Amenucourt

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Amenucourt est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. C'est une petite commune rurale de la vallée de l'Epte (site naturel classé), membre du parc naturel régional du Vexin français, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Paris.

Ses habitants sont appelés les Amenucoutois. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune d'Amenucourt se trouve dans la vallée de l'Epte, dans l'ouest du Val-d'Oise, à la limite du département de l'Eure, à environ quarante kilomètres au nord-ouest de Pontoise, chef-lieu du département. Les communes limitrophes sont Bray-et-Lû au nord, Chaussy au nord-est, Chérence à l'est, La Roche-Guyon au sud, Gasny et Fourges à l'ouest, et Bus-Saint-Rémy au nord-ouest, ces trois dernières communes se trouvant dans l'Eure (Normandie).

Modèle:Communes limitrophes

Relief et géologie

Fichier:Amenucourt - Pâturages, vallée de l'Epte01.jpg
Pâturages dans la vallée de l'Epte.

Le territoire communal est, avec Modèle:Unité, relativement petit. Il s'étend sur environ 4,Modèle:Unité du nord au sud et Modèle:Unité d'est en ouest. Il comprend deux parties nettement différenciées, le fond de la vallée de l'Epte, et le versant est, très pentu et entaillé par plusieurs vallons transversaux. Ce versant intersecte vers le sud la vallée de la Seine (concavité du méandre de Moisson), formant une arête d'où la vue s'étend sur les deux vallées. La commune comprend une petite partie du plateau du Vexin français, à environ Modèle:Unité d'altitude.

Sur le plan géologique, le sol est constitué principalement de craie blanche à silex du Crétacé supérieur (Sénonien), qui constitue l'assise du Bassin parisien et qui a été dégagée dans ce secteur des couches sédimentaires du Tertiaire par l'érosion qui a creusé la vallée de l'Epte. Dans le fond de la vallée, la craie est recouverte par des alluvions modernes.

Hydrographie et risques naturels

Fichier:Amenucourt - L'Epte au Moulin de Fourges01.jpg
L'Epte au moulin de Fourges.
Fichier:Amenucourt - Ru de Roconval au Mauverand01.jpg
Le ru de Roconval au Mauverand.

Le territoire communal est bordé à l'ouest par l'Epte sur une longueur d’environ quatre kilomètres. Le cours de l'Epte, très sinueux, en légère pente du nord au sud (de Modèle:Unité d'altitude) est bordé de zones humides, dont le marais de Frocourt, dans la partie nord de la commune, et le marais de la Vausonnière dans la partie sud. Une dérivation de l'Epte, le ru de Roconval, se détache un peu en aval du moulin de Fourges et rejoint le cours principal à la limite sud de la commune.

La situation géographique du village rend la commune particulièrement vulnérable à des risques naturels élevés : toute la plaine alluviale à l'ouest de la route départementale, soit la moitié du territoire communal comprenant les hameaux de Mauverand et Beauregard, est à risque d’inondation consécutif à une crue de l'Epte. Les vallées sèches dominant le village et orientées vers l'Epte sont à risque d'inondation par ruissellement, consécutive à de fortes précipitations. En revanche, il n'existe pas de risque élevé de mouvement de terrain, présent dans certaines communes voisines en raison des falaises calcaires<ref>Amenucourt : Plans de prévention des risques naturels Modèle:PDF.</ref>.

L’eau potable à Amenucourt est d’origine souterraine<ref>Voir Atlas de l’eau en Val-d'Oise</ref>. Elle est de très bonne qualité bactériologique, peu fluorée, contenant peu de pesticides mais très dure et à la teneur en nitrates relativement élevée (moyenne comprise entre Modèle:Unité)<ref>Site de la DDASS95</ref>.

