Messaline

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Messaline, en latin Valeria Messalina, née vers l'an 20 et morte assassinée en 48 à Rome, est une impératrice romaine.

Troisième épouse de l'empereur Claude, elle lui donne deux enfants, Britannicus et Octavie. Cependant, Claude se refuse à lui accorder le titre de Augusta. Soupçonnée de comploter contre lui, elle est exécutée et frappée de la damnatio memoriae.

Les historiens antiques lui attribuent une cruauté et un appétit sexuel qui finirent par provoquer sa perte, Juvénal lui donnant le surnom resté célèbre de « putain impériale » (Meretrix Augusta). Cependant, il paraît difficile de séparer la légende noire de Messaline de la réalité historique. Sa réputation a également pu être volontairement ternie par Agrippine, qui fut selon Dion Cassius l'une de ses farouches rivales.

La fiabilité des sources

Modèle:Voir aussi La Vie des douze Césars de Suétone et surtout le Modèle:Noble- des Annales de Tacite sont les principales sources latines couvrant cette période. Écrit plus de soixante ans après les événements, durant une période où les Julio-Claudiens étaient dénigrés, le tableau lacunaire<ref>Toute la partie consacrée par Tacite aux débuts du règne de Claude (livres 7 à 10 des Annales) est perdue et Suétone est peu disert sur Messaline.</ref> que les deux auteurs dressent des événements est particulièrement sombre et sans concession. Il n'est pas toujours aisé de distinguer la part de la calomnie de celle d'une recherche historique solide. Leur tendance à noircir le tableau et à considérer les acteurs principaux comme des criminels souvent dégénérés, leur partialité et leur manque d'esprit critique, voire leur crédulité<ref>Une critique qui vise surtout le polygraphe Suétone.</ref> sont aujourd'hui dénoncés et on attribue en partie la sévérité de leur jugement à leurs a priori idéologiques, voire à leur philosophie politique. Tacite et Suétone exprimeraient ainsi les intérêts politiques de la classe à laquelle ils appartiennent, le Sénat et les chevaliers romains<ref>Voir par exemple Caligula l'impudent de Pierre Renucci, Édition Gollion 2002, Modèle:P. et suivantes.</ref>.

Les deux historiens étaient certainement influencés par la société dans laquelle ils vivaient et pour laquelle ils écrivaient. Cependant, de par leurs fonctions - Suétone était secrétaire impérial d'Hadrien et Tacite a exercé de nombreuses et très hautes responsabilités politiques, avant de devenir un familier de l'empereur Trajan -, tous deux avaient accès à des archives officielles et des documents de première main. Les sources sont rarement citées : Tacite affirme à plusieurs reprises que ses affirmations, pour incroyables qu'elles puissent paraître, n'en sont pas moins fondées sur des documents officiels ou des récits de témoins directs<ref>En particulier Annales, Modèle:Noble-, Modèle:Noble-, à propos du second mariage de Messaline.</ref>.

En somme, les auteurs romains tels que Tacite, Juvénal dans la Modèle:Nobr, et Suétone dans La vie de Claude n'hésitent pas à décrire de manière négative la jeune femme dont le trait distinctif est une sexualité effrénée. Juvénal la traite même, dans sa Modèle:Noble-, de meretrix Augusta soit la « putain impériale »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Origine

Fichier:Alliance Claude-Messaline.jpg
Ascendance simplifiée de Messaline et de Claude.

Issue de la haute noblesse de Rome, Valeria Messalina est la fille de Marcus Valerius Messalla Barbatus<ref>Suétone, Vie des douze Césars, Claude 26.</ref> et de Domitia Lepida<ref>Tacite, Annales Modèle:Noble-, 37, 3.</ref>,<ref>Domitia Lepida Minor ([[-10|10 Modèle:Av JC]] - [[54|54 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}]] fut mariée trois fois. Messaline est le second enfant de son premier mariage.</ref>. Elle est la petite-fille d’Antonia l'Aînée et donc l’arrière-petite-fille de Marc Antoine  : elle est aussi la nièce de Gnaeus Domitius Ahenobarbus, premier époux d’Agrippine la Jeune et père de Néron<ref>L'historien et latiniste Pierre Grimal donne une généalogie assez complète de Messaline dans l'index de Tacite : Œuvres complètes (Modèle:P.).</ref>.

