Aussois

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Modèle:Infobox Commune de France

Aussois (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Aussoyens. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Modèle:Images

Aussois est située dans la vallée de la Maurienne, au sud du massif de la Vanoise, à Modèle:Unité au nord-est de Modane sur un plateau à Modèle:Unité d'altitude.

Autrefois village traditionnel de montagne, Aussois s'est transformé en station de sports d'hiver et d'été.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Fichier:Panneau col d'Aussois(2916m).jpg
Col d'Aussois.

La commune est limitrophe au nord de celle de Pralognan-la-Vanoise située dans la vallée de la Tarentaise. Seul un sentier passant par le col d'Aussois permet de relier les deux communes.

Bramans peut être reliée directement via un chemin de terre.

Les communes d'Avrieux (via les forts, ou indirectement via la commune de Villarodin-Bourget) et de Sollières-Sardières sont reliées par des routes goudronnées.

La commune de Termignon, située après Sollières, peut également être reliée par des sentiers traversant le parc national de la Vanoise, par le col de Labby (Modèle:Unité).

Voies de communication et transports

La commune d'Aussois est reliée :

Urbanisme

Typologie

Aussois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (32,7 %), forêts (26,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Ohely (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est le nom du village d'Aussois en arpitan savoyard et les Oherins désignaient ses habitants<ref name="Ohely">frp:Ohely sur l’édition de Wikipédia en langue arpitane.</ref> ou, en francoprovençal, , selon la graphie de Conflans<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref> ou « Ohéy »<ref>http://www.aussois.com/liste.php?id=118</ref>. « L'Arche d'Oé » et « Les ânes d'Oé » sont d'ailleurs les noms donnés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle respectivement au musée de la vie du village et à une activité touristique locale.

« Ohely » viendrait de solely<ref>Alain Favre, Diccionèro de fata: Savoyârd - Francês / Français - Savoyard, « Solely » Modèle:P., Yoran Embanner, Spézet, 2005.</ref> (caractérisant le soleil) reflétant l'orientation méridionale de la station, alors que la plupart des villages ou stations des environs sont situés en fond de vallée (Modane, Bramans, etc.) ou sur le flanc nord (La Norma, Valfréjus).

Une autre interprétation fait provenir le nom du village du nom féminin Alseda<ref name="Gros p.39">Modèle:Ref-Dico-Gros.</ref>, qui pourrait correspondre au chef-lieu Ocellum des Graiocèles.

Histoire

Période préhistorique

Près du village, le parc archéologique des Lozes témoigne par ses gravures sur roche (plusieurs centaines de signes) d'une occupation depuis au moins 1000 ans av. J.-C., et jusqu'au Moyen Âge.

Période antique

Il est possible qu'avant la conquête romaine (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle - début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}), Aussois ait pu être Ocellum, capitale du peuple gaulois des Graiocèles, au même titre que d'autres sites<ref name="Gros p.39"/>. Le chanoine Gros indique que Dom Rochet, auteur de l'ouvrage Gloires de l'Abbaye de Novalaise, « prétend avoir lu quelque part (il ne dit pas dans quel auteur) qu'Aussois portait jadis le nom d'Ocellum. Inutile de le réfuter »<ref name="Gros p.39"/>, ajoute-t-il pour dire que cette explication ne lui paraît pas sérieuse.

Période médiévale

C'est ici en 877, auprès d'un berger, que le roi Charles II le Chauve a trouvé refuge, affaibli par une fièvre qui va l'emporter.

La bulle pontificale de Lucius III, de l'année 1184, confirme la juridiction épiscopale de Maurienne sur dix-sept paroisses dont Aussois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Période contemporaine

En 1802, le Piémont, occupé par les troupes de Bonaparte, est annexé au territoire français et divisé en six départements.

Après la chute de Napoléon, au congrès de Vienne (1815) la France doit renoncer à la Savoie. Réintégrée au royaume de Piémont-Sardaigne, la commune bénéficie alors (1819-1834) de la construction des forts de l'Esseillon (ou barrière de l'Esseillon), destinés à se protéger d'une attaque française.

Sous le Second Empire, en 1859, la campagne d'Italie, qui voit l’armée franco-piémontaise affronter celle de l’empire d'Autriche pour la deuxième guerre d'indépendance italienne, est l'occasion d'une alliance entre France et Piémont. En contrepartie de cette aide, l'année suivante, le traité de Turin (1860) scelle le rattachement de la Savoie (correspondant aux deux Savoie actuelles) à la France, rendant alors la barrière de l'Esseillon caduque.

