Étrépigny

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Modèle:Infobox Commune de France

Étrépigny est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

Géographie

Localisation

Le village est situé à Modèle:Unité au sud-est de Charleville-Mézières.

Relief

Le point culminant du territoire communal est à Modèle:Unité d’altitude, au Bois Marguerite, et le point le plus bas à Modèle:Unité, à la limite avec le territoire de la commune de Flize. Le village est situé au pied des crêtes préardennaises jurassiques, sur les marnes bleues du lias<ref name="RHAXIV">Modèle:Article</ref>.

Hydrographie

Les ruisseaux de Boutancourt, du Pierge, et d’Élan sont les principaux cours d'eau traversant le territoire communal. Le ruisseau de Boutancourt se jette dans la Meuse, sur la commune de Flize<ref name="RHAXIV" />.

Voies de communication et transports

Étrépigny se trouve à l'écart des principales voies mais reste proche de la vallée de la Meuse et de Charleville-Mézières. En voie routière, la D 433 permet de rejoindre la D 33 reliant Boutancourt à FLize

Urbanisme

Typologie

Étrépigny est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43 %), terres arables (24,9 %), forêts (24,7 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Pour ce village ardennais d’Etrépigny, plusieurs formes sont rencontrées dans des textes anciens : Esterpigny en 1252, Stirpignis en 1256, Estrepigny en 1324, Estrepigny en 1312 et 1344, Etrepigny en 1576, Tarpigny en 1589, Trepigny en 1733<ref name="RHAXIV" />.

Le nom d’Étrépigny est probablement issu d'un nom propre romain, Sterpinius<ref name="Nègre">Modèle:Ouvrage</ref>, ou de sterpinium, mot bas-latin désignant un terrain plein de souches<ref name="RHAXIV" />, suivi du suffixe localisant ou de propriété (i)acum<ref name="Nègre"/>, d'origine gauloise et qui a régulièrement abouti à la terminaison -y dans le Nord de la France.

Histoire

La paroisse d'Étrépigny est fondée aux environs de l'an 1200 par l'abbaye d'Élan. Une première mention du village apparaît dans un acte de 1252. À l'époque, ce territoire fait partie du comté de Rethel, un des principaux fiefs de cette région<ref name="RHAXIV" />.

Un château y est mentionné dès 1256<ref name="RHAXIV" />,<ref name=Seydoux1997>Modèle:Ouvrage</ref>. Les seigneurs d'Étrépigny ont droit de haute, basse et moyenne justice, et également droit de gruerie. Ce territoire intègre le domaine royal au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Différentes familles se succèdent en ce lieu, dont Jacques de Villiers qui achète la terre le Modèle:Date-, puis la transmet à ses descendants. Deux siècles plus tard, Jean-Ernest de Terwel (~1618-1678), l'achète à son tour en 1661 et devient seigneur d'Étrepigny. Il devient également maréchal général des armées du Roi, commissaire général des troupes de Champagne, intendant pour le Roi sur la Meuse. Cet aristocrate protestant (un hérétique pour Charles-Maurice Le Tellier, archevêque-duc de Reims) meurt le Modèle:Date- à Sedan et y est enterré, transmettant la seigneurie à son épouse Marie Conquérant<ref name="RHAXIV" />,<ref>Modèle:Article</ref>. L'édit de Fontainebleau révoquant en 1685 l'édit de Nantes, rend plus délicate la position de cette famille sur un fief intégré au domaine royal. Marie Conquérant meurt en Modèle:Date-, et Antoine de Toully achète la seigneurie en 1697<ref name="RHAXIV" />.

