Alfred Sisley
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Alfred Sisley, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de mort à Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), est un artiste peintre et graveur britannique, rattaché au mouvement impressionniste et vivant et travaillant en France.
Il effectue une première démarche pour obtenir la naturalisation française en 1888 qui n'aboutit pas, puis à nouveau en 1898, interrompue par sa mort due à un cancer de la gorge. Le succès, qu'il n'a pas connu de son vivant, va alors survenir.
Biographie
Jeunesse et formation (1839-1871)
Sisley naît à Paris au 19, rue des Trois-Bornes, dans l'[[Ancien 4e arrondissement de Paris|ancien Modèle:4e arrondissement]] (actuel [[11e arrondissement de Paris|Modèle:11e arrondissement]]) le Modèle:Date-<ref>Cf. acte de naissance ici</ref> de parents marchands anglais, établis dans la capitale française pour affaires. Son père, William Sisley (1799-1879), d'origine anglaise mais né en France<ref>Time & Tide Business Guide, Volume 13,Numéros 1 à 26, 1932, Modèle:P. : Modèle:Citation étrangère</ref>, dirige une affaire d'importation liée à l'entreprise familiale basée à Londres. Sa mère, Felicia Sell (1808-1866), Anglaise, est plutôt attirée par la musique et la vie de société.
- Maison natale d'Alfred Sisley
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Le Modèle:N° de la rue des Trois-Bornes, à Paris.
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Maison natale. Plaque commémorative.
Il est baptisé le Modèle:Date- par le pasteur Athanase Coquerel en l'Église réformée de Paris vraisemblablement au temple protestant de l'Oratoire du Louvre<ref name="SHPF">Société de l'histoire du protestantisme français, Bulletin. Études, documents, chronique littéraire, 1974, Modèle:P. : Modèle:Citation</ref>.
En 1857, ses parents l'envoient à Londres pour le destiner à une carrière commerciale<ref name="SHPF"/>. Pendant ces années d'apprentissage (1857-1860), il passe plus de temps à visiter les musées qu'à sa formation commerciale, et admire particulièrement les œuvres de Constable et Turner. De retour en France en 1860, il obtient de ses parents l'autorisation d'abandonner les affaires et peut alors se consacrer à l’art.
Durant sa jeunesse, il assista aux concerts Pasdeloup qui débutèrent en Modèle:Date-. Il confia à Arsène Alexandre que le trio du scherzo du septuor de Beethoven (op. 20 en mi bémol majeur) l'avait durablement ravi : Modèle:Citation<ref>Gustave Geffroy, François Blondel, Théodore Duret, Alfred Sisley, p. 12</ref>.
En Modèle:Date-, il entre à l’atelier de Charles Gleyre, enseignant de l'École des beaux-arts de Paris<ref name="Jean Clay">Jean Clay, L'impressionnisme, Hachette, 1971, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Il s'initie à la pratique du dessin et fait la connaissance de Renoir, Monet et Bazille. Très vite, ils se lient d'amitié. La conception du paysage de Gleyre diffère trop de la perception qu'il en a et les quatre amis quittent l’atelier du maître, dès Modèle:Date-, pour travailler en plein air et planter leur chevalet dans la forêt de Fontainebleau, à Chailly-en-Bière, Barbizon, ou encore Marlotte, ce qui le rapproche du groupe de Marlotte<ref>Marc Schweizer, Bourron-Marlotte, Les Artistes</ref>. Cette première expérience de travail de groupe, renouvelée notamment en juillet 1865, soude les quatre artistes, les stimule et annonce, l’année même où s’ouvre le premier Salon des refusés, leur combat prochain pour la nouvelle peinture impressionniste. Sa peinture de paysages délicats est influencée par Jean-Baptiste Camille Corot et Charles-François Daubigny<ref name="Jean Clay"/>.
Il commence à peindre dans les environs de Paris<ref name="SHPF"/>. À partir de 1865, il va peindre les allées de châtaigniers à La Celle-Saint-Cloud avec Bazille, réalisant ses premières toiles sur le motif dans les bois de La Celle-Saint-Cloud<ref name="Anthony Lacoudre">Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme: guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, éd. du Valhermeil, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Frédéric Bazille fit son portrait lors de l'hiver 1867-1868<ref name="SHPF"/>.