1871 : ouverture du tunnel ferroviaire du Fréjus entre Bardonnèche et Modane ; Modane devient gare internationale et de nombreux Aussoyens y trouveront un emploi.

1938 : ouverture de l'Accueil Saint-Nicolas, un centre d'accueil géré par le clergé local.

Juin 1940 : l'exode : le 10 juin, Mussolini déclare la guerre à la France ; le même jour, ordre est donné à la population d'évacuer. Regroupée à Saint-Michel-de-Maurienne, la population embarque par train pour Grazac, en Haute-Loire. Le retour aura lieu en juillet, après l'entrée en application de l'armistice entre l'Italie et la France. En effet, dès le 17 juin 1940, Philippe Pétain a fait demander aux Allemands les conditions d'un armistice. En juillet 1940, après la défaite de la bataille de France et l'armistice du 22 juin 1940, la population aussoyenne ayant été relativement épargnée, une statue est édifiée en reconnaissance, Notre-Dame de la Paix, qui est inaugurée le 16 août 1942<ref>Modèle:Article</ref>.

Fichier:Lac amont vu du col d Aussois.JPG
Plan d'Amont vu du col d'Aussois.

Entre 1950 et 1955, la construction de deux barrages EDF à Plan d'Aval et Plan d'Amont<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au-dessus du village, lui assure un revenu régulier. En 1955, le chantier de Plan d'Amont sert de cadre au tournage de La Meilleure Part (1956), d'Yves Allégret, avec Gérard Philipe.

Fin des années 1950 : Aussois, qui n'est qu'à quelques kilomètres de la gare SNCF de Modane (Paris - Rome), s'ouvre au tourisme (maisons familiales Fleurs & Neige et La Vanoise ; Hôtel du Soleil, Hôtel des Glaciers, Café des Sports).

En 1963, création du parc national de la Vanoise (PNV) sur 28 communes ; une partie du territoire de la commune d'Aussois est en zone centrale, le village étant en zone périphérique. Le PNV a été un atout pour le tourisme - il n'est que de constater l'explosion démographique d'Aussois depuis les années 1960 - en particulier le tourisme d'été (randonnées, refuges, faune et flore) ; le parc a cependant représenté un frein à l'extension de la station de ski alpin, en raison de l'interdiction d'équiper en remontées la zone centrale.

Une régie municipale est créée en 1969, pour l'exploitation des remontées mécaniques et des équipements touristiques.

En 1980, l'ouverture du tunnel routier du Fréjus, entre Modane et Bardonnèche, facilite la fréquentation de la station par des skieurs venant d'Italie.

Politique et administration

Aussois est une des 20 communes du canton de Modane.

Liste des maires

Fichier:Aussois mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:…

Population et société

Ses habitants sont appelés les Aussoyennes et les Aussoyens<ref name="sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>. Selon l'écrivain Joseph Dessaix, dans son ouvrage Nice et Savoie (1864)<ref>Joseph Dessaix, Nice et Savoie : sites pittoresques, monuments, description et histoire des départements de la Savoie, Haute-Savoie et des Alpes-Maritimes réunis à la France en 1860, 1864, Modèle:P..</ref>, les habitants étaient surnommés, à cette époque, les Sorciers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Démographie

Comme la plupart des communes des massifs alpins, Aussois connait :

Un recensement officiel de la commune par l'INSEE s'est déroulé début 2011.

En saison touristique, la population est augmentée par l'afflux de touristes, rendu possible par la construction de nouveaux hébergements.

Une zone résidentielle et tertiaire, dite « écoquartier de la Fintan » est, en 2019, en cours d'aménagement, à l'entrée sud-ouest du village<ref>http://www.savoie.pref.gouv.fr/sections/l_etat_en_savoie/recueil_des_actes_ad/2011/1108_-_janvier_2011/downloadFile/attachedFile/JANVIER_2011.pdf%3fnocache=1296740968.7 Savoie Recueil des actes administratifs Cf. page 25</ref>.


Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

  • La Fête-Dieu (procession, fête traditionnelle, en juin).
  • La semaine culturelle (début juillet).
  • La fête traditionnelle du 15-Août.
  • Les Fêtes Musicales de Savoie peuvent organiser des concerts en l'église d'Aussois<ref>Fêtes musicales</ref>.
  • Le vivathlon (mois de juillet).
  • La Grande Odyssée (étape sur la course internationale de chien de traîneaux).