Climat

Amenucourt, comme toute l’Île-de-France, est soumis à un climat océanique dégradé. Cependant, la localisation du village à l’extrémité occidentale du plateau du Vexin le rend davantage marqué par l’influence atlantique que le reste de l’Île-de-France. Le plateau vexinois est caractérisé par un climat venteux dû à la relative proximité de la Manche et aux extrêmes climatiques assez marqués pour la région<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:-

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France<ref>L’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle distant de Modèle:Unité à l’est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d’Oise.</ref>

Occupation des sols

Le territoire est en partie boisé (Modèle:Unité de forêts, soit environ 26 % du total), surtout dans sa moitié est, et englobe une petite partie de la forêt régionale de la Roche-Guyon.

Le village est bâti sur les coteaux dominant la rive gauche de l'Epte. Contrairement à la plupart des communes du Vexin français, à l'habitat regroupé, Amenucourt possède plusieurs hameaux échelonnés le long du ru de Roconval : le Mauvérant, Roconval le grand et le petit, la ferme fortifiée du Chesnay, la ferme du Val-Perron (lieu de découverte d'un important cimetière mérovingien), Beauregard, le Malgardé et Pont-aux-Vaches. Saint-Leu - ou Frocourt - est un ancien village abandonné, il n'en subsiste que des maisons en ruine dans les bois.

Voies de communication et transports

Réseau routier

Fichier:Amenucourt - Ancienne plaque de directions01.jpg
Ancienne plaque indicatrice sur la RD 37.

Les communications sont assurées par la route départementale D 37 qui relie Gasny à Saint-Clair-sur-Epte en suivant le pied des coteaux parallèlement au cours de l'Epte. L'accès à l'autoroute de Normandie se situe à environ Modèle:Unité vers Paris (demi-échangeur de Bonnières-sur-Seine) et Modèle:Unité vers la Normandie (échangeur de Chaufour-lès-Bonnières). Un sentier de grande randonnée, le GR de pays de la vallée de l'Epte, suit en partie la limite est de la commune.

Transports en commun

La commune ne dispose pas de desserte ferroviaire. Une ligne à voie unique, la ligne de Gisors-Boisgeloup à Pacy-sur-Eure aujourd'hui désaffectée, suivait autrefois la rive droite de l'Epte. Elle a été transformée en voie verte entre Gisors et Gasny. La commune est desservie par les lignes d'autocaar 95-42 Haute-Isle - Magny-en-Vexin et 95-44 Saint-Cyr-en-Arthies - Bray-et-Lu du réseau départemental « Busval d’Oise »<ref>Horaires Saint-Cyr-en-Arthies - Bray-et-Lu, réseau Busval d'Oise</ref>. Les gares les plus proches sont situées à Mantes-la-Jolie, Bonnières-sur-Seine ou Vernon, sur la ligne Paris - Rouen<ref>Site municipal - Transports</ref>.

Urbanisme

Typologie

Amenucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Modèle:…

Logement

Fichier:Amenucourt - Roconval vue générale01.jpg
Le hameau de Roconval.

Au recensement de 1999, la commune comptait 82 logements, dont 59 résidences principales, 16 résidences secondaires et 7 logements vacants. Ce parc, en faible augmentation, + 3,8 %, par rapport à 1990, était constitué en quasi-totalité de maisons individuelles<ref>INSEE, Logements à Amenucourt : le parc</ref>. La proportion de résidences secondaires, proche de 20 %, est nettement plus élevée que la moyenne régionale qui est seulement de 1,5 %<ref>INSEE, Logements en Île-de-France : le parc</ref>.

Les constructions sont relativement anciennes, la part de logements construits avant 1949 est de 61 %, soit près du double de la moyenne régionale (34 %). En revanche, les logements récents (construits depuis 1990) ne représentaient que 5 % du parc. Il s'agit très majoritairement (76 %) de logements de quatre pièces et plus (contre 41 % en moyenne francilienne).

Les habitants sont surtout des propriétaires, 47 logements (80 %), contre 15 % de locataires (9 logements). Les proportions au niveau régional sont respectivement de 44 % de propriétaires et 51 % de locataires. La commune ne compte aucun logement social (HLM)<ref>INSEE, Logements à Amenucourt : les occupants</ref>,<ref>INSEE, Logements en Île-de-France : les occupants</ref>.