Il fait la connaissance de Marie-Louise Adélaïde-Eugénie Lescouezec<ref name="SHPF"/>, jeune parisienne originaire de Toul, dans la Meurthe, qu'il rencontre en 1866, une union qui mécontentera son père qui le déshérita<ref>Gustave Geffroy, François Blondel, Théodore Duret, Alfred Sisley</ref>. Renoir peignit en 1869 Les Fiancés - Le Ménage Sisley, supposé représenter Sisley et sa femme (Wallraf Richartz Museum, Cologne). Marie Bracquemond est supposée les peindre en 1880 : La promenade en bateau. Sisley et sa femme. Mais pour le tableau Sous la Lampe parfois intitulé le couple Sisley dînant chez les Bracquemond à Sèvres<ref name="SHPF"/>, Modèle:Ref nec. De leur union naîtront trois enfants, Pierre (né en 1867, il devint décorateur, antiquaire et dessinateur industriel, resté célibataire il est mort en 1929 à Levallois-Perret<ref>L'Art vivant, 1929, p. 587 : Modèle:Citation</ref> ; il est aussi indiqué comme inventeur, et souhaitait se marier à Germaine Hoschedé, liée à la famille de Claude Monet qui s'y serait opposé en raison de sa profession<ref>Douglas Skeggs, River of light: Monet's impressions of the Seine, 1987, p. 141 : "When Germaine Hoschede wanted to marry Pierre Sisley, he refused to allow it. The young man was an inventor and therefore, in Monet's mind, not a suitable husband for one of his step-daughters."</ref>), Jeanne (née en 1869 qui deviendra Modèle:Mme Diets, aussi écrit Dietsh, et fut peintre et aquarelliste, morte le Modèle:Date- à Paris) et Jacques né en 1871 mort la même année<ref>François Daulte, Sisley : Les Saisons, éditions La Bibliothèque des Arts, 1992, Modèle:ISBN, Modèle:Citation</ref>. En 1871, Sisley peignit ses deux enfants, dans un salon, réalisant peut-être son seul portrait<ref name="SHPF"/>. Installé avec sa compagne à Paris, il partage son temps entre le travail à l’atelier, les réunions informelles au café Guerbois, présidées par Édouard Manet, chef de file de la jeune génération de peintres, et où se retrouvaient des critiques ou des journalistes comme Louis Edmond Duranty, ou encore Émile Zola. Mais cette vie parisienne palpitante et source d’émulation, que Zola décrira très bien dans son roman L'Œuvre, inspirée volontairement de la vie des impressionnistes, Sisley la ponctuait inévitablement de séjours à la campagne, prétexte pour une peinture en plein air, dans les environs proches de Paris.
À la fin des années 1860, il s'installe avec sa famille à Bougival. Jusqu'en 1870, il peint dans son atelier à Paris, puisant des sujets dans la capitale et ses environs<ref name="Anthony Lacoudre" />.
Il présente deux paysages du canal Saint-Martin au Salon de 1870 à Paris<ref name="Bertrand Tillier"/>.
Au début de l'occupation prussienne, il réussit à fuir Bougival pour Paris, mais reviendra dans la région s'installer à Louveciennes. Il y peint notamment Premières neiges à Louveciennes, représentant la rue de Voisins dans le hameau où il réside. Il réalise également une série de toiles du haut de la côte du Cœur-Volant<ref name="Anthony Lacoudre" />.
Il quitte Paris en Modèle:Date- pour s’installer à Louveciennes à proximité de la maison de la famille de Renoir, où il loue une maison et reste, devant subvenir aux besoins de sa famille par les seuls moyens de son art, après la mort de son père, ruiné par la guerre. Alors que l'Ouest parisien vers Versailles est le siège d'opérations militaires prussiennes et versaillaises, Sisley réalisa un grand nombre de paysages de Louveciennes, Marly-le-Roi et Bougival où ne figure aucune trace de guerre<ref name="Bertrand Tillier">Bertrand Tillier, La Commune de Paris, révolution sans images ?: politique et représentations dans la France républicaine (1871-1914), Éditions Champ Vallon, 2004, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
Quand il revient s'installer au printemps 1871 dans le hameau de Voisins à Louveciennes route de la Princesse, il découvre que son atelier aurait été dévasté par les Prussiens. Cela explique le faible nombre de toiles antérieures à 1871 qui nous sont parvenues. Il s'installe à nouveau à proximité de la famille de Renoir, avec qui il travaille parfois en 1871<ref name="Anthony Lacoudre" />. En Modèle:Date-, Sisley rencontra Paul Durand-Ruel par l'intermédiaire de Monet et Pissarro qui le connaissaient depuis leur séjour à Londres durant la guerre. Durand-Ruel acheta près de 400 œuvres de Sisley pendant au moins 25 ans<ref>François Daulte, Sisley, 1974, p. 25</ref>.
Il se rend notamment dans la forêt de Marly-le-Roi en compagnie de Renoir<ref>François Daulte, Sisley: Les Saisons, Éditions La Bibliothèque des Arts, 1992, Modèle:ISBN : Modèle:Citation.</ref>.
En 1874, avec Claude Monet, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Edgar Degas et Berthe Morisot, il fonda de la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs, et participa aux trois premières des huit expositions impressionnistes. La Première exposition des peintres impressionnistes qui a lieu dans les locaux du photographe Nadar en 1874, et à la deuxième Deuxième exposition des impressionnistes en 1876 et à la troisième en 1877<ref name="Jean Clay"/>. En dehors de la septième en 1882, il ne participera pas aux suivantes.
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il participe à la Première exposition des peintres impressionnistes où il présente 6 toiles, dont 5 œuvres au catalogue : N° 161 Route de Saint-Germain (à Monsieur Durand-Ruel) - N° 162 Île de la Loge (à Monsieur Durand-Ruel) - N° 163 La Seine à Port-Marly - N° 164 Verger - N°165 Port-Marly, soirée d'hiver<ref name="Monneret T1 764">Modèle:Harvsp</ref> ,<ref name="Monneret T2 234">Modèle:Harvsp</ref> et une est hors catalogue. François Daulte suggère que La Machine de Marly est l'une de ses six toiles. Si rien ne permet d'affirmer qu'il s'agit de La Seine à Port-Marly, sans indication d'appartenance sur le catalogue, les critiques, dont Ernest Chesneau, en firent l'éloge<ref>Modèle:Lien, Sisley: Royal Academy of Arts, Londres, 3 juillet-18 octobre 1992, Musée d'Orsay, Paris, 28 octobre 1992-31 janvier 1993, Walters Art Gallery, Baltimore, 14 mars-13 juin 1993, Réunion des musées nationaux, 1992, p. 130</ref>.
