Anacharsis Cloots

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Modèle:Infobox Biographie2 Le baron Jean-Baptiste de Cloots<ref>Hervé Leuwers, Robespierre, Paris, Fayard, 2014, p. 307-308.</ref>, dit Anacharsis Cloots ou l'Orateur du Genre humain<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, né le Modèle:Date au château de Gnadenthal (Val-de-Grâce), près de Clèves en Allemagne et guillotiné le Modèle:Date à Paris, est un penseur et militant politique prussien francophile, fait citoyen d'honneur de la France le Modèle:Date-, très favorable à la Révolution française et tenant fervent de l'athéisme.

Biographie

Né dans une famille noble prussienne d'origine hollandaise, il est l'héritier d’une grande fortune ; érudit, critique des religions révélées, Cloots se fait connaître, dès avant la Révolution, par ses opinions francophiles : en 1786, dans un ouvrage intitulé Vœux d’un Gallophile, il envisage le rattachement de la rive gauche du Rhin à la France.

À la fin de 1789, il s’installe en France et pousse les différents gouvernements à répandre les idées révolutionnaires en Europe. Dans Motion, il écrit : Modèle:Citation. Ayant changé son nom en Anacharsis, il se proclame Modèle:Citation et publie à partir de 1792 L’Orateur universel. En Modèle:Date-, il publie son livre République universelle. Cependant, en 1791, il avait défendu contre les jacobins le maintien du système esclavagiste dans les colonies, estimant prématuré d'engager une réforme aussi radicale.

Il est proclamé citoyen français par l’Assemblée nationale législative le Modèle:Date-<ref>Décret du 26 août 1792.</ref>, est élu député de l'Oise à la Convention en septembre où il fait l'apologie de massacres (Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) ; il est d'abord proche des Girondins Roland puis Brissot. Mais, en Modèle:Date-, lors du procès du roi (qu'il nomme « Louis le Dernier »), il se rapproche des montagnards en votant la mort sans appel au peuple et sans sursis. En avril, il vote contre la mise en accusation de Marat. Il est président du club des Jacobins à la fin de 1793, juste avant sa chute.

À l’instigation de Robespierre, qui reproche à Cloots son rêve d'une république universelle, sa Modèle:Citation et son athéisme militant, encouragée par les remarques acerbes de Camille Desmoulins formulées dans le numéro 2 du Vieux Cordelier, la Convention vote son exclusion (ainsi que celle de l'Américain Thomas Paine), en tant qu’étrangers le 6 nivôse an II (Modèle:Date-), il est arrêté deux jours plus tard, et, traduit devant le Tribunal révolutionnaire dans le cadre du procès des hébertistes. Il est condamné à mort et exécuté le 4 germinal an II (Modèle:Date-) avec 18 autres condamnés dont Hébert, Ronsin, Proly,Momoro, Vincent et Jean-Baptiste Mazuel (né vers 1769 à Lyon). Il a tenu à être guillotiné le dernier. Il repose au cimetière de Picpus.

Hommages

Joseph Beuys (1921-1986), qui admirait en Anacharsis Cloots l’esprit et le cosmopolitisme, lui a rendu un honneur tardif, allant jusqu’à se faire appeler Joseph-Anacharsis Clootsbeuys.

Œuvres

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Écrits révolutionnaires (1790-1794).

Références

<references/>

Bibliographie

  • Georges Avenel, Anacharsis Cloots, l'orateur du genre humain, Paris : Librairie internationale A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1865, (tome 1 & tome 2) ; réédition par les Éditions Champ Libre, 1977, Modèle:ISBN.
  • Modèle:Ouvrage
  • Roland Mortier, Anacharsis Cloots ou l’utopie foudroyée, Paris, Stock, 1995.
  • François Labbé, Anacharsis Cloots, le Prussien francophile, Paris, L’Harmattan, 1999
  • Modèle:Article.
  • Guy Ikni, « Cloots Jean-Baptiste dit Anacharsis Cloots » dans Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, Modèle:P..
  • Augustin Kusinsky, Dictionnaire des Conventionnels, Paris, 1916
  • Jean-Philippe Giboury, Dictionnaire des régicides, Paris, 1989.

Liens externes

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