Projets d'aménagement

Modèle:…

Toponymie

Beauregard<ref>Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, DICTIONNAIRE DES ANCIENS NOMS DES COMMUNES DU DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-OISE, 1874</ref>.

Amenucourt vient d'une forme Ermenonis cur- tis (« la ferme d'Ermeno »), germanique<ref>Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 57 à 62.</ref>.

Histoire

Le nom du village proviendrait de l'anthroponyme germanique Ermeno, et du latin cortem, le domaine.

Le site est occupé depuis la préhistoire, comme l'atteste la découverte de silex taillés dans le sous-sol. Un fort romain est construit lors de la conquête, la présence romaine reste par ailleurs importante dans le Vexin français comme l'attestent la présence de plusieurs sites de grande ampleur à Genainville ou Épiais-Rhus en particulier. Une importante nécropole mérovingienne a également été mise au jour au hameau de Mauverand, ce qui atteste une présence humaine continue du site.

Mais la position du village à proximité immédiate de la frontière entre la France et la Normandie aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles amène régulièrement pillages et destructions. Le village se situe en effet entre le château français de La Roche-Guyon, et la forteresse normande de Baudemont. Un arrêté du 4 thermidor an VII (1799) annexe le hameau ruiné de Frocourt à la commune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fichier:Roconval - Vue sur l Epte et la scierie.jpg
Roconval, vue sur l'Epte et la scierie, vers 1900.

Sous l'ancien régime, Amenucourt fut rattachée au fief, puis au duché de La Roche-Guyon. Le tracé très contourné de la limite communale entre Amenucourt et La Roche-Guyon est la conséquence lointaine d'un accord concédé en 1259 par le seigneur Jean de la Roche aux habitants des villages titulaires de droits sur des terrains coutumiers. Le seigneur, tout en conservant certains droits seigneuriaux, acceptait un échange de terrains et reconnaissait la pleine propriété des habitants sur d'autres terrains<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il existe encore actuellement dans la forêt de La Roche-Guyon un lieu-dit les Coutumes, à cheval sur la limite intercommunale entre La Roche-Guyon et Chérence<ref>Carte topographique IGN 2113E « Mantes-la-Jolie », 2003</ref>.

En 1790, la commune nouvellement créée fait partie du canton de la Roche-sur-Seine, héritier du précédent duché<ref>Alain Quenneville, Thierry Delahaye et Christian Broutin, La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France, Éditions du Valhermeil, Modèle:ISBN, p. 78</ref>.
Durant le Directoire, un arrêté du 6 nivose an VII indique : Modèle:Citation

  • Hodanger, le curé de Rolleboise sera déporté le 6 nivôse an VII pour Modèle:Citation<ref name="PV" />
  • Benjamin Fouet, le vicaire de Freneuse sera déporté le 6 nivôse an VII pour Modèle:Citation<ref name="PV" />
  • Roi, le curé d'Amenucourt sera déporté le 6 nivôse an VII pour Modèle:Citation<ref name="PV" />
  • Degouville, le curé de Vétheuil sera déporté le 6 nivôse an VII pour Modèle:Citation<ref name="PV" />

Modèle:Article détaillé

Fichier:Amenucourt - Monument aux morts01.jpg
Monuments aux morts.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Amenucourt demeure un village agricole. En 1900, la production se répartit entre le froment (1325 hectolitres par an), le seigle, l'avoine et l'orge. L'élevage y est également présent, une partie du cheptel étant abrité l'hiver dans les boves de Roconval, grottes creusées comme à La Roche-Guyon ou Haute-Isle dans la falaise calcaire<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.

Pendant la Première Guerre mondiale, Amenucourt perdit deux soldats morts au front, sur une population totale de 147 âmes (recensement de 1911)<ref>Monument aux morts d'Amenucourt</ref>.

Politique et administration

Organisation administrative

Amenucourt appartenait au canton de Magny-en-Vexin. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vauréal

Le canton fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise, circonscription à dominante rurale de l'ouest du Val-d'Oise, dont le député est, depuis 1993, Philippe Houillon (UMP), également maire de Pontoise depuis 2001. La commune appartient à l'aire urbaine de Paris.