Il séjourne à Londres où il s'est rendu grâce au mécénat de Jean-Baptiste Faure<ref>Gustave Geffroy, François Blondel, Théodore Duret, Alfred Sisley, </ref> de juillet à Modèle:Date- et exécute près de vingt tableaux aux environs de Molesey et de Hampton Court<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il reste à Louveciennes jusqu'à la fin de l’hiver 1874-1875, peignant nombre de paysages enneigés, donnant des reflets roses, jaunes et bleus à la neige. En 1875, il s'installe à Marly-le-Roi dans une maison près de l'Abreuvoir, y restant jusqu'à la fin de l’hiver 1877-1878, peignant d'autres paysages enneigés. Parmi ses sujets de prédilection, on trouve l'Abreuvoir de Marly-le-Roi, les routes fuyantes, les rives de la Seine et la Machine de Marly. Des inondations de 1876 à Port-Marly, il fait un sujet figurant des effets de surface miroitante et de ciel balayé par le vent<ref name="Anthony Lacoudre"/>.
De tous les Impressionnistes, Sisley séjourna le plus longtemps dans la boucle de la Seine<ref>Région aujourd'hui connue sous le label « Pays des Impressionnistes ».</ref>, et y réalisa le plus grand nombre de tableaux<ref name="Anthony Lacoudre" />.
En 1877<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard Shone, Sisley, Phaidon Press, 1998, Modèle:P., Modèle:ISBN</ref>, il part de Marly-le-Roi pour Sèvres<ref name="Anthony Lacoudre"/> où il réside jusqu'en 1879<ref name="SHPF"/>, avant de s'installer dans la région de Moret-sur-Loing<ref name="Anthony Lacoudre"/>.
Période d’indépendance et de reconnaissance (1880-1895)
En 1880 Sisley se fixe non loin de Moret-sur-Loing, conquis par cette campagne paisible et verdoyante auquel il restera fidèle jusqu'à la fin de sa vie. Le peintre australien John Peter Russell réalise le portrait de Modèle:Mme Sisley sur les bords du Loing en 1887. À cette période le groupe des impressionnistes est dispersé, après le départ de Renoir, Sisley, Cézanne puis Monet en 1880 des expositions impressionnistes. Chacun cherche à tracer dorénavant sa propre voie. Les expositions personnelles demeurent alors le moyen privilégié pour ces peintres de se faire reconnaître.
Sisley accepte sa première exposition personnelle en 1881 à La Vie Moderne avec 14 tableaux, et une autre en 1883 dans la galerie de Durand-Ruel après celles successives de Monet, Renoir et Pissarro. Mais le succès n’est toujours pas au rendez-vous et les envois de Durand-Ruel de ses œuvres à Londres, Boston, Berlin ou Rotterdam ne sont guère plus fructueux.
En 1882 se tient la septième exposition impressionniste, avec la reformation exceptionnelle du groupe impressionniste initial (Monet, Renoir, Sisley, Pissarro…). Mais cette réunion des peintres est la dernière. En effet, la dernière et huitième exposition impressionniste a lieu sans la présence de Sisley, Monet, Renoir et Cézanne.
Après s’être opposé à deux projets d’expositions de Durand-Ruel, Sisley contraint par ses soucis financiers, lui demande de l’aide en 1885 et lui accorde sa confiance pour deux expositions collectives organisées à New York en 1886. Celles-ci, remportant succès, seront alors les premiers signes avant-coureurs de la reconnaissance tardive des impressionnistes.
Le Modèle:Date-, à l'initiative de Jules-Antoine Castagnary, l'État lui achète Matinée de septembre<ref name="ref_auto_1">Pierre Vaisse, Deux façons d'écrire l'histoire. Le legs Caillebotte, Editions, Modèle:ISBN, p. 43</ref>.
Le Modèle:Date-, il fait une première demande de naturalisation française qui n'aboutit pas.
Durand-Ruel lui offre même une exposition particulière à New York début 1889 dans sa galerie qu’il a ouverte outre-Atlantique. Parallèlement Sisley s’ouvre à d’autres marchands comme Georges Petit avec qui il collabore dès 1886, à l’instar de Monet, et Boussod et Valladon à partir de 1893. Ses tableaux remportent du succès lors de la deuxième exposition internationale de peinture et de sculpture chez Georges Petit. En 1890 Sisley est admis comme membre associé de la Société nationale des Beaux-Arts. Cette entrée lui assure alors une certaine pérennité puisqu'il y montrera ses œuvres tous les ans jusqu'à la fin de sa vie à l’exception de 1895 et 1896.
Lors du Salon du Champ-de-Mars de 1892, il est vivement critiqué par Octave Mirbeau dans sa chronique du Figaro du Modèle:Date- à laquelle il répondra soulignant la malveillance du critique d'art à son égard<ref>Correspondance Generale, p. 593</ref>,<ref>René Huyghe, Lettres inédites de Sisley, Formes, November, 1931</ref>. Adolphe Tavernier, un ami journaliste le déclara comme l’un des maîtres du paysage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1894, il reçoit Gustave Geffroy à Moret, qui publiera après sa mort dans Sisley ses souvenirs et impressions de cette journée : il dit avoir deviné « la tristesse sous l’apparence de la résignation et les paroles enjouées (…) cette journée si parfaite d’accueil et d’amitié est restée pour moi empreinte de ce sentiment deviné chez l’artiste vieillissant qui semblait pressentir que jamais de son vivant un rayon de gloire ne viendrait briller sur son art ». En effet Sisley ne connaît pas le succès rencontré des impressionnistes tels Renoir ou Monet ou Degas. Pissarro écrira à son fils Lucien dans une lettre de 1895 : Modèle:Citation
Dernières années (1896-1899)
Paris, collection Sirot-Angel.