Vie

Incertitudes sur Messaline

En l’absence de sources antiques, on ignore tout de Messaline avant qu’elle ne soit impératrice, sauf son ascendance. Donc sa date de naissance<ref>Les propositions de naissance de Messaline varient entre avant 20 jusqu’après 26 ; Modèle:Harvsp donne des propositions de date de treize auteurs différents.</ref>, son âge, la date de cette union et surtout sa raison sont toutes conjecturales<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les seuls points de repère chronologiques connus sont : 12 ans comme âge minimum légal de mariage d’une Romaine, et la mise au monde de Britannicus vingt jours après la proclamation de Claude selon Suétone, soit le 12 février 41<ref>Suétone, Claude, 27, mais Suétone se contredit dans la même phrase en situant l’événement sous le second consulat de Claude, en 42 ; Dion Cassius, Modèle:LX, 33 donne aussi 42, tandis que Tacite, Annales, Modèle:XIII, 15 permet de déduire une naissance en 41.</ref>. Tous les historiens s’accordent pour situer son mariage avec Claude sous Caligula, peu avant 41 selon Ronald Syme, peut-être lors du consulat de Claude en 37 pour C. Ehrhardt, ou encore en 38 ou au début de 39 pour Levick<ref>Barbara Levick, Claude, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref> pour placer la naissance d'Octavie un an ou deux avant celle de son frère, en 39 ou début 40<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Arrivée au pouvoir

Messaline devient impératrice après l'acclamation de Claude, comme empereur, par la garde prétorienne le 24 janvier 41. Toutefois, Claude ne lui accorde pas le titre d'Augusta<ref>Dion Cassius (Modèle:LX, 12).</ref>, point confirmé par l'absence de monnaie à l'effigie de Messaline portant ce titreModèle:Sfn. Quelques jours après, le 12 février, Messaline met au monde un héritier impérial, que Claude nomme Tiberius Claudius Germanicus, le futur BritannicusModèle:Sfn. En dépit de la réputation sulfureuse de son épouse, la paternité de Claude semble ne jamais avoir été remise en question<ref>Barbara Levick relève par exemple que « L'adultère était une faute qu'on ne peut lui imputer vraisemblablement pendant les quelques années qui suivirent la naissance [de Britannicus] ». (Claude Modèle:P.).</ref>. Pierre Grimal relève que le début du mariage fut heureux, mais que les choses se gâtèrent au moment de l'élévation de Claude à l'empire<ref>Pierre Grimal, L'Amour à Rome, Modèle:P..</ref>.

Une fois parvenue à la première place, Messaline semble régler sa conduite selon son souci dynastique, ses affaires de cœur et son goût pour les richesses, trois axes qui sont pour les auteurs anciens les poncifs du caractère tyrannique : cruauté, désirs non maitrisés et aviditéModèle:Sfn. Parmi ses victimes les plus illustres, on compte Julia Livilla, fille de Germanicus, ainsi que la cousine de celle-ci, Julia, fille de Drusus.

La « putain impériale » ?

Fichier:Messalina by Eugène Cyrille Brunet.JPG
Messaline par Eugène Cyrille Brunet, 1884. musée des beaux-arts de Rennes.

Messaline est célèbre pour son appétit sexuel, voire sa nymphomanie. La tradition antique unanime colporte à son encontre des récits donnant une image de l'« Modèle:Lang » (« putain impériale ») : elle est ainsi devenue l'incarnation même de la luxure et du scandale. À en croire la description du poète satirique Juvénal, débauchée, elle n'hésitait pas à se prostituer<ref>Sous le nom de Lycisca (un synonyme de lupa, « la louve ») (Juvénal). Lycisca était aussi un nom de chienne (Gaffiot).</ref> ouvertement dans les bordels de Subure<ref>Juvénal, Modèle:Noble-, vers 114 et suivants. Juvénal la décrit d'ailleurs comme « meretrix augusta » (putain impériale) (Modèle:VI, 118).</ref>. Elle avait transformé une partie du palais en lupanar<ref>Dion Cassius, Histoire romaine, Modèle:Noble-, 18, 21 et 31.</ref>.

Les historiens modernes, comme la Britannique Barbara Levick<ref>Claude, Modèle:P..</ref> , tendent toutefois à relativiser l'importance de ce trait de sa personnalité, mais tous admettent la réalité de l'inconduite de l'impératrice. Certains remettent en question l'authenticité de la prostitution de Messaline<ref>Pierre Grimal voit dans la satire de Juvénal un artifice littéraire opposant le palais impérial et les bouges sordides de Rome. Toutefois, il concède que Messaline a certainement utilisé le palais impérial pour des débauches avec des pairs.</ref>. L'historienne Catherine Salles relativise, elle aussi, cette débauche, en relevant qu'elle n'était pas si inhabituelle.Modèle:Citation bloc

Un mari complaisant

Mnester était un pantomime célèbre. Caligula en avait été amoureux<ref name="tacite">Pierre Grimal, Tacite, Modèle:P..</ref> et Messaline désirait en faire son amant. Devant son refus obstiné, elle demanda à Claude de lui donner l'ordre d'exécuter tout ce qu'elle voulait. L'empereur l'accorda à son épouse. Dion Cassius précise : « Elle fit la même chose à l'égard de beaucoup d'autres ; car elle commettait des adultères, comme si Claude avait connaissance de ce qui se passait, et lui avait permis de se plonger dans la débauche »<ref name="ref-1">Dion Cassius, Histoire romaine, Modèle:LX, 22.</ref>.

Après la disparition de Caligula, Claude décida de faire disparaître le souvenir du tyran et ordonna de retirer de la circulation les pièces de monnaie de son prédécesseur. Messaline en récupéra le bronze pour fondre des statues de Mnester, amant par décision impériale<ref name="tacite" />,<ref name="ref-1" />.

Les intrigues du palais

Pour Pierre Grimal<ref>L'Amour à Rome, Modèle:P..</ref>, Messaline était au centre d'un conflit d'intérêts sans pitié où chacun jouait sa propre carte<ref>Pour Dion Cassius, l'époque est marquée par la rivalité entre les partisans de Messaline et les « césariens », les partisans d'Agrippine la Jeune. Selon l'heure, les clans seront alliés ou opposés.</ref>. Il avance l'explication suivante : Claude était connu pour son amour des femmes<ref>Dion Cassius, Histoire romaine, Modèle:Noble-, 2.</ref> (et des très jeunes filles en particulier). Messaline, femme-enfant (elle a quatorze ou quinze ans au moment de son mariage) exerçait un réel ascendant sur son mari<ref>Le caractère influençable de Claude, sous la coupe de ses femmes et de ses affranchis, est attesté par tous les auteurs.</ref>. Elle est donc rapidement devenue une intermédiaire privilégiée pour accéder à l'empereur. Elle se fait alors manipuler par l'affranchi Narcisse avant que dans un ultime retournement, celui-ci ne s'en débarrasse. L'explication cadre assez bien avec un autre reproche fait à Messaline, sa cruauté. Sur son intervention, de nombreux courtisans furent en effet éliminés par la relégation, l'exil ou l'assassinat : parmi ses victimes, on trouve les femmes ou les maîtresses de ses amants, des gens dont elle convoite les biens, les concurrents potentiels à l'héritage dynastique, les menaces pour sa propre sécurité… Le récit de Tacite montre clairement que pour arriver à ses fins, l'intrigante avait besoin d'appuis (grassement rétribués), qu'elle obtenait dans des alliances changeantes et sans état d'âme. Un rôle qui tranche sur l'image d'une évaporée débauchée.

