices qui peuvent être corrigés d'une toute autre façon, avec une éducation certes stricte, mais basée sur la patience, la confiance, les aveux et le pardon.

Plusieurs autres aspects de son œuvre décrivent des particularités qui n'existent plus aujourd'hui : par exemple, le vouvoiement des parents, la présence et le statut des domestiques. D'autres sont obsolètes : les traitements médicaux tels que l'usage abusif des saignées, les cataplasmes Modèle:Citation (Les Petites Filles modèles), l'eau de gomme fraîche, l'eau salée contre la rage, et ainsi de suite. Le réalisme dans la représentation du quotidien et de ses détails a valu à la comtesse de Ségur d'être appelée « le Balzac des enfants » par Marcelle Tinayre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ses œuvres présentent, par certains personnages, des caractéristiques caricaturales et stéréotypées des mœurs de divers peuples, tels que l'aristocratie française se les figurait : Écossais avares et sordides, Arabes méchants et sabreurs, Polonais buveurs et crasseux, Valaques et Tsiganes voleurs et fourbes, Russes violents knoutant leurs femmes, serfs et bonnes, et ainsi de suite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

De leurs premières années de publications à 2010, 29 millions d'exemplaires de ses ouvrages ont été vendus<ref>Émission de Canal Académie du 25 juillet 2010, La comtesse de Ségur, une personnalité attachante et méconnue.</ref>.

Sources d'inspiration

La comtesse de Ségur a donné à plusieurs de ses personnages des noms appartenant à des personnes de son entourage, exprimant ainsi son adage : « N’écris que ce que tu as vu ». Voici quelques exemples :

Fichier:Ségur - Les Malheurs de Sophie 0021.jpg
Illustration des Malheurs de Sophie.
  • Sophie : son propre prénom. C'est un personnage espiègle, avide d'expériences allant à l'encontre des directives des adultes (marcher dans de la chaux vive ; se couper les sourcils ; utiliser un fer à friser chaud sur les cheveux de sa poupée et sur ses propres cheveux ; libérer un bouvreuil qui se fera dévorer…). Les histoires traitant de la vie de Sophie à partir du voyage en Amérique sont beaucoup plus douloureuses pour elle (perte de sa mère puis de son père, remarié à une mégère tyrannique adepte des sévices corporels, retour en France où Sophie est désabusée, à la fois très craintive et courageuse). La comtesse a mis beaucoup de ses propres souvenirs d'enfance dans son personnage<ref>Cf. la dédicace des Malheurs de Sophie.</ref>.
  • Camille et Madeleine : les prénoms de deux de ses petites-filles, Camille et Madeleine de Malaret.
  • Paul : celui de son gendre, le père des Petites filles modèles, le baron Paul de Malaret.
  • Élisabeth Chéneau<ref>Cf. dans Wikisource, Les Malheurs de Sophie.</ref> correspond à Élisabeth Fresneau, une autre de ses petites-filles.
  • Jacques de Traypi : Jacques de Pitray, un des petits-fils de la comtesse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

C'est la cécité contractée par son fils aîné Louis-Gaston de Ségur, ecclésiastique, qui lui inspire l'aveugle Juliette dans Un bon petit diable.

Les noms ou prénoms des personnages permettent de savoir rapidement quel sera le comportement qu'adopteront ces derniers :

Leçons de morale

Fichier:François le bossu - Comtesse de Ségur.jpg
François le bossu : Vous voudrez bien m’embrasser ?

Les romans de la comtesse de Ségur, fortement moralisateurs, ont été influencés par la relecture et les corrections faites par son fils aîné, le prélat Louis-Gaston de Ségur<ref group=note>On a parfois dit que ses romans étaient écrits à quatre mains.</ref>. Le juste et l'injuste sont utilisés pour faire comprendre ce qui est le droit chemin et combien il est dans l'intérêt de tous d'être courageux, doux et sans mauvaises intentions.

Dans les romans de la comtesse de Ségur, l'éducation est un facteur déterminant dans l'évolution de l'individu. Les mauvaises influences et un environnement répressif peuvent pousser les enfants à être méchants. Trop de laxisme et d'indulgence les rendent égoïstes et vicieux.

Les romans opposent des exemples de ce qu'il faut faire et de ce qu'il ne faut pas faire. Les titres expriment d'ailleurs cette dualité, par exemple : Jean qui grogne et Jean qui rit. L'auteur oppose souvent un personnage exemplaire à un enfant qui se cherche : les petites filles exemplaires que sont Camille et Madeleine à la malheureuse Sophie dans Les Petites Filles modèles, Blaise à Jules dans Pauvre Blaise et Juliette à Charles dans Un bon petit diable.

Dans certains cas, le jeune héros commet des fautes qui résultent d'une éducation répressive et brutale ; la violence et l'injustice que vit Charles, ou Sophie, dans Les Petites Filles modèles qui se fait maltraiter par sa marâtre, madame Fichini. Dans d'autres cas, ce sont les parents qui gâtent et ne punissent jamais leurs enfants, ou qui prennent systématiquement leur défense, quel que soit leur comportement, comme le père de Georges dans Après la pluie le beau temps, les parents de Jules dans Pauvre Blaise ou de Gisèle dans Quel amour d'enfant !.

Fichier:Petites Filles modèles 067.jpg
Illustration des Petites Filles modèles.

Chez les enfants, rien n'est joué définitivement. Charles (Un bon petit diable) et Sophie (Les Petites Filles modèles), une fois soustraits à la brutalité de leur environnement, pourront s'appuyer sur les modèles de leur entourage pour s'améliorer de même que Félicie dans Diloy le chemineau qui peut, elle, compter sur sa cousine Gertrude, qui est au dire de tous la douceur incarnée.

En revanche, il est parfois trop tard pour certains, qui deviennent alors ces adultes méchants et puérils qui feront à leur tour le malheur de leurs enfants : les parents de Christine dans François le bossu ; madame Fichini, dans Les Petites Filles modèles et Les Vacances, bat Sophie sans pitié, mais, même en présence d'adultes, se ridiculise par un excès de coquetterie, par sa gourmandise et par tous les défauts dont elle aurait dû se débarrasser étant enfant ; Alcide dans Le Mauvais Génie Modèle:Incise ne se repentira jamais, au contraire, et connaîtra une triste fin.

Plus que de simples romans à influence autobiographique, les ouvrages de la comtesse de Ségur ont fortement influencé une nouvelle idée de la pédagogie.

Éditions

Les romans de la comtesse de Ségur ont d'abord été publiés illustrés chez Hachette entre 1857 et 1872, dans la Bibliothèque rose à partir de 1860.

La dernière grande édition est celle de 1990, dans la collection « Bouquins » chez Robert Laffont, avec trois volumes rassemblant une grande partie des œuvres de la comtesse de Ségur (édition établie et annotée par Claudine Beaussant)<ref>ISBN des trois volumes : Modèle:ISBN? Modèle:ISBN et Modèle:ISBN</ref>.

Œuvres didactiques

  • 1855 : La Santé des enfants, un livre de pédiatrie de conseils médicaux, édité à compte d'auteur, réédité dès 1857
  • 1857 : Livre de messe des petits enfants, chez Douniol éd., réédité en 2012 par St. Jude éd.
  • 1865 : Évangile d’une grand’mère<ref group=note>C'est sous cette orthographe qu'a été édité ce roman pour la première fois. Le titre est ultérieurement modernisé en L'Évangile d'une grand-mère.</ref>
  • 1867 : Les Actes des apôtres (du nom d'un livre de la Bible : Actes des Apôtres), ouvrage présenté par l'auteur comme faisant suite à Évangile d’une grand’mère).
  • 1869 : Bible d’une grand-mère<ref>C’est sous cette orthographe qu'a été édité ce roman pour la première fois. Le titre est ultérieurement modernisé en La Bible d'une grand-mère.</ref>