Pendant les dernières années de sa vie (1897-1899) la santé de Sisley décline : il souffre de crises de rhumatismes très douloureuses.
À la faveur d'un différend entre Durand-Ruel et Sisley, Georges Petit devient le galeriste attitré du peintre. En Modèle:Date-, il organise une grande rétrospective de l’œuvre de Sisley dans sa galerie rue de Sèze<ref>Anne Distel, Les Collectionneurs des impressionnistes : amateurs et marchands, La Bibliothèque des arts, 1989 Modèle:ISBN, p. 38</ref>. L’artiste s’emploie à rassembler un maximum d’œuvres provenant des collections d’amateurs. Au total l’exposition ouvrira avec 146 peintures et six pastels. Seuls Arsène Alexandre et Adolphe Tavernier parleront de l’exposition et aucune toile ne sera vendue. L’expérience est douloureuse pour Sisley.
En 1897, il est invité en Angleterre à Londres puis à Penarth près de Cardiff. Ce séjour durant lequel il épouse sa compagne le Modèle:Date- à Cardiff<ref>Jean Claude Bologne, Histoire du couple, EDI8, 2016, Modèle:ISBN, p. 174</ref>, est le dernier moment de grande création de l’artiste : il peint les falaises, les énormes rochers, les vagues… De retour à Moret, en Modèle:Date- il souhaite se faire naturaliser français, et demande son aide à son ami Adolphe Tavernier. Mais la perte de certains papiers officiels ne lui permit pas de réaliser rapidement son vœu de devenir citoyen français. Paradoxalement, celui des impressionnistes qui peignit le mieux les paysages de la Seine, du Loing et la douceur angevine allait s'éteindre britannique<ref>François Daulte, Sisley Les Saisons, Modèle:P.</ref>.
Il vit à la limite de la misère. Son épouse tombe malade et meurt le Modèle:Date-. Il est affecté et rien ne vient éclipser son découragement. Atteint d’un cancer de la gorge, son état empire. Il montre une forme de courage dans sa résignation. Des lettres à son docteur permettent de retracer jour après jour la fin de sa vie. Il écrit le Modèle:Date- : Modèle:Citation<ref>Raymond Cogniat, Sisley, Flammarion, 1992, Modèle:P., Modèle:Isbn</ref>. Il fait appeler Monet, lui recommande ses enfants et lui dit adieu. Il meurt le Modèle:Date- dans sa maison à Moret-sur-Loing sans avoir pu acquérir la nationalité française<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Sa mort interrompt sa demande de naturalisation française.
Il est enterré au cimetière de Moret le Modèle:1er février par un temps gris et froid. Renoir, Monet, Adolphe Tavernier et Arsène Alexandre sont venus de Paris<ref name="G, B & D">Gustave Geffroy, François Blondel, Théodore Duret, Alfred Sisley, p. vi</ref>. Jean-Charles Cazin prononça un discours pour la Société nationale des beaux-arts<ref>Jean-Claude Lesage, Pour Jean-Charles Cazin, Revue du Nord, 1990 Volume 72 Numéro 288 Modèle:P., Modèle:P.</ref>. Adolphe Tavernier prononça une oraison funèbre rendant hommage à Modèle:Citation. Il est enterré auprès de son épouse. Sur leur tombe figure comme épitaphe une citation de Sisley : Modèle:Citation<ref>Alfred Sisley, hommage, tombe de l'artiste, cimetière de Moret, galerie Michelle Champetier</ref>.
Succès posthume
Le succès, qu'il n'a pas connu durant sa vie, va survenir peu après sa mort. La galerie Bernheim-Jeune expose 14 de ses toiles en Modèle:Date-<ref name="G, B & D" />.
Lors d'une exposition collective à la galerie Georges Petit du Modèle:Date- au Modèle:Date-, 21 de ses toiles sont exposées<ref>Alfred Sisley : poète de l'impressionnisme : [Exposition] Lyon, musée des beaux-arts, 10 octobre 2002-6 janvier 2003, p. 287</ref> dont Une Rue à Sèvres<ref>Modèle:Lien, Miscellaneous group exhibitions Volume 34 de Modern Art in Paris : two-hundred catalogues of the major exhibitions reproduced in facsimile in forty-seven volumes, Volume 34 de Modern art in Paris, 1855-1900 Édition réimprimée Éditeur Garland Pub., 1981, 'Modèle:ISBN, p. 57 : Modèle:Citation ; p. 71 Modèle:Citation </ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En mars, Durand-Ruel expose 28 toiles de Sisley à New York. Le Modèle:Date-, Claude Monet organise une vente par la galerie Georges Petit au profit de ses enfants, qui reçut un écho dans les médias sans précédent pour Sisley<ref name="G, B & D" />.
En Modèle:Date-, un an seulement après sa mort lors de la vente Adolphe Tavernier, le comte Isaac de Camondo achète l’inondation à Marly<ref>Modèle:Lien web</ref> pour la somme considérable à l’époque de 43 000 francs<ref>Raymond Cogniat, Sisley Flammarion, 1992, Modèle:P., Modèle:Isbn</ref>, vendue par l’artiste à l’origine 180 francs.
En 1911, il est le premier artiste impressionniste à recevoir l’hommage, à Moret-sur-Loing, d’un monument commémoratif, monument pour lequel Renoir donna la somme de 500 francs.
On connait 960 huiles sur toile, 100 pastels et de nombreux autres dessins, produits par Sisley. Un grand nombre de faux Sisley ont été découverts. À côté de ces faux, des œuvres réalisées par sa fille Jeanne, vers 1895, portent légitimement la signature Sisley<ref>François Daulte, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Après la Seconde guerre mondiale, sa maison et de vieux moulins dynamités par les Allemands lors de leur retraite en 1944, sont restaurés avec la participation de Paul-Louis Weiller<ref>https://archive.org/stream/AncienneCollectionPaulLouisWeiller/Ancienne%20collection%20Paul-Louis%20Weiller_djvu.txt</ref>
L'art de Sisley
Sisley est aujourd’hui considéré comme l’impressionniste même : l’essentiel de son inspiration c’est le paysage. Les personnages dans ses peintures ne sont que des silhouettes ; en outre les portraits de ses proches (femme et enfants) et les quelques natures mortes sont rares.
Selon Gustave Geffroy, l’un de ses premiers historiographes, Sisley vouait en effet un amour instinctif au paysage. Pour lui il n’y avait dans la nature rien de laid dès lors qu’il s’agissait du rapport entre le ciel et la terre. Sisley écrivit : Modèle:Citation<ref>« Alfred SISLEY » Modèle:Lien archive, musée des beaux-arts de Nantes.</ref>. Pour le critique d'art Raymond Cogniat, Modèle:Citation<ref>François Daulte, Sisley Les Saisons, Modèle:P..</ref>.
Inspiration
Sisley choisit inlassablement pour sujet de ses toiles le ciel et l’eau animés par les reflets changeants de la lumière dans ses paysages des environs de Paris, la région de Louveciennes et de Marly-le-Roi. La région de Moret-sur-Loing eut notamment une incidence toute particulière sur l'œuvre de Sisley, comme en témoigne Un soir à Moret. Fin d'octobre, peint en 1888. Il s’inscrit dans la lignée de Constable, Bonington et Turner. S’il subit l’influence de Monet, il s’éloigne de son ami par sa volonté de construction qui lui fait respecter la structure des formes.
Se montrant sensible à l’écoulement des saisons, il aimait à traduire le printemps avec les vergers en fleurs ; mais ce fut la campagne hivernale et enneigée qui attira particulièrement Sisley dont le tempérament réservé préférait le mystère et le silence à l’éclat des paysages ensoleillés de Renoir.
Influence de l'art japonais
Dans certains des tableaux d'Alfred Sisley, on peut percevoir une influence marquée par l'art japonais. Richard Shone rapproche La Place du Chenil à Marly, effet de neige par Sisley de Nuit de neige à Kambara par Hiroshige<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard Shone, Sisley, Phaidon Press, 1998, Modèle:P., Modèle:ISBN</ref>.
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Alfred Sisley, La Place du Chenil à Marly, effet de neige (1876), musée des beaux-arts de Rouen.
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Utagawa Hiroshige, Nuit de neige à Kambara, Modèle:16e vue (Modèle:15e étape des Cinquante-trois Stations du Tōkaidō). Yoko-ōban, 25,6 × Modèle:Unité, Nishiki-e. Éditeur : Takeushi Magohachi. Environ Modèle:4e-Modèle:5e année de l'ère Tenpō (1833-1834). Musée national de Tokyo.
Les perspectives de ses tableaux montrent l'influence d'Hokusai dont il découvrit les estampes grâce à Claude Monet. Ainsi, un pont s'incline dans Le Pont de Villeneuve-la-Garenne, un clocher se dresse dans un ciel pluvieux dans La Grand-Rue à Argenteuil et un chemin plonge en profondeur d'une ville dans Le Chemin de la Machine, Louveciennes<ref>Véronique Prat, Sisley : le charme discret de l'impressionnisme, Le Figaro Magazine, 8 juin 2002 : Modèle:Citation</ref>.
Intentions artistiques
Il semble admis par Gustave Geffroy, notamment, que Sisley jouit d’une reconnaissance établie de peintre impressionniste dès le lendemain de sa disparition : Modèle:Citation<ref>Gustave Geffroy, La vie artistique, volume 6, 1903, p. 211</ref>
Aujourd’hui certains historiens s’accordent à penser que l’artiste est le représentant le plus pur de l’impressionnisme dans l’esprit et dans la forme, par ses choix de paysage, son traitement des variations atmosphériques, la délicatesse de ses touches et de ses couleurs. Mais on lui reproche parallèlement son manque d’évolution dans sa peinture et ses recherches picturales et de motifs.
Pour François Daulte, qui est à l’origine de son catalogue raisonné, cette critique facile de monotonie apparente des tableaux dissimule la caractéristique essentiel de Sisley : Modèle:Citation. Ainsi les routes et les rivières fuyantes sont ses motifs préférés qu’il répète à l’infini.
Le ciel est une autre composante essentielle de son art qu’il traite avec ce même souci de vérité spatiale. Il occupe le plus souvent les trois quarts de la toile. Sisley le considère en effet comme quelque chose Modèle:Citation Car Sisley en bon artiste impressionniste ne néglige pas non plus l’instant et le mouvement cher à tous ses confrères. Il a aimé peindre les saisons, les variations atmosphériques, les heures du jour…
Peintre des routes, il est davantage encore le peintre de l’eau, des rivières aux cours paisibles et des berges aux feuilles mobiles. C’est souvent une impression de calme et de sérénité qui se dégage de ses œuvres. Geffroy résumera ainsi : Modèle:Citation<ref>Gustave Geffroy, François Blondel, Théodore Duret, Alfred Sisley, p. x et xi</ref>
Évolution artistique
Œuvres de jeunesse
Il peint un petit nombre de tableaux dans une gamme sombre faite de bruns et de verts profonds. D’un aspect sévère, Sisley révèle son admiration pour Camille Corot ou Gustave Courbet, ses premiers maîtres<ref>Modèle:Lien web</ref>, en affirmant un goût pour les valeurs et l’espace. C’est à partir de 1870 que sa palette s’éclaircit notamment dans ses paysages nombreux représentant les rives de la Seine et les canaux parisiens. Ce motif des bords de l’eau sera un des sujets favoris de Sisley jusqu'à la fin de sa vie.