Parmi les victimes les plus connues figure le stoïcien Sénèque, qui fut accusé d'adultère avec Julia Livilla, la dernière fille de Germanicus, et relégué en Corse. Quant à Julia Livilla, qui, semble-t-il, tentait de la remplacer dans le lit de Claude<ref>Dion Cassius, Histoire romaine, Modèle:LX, 8.</ref>, elle fut exilée, puis assassinée sur son ordre. Mais il faut citer aussi Poppaea Sabina<ref>La mère de la future épouse de Néron.</ref> et le consul Valerius Asiaticus<ref>Decimus Valerius Asiaticus (?-47), deux fois consul, était le propriétaire des fameux jardins de Lucullus, que convoitait avidement Messaline. Tacite, Annales, Modèle:XX, 1.</ref>,<ref>Selon Dion Cassius, ces jardins furent d'ailleurs la cause de la perte de leur propriétaire.</ref>,<ref>Barbara Levick, Claude, Modèle:P.. Barbara Levick insiste sur le tour de force qu'a représenté l'élimination de l'importante personnalité qu'était Valerius Asiaticus, et le rôle central qu'y a tenu Messaline.</ref> (amants supposés)<ref>Annales, Modèle:Noble-, 6, 1.</ref>, Asiaticus Vitellius ou même des chevaliers romains à qui l'on reproche un rêve prémonitoire<ref>Annales, Modèle:Noble-, 4. Les accusés étaient les frères Petra (gentilice inconnu). Ils avaient aussi le tort d'avoir prêté une maison pour abriter les amours de Poppae et de Mnester, dont Messaline était éprise.</ref>. Même Agrippine et son fils Néron suscitèrent son inquiétude et furent l'objet de sa jalousie et de ses cabales<ref>Annales, Modèle:Noble-, 12.</ref>. Enfin, l'élimination de Polybe, affranchi et secrétaire de Claude, lui aliène le soutien des autres affranchis impériaux<ref>Dion Cassius, livre 60, 31.</ref>.

Les secondes noces de l'impératrice

Tacite donne une description détaillée du scandale qui, en été 48, cause la perte de Messaline : son second mariage. Au-delà de l'anecdote, l'historien illustre clairement la brutalité des luttes de pouvoir au début de l'Empire. En effet, Claude se voit révéler sa situation non pas de manière fortuite, mais au terme d'une soigneuse pesée d'intérêts par les protagonistes. L'affaire commença avec une nouvelle aventure amoureuse de Messaline avec Caius Silius. Modèle:Citation bloc

Selon l'annaliste, « Lassée d'adultères trop faciles, Messaline se sentait portée vers des plaisirs inconnus »<ref>Annales, Modèle:Noble-, 26.</ref>. C'est alors que Silius, jouant le tout pour le tout, lui propose de l'épouser, lui assurant qu'il adopterait ses enfants. D'abord réticente, car elle craint d'être ensuite écartée au motif d'adultère, Messaline finit par céder. Modèle:Citation bloc

Juvénal évoque aussi ce mariage et la situation « sans lendemain » du marié dans sa Modèle:Noble-<ref>Juvénal, Modèle:Noble-, vers 338 et suivant. Juvénal fait encore une brève allusion à l'exécution de Messaline tout à la fin de la Modèle:Noble-.</ref>.

La question de savoir si l'empereur était au courant de la transaction est tranchée différemment par les deux sources principales. Selon Suétone, la bêtise de Claude était telle qu'il crut à l'histoire que lui servait sa désormais ex-épouse. Modèle:Citation bloc

La fin

Tacite rapporte qu'informé par deux de ses maîtresses manipulées par son affranchi Narcisse, Claude découvre enfin son infortune. Narcisse persuade l'empereur des intentions meurtrières de Messaline et Silius<ref>Dion Cassius.</ref>. De fait, c'est un véritable complot destiné à le remplacer que Claude met au jour. Les conspirateurs sont immédiatement poursuivis et exécutés. Narcisse ordonne l'exécution de tous les invités de la noce<ref name="Girod2019">Virginie Girod, La véritable histoire des douze Césars, Perrin, 2019, p. 198-199.</ref>. Découvert, Mnester tente de se sauver en rappelant opportunément que c'est Claude lui-même qui lui avait ordonné de satisfaire tous les caprices de sa femme. Le Prince incline d'abord à la pitié. Mais son entourage le persuade qu'il ne s'agit que de menu fretin et que les fautes de Mnester étaient immenses, peu importe qu'elles aient été commises sous la contrainte ou librement<ref>Tacite, Annales, Modèle:XI, 36.</ref>,<ref>Dion Cassius, Histoire romaine, Modèle:LX, 31.</ref>.

Claude demande alors à écouter sa femme<ref>Ce que Narcisse avait réussi à empêcher jusqu'alors.</ref> avant de la condamner. Comprenant le danger d'un possible retournement du Prince, Narcisse envoie ses sbires dans les jardins de Lucullus sur le Pincius, où s'étaient réfugiées Messaline et sa mère juste réconciliées. La mère presse sa fille de mettre elle-même fin à ses jours. Modèle:Citation. Selon le récit de Tacite, dramatisé à l'envi<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, un affranchi envoyé par Narcisse fait irruption et accable la malheureuse d'injures. Messaline s'empare alors d'un poignard et tente de se suicider. Elle n'y parvient pas et est exécutée par un soldat ; son corps est abandonné à sa mère.

Selon Tacite, discréditant à nouveau l'empereur :
Modèle:Citation bloc

Selon Suétone, Claude déclara alors aux prétoriens que « les mariages lui réussissaient mal, il restait dans le célibat, et consentait, s'il n'y restait pas, à être transpercé de leurs propres mains. Pourtant, il ne put s'empêcher de songer aussitôt à une nouvelle union [...] »<ref>Suétone, Claude, 26.</ref>.

C'est peut-être encore l'historien Paul Veyne qui manifestera le plus de compréhension pour Messaline : « [...] cette jeune femme de 24 ans, qu'on dépeint comme une dévergondée, était en réalité une sentimentale, une amoureuse romantique<ref>Paul Veyne, La Société romaine, chapitre « La famille et l'amour sous le Haut-Empire romain », Modèle:P..</ref> ». Selon lui, « Messaline est un authentique cas d'amour fou<ref>La Société romaine, Modèle:P..</ref> ».

Condamnée à la damnatio memoriae, il n'existe aucune image assurée de Messaline<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son nom est martelé sur les inscriptions, mais parfois encore perceptible comme pour l'inscription de Vérone référencée où l'artisan a simplement recreusé les lettres Modèle:AEModèle:Sfn.

Représentations dans la culture

Œuvres artistiques

Messaline a suscité de très nombreuses œuvres, aussi bien littéraires que musicales ou dans les arts plastiques et visuels. On en trouvera une liste partielle récente dans : Jean-Noël Castorio Messaline, la putain impériale, Modèle:Noble-, Modèle:P., « La postérité de Messaline dans les Arts et la Littérature ».

Œuvres cinématographiques

Œuvres à la télévision

Généalogie

Ascendance

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Famille

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Généalogie des Julio-ClaudiensModèle:Boîte déroulante/fin

Notes

Modèle:Références

Bibliographie

Sources antiques

Études historiques modernes

  • Modèle:Ouvrage
  • Antonio Dominguez Leiva, Messaline, impératrice et putain. Généalogie d'un mythe sexuel, Dijon, éditions Le Murmure, 2014. Modèle:ISBN
  • Pierre Grimal, L'Amour à Rome, Petite Bibliothèque Payot, 1995 ;
  • Modèle:Ouvrage
  • Barbara Levick, Claude, Infolio, Golion, 2002 ;
  • Gérard Minaud, Les vies de 12 femmes d’empereur romain - Devoirs, Intrigues & Voluptés , Paris, L’Harmattan, 2012, ch. 2, La vie de Messaline, femme de Claude, Modèle:P..
  • Dina Sahyouni, « Le pouvoir critique des modèles féminins dans les Mémoires secrets : le cas de Messaline », in Le règne de la critique. L’imaginaire culturel des Mémoires secrets, sous la direction de Christophe Cave, Paris, Honoré Champion, 2010, Modèle:P..
  • Catherine Salles, Les Bas-fonds de l'Antiquité, Petite Bibliothèque Payot 1995.
  • Violaine Vanoyeke, Messaline, Editions Robert Laffont, 1980; Editions Hachette-Le Livre de Poche, 1982; Editions Circulo di Leitores, 1988; Editions de Tokyo, 1999; Editions phantom press international, Pologne, 1993.
  • Violaine Vanoyeke, La Prostitution en Grèce et à Rome, Editions Belles Lettres, 1992; Editions Papadema, Athènes, 1998; Editions Edaf, Espagne, 1991
  • Violaine Vanoyeke, La prostitution dans la Rome antique, Editions Largevision-Encre bleue, 2019.
  • Paul Veyne, La Société romaine, Points Histoire, Éditions du Seuil, 1991

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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