Cédratier

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Le cédratier (Citrus medica L.) est une espèce d’arbres de la famille des Rutacées. Son fruit, le cédrat, est un agrume.

Description

Le cédrat dans sa forme non digitée est un gros fruit ovale lisse ou bosselé, parfois verruqueux, décoratif, et dans sa forme digitée il se divise en forme de doigts, d'où le nom usuel de main de bouddha. Quand elle existe (les digités n'en n'ont jamais), la pulpe peut être douce ou acide, verte à jaune, souvent peu juteuse. Le parfum de son zeste est très agréable.

Le poids du fruit peut atteindre Modèle:Unité pour les plus lourds des méditerranéens, D. Karp et X. Hu ont trouvé un spécimen de la variétés Ninger Giant (aussi Zhou pi xiang - cédrat ridé) de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>, le poids maximal de ce cédrat d'altitude du Yunnan est habituellement de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le fruit est consommé dans sa zone de primo domestication et dans les cuisines méditerranéennes.

Étymologie - dénomination

Le nom de son fruit lui vient de l'italien cedrato, dérivé de cedro, du latin citrus<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En chinois Modèle:Langue cédrat, citronnier parfumé, en népalais Modèle:Langue je vais. Cédrat est utilisé dans la plupart des langues, il devient Modèle:Langue en portugais, puis l'anglais perd l'ancien terme Modèle:Langue (du français)<ref>Modèle:Lien web</ref> au profit de l'ambigu Modèle:Langue que le japonais reprend: Modèle:Langue. Modèle:Langue en néerlandais. Modèle:Langue en italien prête à confusion car il désigne aussi le cèdre, on trouve aussi dans cette langue Modèle:Langue. L'arabe a de nombreux noms, le plus commun étant Modèle:Langue je prie, Modèle:Langue, à rapprocher de l'hébreu Modèle:Langue du persan torong ou du sanskrit suranga.

Le français cédraterie désigne les jardins de cédratiers<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref>.

Taxinomie

Citrus medica a pour synonymes :

  • Aurantium medicum (L.) M. GómezModèle:Bioref
  • C. alata (Tanaka) Yu.Tanaka, C. balotina Poit. & Turpin, C. cedra Link, C. fragrans Salisb., C. gongra Raf., C. hassaku Yu.Tanaka, C. kizu Yu.Tanaka, C. limetta Risso, C. medica var. alata Yu.Tanaka, C. nana (Wester) Yu.Tanaka, Citrus odorata Roussel, Citrus pyriformis Hassk., Citrus sarcodactylus Siebold ex Hoola van Nooten, Citrus tuberosa Mill.Modèle:Bioref
  • Limon racemosum Mill.Modèle:Bioref
  • Limon spinosum Mill.Modèle:Bioref
  • Limon vulgare Mill.Modèle:Bioref

Phylogénie

Fichier:Phylogénie des cédrat.jpg
Phylogénie des cédrats chez Chandrika Ramadugu et al. (2015), les 3 populations distinguées par 3 codes couleur

Le Dictionnaire des dictionnaires (1889) écrivait « Arbre qui produit le cédrat. Le cédratier forme, dans le grand genre oranger, une espèce voisine du citronnier ; il est originaire de l'Orient. La variété principale, celle du cédratier ordinaire (citrus medica vulgaris), de Médie et peut-être d'Assyrie, fut cultivée en Italie par Palladius au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On ne connaît en Corse qu'une espèce de cédratier, le « cédrat de Corse »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'apport de la génétique contemporaine a permis d'identifier dans le clade C. medica une des 3 à 6 populations ancestrales dont dérivent la plupart des agrumes cultivés de nos jours<ref>Modèle:Article.</ref>. Chandrika Ramadugu et al. (2015) distinguent à l'aide des séquences répétées de Modèle:Unité principalement chinoises 3 populations primitives: les groupes 1 (cédrats sauvages du Yunnan et du Tibet), 2 (cédrats digités de Chine) et 3 (cédrats méditerranéens). Ajit Uchoi et al. avec le même méthode (2015) distinguent 5 groupes distincts chez les cédratiers indiens<ref>Modèle:Article.</ref>. Li He et al. (2020) sur la base d'une comparaison des chromosomes établissent un arbre phylogénétique où C. medica apparait comme le Modèle:5e grand évènement de spéciation chez les agrumes, il y a 6 millions d'années quand les cédrats se différencient du clade C. maxima (les pamplemoussiers)<ref name="lih">Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Phylogenie des agrumes.png
La phylogénie des agrumes chez Li He et al. (2020) le cédrat est une des 6 populations ancestrales, la dernière apparue avec C. maxima<ref name="lih" />.

Histoire

Les cédratiers sont originaires des piedmonts himalayens orientaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et méridionaux où leur domestication a débuté<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>. Très tôt la présence de cédrat est attestée au cœur de l'empire Perse (fouille de Nippur, Modèle:Lien millénaire av JC)<ref name=":3" /> puis dans les peuples du sud de la Caspienne: les jardins impériaux achéménides (-560/-330) avec leurs collections de plantes cultivées ont inspiré à Hérodote puis Virgile et Pline les noms de medica (des mèdes, peuples qui occupaient les régions du nord-ouest, nord-est et orientale de la Mésopotamie) et de pommier de Médie que ce dernier dit assyrien. («La noblesse chez les Parthes le fait cuire pour avoir meilleure haleine»)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le nom de Malus Assyria demeure longtemps, de Dodoens (1583)<ref>Modèle:Ouvrage</ref> à nos jours («Malus medica, qui est appelé Malus Assyria» - 1995<ref>Modèle:Ouvrage</ref>). Quand les Perses annexent la Palestine ils construisent à Ramat Rahel (Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle) près de Jérusalem, une Résidence et son jardin palatial planté des plus riches plantes babyloniennes. C'est dans les murs de ce jardin qu'est attesté pour la première fois en occident du pollen de cédratier<ref>Modèle:Article</ref>. Dafna Langgut (2017) pense que le cédrat fut le premier agrume introduit en zone méditerranéenne<ref>Modèle:Article</ref>, depuis la Palestine il gagnera le monde romain vers le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle <ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce sont les arabes qui introduiront beaucoup plus tard les nombreux agrumes cultivés et cuisinés au Moyen Âge<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Juifs pour qui le cédrat est un fruit rituel (ils le nomment etrog) contribuent à le diffuser dans le monde méditerranéen et yéménite.

En Chine, c'est plus tard, en 304, que Chi Han fait une première description du cédrat (Kuo Han), il s'agit d'une main de bouddha dont la diffusion est probablement liée à sa valeur rituelle chez les bouddhistes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Au Moyen Âge, les jardiniers arabo-andalous connaissaient bien les cédrats nommés pommes du Yémen (l'importante population juive yéménite avait sélectionné des cultivars à gros fruits<ref>Modèle:Lien web</ref>), Ibn al-ʿAwām décrit 3 cultivars andalous dont un verruqueux, il connait les cédrats doux et les acides, mais il ne parle pas de la culture en pots<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1432 le retable Adoration de l'Agneau mystique des frères Eyck montre Eve tenant un cédrat en lieu et place de la traditionnelle pomme.

Fichier:Eve Ghent van Eyck(A).jpg
Sur le retable Adoration de l'Agneau mystique les frères Eyck peignent un cédrat dans la main d'Eve.
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Bartolomeo Bimbi Cédrats et citrons. 1715. Ses tableaux montrent la richesse de la collection de Come III qui font la célébrité des cédrats des Médicis

Les grandes collections d'agrumes, les cédrats des Médicis

Fichier:Cedro da Fiorenza Volkamer 1708 124a.png
Le cédrat de Florence, fierté des Medici (Volkamer 1708)

Le florentin Brunetto Latini (1270) qui visite pendant deux ans l'Espagne où la présence arabe est encore forte, plante à son retour un jardin d'agrumes jamais égalé en nombre de plantes Modèle:Unité, citronniers et cédratiers qui crée un précédent<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Pierre de Mercollienne, jardinier des angevins de Naples (qui connaissent les jardins arabes de Sicile) met au point la culture en pot avec hivernage dans leurs villas La Duchescaspalliere alte di cedri e di limoni pender giù da quei muri» dont les murs étaient couverts d'espaliers de cédrats et de citrons) et Poggio Reale<ref>Modèle:Lien web</ref>, il sera le diffuseur des jardins en terrasses où les florentins étalent leurs collections. De là depuis Château-Gaillard où il crée la première orangeraie septentrionale, l'usage des orangeraies et la diffusion durable du cédratier gagnent en Europe du Nord.

L'important travail réalisé par Francesco Pavesi auteur de Gli agrumi dei Medici (2022) qui décrit Modèle:Unité de passion de la famille florentine des Medicis pour les agrumes, de [[Cosme Ier de Toscane|Cosme {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et ses fils [[François Ier de Médicis|Francesco {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et Ferdinando {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, à la agrumomanie ses cardinaux Giovan Carlo et Leopoldo, jusqu'à Cosme III<ref>Modèle:Lien web</ref>, a remis en lumière l'importance historique de ces collections. Ces riches aristocrates constituent et entretiennent la plus vaste variété européenne d'agrumes en pot (Modèle:Unité) spécialement dans les villas di Castello<ref>Modèle:Lien web</ref>, le jardin de Boboli<ref>https://uffizi-production-b8df82a1.s3.eu-central-1.amazonaws.com/production/attachments/1562137257917258-Agrumi-26-06.pdf</ref>. Les fruits deviennent des objets décoratifs recherchés dans toute l'Europe sous l'influence de Bartolomeo Bimbi, en premier lieu les cédrats. Paolo Galeotti a conduit la restauration des jardins et retrouvé les cultivars<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'influence sera durable, le cédrat est un objet de nature morte prisé<ref>Modèle:Ouvrage</ref> jusqu'au XVIIéme siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Production

Le cédratier est principalement cultivé au Maroc, en Italie le long de la côte tyrrhénienne à Tortora (Calabre)<ref>Modèle:Lien web</ref>, en Algérie, en Tunisie, en Chine, en Amérique du Sud. La récolte s'effectue entre septembre et novembre dans le bassin méditerranéen. En Corse (essentiellement dans le Cap Corse) et en Occitanie, seuls subsistent aujourd'hui quelques petits vergers pour une toute petite production<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Culture

L'arbre est petit (jusqu'à Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les cédratiers se plantent à Modèle:Unité de distance<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. A. Boitel donne les recommandations suivantes: Planter en terre profonde, fertile, fraîche et perméable, éviter l'excès d'humidité. Les arrosages doivent être copieux et réguliers en été en cas de sécheresses et de fortes chaleurs. Le cédratier ne supporte pas les vents violents et glacés de l'hiver, « il est plus sensible que les autres végétaux aux intempéries hibernales, ne peut prospérer que dans des endroits où des abris naturels ou artificiels le défendent du froid qui résulte des courants d'air et du voisinage des montagnes ». Il redoute tout autant les grandes chaleurs<ref name=":4" />.

Pour la culture en pot, un milieu protégé est conseillé (sous une pergola) à l'abri du soleil intense, des intempéries. L'hivernage en serre froide est nécessaire pour la protection contre le gel et les vents froids<ref>Modèle:Lien web</ref>. La culture en pleine terre est recommandée car le système racinaire est puissant<ref>Modèle:Lien web</ref>

La culture en espalier ou tuteurée aide les plantes à supporter le poids du fruit. Le étrogs rituels juifs sont arqués pour que les fruits poussent à l'ombre<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>.

Utilisation

Parfumerie, cosmétique

Fichier:Guerlain - Esprit de Fleurs de Cédrat (1900).jpg
Esprit de Fleurs de Cédrat (Guerlain - 1830)

Le Dictionnaire universel de Jacques Savary Des Bruslons écrit à l'article Cédrat «Espèce de Citronnier dont le fruit est de bonne odeur» puis décrit «l'Eau de Cédrat, qu'on estime extrêmement, à cause de son excellent parfum, et peut-être aussi à cause de sa rareté, [elle] se fait avec des zestes, ou petits morceaux, que l'on coupe de dessus l'écorce des Cédrats, avant qu'ils soient dans leur entière maturité ; et dont, en les pressant, on exprime l'humeur, [ ] dans quelque vase, qu'on tient dessous» et qu'on mélange à l'alcool<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. De Piesse (1877) donne la formulation de l'eau de cédrat : «dissoudre Modèle:Unité de cette huile essentielle de cédrat dans Modèle:Unité d'alcool, on obtient ce qu'on appelle l'extrait du cédrat; quelques parfumeurs y ajoutent 15 grammes de bergamote [ ] On l'emploie principalement dans la fabrication des parfums ou extraits pour le mouchoir»<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'eau de cédrat est toujours un classique des eaux de toilettes (L'Occitane)<ref>Modèle:Lien web</ref>, Cedro del Mediterraneo (Carpentieri<ref>Modèle:Lien web</ref>), (Roger & Gallet avec Cardamome - Bois de Gaïac), et de nombreuses versions en Italie.

La maison Guerlain avait sorti dans ses premières années d'existence (1830) une eau de toilette parfumée Esprit de Fleurs de Cédrat<ref>Modèle:Ouvrage</ref> qui donnait à la peau «un doux velouté et une grande élasticité»<ref>Modèle:Ouvrage</ref> . En 1920, Jacques Guerlain la fait renaitre comme eau de Cologne indémodable: l'Eau de fleurs de cédrat<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui est héritière d'une tradition d'eau de fleurs de cédrat à base d'essence de bergamote, d'essence du Portugal et d'infusion de tolu<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

On se sert aussi du cédrat pour parfumer les chambres et les vêtements<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Alimentaire et boisson

Au Népal, pays où le cédratier est endémique on mange le fruit le soir, en pickles aromatisés. Au Moyen Âge l'Anonyme andalou utilise abondement les feuilles fraîches de cédratier dans ses recettes salées et sucrées (sirop de cédrat)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le cédrat et la fleur de cédrat sont sur les grandes tables italiennes, au repas donné pour la reine Christine de Suède, Bartolomeo Stefani donne en 1662 des recettes au fleur de cédratier, il était chef cuisinier des Gonzague de Mantoue : frittata avec tranches de cédrat, hachis de chair de veau, pesto de pistaches macérée dans l'eau de fleur de cédrat, pain de viande aux morceaux de cédrat, fine pâte feuilletée farcie de d'œufs, blanc-manger et oranges servi avec un peu d'eau florale de cédrat<ref>Modèle:Ouvrage</ref>... confiture de fleur de cédrat<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans les sources de langue française en 1839, le comte de Courchamps répertorie 54 usages du cédrat en cuisine, dont un seul concerne un plat salé, le jus du cédrat vert sur le foie gras « au moment de servir »<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. La tendance à utiliser le cédrat uniquement en cuisine sucrée aboutit chez Joseph Favre à négliger le cédrat nature, ou en cuisine salée : marmelade, cédrat confit, compote, crème glacée, ratafia<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le cédrat confit<ref>Modèle:Article</ref> est utilisé dans de nombreuses pâtisseries<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Boisson, sirops et aromates

  • En Chine on en fait une boisson fermentée (avec maltose et eau pendant quelques heures), une décoction - la rosée de cédrat - et un hydromel de cédrat : cédrat, miel, vin blanc cuits ensemble, la solution est reposée un mois en bouteille avant consommation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fichier:Italcedro .jpg
Liqueurs de cédrat italiennes

Fruit rituel

Le cédrat dans le judaïsme

Modèle:Article détaillé

Fichier:Cedro col Pigolo.jpg
"Cedro col Pigolo" - Le cédrat dans le judaïsme del Johann Christoph Volckamer.

L’Etrog (hébreu Modèle:Lang) est l'une des variétés de cédrats. Il constitue l'une des quatre espèces utilisées lors d'une cérémonie particulière de balancement durant la fête juive de Souccot, les trois autres étant le loulav (branche de dattier), le hadass (branche de myrte) et la aravah (branche de saule).

Le Lévitique 23:40 se réfère à l’etrog comme un pri etz hadar (פרי עץ הדר), litt. « le fruit du bel arbre » ou « d'un bel arbre », à moins que Hadar ne désigne une espèce particulière. L'hébreu moderne traduit ce terme par « cédrat », sur base de la définition rabbinique de l’etrog comme étant le fruit référé par la Torah. L’itranj est lui aussi favorablement mentionné dans les hadith.

Lorsqu'on l'achète avant Soukkot, il est typiquement vert, et vire au jaune profond au cours de la semaine de la fête.

D'après la Halakha, l’etrog utilisé pour la mitzvah des quatre espèces doit être sans défaut, de forme et état parfait. Un etrog qui possède encore un pitom à son bout (le pitom est constitué du style et du stigmate de la fleur et tombe généralement au cours du processus de croissance) est considéré comme particulièrement précieux. Les détails exacts quant au meilleur etrog possible sont consignés dans les grands ouvrages de Halakha. Du fait de la rareté des etroguim parfaits, leur prix peut monter jusqu'à Modèle:Unité. De nombreuses histoires rapportent l'histoire d'humbles gens dans les shtetls d'Europe de l'Est dépensant des sommes princières pour avoir le privilège de posséder un etrog casher pour Soukkot. C'est aussi l'un des ressorts du film israélien Les Ushpizzin.

La forme du fruit, également appelée guidoul, est particulièrement importante, ainsi que la propreté de la partie supérieure du fruit. Différentes autorités de la loi juive se disputent quant à la définition exacte de la partie supérieure de l'etrog. On admet généralement qu'il s'agit du tiers supérieur du fruit.

La mitzvah première de l'usage d'un etrog est le balancement des Quatre espèces juste avant la cérémonie du Hallel. Après la fête, certains cuisent la pelure du fruit pour en faire de la confiture, des fruits confits ou des cakes aux fruits.

Le cédrat dans le bouddhisme

Le fruits main de bouddha à doigts fermés est une offrande traditionnelle sur l'autel du bouddha.

Le cédrat dans l'hindouisme

Au Népal, lors de la fête du Bhai Dooj et pour deux à quatre jours de Tihar, on porte un collier de fleur avec au centre un cédrat (बिमिरो Bimirō) qui est vénéré<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le cédrat dans l'islam

Au Maroc, l'odeur de sainteté des saints de l'islam est celle du fruit de cédrat<ref name=":6" />.

Pharmacologie, ethnomédecine

En 2022, Himalayan Fruits and Berries: Bioactive Compounds, Uses and Nutraceutical a fait une synthèse des activités pharmacologiques et nutritionnelles connues du cédrat, on note la très faible quantité d'études expérimentales randomisées sur humains<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La médecine ayurvédique en fait grand usage dans de nombreuses pathologies: c'est un antalgique, hypoglycémiant, anticholinestérasique, anticancéreux, antidiabétiques, hypocholestérolémique, hypolipidémiant, insulino-sécrétagogue, vermifuge, antimicrobien, antiulcéreux et il a des propriétés oestrogéniques (ces propriétés ne sont pas les mêmes chez la feuille, le fruit, le zeste, les graines)<ref>Modèle:Article</ref>.

Le fruit a de nombreux avantages nutraceutiques au dire des études pharmacologiques: anti-catarrhale, protecteur capillaire, antihypertenseur, diurétique, antibactérien, antifongique, vermifuge, antimicrobien, analgésique, antioxydant puissant, anticancéreux, antidiabétique, oestrogénique, antiulcéreux, cardioprotecteur et antihyperglycémiant (2018)<ref>Modèle:Article</ref>.

Parmi les rares études double aveugle sur humains, une publication iranienne (2015) a vérifié l'allégation de la médecine traditionnelle selon laquelle la sirop de jus de cédrat combat la migraine. Les auteurs concluent que le sirop de cédrat réduit davantage l'intensité et de la durée des crises de céphalées que le placebo, mais ne fait pas mieux que le propranolol. De plus, ce médicament réduit significativement la fréquence des crises tandis que le sirop de cédrat ne le fait pas<ref>Modèle:Article</ref>.

Liste des hybrides, variétés et cultivars

Fichier:Populations de cédrats.jpg
Les 3 populations de cédrat (Chandrika Ramadugu et al. 2015)<ref name="cha">Modèle:Article</ref>

La population des cédrats méditerranéens (vaste zone qui va de la Perse au Yémen à l'Andalousie et au Maroc) est divisés en 2 groupes : les cédrats doux et les cédrats acides. Il existe 2 autres groupes distincts: les cédrats sauvages asiatiques (Yunnan et Tibet méridional, Népal) et les cédrats digités<ref name="cha" />.

Chez les botanistes

Chez Risso (1826)<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et chez Gallesio (1811)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>:

  • cédratier à fruit en calebasse. Cultivar décrit par Ferrari, à peau lisse, rare à l'époque de Risso.
  • cédratier poncire
  • cédratier à gros fruit ou cédratier de Gènes. Ce cédrat est celui mentionné dans la monographie de par Vincenzo Riccobono sur les agrumes cultivées au Jardin Botanique de Palerme (1899) aussi nommé cedro Gigante ou cédrat à gros fruit (a frutto grosso)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le nom de C. medica var. Maxima Risso lui est donné dans le bulletin de 1897 qui décrit le fruit ainsi «très gros fruit oblong, étroit et concave à la base, avec des sillons longitudinaux interrompus par des sillons transversaux, terminés par des mamelons plus ou moins hauts et sinueux, diam. Modèle:Unité, longueur de Modèle:Unité, peau avec gros tubercules, mésocarpe jaune sulfureux, spongieux, grand, pulpe amère»<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Curieusement J. B. Carpenter, le nomme var. dulcis<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Cédrat gigante.jpg
Cédrat Gigante (maxima) moyen: hauteur 24 cm, diamètre 18 cm

Le cédrat maxima est une plante ornementale spectaculaire<ref>Modèle:Lien web</ref>, très vigoureuse. La peau du fruit se confit<ref>Modèle:Lien web</ref>.

  • cédratier à fruit cornu (la main de bouddha), quasi inconnu à l'époque, la seule source est Ferrari (voir Main de Bouddha)
  • Fichier:Citrus medica di Salo.jpg
    Cédrat di Salo
    cédratier de Salo, cedro di Roma<ref>Modèle:Lien web</ref>, chidrato di Salò ou di Garda ou del lago (Citrus medica salodiana, Citrum salodianum parvum Ferr.), pulpe savoureuse selon Risso, plus rustique que le cédrat de Florence il poussait à Nice<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Gallésio écrit «est recherché pour l'arome de l'écorce extérieure, et pour la délicatesse de l'écorce intérieure. Il parait originaire de Salò sur le lac de Garda, où sa culture est très étendue; on en cultive aussi à Nervi, à Pegi, à Final, où on l'appelle cedrino»<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Risso décrit un fruit différent sous le nom de Cédrat de Rome dont il tire un exemplaire de l'orangerie de Versailles. Le fruit est profondément mamelonné à son sommet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il est de nos jours produit en Calabre, et utilisé pour la production d'une huile essentielle. Son zeste a une teneur remarquable en polyphénols (Modèle:Unité) qui en font un antioxydant de première importance, la présence quercétine (Modèle:Unité) et d'apigénine dans le zeste contribuent à son forte pouvoir anti-inflammatoire<ref>Modèle:Article</ref>.

Selon Modèle:Bioref :

Le cédrat en Corse

Fichier:Cédrat.jpg
Cédrat de Corse.

Modèle:Article détaillé La variété Cédrat de Corse (cédrat se dit alimea en corse) était intensivement cultivée en Corse à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des vergers en terrasses essentiellement dans le Cap Corse, protégé du vent par des haies pour éviter que les fruits soient abîmés par les épines des branches. Vers 1920, la production annuelle dépassait Modèle:Unité, sur environ Modèle:Unité. Au début des années 1950, la Corse fournissait encore le tiers du marché mondial de cédrat en saumure<ref>Modèle:Article</ref>. La production était essentiellement destinée à l'industrie du fruit confit d'Italie et d'Europe du Nord, quoique localement se produisait une liqueur, la cédratine. La cédratine est la liqueur corse par excellence : elle se compose d’alcool, de sucre, de cédrats et d’extraits naturels végétaux et titre Modèle:Unité d’alcool. Ailleurs, en Méditerranée, on trouve d'autres liqueurs mettant à l'honneur l'agrume, comme l'Italicus, composé à base de cédrat et de bergamote.

Modèle:Article détaillé

Selon Modèle:Bioref (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes ou des erreurs - par exemple Hassaku est un agrume japonais sans rapport avec le cédrat, un hybride de pamplemoussier (C. maxima) et de Kunenbo (C. nobilis Lour. var. kunep Tanaka<ref>Modèle:Article</ref>) Modèle:Colonnes

Fichier:Cédrat rouge C. limonimedica pigmentata.jpg
C. limonimedica pigmentata. Cédrat rouge

Hybrides et Lemonmedica

Gallésio (1811) écrit «Nous suivrons donc cette nomenclature [Cesalpin Camerarius, les Bauhin, Clusius et tous les autres historiens des végétaux], et pour y donner plus de précision, nous appellerons poncires les hybrides du limonier et du cédrat; limes les hybrides de l'oranger et du limonier, et lumies les hybrides du cédrat et de l'oranger».

En dehors des poncires et lumies, à noter des hybridations spontanées de citronnier et de cédratier

  • C. limonimedica pigmentata ou cédrat rouge. Fruit riches en lycopène<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ecorce très parfumée utilisée en cuisine, ou en cosmétique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fichier:Cédrat pompia.jpg
Pompia hybride sarde

ex. Citrus medica var. Pompia, Citrus ×mostruosa, depuis 2013 Citrus limon var. pompia Camarda 2015. Hydride actuellement décrit comme croisement de bigarade C. aurantium (parent femelle) et de cérat C. medica (pollinisateur). Décrit en 1780 par Andrea Manca dell Arca et cultivé en Sardaigne pour y être confit entier. Hybride complexe.

Modèle:Article détaillé

  • C. limonimedica Mangiagli (à manger) est un cultivar d'Italie méridionale réputé avoir un très bon gout, excellent en salade<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce serait un des meilleurs avec Crispifolia.<ref name=":2" />
  • Le cédrat de Trabia ou pirittuni, piretto, cannerone est un hybride de citronnier (citron Spatafora) qui se mange entier en salade<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Citrus medica a contribué comme parent mâle direct en combinaison:

  • avec C. micrantha ou des espèces proches de papeda à C. aurata , C. excelsa , C. macrophylla et C. aurantifolia
  • avec C. reticulata aux variétés C. limonia , C. karna et C. jambhiri y compris Rangpur, le citron Volkamer et au citron jambhiri
  • avec C. aurantium à C. limetta et C. limon (type citron jaune)
  • les triploïdes de C. aurantifolia (Tanepao citron vert et citron Madagascar) résultent probablement d'un rétrocroisement interspécifique (un ovule diploïde de C. aurantifolia fécondé par C. medica)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des variétés et cultivars par pays

Francis Luro et al. ont mis en évidence (2012) une forte diversité génétique chez les cédratiers probablement été favorisée par la multiplication par semis dans les pays méditerranéens (les juifs ne reproduisent pas leurs cédrats rituels par greffe<ref name=":6" />)<ref>Modèle:Article</ref>, le même phénomène a été mis en évidence en Inde (2016)<ref name=":5">Modèle:Article</ref>.

Cédrats méditerranéens et proche-orientaux

Les cédrats italiens

Fichier:Cédrat cripifolia.jpg
Cédrat Crispifolia

La collection italienne actuelle est la plus riche et la plus étonnante. Le cédrat d'Amalfi se confit<ref>Modèle:Lien web</ref>, le Bajoura de Sicile a un albedo doux<ref>Modèle:Lien web</ref>, Vozza-Vozza est réputé très aromatique et un des plus gros disponible<ref>Modèle:Lien web</ref> de même que rugoso<ref>Modèle:Lien web</ref>, Gigante serait lui le plus lourd <ref>Modèle:Lien web</ref> avec Cedro Riccio d'Etna (jusqu'à 10 kg)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le cédrat de Come ou d'Orsenigo est un canelé remarquable<ref>Modèle:Lien web</ref>, C. medica Crispifolia a feuilles gaufrées est nommé cedro a floglia riccia<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cédrat de Santa Maria del Cedro

Modèle:Article détaillé Santa Maria del Cedro (province de Cosenza) produit environ 4000 t de cédrat par an à destination du marché des fruits rituels juifs et de la transformation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est le seul cédrat européen à bénéficier depuis le 10 mai 2023 du label européen AOP<ref>https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0971</ref>. Le cahier des charges exige un albédo très régulier (de 51 à 85 % de la section du fruit)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Santa Maria del Cedro possède un Musée du cédrat géré par le Consorzio del Cedro di Calabria à l'origine de l'AOP<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les cédrats du Maroc

La culture du cédrat y est traditionnelle, avec de nombreux cultivars locaux. Le fruit est consommé en tajine. L'exportation de fruit rituels vers Israël a pris une vaste extension (600000 cédrats Etrog exportés en 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>), le village marocain de Tayart (Imi N'tinbal) est le principal lieu de production de ces fruits<ref name=":6" /> de nos jours. Henri Chapot (1950) a consacré une publication aux cédrat d'Assads (village voisin, tous deux au Sud-Ouest de Taroudant, d'où le nom usuel de cédrat de Taroudant<ref>Modèle:Lien web</ref>) qu'il dit plus petit que celui d'Imi N'tinbal et dont il donne une description précise<ref>Modèle:Article</ref>.

La vallée des cédrats qu'on atteint à pied après Assads et Douar Tamguinsift est devenue un site touristique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Maroc produit des parfums au cédrat<ref>Modèle:Lien web</ref>.

  • Le cédrat M'Guergueb, vrai cédrat écrit Chapoty, qui peut «rivaliser avec le cédrat de Corse et avec le Diamante»<ref name=":0">Modèle:Article</ref>
  • Le cédrat Rhobs el Arsa, pain du jardin (l'aspect évoque une croute d'un pain local), agrume ornemental prisé au Maroc, H. Chapot lui suppose une origine indienne et en fait un membre du groupe jamburi. Chapot le suppose être un double hybride de bigarade à cause de la forme de la feuille et de citronnier (acidité de la pulpe), hérédité qui évoque celle de Pompia dont il a l'apparence<ref name=":0" />.

Cédrats du Moyen-Orient et Yémen

Fichier:Citrus medica, Ayda alley, Aleppo.jpg
cédrats à Allep
  • Les cédrats Kabbad (écorce fortement bosselée mamelonnée type des cédrats verruqueux) qui peut atteindre une taille «énorme» (écrit Chapot dans sa monographie<ref name=":1">Modèle:Article</ref>) est parfois supposé proche du jaune orange (Citrus Karna RAF<ref>Modèle:Lien web</ref>.) et le cédrat de Damas - gros fruit cylindrique d'une jaune franc - sont mentionnés comme cédrats syriens. L'albedo et le zeste du Kabbad sont broyés et mélangés pour faire des pâte de fruit.
  • Le cédrat d'Antelias est cultivé au Liban, le fruit est gros avec un étranglement au centre qui lui donne une forme de bobine ou de gourde d'après Chapot<ref name=":1" />.
  • Temoni ou cédrat du Yémen a un fruit tardif, à albédo doux avec une saveur agréable peu marquée. La taille du fruit est moyenne et variable<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cédrats orientaux

Les cédrats chinois

La Chine possède de très nombreux cultivars et variétés de cédrats sauvages et cultivés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Yunnan est la zone la plus riche, on y distingue 2 populations depuis longtemps différenciées: les cérats digités (main de Bouddha) et les non digités<ref>Modèle:Article</ref>. Modèle:Article détaillé

Cédrat sub-hymalayens

Fichier:Phylogénie des cédrats indiens.jpg
Distances génétiques et phylogénie de 12 populations de cédratiers indiens - code couleur magenta pour les cédrats sauvages<ref>Modèle:Article</ref> (les noms sont ceux de la région de provenance).

En Inde les analyses effectuées sur 219 accessions ont montré une plus diversité génétique légèrement supérieure chez les populations de cédratiers domestiqués (8 populations identifiées) par rapport aux populations sauvages (4 populations identifiées). La domestication a eu lieu dans le nord-est de l'Inde, d'où l'on pense que l'espèce est originaire<ref name=":5" />.

Themachhi' cédrat sauvage de Garo Hills, Meghalaya, qui ressemble à un citron a été démontré être un cédrat<ref>Modèle:Article</ref>.

Des accessions locales ont été mises en culture à la station de l'Institut (BARI), Jaintapur, Sylhet, Bangladesh et leur diversité décrite (2019), elles sont très hétérogènes par exemple le poids du fruit varie selon les variétés de Modèle:Unité, la partie comestible de Modèle:Unité du fruit; la morphologie et les caractéristiques qualitatives sont également variables<ref>Modèle:Article</ref>.

Huile essentielle

De même que la feuille de cédratier a un usage différent en cuisine que le fruit, l'huile essentielle de feuille (dominantes limonène/géranial/néral) diffère sensiblement de celle du fruits dont les principaux composants sont limonène, limonène/γ-terpinène<ref>Modèle:Article</ref>. La présence du limonène est de Modèle:Unité chez la Main de Bouddha suivi de Modèle:Unité d'γ-terpinène et de (Z) et (E) citral (Modèle:Unité mais on peut aller à 23 %). Chez etrog limonène et γ-terpinène représentent Modèle:Unité, on peut aller de Modèle:Unité selon les fruits pour le limonène<ref name=":7" />, et pour γ-terpinène de Modèle:Unité selon les cultivars<ref name=":8">Modèle:Ouvrage</ref>. Le myrcène et le β-pinène sont significativement présent de l'H.E. de feuille de cédratier<ref name=":8" />. thegoodscentscompany rappelle que les H.E. naturelles riches en d-, l- et dl-limonène ne doivent être utilisés que lorsque le niveau de peroxydes est le plus bas possible<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'huile essentielle extraite de la peau du fruit contient encore de l'isolimonène (Modèle:Unité)<ref name=":7">Modèle:Article</ref>. Dans une publication spécialement consacrée au cultivar Diamante récolté vert ou jaune, l'oxypeucedanine était le composant principal de la fraction hétérocyclique oxygénée dans les extraits de fruits verts. Gabriel Bartolo et al. montrent que l'oxypeucedanine (coumarine aglycone typique des Apiaceae<ref>Modèle:Article</ref>) est le principal composé oxygéné dans l'H.E. de cédrat vert alors que le citroptène (C11H10O4) commun chez la lime, le citron et la bergamote prend sa place dans le jaune<ref>Modèle:Article</ref>.

Les principaux flavonoïdes de l'H.E. du cédrat de Corse sont la rutine et la néohespéridine, on les retrouve dans la liqueur locale<ref>Modèle:Article</ref>.

L'hétérogénéité des résultats disponible est forte. Dans un article paru en 2015, Brian M. Lawrence cite les travaux sur l'influence

  • du stade de maturité du fruit. La plupart des propriétés sont affectée par le degré de maturité: baisse du niveau de neral avec la maturité de même le limonène, le rendement passe de Modèle:Unité quand le fruit murit. L'activité antioxydante la plus élevée en sur maturité<ref>Modèle:Article</ref>,
  • de la méthode d'extraction (pour le limonène le niveau passe de Modèle:Unité selon qu'on utilise l'hydrodistillation où la pression à froid),
  • de la variété et la provenance<ref>Modèle:Article</ref>.

Propriétés

L'activité antimicrobienne et antiproliférative de l'H.E. de cédrat est importante: Cette H.E. est un bactéricide puissant. Elle a une activité antiproliférative contre le cellules cancéreuses humaines (HepG2, Caco2, MCF-7 et THP-1)<ref>Modèle:Article</ref>.

Anthologie

  • Halil el Masri, L'interprète oriental des songes. E. Dentu. 1878. 422 p.<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

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Notes et références

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Références biologiques

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Liens externes

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