De 1689 à 1729 , l'église a pour curé Jean Meslier qui se plaint de ce châtelain, Antoine de Toully, l'accusant en chaire de maltraiter les paysans. Ce curé fait prier pour Antoine de Toully, afin Modèle:Citation. Non content de faire sonner systématiquement de la trompe de chasse sous les verrières de l'église pendant les offices, Messire Anthoine de Touilly, chevalier, seigneur de Cléry, Saint-Martin-sur-Barre et Pouilly, obtient aisément l'appui de l'évêque de Reims, [[François de Mailly|Modèle:Mgr de Mailly]] (successeur de Charles-Maurice Le Tellier), pour réprimander le petit curé qui se le tient pour dit… jusqu'à sa mort en 1729 où, sous forme d'un manuscrit de plus de mille pages, il laisse à ses paroissiens un testament philosophique. Dans ce manuscrit, le curé Jean Meslier nie notamment l'immortalité de l'âme et affirme que l'emprise de la religion n'a été favorisée que pour permettre la domination d'un petit nombre sur les autres<ref name=Seydoux1997 />.

Antoine de Toully meurt en 1722. La seigneurie passe à sa fille, Claude Reine de Toully, qui se marie à un membre de la famille de Fuchsamberg, Gabriel Renart de Fuchsamberg. Une petite-fille de ce couple, Marie Gabrielle Renart de Fuchsamberg, épouse Léonard François Marie, comte de Moriolles. Alexandre Nicolas Léonard Charles Marie, marquis de Moriolles, est le dernier seigneur d'Étrepigny. Il émigre pendant la Révolution française, en 1793<ref name="RHAXIV" />.

En 1814 et 1815, le village subit différentes réquisitions des troupes étrangères stationnant dans les Ardennes. Pendant la guerre de 1870, il est occupé du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Pendant la Première Guerre mondiale, il est de nouveau occupé de 1914 à 1918. En Modèle:Date-, au début de la Seconde Guerre mondiale, la population évacue le village pour un exode vers l'Ouest de la France, puis revient progressivement. Une partie des terres cultivables est réquisitionnée par les Allemands et exploitée sous la direction d'un chef de culture de la WOL ou Wirtschaftoberleitung<ref name="RHAXIV" />.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Charleville-Mézières du département des Ardennes. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription des Ardennes.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Flize<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France. La commune est désormais intégrée au canton de Nouvion-sur-Meuse.

Intercommunalité

La commune était membre de la petite communauté de communes du Pays des Sources au Val de Bar, créée en 1993.

Cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Ardenne Métropole, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Sarah Mineur a été amenée à remplacer, au poste de maire, Francis Quènelisse, démissionnaire en 2018. Puis elle a présentée une liste en 2020 et a été élue au Modèle:1er tour<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Élections nationales

À titre indicatif, lors de l'élection présidentielle française de 2017, au premier tour, sept candidats ont réuni plus de 1 % des Modèle:Nombre exprimés dans cette commune : Nicolas Dupont Aignan de Debout la France (2,27 %), Jean Lassalle, indépendant, (4,55 %), Benoît Hamon du Parti socialiste (7,39 %), , Francois Fillon pour Les Républicains (13,64 %), Jean-Luc Melenchon pour La France insoumise (21,59 %), Emmanuel Macron pour En Marche ! (21,59 %), et Marine Le Pen pour le Front national (parti français) (28,41 %). Le taux de participation est de 85,65 % pour ce Modèle:1er tour dans cette commune. Au second tour de cette même élection, Emmanuel Macron obtient 52,6 % des suffrages exprimés à Étrépigny, contre Marine Le Pen qui rassemble 47,4 % des suffrages<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors des élections présidentielles françaises de 2022, plusieurs candidats ont obtenu plus de 1 % des suffrages exprimés. Au 1er tour, Marine Le Pen (Rassemblement national) a recueilli 30,86 % des voix, Emmanuel Macron (Renaissance) 27,16 %, Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) 14,20 %, Éric Zemmour (Reconquête) 9,26 %, Yannick Jadot (Europe Écologie les Verts) 4,94 %, Valérie Pécresse (Les Républicains) 4,32 %, Jean Lassalle 3,09 %, Fabien Roussel (Parti communiste français) 1,85 %, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Philippe Poutou (NPA) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) ont chacun reçu 1,23 %, et Anne Hidalgo (Parti socialiste) 0,62 %. Au second tour, Marine Le Pen a obtenu 51,80 % des voix, tandis qu'Emmanuel Macron en a obtenu 48,20 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