Les séries
À partir du début des années 1890, Sisley entreprend un ensemble de séries, suites de tableaux représentant le même thème à des heures différentes (les vieilles maisons de Saint-Mammès, des sentiers aux Sablons, des allées du Loing…). Sa manière s’affirme et s’élargit aux dépens d’une vision moins spontanée, cependant selon les termes de Claude Roger-Marx Modèle:Citation Insistant sur ce qu’il appelait tendrement Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Fin de carrière
Son séjour à Penarth dans le pays de Galles à partir de Modèle:Date- lui offre l’occasion de représenter une nature grandiose sur plusieurs marines, étudiant surtout les effets de lumière sur le sable et l'eau. Il peint les falaises de Langland, les énormes rochers contre lesquels se brisent des vagues vertes empanachées d'écume<ref>François Daulte, Sisley Les Saisons, Modèle:P..</ref>.
Postérité
L’unité de son travail tant dans son inspiration que sa manière de peindre marque la personnalité du peintre. Il est resté profondément attaché à l’aspect naturel des paysages. Sisley a été tellement personnel dans sa retranscription de ses impressions, qu’il est une fin en soi et qu’il ne peut avoir d’imitateurs. Cogniat ne reconnaît pas en lui ce quelque chose qui tiendrait du prophète comme chez Monet ou Cézanne, pour lui la sérénité de Sisley n’appelle pas à ce genre de rayonnement. Son observation des choses sert à des fins individuelles et se rapproche de la méditation<ref>Raymond Cogniat, Sisley, Flammarion, première édition 1978, Modèle:Isbn</ref>.
Expositions muséales
La première rétrospective importante consacrée aux œuvres d'Alfred Sisley a été présentée au musée d'Orsay d'Modèle:Date- à Modèle:Date-. Cette exposition fut présentée à la Royal Academy of Arts à Londres de juillet à Modèle:Date- et à la Walters Art Gallery à Baltimore de mars à Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De Modèle:Date- à Modèle:Date-, la première rétrospective consacrée à Alfred Sisley en Allemagne a été présentée au Von der Heydt Museum à Wuppertal<ref>Modèle:Lien web</ref>
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, une exposition monographique rassemblant 60 toiles d'Alfred Sisley se tient à l'Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence sous l'égide de Culturespaces et de Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>http://www.culturespaces.com/sites/ceportail/files/dp_sisley_bd.pdf</ref>. Modèle:Lien est la commissaire de l’exposition intitulée « Sisley, l'impressionniste »<ref>Manu Gros, Sisley ou la pureté impressionniste à Aix-en-Provence, La Provence, 10 juin 2017</ref>,<ref>Bruno Angelica, Sisley, le “peintre des ciels”, Le Dauphiné Libéré, 16 juin 2017 </ref>,<ref>Aix : l'Hôtel de Caumont expose des tableaux inédits de Sisley, Franceinfo, 11 juin 2017</ref>,<ref>Anne Chépeau, Aix-en-Provence : rétrospective d'Alfred Sisley, "le plus paysagiste des impressionnistes", Radio France, 11 juin 2017</ref>.
Collections publiques
En Algérie
En Allemagne
- Hambourg, Kunsthalle
- Champ de blé à Argenteuil, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La Seine à Billancourt, 1879, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Mannheim, Kunsthalle : Une rue à Marly, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Munich, Neue Pinakothek : Le Chemin vers Hampton Court, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Stuttgart, Staatsgalerie:
- Le champ de trèfle, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Hiver à Louveciennes, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Un brochet du Loing, 1888, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
En Belgique
- Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique :
- Route de Louveciennes, 1873-1874, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- A la lisière du bois/Paysage. Printemps, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
Au Canada
- Montréal, Musée des Beaux-Arts de Montréal :
- L'automne : bords de la Seine près de Bougival, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Chemin de By au bois des Roches-Courtaut – Été de la Saint-Martin, 1881, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La plaine de Veneux-Nadon, 1881, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada
- Les pentes de Bougival, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Laveuses, près de Champagne, 1882, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Toronto, Art Gallery of Ontario: Vue de Marly-le-Roi, effet de soleil, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au Danemark
- Charlottelund, Ordrugaard museum
- Allée des marronniers à La Celle-Saint-Cloud, 1865, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Inondation. La Seine à Bougival, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Péniches déchargées à Billancourt, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Matin de septembre près de Saint-Mammès et les hauteurs de Veneux-Nadon, 1884, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- L'abri à bateaux, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Péniches sur le canal du Loing, au printemps, 1896, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek :
- Le Bac de l'île de la Loge, inondation, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Les Sillons, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- La Machine de Marly, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Aux États-Unis
- Buffalo, Albright-Knox Art gallery: Rue de village à Marlotte, 1866, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Chicago, Art Institute of Chicago : La Seine à Port-Marly - Les piles de sable, 1875<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Fort Worth, musée d'Art Kimbell :
- Le Potager, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité ;
- Pêcheurs étendant leurs filets, 1872.
- Los Angeles County museum of Art: Saint-Mammès - le matin, 1884, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- New York, Metropolitan Museum of Art :
- Le Pont à Villeneuve-la-Garenne , 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- La Seine à Bougival, 1876<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Philadelphie Museum of Art
- Paysage (Printemps à Bougival), vers 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- La Seine à Billancourt, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Lignes d'amarrage, effet de neige à Saint-Cloud, 1879, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le pont de Saint-Mammès, 1881, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le canal de Saint-Mammès, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Bords du Loing, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le pont de Moret-sur-Loing, 1891, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Pittsburgh, Carnegie Museum of Art : Vue de Saint-Mammès, 1881<ref>Acquis en 1899, premier tableau impressionniste de la galerie Durand-Ruel acheté par un musée américain.</ref>.
- Richmond, musée des beaux-arts de Virginie : L'Abreuvoir à Marly-Le-Roi, gelée blanche, 1875<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- San Antonio, Mc Nay Art museum: Route de Saint-Germain à Marly-le-Roi, 1872, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Toledo, musée d'art de Toledo : L'Aqueduc de Marly (1874)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Washington, National Gallery of Art :
- La Prairie, 1875<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Les Berges de l'Oise, 1877-1878<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Williamstown, Clark Art Institute - La Tamise à Hampton Court, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En France
- Agen, musée des Beaux-Arts : Matinée de septembre, vers 1887-1888, huile sur toile<ref name="ref_auto_1" />.
- Aix-les-Bains, musée Faure : La Seine à Argenteuil, 1872<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Angers, musée des Beaux-Arts: La Seine, vue des coteaux de By, 1881, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Avignon, musée Calvet: L'Église de Moret et le vieux marché, 1894<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Avignon, musée Angladon, Paysage d'hiver à Louveciennes, 1874
- Beauvais, musée de l'Oise: Moret, le chantier naval à Matrat, vers 1882, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Charleville-Mézières, musée Arthur Rimbaud-musée de l'Ardenne: Paysage, champs, plaine de Veneux-Nadon, non daté, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Dijon, musée des Beaux-Arts : Saint-Mammès sur le Loing, 1886, huile sur toile, Modèle:Dunité.
- Douai, musée de la Chartreuse: Meule sur les bords du Loing, 1890, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Grenoble, musée de Grenoble : Vue de Montmartre, depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles, 1869, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le Havre , musée d'Art moderne André-Malraux :
- La Seine au point du jour, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le Loing à Saint-Mammès, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Le Pont de Moret, effet d’orage, 1887, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Lille, palais des Beaux-Arts :
- Port-Marly, gelée blanche, 1872<ref>Modèle:Lien web</ref>,
- En hiver, effet de neige, 1876 ;
- Après la débâcle, la Seine au pont de Suresnes, 1880.
- Lyon, musée des Beaux-Arts : La Seine à Port-Marly, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Meudon, musée d'Art et d'Histoire: Le Chemin des Petits-Prés à By. Temps d'orage, 1880, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Montpellier, musée Fabre : Le Héron aux ailes déployées, 1865, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Nantes, musée des Beaux-Arts:
- Printemps pluvieux aux environs de Paris, 1879, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Bords du Loing, 1892, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Paris, musée du Louvre:
- La Route de Mantes, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Saint-Cloud, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le Bois des Rochers, 1880, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Paris, musée de l'Orangerie: Le Chemin de Montbuisson à Louveciennes, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Paris, musée d'Orsay :
- Vue du canal Saint-Martin, 1870, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Le Canal Saint-Martin, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Passerelle d'Argenteuil, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Rue de la Chaussée à Argenteuil, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- L'île Saint-Denis, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- L'île de la Grande Jatte, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Louveciennes. Sentier de la Mi-côte, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Chemin de la Machine, Louveciennes, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Bateaux à l'écluse de Bougival, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La Seine à Bougival, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le Brouillard, Voisins, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Les Régates à Moseley, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Village de Voisins, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- La Forge à Marly-le-Roi, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- La Neige à Louveciennes, 1875<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- La Neige à Marly-le-Roi, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La Route de Versailles, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- L'Inondation à Port-Marly, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- La Barque pendant l'inondation, Port-Marly, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Une Rue à Louveciennes, vers 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- La Côte du Coeur-Volant à Marly sous la neige, entre 1876 et 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La Seine à Suresnes, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le Repos au bord d'un ruisseau. Lisière de bois, 1878<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Un Coin de Bois aux Sablons, 1883, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Cour de ferme à Saint-Mammès, 1884, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Saint-Mammès, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Lisière de forêt au printemps, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Printemps, trembles et acacias,1889, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Allée de peupliers aux environs de Moret-sur-Loing, 1890, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Le Canal du Loing, 1892, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Moret, bords du Loing, 1892, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le Pont de Moret, 1893, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Paris, musée du Petit Palais :
- Lisière de la forêt de Fontainebleau ancien titre (périmé): Allée de châtaigniers à La Celle-Saint-Cloud , 1865, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Les scieurs de long, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le remorqueur, le Loing à Saint-Mammès, vers 1883, huile sur toile, Modèle:Dunité <ref>Modèle:Lien web</ref>
- L'église de Moret, le soir, 1894, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Reims, musée des Beaux-Arts: La rade de Cardiff, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Rennes, musée des Beaux-Arts: Paysage de bords de Seine, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Rouen, musée des Beaux-Arts:
- La Place du Chenil à Marly, effet de neige, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La barque pendant l'inondation à Port-Marly, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Chemin montant au soleil, 1891, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- L'église de Moret, temps de gelée (plein soleil), 1893, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La Seine à la Bouille, coup de vent, 1894, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le sentier du bord de l'eau à Sahurs le soir, 1894, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Côtes du Pays de Galles dans la brume, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Lady's cowe, Pays de Galles, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain:
- Paysage avec maisons, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Paysage, rivière, 1884, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Toulouse, Fondation Bemberg :
- Les Bords du Loing vers Moret, huile sur toile, 1883.
En Italie
- Milan, Galerie d'art moderne : Vent et Soleil, 1880, huile sur toile, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>
Au Japon
- Tokyo, Artizon Museum : Femmes allant au bois, paysage, 1866, huile sur toile
En République tchèque
- Prague, galerie nationale de Prague : Pont de Sèvres, 1877, huile sur toile
En Russie
- Moscou, musée des Beaux-Arts Pouchkine : La Gelée à Louveciennes, 1873, huile sur toile.
- Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage :
- Villeneuve-la-Garenne, 1872, huile sur toile
- Les Péniches à Billancourt, 1877, huile sur toile
Au Royaume-Uni
- Angleterre
- Cambridge, Fitzwilliam Museum : L'Inondation à Port-Marly, 1876.
- Londres, National Gallery : Les Petits Prés au printemps, 1880-1881<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Norwich, château de Norwich : La Grand-Rue à Argenteuil, 1872<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Écosse
En Suisse
Galerie
- Œuvres d'Alfred Sisley
-
La Seine à Argenteuil (1872), Aix-les-Bains, musée Faure.
-
Passerelle d'Argenteuil (1872), Paris, musée d'Orsay.
-
Champ de maïs (1873), Hambourg, Kunsthalle.
-
L'Automne - Bord de Seine près de Bougival (1873), Montréal, musée des beaux-arts.
-
La Machine de Marly, 1873, par Sisley, Ny Carlsberg Glyptotek.
-
Route de Louveciennes (1873-1874), Bruxelles, musées royaux des beaux-arts de Belgique.
-
Neige sur la route de Louveciennes (1874), collection particulière.
-
L'Aqueduc de Marly (1874), Toledo, musée d'art de Toledo.
-
L'Inondation à Port-Marly (1876), Paris, musée d'Orsay.
-
Une rue à Marly (1876), Mannheim, Kunsthalle.
-
Boulevard Héloïse, Argenteuil (1872), Washington, National Gallery of Art.
-
Bord de Seine en automne (1879), Francfort-sur-le-Main, Städel.
-
Nature morte (vers 1880), Boston, musée des beaux-arts.
-
Un Verger au printemps, By (1881), Rotterdam, Musée Boijmans Van Beuningen.
-
Matinée de juin à Saint-Mammès (1884), Tokyo, musée d'art Bridgestone.
-
Un soir à Moret - Fin d'octobre (1888), Madrid, musée Thyssen-Bornemisza.
-
L'Église de Moret (1893), Rouen, musée des beaux-arts.
-
L'Église de Moret (1894), Avignon, musée Calvet.
-
Normandie, voie d'eau, au soir (1894), Rouen, musée des beaux-arts.
-
La Neige à Louveciennes, 1875, musée d'Orsay
-
Un Coin de Bois aux Sablons (1883), musée d'Orsay.
Hommages
À partir de 1994, le syndicat intercommunal à vocations multiples des Coteaux de Seine regroupant neuf communes des Yvelines, connu sous le label « Pays des Impressionnistes », a reproduit certains de ses tableaux en plein air à l'emplacement de leur création, jouxtant ceux d'autres peintres. Les sujets de Sisley mettent l'accent sur une nature vierge de toute présence humaine<ref>Élisabeth Bouvet, Au pays des impressionnistes, Radio France internationale, 5 janvier 2009.</ref>. Un des circuits pédestres porte le nom de Sisley<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'astéroïde (6675) Sisley a été nommé en sa mémoire.
Depuis 1932, la rue Sisley à [[17e arrondissement de Paris|Paris Modèle:17e]] lui rend hommage, ouverte sur l'emplacement du [[Bastions de l'enceinte de Thiers|bastion Modèle:N°]] de l'enceinte de Thiers.
À la demande de l’association « Les Amis d'Alfred Sisley » à Moret-sur-Loing, le rosiériste Delbard crée en 1998, la variété de rosier 'Alfred Sisley' qu'il lance sur le marché fin 2004 et qu'il baptise de son nom le Modèle:Date. Elle orne depuis les massifs de Moret<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Eugène Thivier, Monument à Sisley, inauguré le Modèle:Date- à Moret-sur-Loing<ref>Ségolène Le Men, Aline Magnien, La Statuaire publique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 2004, Modèle:P. Modèle:Citation</ref>.
-
Reproduction de L'Inondation à Port-Marly, sur un des circuits pédestres initiés par le Pays des Impressionnistes à Port-Marly.
-
La rose 'Alfred Sisley'.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Raymond Cogniat, Sisley, Flammarion, première édition 1978, rééd. 1992.
- Gustave Geffroy Sisley, [[Georges Crès|Crès & Modèle:Cie]] (1923) [extrait dans Le Cahier Rouge des Impressionnistes, textes choisis et présentés par Jules Colmart, Grasset, 2019, p. 111-129].
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
Bases de données et dictionnaires
Autres
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alfred Sisley.org
- Alfred SISLEY - (1839-1899), sur van-gogh.fr.
- Modèle:Vidéo Exposition : Alfred Sisley, Vidéo Arte.
- Alfred Sisley (1839 - 1899), sur Le monde des arts.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alfred Sisley dans Artcyclopedia.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Peintures de Sisley, sur museumsyndicate.com.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Impressionists, sur biography.com.
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