Les éditions Dominique Martin Morin ont réédité en 1997, sous le titre La Bible d’une grand-mère, les trois ouvrages L'Évangile d'une grand-mère (1865), Les Actes des Apôtres (1867) et La Bible d’une grand-mère (1868)

En 2012, les éditions St Jude rééditent partiellement le Livre de messe des petits enfants publié en 1858. L'édition de 1858 est précédée de 12 prières et suivie des évangiles des fêtes majeures qui ne sont pas reproduits dans la réédition de 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Romans

Tous les livres suivants ont été publiés chez Hachette, avec dans certains cas, prépublication dans les colonnes de La Semaine des enfants (indiquée par le sigle : LSDE) :

Fichier:Ségur - Lettres d'une grand'mère - couverture.jpg
Couverture des Lettres d'une Grand'mère.

Correspondance

La correspondance de la comtesse de Ségur a fait l'objet d'éditions fragmentaires :

  • Lettres au vicomte et à la vicomtesse de Pitray (gendre et fille de la comtesse), publiées en 1891 chez Hachette.
  • Lettres d’une grand’mère (à son petit-fils Jacques de Pitray), en 1898.
  • Lettres de la comtesse de Ségur à son éditeur (1855 à 1872), en 1990 dans le volume 1 des Œuvres chez Robert Laffont.
  • Correspondance (avec des correspondants divers), en 1993 aux éditions Scala, avec une préface de Michel Tournier.

Éditions bilingues

  • Les éditions Calambac Verlag (Sarrebruck/Allemagne) ont réédité partiellement Les petites filles modèles (1858) et Pauvre Blaise (1861) en version bilingue français-allemand.
  • 2013 : Les Poulets/Die Hühnchen. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d'Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. Modèle:ISBN.
  • 2013 : Vengeance d’un éléphant/Die Rache eines Elefanten. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d'Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. Modèle:ISBN.
  • 2013 : Le Rouge-gorge/Das Rotkehlchen. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d'Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. Modèle:ISBN.
  • 2013 : Le Chien enragé/Der tollwütige Hund. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d'Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. Modèle:ISBN.

Adaptations cinématographiques et télévisuelles

Cinéma

Télévision

Postérité

Hommages

Musée

  • Musée de la comtesse de Ségur à Aube (Orne).

Citations

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Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Charles Cordonnier, La comtesse de Ségur, l’idéale grand’mère, Paris, Librairie J.-M. Peigues, Paris, 1931, in-12°, 254 p.
  • Arlette de Pitray, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, Paris, Albin Michel, 1939, 192 p.
  • Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Ségur, 1991, La Ricamarie, l'auteur, 240 p., p. 69-79
  • François Bluche, Le petit monde de la comtesse de Ségur, Paris, Fayard, 1988.
  • Ghislain de Diesbach, La Comtesse de Ségur, née Rostopchine, éd. Perrin, Paris, 1999, 360 p. Modèle:ISBN
  • Hortense Dufour, La comtesse de Ségur, née Rostopchine, éd. Flammarion, Paris, 2000, 688 p. Modèle:ISBN
  • « La Comtesse de Ségur », Europe, no 914-915, juin-Modèle:Date-.
  • Marie-José Strich et Yves-Michel Ergal, La Comtesse de Ségur, éd. Perrin, Paris, 2008 (première éd. en 1990), 539 p. Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage.
  • Claude-Françoise Bureau, Sophie Rostopchine, contesse de Ségur, éd. Amalthée, Paris, 2020, 62 p. Modèle:ISBN

Iconographie

  • O. Kiprensky, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, probablement peint après le mariage de Sophie Rostopchine avec Eugène de Ségur (date hésitante entre 1819 et 1823). Conservé au musée Carnavalet, à Paris. Partiellement reproduit en médaillon sur la couverture de la biographie écrite par Gh. de Diesbach.
  • Louis-Gaston de Ségur, Sophie, comtesse de Ségur, aquarelle peinte en 1841.

Articles connexes

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Liens externes

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