L'école primaire publique d’Étrépigny, sur la commune, est une école élémentaire publique, située au 1 rue Lefevre-Gineau. Cet établissement est rattaché à l'académie de Reims et se trouve en zone B<ref name="JournalDesFemmes">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Des écoles maternelles existent dans des villages à proximité, comme Boutancourt à Modèle:Unité, Balaives-et-Butz à Modèle:Unité, Flize à Modèle:Unité, ou encore Saint-Marceau à Modèle:Unité<ref name="JournalDesFemmes" />.

Différents collèges sont situés sur la commune de Nouvion-sur-Meuse à Modèle:Unité, Villers-Semeuse (Modèle:Unité), Vrigne-aux-Bois (Modèle:Unité) et d’autres encore à Charleville-Mézières (Modèle:Unité)<ref name="JournalDesFemmes" />.

Les lycées les plus proches sont à Charleville-Mézières (dont un lycée professionnel) et Sedan. Il faut signaler également le lycée agricole de Saint-Laurent<ref name="JournalDesFemmes" />.

Économie

Étrépigny se trouve à l'écart des principales voies mais reste proche de la vallée de la Meuse et de Charleville-Mézières. Elle appartient à l'aire urbaine, à la zone d'emploi et au bassin de vie de Charleville-Mézières. Peu de commerces et d'entreprises se trouvent sur place<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2010, le revenu fiscal net par foyer dans la commune était de Modèle:Unité pour une moyenne nationale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Bâti dans le village

Sa rue principale aligne des maisons caractéristiques en pierre de Dom prolongées par une allée de marronniers vénérables débouchant sur le château et l'église, hauts symboles de l'histoire peu banale de la localité.

Église

Implantée au milieu du cimetière, elle est sans style défini, et semble de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="RHAXIV" />, comme semble le montrer l'existence simultanée de fenêtres cintrées qui disparaissent à cette époque, et de fenêtres ogivales. La fenêtre en forme de rosace au-dessus de la porte d'entrée est de construction ultérieure. La maçonnerie des murs a plus d'un mètre d'épaisseur<ref name="RHAXIV" />.

Le clocher est au-dessus du porche, composé d'un cube surmonté de formes pyramidales à quatre côtés<ref name="RHAXIV" />. Une sacristie est adossée au mur côté sud, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="RHAXIV" />.

Château

Si l'église du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est toujours celle connue par Jean Meslier, le château en revanche ne montre plus que quelques vestiges de ce qu'il a été sous l'Ancien Régime. Cet ancien château est cité dès 1256. Une description à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mentionne notamment plusieurs bâtiments, un donjon, quatre tourelles et des fossés. Il comporte également un pont-levis. Il est vendu et, ayant été ravagé par un incendie, il est détruit lors de la Révolution française, dans la dernière décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="RHAXIV" />,<ref name=Seydoux1997 />.

Une nouvelle bâtisse est érigée en 1825 par un autre personnage illustre, Louis Lefèvre-Gineau<ref name=Seydoux1997 />, physicien et député, à qui l'on doit d'avoir, en 1799, défini la masse du kilogramme. Après Louis Lefèvre-Gineau, son fils adoptif, Louis-Hercule Viez-Lefèvre-Gineau, homme des lettres, y séjourne, puis la fille de celui-ci, Louise Adelaïde Viez-Lefèvre-Gineau, mariée au célèbre éditeur Ernest Panckoucke. Mais cet édifice a été un moment abandonné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est rénové en partie, et habité<ref name="RHAXIV" />.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Meslier (1664-1729), curé de la paroisse, philosophe des Lumières français.
  • Louis Lefèvre-Gineau (1751-1829), chimiste et scientifique français, homme politique, fit construire et habitat le château d'Étrépigny.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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