Amenucourt fait partie de la juridiction d’instance et de grande instance de Pontoise, ainsi que de commerce de Pontoise<ref>Les juridictions du département du Val d'Oise, Ministère de la justice - Conseil départemental de l'accès au droit du Val d'Oise</ref>.

Intercommunalité

La commune adhère depuis 2005 à la communauté de communes Vexin - Val de Seine, qui regroupe huit petites communes rurales du sud du canton de Magny-en-Vexin, pour une population totale de 3 400 habitants. Cette communauté de communes s'est donnée trois grands domaines d'action : la petite enfance et le périscolaire, le développement économique (notamment orienté vers l'accueil touristique) et l’aménagement de l’espace<ref>Vexin-Val de Seine : « Priorité à la petite enfance », Le Courrier de Mantes, 18 janvier 2006</ref>.

La commune participe par ailleurs à divers syndicats intercommunaux, dont le Smirtom du Vexin (collecte et traitement des déchets), le SIGEL (syndicat intercommunal de gestion des écoles de La Roche-Guyon), le SIIEP (syndicat intercommunal et interdépartemental des eaux potables de Bray-et-Lû), le syndicat du marais de Frocourt<ref>Amenucourt adhère à divers syndicats, site municipal</ref>...

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de 11 conseillers municipaux, dont le maire et ses adjoints, proportionnellement au nombre d'habitants<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

La commune d'Amenucourt est concernée par des sites Natura 2000. Il s'agit d'une part du site Vallée de l'Epte francilienne et ses affluents, proposé en 2006, qui couvre tout le territoire communal situé en fond de vallée ainsi qu'une partie des coteaux<ref>Vallée de l'Epte francilienne et ses affluents, Natura 2000</ref> et d'autre part du site Coteaux et boucles de la Seine, proposé en 2003, qui intéresse une partie boisée du sud-est du territoire communal, couverte par la forêt régionale de la Roche-Guyon<ref>Coteaux et boucles de la Seine, Natura 2000</ref>.

Le marais de Frocourt a été classé en 2004 comme « espace naturel sensible » par le département du Val-d'Oise<ref>Les ENS prioritaires, Conseil général du Val-d'Oise</ref>. Ce marais de 58 hectares, en partie transformé en peupleraie, fait l'objet, dans le cadre d'une convention entre le syndicat intercommunal du marais de Frocourt, le parc naturel régional du Vexin français, l’ONF et le conseil général du Val-d’Oise, d'une conversion progressive en prairies humides pâturées<ref>Les rendez-vous Nature en Val-d'Oise en 2007, p. 7 Modèle:Pdf.</ref>.

L'arboretum de La Roche-Guyon se situe dans sa partie nord (environ la moitié de sa surface totale), dans le territoire d'Amenucourt.

Population et société

Démographie

La population d'Amenucourt a fortement baissé dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, diminuant de près de 43 % entre 1901 et 1946, pour atteindre son minimum historique de 116 habitants au recensement de 1946. Cela résulte comme dans toute la grande périphérie de l'Île-de-France de l'exode rural.

Pratiquement stabilisée vers 130 habitants dans l'après-guerre jusqu'au début des années 1980, la population a connu une légère poussée entre 1982 et 1990. Cette croissance résulte pour l'essentiel d'un solde migratoire positif, de 2,85 % par an pendant cette période<ref>INSEE, évolution démographique 1982-1999 à Amenucourt</ref>. Quasiment stabilisée entre 1990 et 1999, la croissance démographique a repris depuis pour atteindre, au recensement de 2006, 189 habitants, gagnant 18 habitants soit une progression de 10,5 %<ref>Enquête annuelle de recensement 2006 à Amenucourt</ref>.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Fichier:Amenucourt - Salle des fêtes01.jpg
La salle des fêtes.

Amenucourt ne possède pas d'école, mais adhère au syndicat intercommunal de gestion des écoles de La Roche-Guyon (SIGEL). Les enfants sont regroupés au groupe scolaire « Le grand saule » à La Roche-Guyon comprenant une école maternelle et une école primaire qui accueille, outre les enfants du village, ceux des communes de La Roche-Guyon, Chérence et Haute-Isle. Le groupe scolaire atteint un effectif de 80 élèves à la rentrée 2008. Un service de ramassage par car dessert les communes adhérentes<ref>Site municipal - Enfance et scolarité</ref>.

La commune est sectorisée sur le collège Rosa-Bonheur de Bray-et-Lû (1, rue de la Sablonnière), situé à 5 km au nord<ref>Inspection académique du Val-d'Oise - Sectorisation des collèges</ref> et le lycée général Galilée à Cergy, situé à environ 40 km à l'est<ref>Inspection académique du Val-d'Oise - Sectorisation des lycées</ref>.

Santé

Aucun médecin et aucune profession paramédicale ne sont présents sur la commune. Pour les services essentiels, le centre le plus proche est Gasny (Eure) à cinq kilomètres au sud du village<ref>INSEE, Inventaire des équipements essentiels, commune d'Amenucourt</ref>.

Économie

La commune d'Amenucourt est une commune rurale, agricole et résidentielle. Elle ne possède aucun commerce de proximité.

Au recensement de 1999, la commune comptait 20 emplois, tous masculins, dont environ 12 salariés et 8 non salariés. Ces emplois se répartissaient principalement dans le secteur tertiaire (12 emplois), et secondairement dans l'industrie (4 emplois) et l'agriculture (4 emplois)<ref>INSEE - Emplois au lieu de travail selon le sexe, le statut et l’activité économique des individus à Amenucourt</ref>

Le taux d'activité, relativement élevé, s'établissait à 85,1 %. La population active comptait 82 personnes. Parmi celles-ci, 72 avaient un emploi et 10 étaient en chômage, soit un taux de chômage de 12,2 %<ref>INSEE - activité - formes d'emploi à Amenucourt</ref>, proche du taux national (12,8 %) comme de la moyenne départementale égale à 12 %. Dans la tranche 15-24 ans, le taux de chômage atteignait toutefois le chiffre de 28,6 % contre 21,7 % au niveau départemental. Cette population active est en augmentation : + 30,8 % de 1982 à 1980 et + 5,9 % de 1990 à 1999.

Parmi les personnes ayant un emploi, seulement 6 personnes (8 %) travaillaient dans la commune tandis que 92 % travaillaient à l'extérieur de la commune, 24 (33 %) dans le Val-d'Oise) et 42 (58 %) dans les départements voisins. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (81 %) en voitures particulières.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monument historique

Fichier:Amenucourt.jpg
L'église Saint-Léger.

Amenucourt ne compte aucun bâtiment classé ou inscrit à part entière au titre des monuments historiques.

Autres éléments du patrimoine

Fichier:Amenucourt - Ancien moulin01.jpg
Ancien moulin à Roconval.

Au hameau du Mauverand, on peut voir un curieux lavoir muni de treuils permettant de faire varier la hauteur du plancher en fonction des crues.

À Roconval, un pont édifié en 1758 et équipé de bornes chasse-roues, permet d'accéder à la ferme des Aulnays. Un petit lavoir se situe à ses côtés. Le hameau possède également, sur un bras forcé de l'Epte, un moulin de briques datant de 1877 et qui produisait de la farine à l'aide de trois paires de meules. Les cinquante quintaux qui y étaient broyés quotidiennement approvisionnaient les boulangeries de l'ouest du Vexin français, mais aussi de Mantes-la-Jolie et de Vernon. Il constitue en 1900 la seule production industrielle de la commune avec les carrières à ciel ouvert<ref name="Flohic"/>.

Personnalités liées à la commune

  • Octave Boudouard, ingénieur chimiste, est né à Amenucourt, (1872-1923)
  • Jules Lieure, historien de l'art, collectionneur et graveur, est mort à Amenucourt (1866-1948).

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Amenucourt au cinéma et à la télévision

Modèle:Article détaillé

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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