Auriac-l'Église
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Auriac-l'Église est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village comprend deux parties : Auriac-Haut et Auriac-Bas ainsi que différents écarts et hameaux (Chazelles, Serre…). Modèle:Sommaire
Géographie
Le village est situé dans la vallée de la Sianne à l'est des monts du Cézallier. Une partie de la commune fait partie du « Pays Coupé » et l'autre du Brivadois. Bien que situé dans le département du Cantal, le village est proche de la Haute-Loire. La commune abrite sur son territoire des sources ferrugineuses<ref>Rapport d'activité de l'Association Cézallier - Vallée de la Sianne, Mairie de Molèdes (15)</ref> et d'anciennes exploitations d'antimoine<ref>J.-J. Périchaud, Les Gisements Métalliques du District à Antimoine de Brioude-Massiac (Massif Central Français), BRGM, 1968</ref>.
Communes limitrophes
Hydrographie
Elle est parcourue par la Sianne et par divers petits ruisseaux, dont le ruisseau de l'Église.
Urbanisme
Typologie
Auriac-l'Église est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), prairies (13,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 184, alors qu'il était de 191 en 2013 et de 192 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 45,7 % étaient des résidences principales, 40,2 % des résidences secondaires et 14,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Auriac-l'Église en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (40,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Auriac-l'Église<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Cantal<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 45,7 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 40,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,1 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Auriacum au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} siècle<ref>Dans le pouillé de Saint-Flour.</ref> en 1337<ref name="Ernest Nègre">Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 458</ref>, Auriat en 1526<ref>Dans le terrier d'Aurouze.</ref>.
Auriac en occitan.
Auriac est un nom de domaine gallo-romain formé avec le suffixe -ac sur le nom de personne romain Aureus<ref name="Ernest Nègre"/>.
Histoire
Féodalité : Famille de La Vernede futurs seigneurs d'Aurouse ; Famille de Chavagnac "leader" des protestants
En 1789, l'abbé Glaise a tenu un « livre de compte » sur sa vie de tous les jours dans le village de Chazelles <ref group="Note">En auvergnat, une "Chaze" est une bâtisse de pierre construite par les bergers</ref>. Un livre écrit par Auguste Trévise et édité en 1920 narre la vie de cet abbé sous la Révolution française.
En 1855, le frère Jean Rives de l’ordre des frères du Saint-Viateur fonde l'école communale.
En 1899, le frère Camille Mizoule, instituteur à Auriac-l'Église, auteur de « La Bretagne à Vol d'oiseau » (1898), lauréat des Muses armoricaines et Vendéennes, publie un livre d'essais poétiques intitulé « Auvergne et Bretagne ».
En 1918, la commune d'Auriac change de nom pour Auriac-l'Église<ref name="Cassini" />.
En 1962, Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur à l'école publique d'Auriac-l'Église et archéologue, est à l'origine de la découverte d'une des plus vastes nécropoles de France : les tertres funéraires protohistoriques du pays de Laurie<ref>J.-P. Daugas, « La Nécropole du Plateau de Laurie », page 215, Les plus beaux sites archéologiques de France, éditions Eclectis.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Auriac-l'Église est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section On peut voir sur le tableau que la population d'Auriac-l'Église a connu son pic en 1821, à l'époque de la Restauration. Elle a constamment diminué depuis, les jeunes générations préférant aller s'installer en ville.
Vie associative
- Comité d’Animation et de la Culture d’Auriac-l’Église (CAC)
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Nicolas d’Auriac. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
- Croix de la place de l'Église. Elle a été déplacée en 1899.
- Motte castrale de Chavagnac. Modèle:Refnec.
- Terrasses de pierres sèches. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elles se situent sur les côtes d'Auriac-l'Église (témoignages d'anciennes cultures viticoles). Elles sont appelées en langue locale pailhas<ref>Toits, tours, clochers... Patrimoine en hauteur, Petit journal du patrimoine réalisé par la classe de Modèle:5e de Blesle.</ref>.
- Château de Gironde (vestiges des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles).
- Anciennes mines d'antimoine. Galerie du hameau de Riol.
- Maisons anciennes.
- Anciens fours : four du hameau de Chazelles (rasé en 2002) ; four du hameau de Serre.
- Anciens pigeonniers.
- Moulins de Riol et de la Croze. En 1816, naît au moulin de Riol, l'abbé Jean-Baptiste Vigouroux (1816-1898) qui fonda en Nouvelle-Calédonie la première mission catholique en 1851 et signa le Modèle:Date l’acte de prise de possession par la France de la Nouvelle-Calédonie.
- Pont de type gallo-romain sur la Sianne. Il est construit en 1897 à la Vernède et dessert 7 propriétés.
- Camping de la Sianne. Camping municipal de 30 emplacements situé au bord de la rivière. Taille : 0,76 hectare. 1 étoile.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Vigouroux (1816-1898), ordonné prêtre en 1842, il rejoint l'ordre des missionnaires maristes en 1848. Il fonde en la première mission catholique de Nouvelle-Calédonie en 1851 et signe l’acte de prise de possession par la France de la Nouvelle-Calédonie le Modèle:Date . Auteur des plans du nouveau petit-séminaire de Saint-Flour, il meurt à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie) en 1898<ref>Lettres des missionnaires maristes en Océanie, 1836-1854, page 726, collection Charles Girard, Mémoire d'Église, éditions Karthala</ref>.
- Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur et archéologue. Précurseur de la méthode Freinet, il enseigne à Chausse de Saint-Poncy, à Auriac-l'Église de 1950 à 1963 et à Massiac. Tout au long de sa vie, il organise de nombreux chantiers de fouilles archéologiques dans le Nord-Cantal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et de nombreuses notes scientifiques ; ses découvertes enrichissent aujourd’hui les musées d’Aurillac et de Saint-Flour. Une rue de la ville d'Aurillac porte son nom.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Nos ancêtres auvergnats, L'immigration auvergnate en Bretagne, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 2004. [le mouvement migratoire qui partit du Cézallier vers la Bretagne aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles - et notamment d'Auriac avec les Andraud, Bourse, Boyé, etc.]
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes