Centre d'extermination de Sobibór
Modèle:Infobox Camp de concentration
Le centre d'extermination de Sobibór est un centre d'extermination nazi situé dans le gouvernement général de Pologne. L'emplacement de cet ancien centre se trouve aujourd’hui dans le quart sud-est de la Pologne, à proximité des frontières actuelles avec l'Ukraine et la Biélorussie, à environ Modèle:Unité à l'est-sud-est de Varsovie.
De même que le centre d'extermination de Bełżec et celui de Treblinka, Sobibór entre en fonction dans le cadre de l'opération Reinhard. De Modèle:Date à l'été 1943, les autorités allemandes y font assassiner environ Modèle:Unité.
Sobibór est ensuite transformé en camp de concentration, puis liquidé fin 1943 après la révolte du Modèle:Date lors de laquelle environ Modèle:Nombre réussissent à s'évader, dont une cinquantaine a survécu.
Création et organisation
Origine
Avec Bełżec et Treblinka, Sobibór constitue l'un des maillons de la mise en œuvre de l'opération Reinhard, qui vise à éliminer tous les Juifs du gouvernement général de Pologne. L'ouverture du centre marque le début de la déportation et de l'extermination de tous les Juifs du district de LublinModèle:Sfn ; son champ d'action connaît rapidement une notable extension en y intégrant la région de Białystok puis des Juifs originaires des pays d'Europe de l'OuestModèle:Sfn,Modèle:Note.
Choix du lieu et construction
Le site est choisi en raison de son isolement et de sa proximité avec une voie ferréeModèle:Sfn : le centre est situé loin d'un village, mais près d'une petite gare ferroviaire. Le Boug occidental, rivière qui marque la frontière entre le gouvernement général de Pologne et le Reichskommissariat Ukraine, est à Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le centre est entouré de forêts et de marécages. Selon l'historien Christopher Browning le site fait l'objet d'une première visite par un groupe d'officiers SS à l'automne 1941, soit plusieurs mois avant la conférence de Wannsee ou la décision concernant l'Aktion Reinhard<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette hypothèse est également mentionnée par Dieter Pohl selon lequel Modèle:CitationModèle:Sfn.
La construction du centre commence en Modèle:Date et se prolonge sur plusieurs moisModèle:Sfn, sous l'autorité du SS-Obersturmführer Richard Thomalla, directeur de l'administration centrale de construction SS à LublinModèle:Sfn. Les travaux sont confiés à des entreprises locales qui emploient une main d'œuvre juive raflée dans les cités environnantesModèle:Sfn. Au moment de l'arrivée de Franz Stangl comme commandant du centre en Modèle:Date et de celle du premier convoi de déportés, le Modèle:Nobr, seul le gros-œuvre, dont les chambres à gaz, est terminéModèle:Sfn.
Organisation et topographie
Tous les bâtiments, y compris le quartier réservé aux SS et les entrepôts, sont construits à l'intérieur du centreModèle:Sfn. Celui-ci mesure Modèle:Dunité. Il est entouré d'une double rangée de fil de fer barbelé en partie cachée par des branches de pin. Le centre est divisé en quatre secteurs eux-mêmes entourés de barbelésModèle:Sfn. Le Vorlager (Modèle:Citation) est situé près des quais d'arrivée. On y trouve les logements des SS et des auxiliaires ukrainiens et baltes, ainsi que les entrepôts où sont stockés les effets personnels des victimesModèle:Sfn. À la différence de Bełżec, tous les SS logent dans l'enceinte du centreModèle:Sfn. Le centre Modèle:Rom-maj est composé de baraquements où s'entassent les déportés juifs réquisitionnés pour le travail. Ils sont maintenus en vie temporairement et régulièrement tués pour être remplacés par des nouveaux déportésModèle:Sfn. Les déportés arrivent dans le centre Modèle:II, qui contient les baraques dans lesquelles les victimes doivent se dévêtir et déposer leurs objets de valeur. Dans le centre Modèle:III se déroule l'extermination. Il se situe au nord-est dans un endroit très éloigné, totalement isolé du reste du centre.
Le centre III est relié au centre II par un chemin de Modèle:Dunité, clôturé par des fils de fer barbelés avec des branches d'arbres entrelacées, le « boyau » (Schlauch), qui mène directement aux chambres à gaz ; à mi-chemin se trouve la « boutique du coiffeur », baraque dans laquelle des détenus juifs coupent les cheveux des femmesModèle:Sfn.
Au cœur du processus d'extermination, le centre III contient les chambres à gaz, les fosses communes, un baraquement pour les membres du Sonderkommando et un autre pour des gardes ukrainiens. Les fosses communes, longues de Modèle:Unité, larges de Modèle:Unité et profondes de 6 m, avec des parois pentues, sont directement reliées à la gare du centre par une voie ferrée étroite pour y amener les cadavres des déportés morts pendant le transport. Il est ceinturé par des tours de garde et une double barrière de barbelés. Les premières chambres à gaz se trouvent dans un bâtiment en briques, divisé en trois salles identiques, de quatre mètres sur quatre, qui peuvent chacune contenir de Modèle:Unité. Elles sont camouflées en douches avec une installation sanitaire fictive. Les 6 portes (3 pour faire entrer les victimes, 3 pour retirer les cadavres) sont dotées d'une forte garniture de caoutchouc et s'ouvrent toutes vers l'extérieur. Accolé au bâtiment se trouve un appentis où est installé un moteur de char russe T-34 destiné à produire les gaz asphyxiants à travers une conduite spéciale traversant les salles de part en partModèle:Sfn.
Les exécuteurs
Le personnel du centre se compose d'une trentaine de SS et d'une centaine de gardes ukrainiensModèle:Sfn,Modèle:Note, dont John DemjanjukModèle:Sfn, ces derniers étant placés sous l'autorité d'Erich Lachmann.
Début avril, Franz Stangl est nommé commandant du centreModèle:Sfn, après une entrevue avec Odilo Globocnik au début du printempsModèle:Sfn ; avant sa prise de fonction, il est d'abord envoyé au centre d'extermination de Belzec pour prendre connaissance des étapes du processus d'extermination mis en place par son commandant, Christian Wirth, et les transposer à SobiborModèle:Sfn. Il a comme suppléant l'Oberscharführer Hermann Michel, puis Gustav Wagner.
En Modèle:Date, Stangl, nommé commandant du centre d'extermination de Treblinka, est remplacé par Franz ReichleitnerModèle:Sfn. Comme StanglModèle:Sfn, Reichleitner a fait partie du personnel chargé de l'euthanasie forcée des malades mentaux menée dans le cadre de l'Aktion T4, au cours de laquelle ils ont tous deux travaillé avec Christian WirthModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Le centre I est dirigé par l'Oberscharführer Otto Weiss, auquel succède Karl FrenzelModèle:Sfn. Le centre III est sous l'autorité de Kurt Bolender, d'avril à Modèle:Date-, puis de Erich BauerModèle:Sfn. L'administration du centre est gérée par Alfred Ittner.
Les Arbeitsjuden
Modèle:Article détaillé Comme à Chełmno ou à Bełżec, des déportés juifs, connus sous l'appellation de Sonderkommandos ou ArbeitsjudenModèle:Note, sont utilisés pour des tâches annexes au processus d'exterminationModèle:Note.
Les opérations de tuerie
L'arrivée des convois
L'Oberscharführer SS Kurt Bolender décrit le processus : Modèle:Citation bloc
Eda Lichtman, survivante de Sobibor, raconte l'arrivée au centre :
Modèle:Citation bloc Les gardiens expliquaient aux vieillards et aux invalides qu'on les menait à l'hôpital pour les soigner, mais, dans les faits, on les transportait dans une carriole au centre III où ils étaient gazés ou abattusModèle:Sfn.
Dans les premiers temps, les victimes devaient se déshabiller en plein air, puis on construisit des baraques prévues à cet effet, il y avait dessus un écriteau « caisse » où on remettait argent et objets de valeur par une fenêtre ; parfois, pour rassurer les victimes, le caissier Alfred Ittner leur remettait un reçu ; il y avait aussi un autre écriteau avec la mention « bains »Modèle:Sfn.
L'extermination
Erich Bauer, responsable du centre III à partir d'Modèle:Date-, raconte : Modèle:Citation bloc
Si des convois arrivaient de nuit, on faisait descendre les occupants des trains et on les gardait jusqu'au matin au centre II. Ils se déshabillaient et étaient conduits directement aux chambres à gaz.
Dès l'entrée des victimes dans le centre II, le processus s'accompagnait de la part des SS et des Ukrainiens d'une grande violence ; des chiens avaient été dressés pour mordre les victimes une fois celles-ci nues, sans compter les coups de fouet et les tirs de revolver pour les terroriser et les faire courir plus vite jusqu'au bout du chemin de mort. La première phase d'activité de Sobibor alla de Modèle:Nobr ; en général, il y avait un convoi d'environ vingt wagons par jour avec en moyenne Modèle:Unité. À chaque convoi, on sélectionnait des travailleurs qualifiés, menuisiers, tailleurs, cordonniersModèle:Sfn.
L'ordre de Heinrich Himmler du Modèle:Date d'anéantir tous les ghettos juifs avant la fin de l'année amena les responsables SS de l'Aktion Reinhard à accélérer le processus d'extermination et par voie de conséquence à augmenter la capacité des chambres à gazModèle:Sfn. On décide donc à Sobibor d'en construire de nouvelles ; le nouveau bâtiment compte six salles au lieu de trois, avec un corridor central ; la capacité totale atteint environ Modèle:UnitéModèle:Sfn alors que l'on construit la voie ferrée étroite longue de Modèle:Unité/2 avec une petite locomotive diesel. Le Scharführer SS Erich Bauer précise :
Les opérations d'extermination se poursuivent jusqu'à l'été 1943Modèle:Sfn.
Le sort des cadavres
Dès l'été 1942, des centaines de milliers de cadavres gisent dans d'immenses fosses communes. Heinrich Himmler donne l'ordre de faire disparaître toute trace des crimes. À l'automne, le commandant du centre ordonne de les brûler en totalité. Comme à Belzec, les cadavres sont exhumés et incinérés sur des bûchers à l'air libreModèle:Sfn.
Le jugement du tribunal de Hagen déclare : Modèle:Citation bloc
La révolte du Modèle:Date-
Préalables
À la fin de 1942, la quasi-totalité des ghettos juifs du Gouvernement général ont été détruits. Le Modèle:Date, Heinrich Himmler, qui a visité le camp en Modèle:Date, ordonne donc de transformer Sobibor en camp de concentration. Cet ordre signifie l'arrêt de mort des Arbeitsjuden qui travaillent aux quais d'arrivée des déportés et dans le centre III.
Ayant été témoins de l'extermination de dizaines de milliers d'innocents, les arbeitsjuden comprennent que les SS ne permettront pas à un seul d'entre eux de rester en vie. Ils apprennent le soulèvement des déportés à Treblinka début août et un projet de révolte se met en place. Le Modèle:Date arrive un convoi de Juifs biélorusses, tous affectés à la construction de bâtiments ; avec Léon Feldhendler comme chef, secondé par Alexander Petcherski<ref>Modèle:Lien web</ref>, lieutenant de l'Armée rouge, prisonnier de guerre juif surnommé « Sacha », le Modèle:Date-, la révolte éclate dans le centre. Yehuda Lerner est l'un de ses initiateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Déroulement de la révolte
Comme prévu par l'organisation de l'insurrection, à 16 h, au moment de l'appel pour le rassemblement, les révoltés, armés de couteaux, de haches et de pelles<ref>Modèle:Lien web</ref> réussissent à désarmer des gardiens, à isoler et tuer une dizaine de SS<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> et de gardes ukrainiens. Ils tentent sans succès d'atteindre la porte principale. Les gardes allemands et ukrainiens ouvrant le feu sur eux, ils réussissent à ouvrir une brèche dans les barbelés puis parviennent à s'échapper à travers le champ de mines qui entoure le camp<ref name=":0" />. Des dizaines d'entre eux y trouvent la mort. Plus d'une centaine fut reprise et abattue. Près de 320 déportés sur un total de 550 réussissent effectivement à sortir du centre, mais seulement 53 survivent à leur fuite, quelque temps plus tard. À l'occasion de cette révolte, neuf membres de la SS et deux gardiens ukrainiens trawnikis, des Volksdeutsche, périssent également.
Suites
Par la suite, les SS assassinent presque tous les prisonniers du centre qui n'ont pas pu s'enfuir ou même qui n'ont en rien participé à la résistance, soit plusieurs centaines de personnes. Seuls quelques-uns sont conduits dans d'autres camps. En tout et pour tout, seulement 50 prisonniers survivent à la guerre. Certains s'engagèrent dans la résistance polonaise<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Portée
Cette révolte organisée fut l'une des trois qui éclatèrent dans les centres d'extermination, avec celle de Treblinka le Modèle:Date et celle du Sonderkommando de Birkenau le Modèle:Date. Elle est la plus organisée et la plus massive d'entre elles<ref name=":1" />. Les responsables nazis redoutent que la nouvelle se répande, à la fois informant de l'insurrection, mais également de l'existence des camps d'extermination<ref name=":1" />. Mais la résistance polonaise l'apprend et informe rapidement les alliés de cette révolte<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.
Démantèlement du centre et dissimulation des traces
Le 19 octobre, après la liquidation de la révolte de Sobibór du Modèle:Date-, le chef SS Heinrich Himmler ordonne la fermeture du camp.Modèle:SfnModèle:Sfn Des travailleurs juifs sont envoyés à Sobibor depuis Treblinka afin de démanteler le camp. Ils démolissent sous le commandement des SS un maximum de traces du centre d'extermination : les chambres à gaz et la plupart des bâtiments du camp, en démontant toutes les installations et en dynamitant les chambres à gaz et tous les bâtiments en dur. Mais ont laissé derrière eux plusieurs baraquements pour une utilisation future par Baudienst<ref name="bemmazurek">Modèle:Article</ref>. Puis ils labourent le sol, plantent de nombreux pins sur son site et en y construisant une ferme d'aspect anodin, afin qu’il ne reste aucune trace visible des crimes commis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les travaux sont terminés à la fin du mois d'octobre et tous les Juifs amenés de Treblinka sont fusillés entre le 1er et le 10 novembre.Modèle:Sfn,Modèle:Sfn
Lorsque l'Armée rouge découvre Sobibór en août 1944, des traces importantes du camp subsistent<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Depuis, les recherches archéologiques ont découvert les fondations des chambres à gaz<ref name=":2" />.
Les photos prises par Niemann, et léguées en 2020 par son petit-fils à l'USHMM constituent un très important éclairage sur Sobibór<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Bilan
Un premier bilan des juifs gazés est dressé par les autorités nazies le Modèle:Date via le télégramme Höfle, qui fait état de Modèle:Unité au Modèle:DateModèle:Sfn. Pour l'ensemble de la période d'activité du camp, Raul Hilberg estime le nombre des victimes à plus de Modèle:NbModèle:Sfn, l'United States Holocaust Memorial Museum retenant le chiffre de Modèle:UnitéModèle:Sfn. On ne dénombre qu'une cinquantaine de survivantsModèle:Sfn.
Les victimes sont essentiellement des Juifs polonais provenant du district de Lublin et de Galicie de l'Est, mais aussi du Protectorat de Bohême-Moravie et de Slovaquie, d'Allemagne et d'Autriche, de France, de Lituanie, et des Pays-BasModèle:Sfn.
Aspects mémoriels
Après la fin du conflit, l'histoire du centre d'extermination de Sobibor est largement oubliée ; le site n'est pas préservé et il fait l'objet de fouilles sauvages de pillards à la recherche d'objets précieuxModèle:Sfn,Modèle:Note. Un premier monument est érigé sur le site par les autorités polonaises en 1965, monument qui ne mentionne pas l'origine juive des victimesModèle:Sfn, tout comme ceux érigés à Chełmno<ref>S. Krakowski, Chelmno, Jérusalem, Yad Vashem, 2009, Modèle:P..</ref> et à Bełżec<ref>R. Kuwalek, Belzec, Paris, Calmann-Lévy, 2013, Modèle:P..</ref> en 1964. En 1993, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la révolte, un musée est ouvert sur le site, puis, au cours des années suivantes, des volontaires réalisent l'« avenue-mémorial », qui suit le tracé du cheminement des déportés du quai de débarquement aux chambres à gazModèle:Sfn.
Les événements de Sobibor ont inspiré le film Les Rescapés de Sobibor et le roman Flucht aus Sobibor de Richard Rashke.
En 1999, l'historien et survivant de la Shoah Jules Schelvis crée en Hollande la fondation Sobibor (Stitching Sobibor) pour maintenir vivante la mémoire de ce camp d'extermination<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le cinéaste Claude Lanzmann, réalisateur de Shoah, a réalisé en 2001 un documentaire sur la révolte intitulé Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures, qui est le témoignage de Yehuda Lerner, un participant survivant.
Prisonniers connus
- Thomas Blatt est un des rares rescapés à avoir écrit ses souvenirs du centre<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Semion Rosenfeld, un soldat juif de l'Armée rouge, et dernier survivant connu du centre, meurt en Israël le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il était l'un des prisonniers qui avait réussi à s'échapper à l'occasion de la révolte du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.
Le sort des bourreaux
Extradé du Brésil où il s'était réfugié, Franz Stangl est condamné à la prison à perpétuité en 1970 et meurt en prison quelques mois après sa condamnationModèle:Sfn. Son successeur à la tête du centre, Franz Reichleitner, est abattu par des partisans italiens dans la région de TriesteModèle:Sfn début 1944.
Erich Bauer est jugé par la cour d'assises de Berlin-Moabit et condamné à mort le Modèle:Date-, peine commuée en détention à perpétuité<ref>Ernts Klee et Willy Dressen, The Good Old Days : The Holocaust as Seen by Its Perpretators and Bystanders</ref>. Plusieurs procès à l'encontre de gardes ukrainiens se tiennent en Union soviétique de 1963 à 1965, avec, dans certains cas, une condamnation à mort suivie d'une exécutionModèle:Refnec.
12 anciens gardes SS sont jugés à Hagen du Modèle:Date- au Modèle:Date- lors du procès de Sobibor ; parmi les accusés, Kurt Bolender se suicide en prison avant le verdictModèle:Sfn ; 5 sont condamnés à des peines de prison allant de la perpétuité - Karl Frenzel - à 3 ans d'emprisonnement et 6 sont acquittés<ref>Les assassins de Sobibor</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Ouvrages généraux et monographies
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- Les révoltés de la Shoah , témoignages et récits, présenté par Marek Halter. Ed. Omnibus, 2010, 1 246 pages. L’ouvrage comprend notamment : Sobidor, la révolte oubliée par Thomas Toïvi Blatt
Romans
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Photo prise en 1944 des survivants de la révolte de Sobibor
Liens externes utilisés comme références
Filmographie
- Les Rescapés de Sobibor, téléfilm réalisé par Jack Gold (1987, 2 h 23 min)
- Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures, film documentaire réalisé par Claude Lanzmann (2001, 1 h 35 min).
- Sobibor, film réalisé par Constantin Khabenski (Modèle:Date, 1 h 50 min)
- Sheol, film documentaire réalisé par Arnaud Soli, (2022, 1 h 28 min)