La compagnie des sapeurs-pompiers d'Aussois défile à l'occasion des principales festivités du village. L'hiver des descentes aux flambeaux ont lieu régulièrement.

La Onzième Conférence Internationale de Linguistique Austronésienne a eu lieu du 22 au 26 juin 2009.

Économie

La commune a fait l'objet en 2001 d'un rapport de la Cour des Comptes<ref>Cour des comptes : Rapport d'observations définitives (2002)</ref> concernant notamment un endettement atteignant le plafond envisageable pour cette commune, notamment de par ses investissements touristiques .

Aménagements hydroélectriques

Historique

Les pionniers de la houille blanche s'étaient désintéressés de la Haute Maurienne car non desservie par voie ferrée au-delà de Modane. Seul Saint-Gobain avait construit en 1921 sur l'Arc la centrale au fil-de-l'eau d'Avrieux, pour alimenter l'usine de carbure de calcium de Villarodin-Bourget. De son côté Alais-Froges-et-Camargue (future Pechiney puis Alcan) avait résolu son problème d'alimentation permanente en édifiant le barrage de haute altitude de Bissorte en 1935. Ce n'est qu'après 1946 qu'EDF a inclus la commune d'Aussois dans sa stratégie. Alors a été repris le projet de Pechiney d'équiper les sites de Plan-d'Amont et Plan-d'Aval dans la vallée du Saint-Benoît, affluent de rive droite de l'Arc<ref name="Chabert1978"/>.

L'alimentation : barrages et adductions

barrage-poids à contreforts de Plan-d'Amont
Barrage-poids à contreforts de Plan-d'Amont.
barrages de Plan-d'Amont et Plan-d'Aval
Lacs de Plan-d'Amont et Plan-d'Aval.
La prise d'eau sur le Povaret dans le vallon d'Orgère
La prise d'eau sur le Povaret dans le vallon d'Orgère (commune du Bourget).

Sur la commune d'Aussois ont été édifiés les barrages de Plan-d'Aval en 1950 et de Plan-d'Amont en 1956. Le type de chacun de ces ouvrages a été déterminé par la nature des sites. Plan-d'Amont se prêtait à la construction d'un barrage-poids ; celui-ci épouse classiquement vers l'amont la forme d'un mur vertical rectiligne, mais sans, à l'aval, le parement régulièrement incliné, hypoténuse de la section en triangle traditionnelle : on a simplement étayé le mur de loin en loin par des contreforts en forme de T couchés, chaque contrefort, et la portion de parement amont qu'il étaye, se comportant comme un élément de barrage-poids.
La cuvette de Plan-d'Aval était fermée vers l'aval par un solide verrou glaciaire encadré de deux encoches. Celle de gauche, dans laquelle le Saint-Benoît avait scié sa gorge, a été barrée d'un barrage à voûte mince. Mais lors des sondages pour asseoir une voûte homologue sur l'encoche de droite, on a constaté qu'il s'agissait en fait d'une cicatrice superficielle au-dessus d'un profond canyon (creusé par un ruisseau sous-glaciaire) que des alluvions et éboulis avaient comblé ; il a donc fallu curer en profondeur jusqu'à la roche saine, avant de construire un barrage à voûte mince, symétrique du premier.
Les deux retenues échelonnées sont alimentées naturellement par les eaux du Saint-Benoît. Du fait de l'exiguïté de son bassin-versant (Modèle:Unité) on a accru la capacité de stockage de Plan-d'Aval. D'une part, à l'ouest, le Povaret a été capté à la cote 1993 au fond du vallon de l'Orgère, sous l'aiguille Doran. Une galerie de Modèle:Unité, sur laquelle se greffe le captage du Saint-Bernard (dans le vallon de Polset) permet d'amener 1,5 m3/s. D'autre part à l'est, une adduction beaucoup plus longue détourne vers Plan-d'Aval les eaux du doron de Termignon (captées à Entre-Deux-Eaux). Le bassin-versant est ainsi porté à Modèle:Unité<ref name="Chabert1978"/>.

La centrale d'Aussois et l'ONERA
La centrale d'Aussois et l'ONERA.

Plusieurs centrales

  1. La centrale dite d'Aussois (sur la commune d'Avrieux) est mise en service en 1950. Elle turbine les eaux en provenance de Plan-d'Aval d'une capacité de 4 millions de m3 lors de son remplissage à la cote 1974, sauf quand les eaux actionnent la soufflerie S1 de l'ONERA.
  2. Au pied du réservoir de Plan-d'Amont, d'une capacité de 7,5 millions de m3 lors de son remplissage à la cote 2007, a été mise en service en 1956 la centrale homonyme.
  3. La centrale de Villarodin turbine les eaux du lac du Mont-Cenis depuis 1968.
  4. EDF a construit en 1976 en parallèle de celle d'Aussois – elles ont la même alimentation – la centrale de la Combe d'Avrieux. Son fonctionnement n'est pas soumis aux mêmes servitudes que la centrale d'Aussois (brusques lâchers pour le fonctionnement de la soufflerie de l'ONERA). Elle est située à côté de la centrale de Villarodin, ce qui permet de les raccorder ; de la sorte, les réservoirs du Mont-Cenis et de Plan-d'Aval, sensiblement à la même cote d'altitude, sont en vases communicants, avec possibilité de transvasement dans un sens ou dans l'autre : ce transfert garantit le stockage de toute la fonte des neiges des deux rives de l'Arc, optimisant la production des usines hydrauliques de Villarodin, Combe d'Avrieux et Aussois lors des pics de consommation.
  5. À Plan-d'Aval, l'adduction en provenance du doron de Termignon débouche à Modèle:Unité au-dessus de Plan-d'Aval au remplissage ; on a donc pu mettre en service en 1984 la centrale du Carrelet<ref>EDF statistiques</ref>.
Nom de la centrale  Date de mise en service  Bassin-versant (km2  ) Hauteur de chute (m) Débit maximum (m3/s) Puissance installée (MW) Productible annuel (GWh)
Avrieux 1921 108 16,2 11,6 47,5
Aussois 1950 127 861 12,6 88 120
Plan-d’Amont 1956 130 1,7 7 5,2
Villarodin 1968 888 52 360 640
Combe d’Avrieux 1976 127 861 17,4 12,4 170
Carrelet 1984 24 3,8 0,8 4,7

Tourisme

La station

Modèle:Infobox Station de ski

La station est gérée par une régie communale : 21 pistes balisées entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité d'altitude, Modèle:Unité de pistes au pied de la Dent Parrachée (3 697 m). La station, exposée au sud, souffre parfois d'un manque d'enneigement, qui est néanmoins compensé par un bon équipement en neige de culture et la possibilité de skier à partir de la station intermédiaire, située à un peu plus de Modèle:Unité d'altitude.

En 1970 est construite la route D 215 à partir de Modane, menant ainsi directement au village et évitant ainsi l'ancienne route (D Modèle:215e, f & g) en corniche des forts de l'Esseillon, désormais fermée l'hiver.

En 2005, la station a réorganisé une partie importante de son domaine d'altitude par le remplacement d'un des plus longs téléskis de France (550 de dénivelée et plus de Modèle:Unité de long) par un télésiège débrayable 6 places. Le tracé étant différent, l'altitude maximale de la station a été réduite de quelque Modèle:Unité. Le sommet actuel de la station se trouve au sommet du télésiège 2 places de la Fournache à Modèle:Unité d'altitude.

Des accords particuliers, conclus avec des stations alentour, permettent de skier à La Norma, Valfréjus, Val Cenis et Val Thorens grâce à la télécabine d'Orelle.

La station profite d'une évolution économique très positive par la construction de plusieurs ensembles résidentiels de tourisme de standing, à proximité immédiate des pistes.

Hébergement et restauration

En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie-Mont-Blanc, est de Modèle:Nobr répartis dans Modèle:Nobr<ref name="SMB 2014">Modèle:Lien web.</ref>. Les hébergements se répartissent comme suit : Modèle:Nobr ; 5 résidences de tourisme ; Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr d'hôtellerie de plein air ; Modèle:Nobr/auberges de jeunesse ; Modèle:Nobr ou gîtes d'étape, et 1 chambre d'hôtes<ref name="SMB 2014"/>.

Le domaine

Sports d'hiver :

L'hiver, un service de navette gratuite amène les skieurs au départ des remontées mécaniques.

Sports d'été :

En été, le télésiège du Grand Jeu amène les piétons au Montana (Modèle:Unité), en contrebas du GR 5 (sauf le samedi).

Deux musées d'art et traditions (Âme d'Art<ref>Âme d'Art – la maison des métiers d'art)</ref> et Arche d'Oé<ref>L'Arche d'Oé</ref>), deux hôtels-restaurant, gîtes et chambres d'hôtes<ref>La Roche du Croué</ref>, camping, marché traditionnel savoyard en haute-saison.

Au centre de vacances Paul-Langevin du CNRS, cité plus haut, s'ajoute un CCAS d'EDF.

Production agricole

Élevage d'ovins et caprins laitiers. Depuis quelques années, les éleveurs, confrontés au retour du loup dans la Vanoise, ont recours aux patous.

L'élevage de bovins est en forte régression, donnant lieu à fabrication du fromage de beaufort et de tomme de Savoie, à la coopérative laitière de Lanslebourg.

Bois, donnant notamment lieu à des affouages.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Fort Marie-Christine 1.jpg
Le fort Marie-Christine.
Fichier:Aussois - Forts de l'Esseillon - Fort Victor-Emmanuel, fort Charles-Félix et fort Marie-Christine -1.JPG
Forts de l'Esseillon : fort Victor-Emmanuel.

Barrière de l'Esseillon

  • La barrière de l'Esseillon est une série de cinq fortifications construites au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, pour protéger le Piémont d'une éventuelle invasion française. Elle comprend quatre forts et une redoute, qui portent les noms de membres de la famille de Savoie :
    • Fort Victor-Emmanuel<ref>Modèle:Base Mérimée : Forts de l'Esseillon : Fort Victor-Emmanuel</ref>,
    • Fort Marie-Christine<ref>Modèle:Base Mérimée : Forts de l'Esseillon : Fort Marie-Christine</ref>,
    • Fort Charles-Félix<ref>Modèle:Base Mérimée : Forts de l'Esseillon : Fort Charles-Félix</ref>,
    • Fort Charles-Albert,
    • Redoute Marie-Thérèse<ref>Modèle:Base Mérimée : Forts de l'Esseillon : Redoute Marie-Thérèse</ref>, sur la rive gauche de l'Arc. Une passerelle, le Pont du Diable, relie la redoute aux forts (situés sur la rive droite) à Modèle:Unité au-dessus du torrent. À noter que l'actuel pont a été construit par la France. Les Italiens en ont construit un, dont les ruines se trouvent en remontant les gorges de l'Arc en direction de l'Italie.
  • Un cimetière militaire sarde est situé au cœur de cet ensemble.
  • Pyramide au hameau de l'Esseillon, rappelant la construction de 1889 à 1891 d'une route militaire en direction de la Loza (Modèle:Unité), où il était prévu d'installer des batteries d'artillerie, dans l'éventualité d'une agression italienne.

Sites touristiques

Fichier:ParcArcheologiqueDesLozes1.jpg
Gravures préhistoriques (parc archéologique des Lozes).

Sites naturels

Fichier:Cascade du Saint Benoit 02 by Line1.jpg
La cascade Saint-Benoit (commune d'Avrieux).
  • Les Gorges de l'Arc.
  • Le parc archéologique des Lozes (gravures rupestres à même le sol).

De façon générale la commune d'Aussois héberge quelques raretés botaniques, comme le sabot de Vénus, la sauge d'Éthiopie, la bruyère des neiges, la clématite des Alpes ou le marabout (Stipa pennata). Bois de pins cembro.

Édifices

Fichier:Barrage amont Aussois p1400049.jpg
Le barrage du Plan d'Amont.
Structures touristiques
Sites industriels
Fichier:Plans d'Amont et d'Aval (2015).JPG
Barrages de Plan d'Amont et d'Aval.
  • Les deux barrages EDF de Plan d'Amont et de Plan d'Aval construits entre 1948 et 1955. Plan d'Aval draine, outre le Saint-Benoit, toutes les eaux des alentours, en particulier celles des torrents issus des glaciers de la Vanoise (dent Parrachée, dôme de Chasseforêt, via une conduite forcée depuis Entre-Deux-Eaux), ainsi qu'une partie du torrent de Polset<ref>Grands barrages des Alpes de Savoie (cache)</ref>.
  • Les conduites forcées et les deux centrales hydro-électriques de Plan d'Aval.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail