Centre d'extermination de Chełmno
Modèle:Entête label Modèle:Voir homonymes
Modèle:Infobox Camp de concentration
Le centre d'extermination de Chełmno (en allemand Modèle:Lang) est le premier centre d'extermination nazi destiné à l'assassinat de Juifs au moyen de gaz asphyxiantsModèle:Note.
Situé dans le village polonais de Chełmno nad NeremModèle:Note à Modèle:Unité au nord-ouest de Łódź dans le Warthegau, partie de la Pologne annexée au Reich, il est utilisé de Modèle:Date- à Modèle:Date-, puis en Modèle:Date- et Modèle:Date-, faisant plus de Modèle:Unité, essentiellement des Juifs originaires du Warthegau. Caractérisée par l'emploi de camions à gaz, sa première phase d'activité est dans la continuité des meurtres commis dans le cadre du programme Aktion T4 ou par les Modèle:Lang et constitue une étape vers la mise en place des grands centres d'extermination, comme Sobibór, Treblinka, Maidanek, Bełżec et Auschwitz. Modèle:Citation
Outre le caractère précoce du début de ses activités, Chełmno se distingue des autres centres d'extermination par l'absence de chambre à gaz et par son indépendance à l'égard de l'Office central SS pour l'économie et l'administration et de l’Aktion Reinhard.
Création et organisation
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Origine
En 1941, le gauleiter du Modèle:Lang (Warthegau), Arthur Greiser sollicite et obtient l'autorisation de Heinrich Himmler d'assassiner Modèle:Unité résidant dans le Modèle:LangModèle:Sfn, où ils représentent une population totale de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Greiser souhaite « désengorger » les ghettos du Warthegau en assassinant les Juifs incapables de travailler, afin de libérer de la place pour les Juifs déportés d'AllemagneModèle:Sfn. Pour l'historien Christopher Browning, Modèle:CitationModèle:Sfn ; Saul Friedländer attribue également une fonction locale au camp d'extermination de ChelmnoModèle:Sfn, ce qui explique que ses activités ne sont pas reprises dans le cadre de l'opération Reinhard, décidée postérieurement et centrée sur la population juive du Gouvernement général, et qu'elles ne relèvent pas de l'Office central SS pour l'économie et l'administrationModèle:Sfn.
Le site de Chełmno, situé à mi-chemin entre Varsovie et Poznań, est choisiModèle:Note parce qu'il est relié par une voie secondaire à la ligne ferroviaire Łódź-Poznań, et par une route en bon état avec Łódź, à soixante kilomètres au sud-est du village ; de plus, le village dispose d'un parc clôturé et d'un petit château inoccupé, avec des bâtiments de ferme et une égliseModèle:Sfn. Le village compte environ Modèle:Nobr, dont une majorité de Polonais et des Allemands originaires de VolhynieModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, le SS-Modèle:Lang Rolf-Heinz Höppner de l'état-major du chef supérieur de la SS et de la police dans le Warthegau, Wilhelm Koppe, écrit à Adolf Eichmann : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date-, Höppner interroge à nouveau les autorités centrales à propos du sort à réserver aux Juifs : Modèle:Citation
Pendant ce temps, et avant la fin des travaux de construction du nouveau camp, Herbert Lange et ses hommes commencent l'extermination des Juifs du Modèle:Lang. De fin Modèle:Date-Modèle:Sfn à fin Modèle:Date-, ils gazent plusieurs centaines de Juifs dans la région de Konin et de Kalisz, au moyen d'un camion équipé de bouteilles de monoxyde de carboneModèle:Sfn ; au total, ces diverses opérations font plus de Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Construction
Fin Modèle:Date-, le SS-Modèle:LangModèle:Note arrive à Chełmno dont le château, en ruines et inoccupé, est réquisitionné : en quelques semaines, le centre d'extermination est aménagéModèle:Sfn. La population polonaise du village, d’environ Modèle:UnitéModèle:Sfn, est expulsée, à l'exception de quelques hommes que l'on oblige à participer aux travaux d'aménagementModèle:Sfn. Elle est remplacée par des Modèle:Lang provenant de Volhynie : ainsi, Modèle:Nobr, le village compte Modèle:Unité, essentiellement d'origine allemandeModèle:Sfn.
Le « camp » se compose de deux parties distinctes, distantes de quatre kilomètres environ, reliées par une route rectiligne orientée nord-nord-ouest : la première partie se trouve dans le château du village où on met à mort les victimes ; la seconde, le « camp de la forêt », dans le bois de RzuchówModèle:Note, où les cadavres sont d’abord enterrés, puis à partir de Modèle:Nobr incinérés.
Le château a un parc ceinturé par une simple clôture de fil, qui ne dissimule pas les opérations d'extermination, puis, un mois après le début des tueries, par une palissade de planchesModèle:Sfn.
Le camp de la forêt se compose de trois clairières, l'une de Modèle:Unité Modèle:Nobr, une autre de Modèle:Unité Modèle:Nobr et une dernière de Modèle:Unité sur 15, où sont creusées des fosses communesModèle:Sfn, puis construits des fours crématoires. Situées au cœur d'un ensemble très dense de pins, les différentes clairières sont reliées, par plusieurs percées, à la route principale qui leur est distante d'une à plusieurs centaines de mètresModèle:Sfn.
Outre ces deux « camps », de nombreux bâtiments du village sont confisqués et servent directement ou indirectement au processus d'extermination : sont notamment réquisitionnées l'église (et son presbytère), la mairie, l'école, la Deustches Haus (la Maison allemande), vaste bâtiment situé en face du château et des maisons ayant appartenu à des familles polonaises expulsées. Y sont installées la résidence du commandant du centre, celle des gardiens, la cuisine, la cantineModèle:Sfn.
Les aménagements étant terminés après environ cinq semainesModèle:Sfn, trois camions à gaz sont amenés de Berlin : ils sont carrossés avec une caisse étanche munie d'une grande double porte à l'arrière, comme une voiture de déménagement ; à l'intérieur de la caisse, un caillebotis de bois recouvre le sol de tôle ; sous ce caillebotis, un tuyau percé de trous qui peut être raccordé au pot d'échappementModèle:Note afin d'asphyxier les personnes enfermées dans la caisseModèle:Sfn.
Les exécuteurs
Le personnel de Chełmno est constitué d'un petit groupe de membres du RSHA qui a participé aux gazages dans le cadre de l'euthanasie des malades mentauxModèle:Note,Modèle:Note. Ce noyau est complété par des membres de la Gestapo de Poznań et de Łódź, et de l'Modèle:Lang (police régulière) de LodzModèle:Sfn, détachés auprès du Kommando LangeModèle:Note par le chef supérieur de la SS et de la police (HSSPf) Wilhelm KoppeModèle:Sfn,Modèle:Note. Certains membres de la police régulière sont affectés à Chełmno après s'être portés volontaires pour une mission à l'extérieur, sans connaître au préalable la teneur de cette missionModèle:Sfn. Les exécuteurs sont commandés par Herbert LangeModèle:Note choisi en raison de son expérience, puis, à partir de Modèle:Date-, par le SS-Modèle:Lang Hans BothmannModèle:Sfn. L'effectif total comporte Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr de la Modèle:Lang, qui en constituent le « noyau » et Modèle:Nobr de la police régulière qui assurent la garde du camp (Wachtkommando)Modèle:Sfn.
Lange a été le premier, ou l'un des premiers utilisateurs d'un camion à gaz en Pologne, le Modèle:Date-, dans le cadre de la poursuite de l’Aktion T4Modèle:Sfn. Entre la fin Modèle:Nobr et le Modèle:Nobr, il dirige une unité chargée Modèle:Citation, notamment au moyen d'un énorme fourgon ressemblant à une voiture de déménagement et dans lequel est injecté de l'oxyde de carbone en bouteilleModèle:Sfn. Ce procédé posant des problèmes logistiques pour les Modèle:Lang, des camions sont adaptés pour utiliser directement les gaz d'échappement, Modèle:NobrModèle:Sfn. Le processus mis en place par Lange est donc l'un des maillons de la chaîne qui relie les chambres à gaz fixes de l’Aktion T4, alimentées par du monoxyde de carbone en bouteilles, aux camions itinérants des Modèle:Lang, puis aux chambres à gaz fixes de l’Aktion Reinhard où le gazage est effectué au moyen de gaz d'échappement de moteurs (Belzec étant une étape de transition), avant l'utilisation du Zyklon B, essentiellement à Auschwitz.
Si l'essentiel du personnel du camp est fourni par le HSSPF Koppe, Lange reçoit ses ordres directement de Heinrich Himmler ou d'Arthur Greiser à qui Himmler a délégué une autorité considérableModèle:Sfn. Les exécuteurs allemands sont assistés par sept auxiliaires polonaisModèle:Sfn.
Les membres du RSHA occupent toutes les fonctions importantes au sein du camp ; quant aux membres de la police régulière, ils sont répartis en trois sections affectées au transport, au château et au camp de la forêtModèle:Sfn. L'affectation des membres du premier groupe au camp d'extermination est plutôt stable, alors que certains policiers chargés de la garde du camp ne sont en poste à Chełmno que pour une période limitée à l'issue de laquelle ils regagnent leurs unités d'origine où ils Modèle:Citation.
L'équipe du transport a pour tâche d'amener les victimes de la gare au village, en transitant, de Modèle:Date- à Modèle:Date-, par le moulin de Zawadki ; l'équipe du château est chargée de la surveillance, mais ses membres participent également au déshabillage des victimes et aux gazages ; l'équipe de la forêt est divisée en deux sections, l'une montant la garde à l'extérieur du camp, l'autre, à l'intérieur, étant chargée de diriger et surveiller les activités des Modèle:LangModèle:Sfn.
Tous les membres du Kommando bénéficient d'un complément de solde variant, selon le grade, de Modèle:Nobr par jour, soit mensuellement, plus du double de la solde normaleModèle:Sfn, ce complément provenant d'un fonds spécial de l'administration du Reichsgau WarthelandModèle:Sfn. D'après les témoignages recueillis lors de leur procès, le moral des exécuteurs est bon ; ils passent des soirées détendues à jouer aux cartes et à boire de l'eau-de-vie ou de la bière ; ils vont au cinéma à Koło, et ils ont presque tous une petite amie, avec laquelle ils peuvent passer la nuit dans leur cantonnementModèle:Sfn.
Les Arbeitsjuden
Au début des activités du centre, les tâches annexes au processus de tuerie sont assurées par des prisonniers polonais. Mais rapidement, et au plus tard début Modèle:Date-Modèle:Sfn,Modèle:Note, les Allemands mettent en place un Modèle:Lang composé de déportés juifs, également connus sous l'appellation d'Modèle:LangModèle:Note. Ces hommes Modèle:Citation. Cette méthode est utilisée par la suite dans tous les centres d'extermination nazis : des détenus polonais ou juifs sont forcés par les SS d'accomplir Modèle:Citation.
Les Arbeitsjuden comptent une quarantaine d'hommes, fréquemment renouvelés, après des assassinats quotidiensModèle:Sfn. Les hommes portent des chaînes aux pieds et logent dans le grenier aux grains ; au château, ils ramassent les vêtements des victimes, nettoient la courModèle:Sfn, ou travaillent comme artisans, tailleurs ou cordonniers, pour les besoins de leurs bourreaux, ce qui leur vaut un sursisModèle:Sfn. D'autres Arbeitsjuden sont affectés à l'enfouissement, puis à l'incinération des corps des victimesModèle:Sfn. Huit à dix prisonniers sont utilisés comme artisans, une quinzaine est affectée au tri des vêtements et effets personnels des victimes, et au moins trente Juifs sont chargés d'effectuer Modèle:CitationModèle:Sfn.
Les opérations de tuerie
L'arrivée des convois
Dans une première phase, les premières victimes proviennent des villes environnantes de Chełmno, comme Konin, Koło et Kłodawa d'où elles sont directement amenées au centre par camionModèle:Sfn. À partir de Modèle:Date-, débutent les déportations en provenance du ghetto de Łódź ; le premier convoi, qui part entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-Modèle:Sfn,Modèle:Sfn, est composé d'éléments jugés « indésirables » ou « nuisibles » par une commission composée de membres de l'administration juive du ghettoModèle:Sfn.
Les trains en provenance du ghetto s'arrêtent à la gare de Koło, où les déportés passent parfois la nuit dans la synagogue, avant d'être transportés vers le lieu de leur assassinat en camion : cette procédure manquant de discrétion, par la suite, les victimes sont acheminées à l'écart de la ville par une ligne ferroviaire à voie étroite, et gardées la nuit dans un moulin à ZawadkiModèle:Sfn. À leur arrivée à Chełmno, on annonce aux victimes qu'elles vont être envoyées travailler en AllemagneModèle:Sfn et Modèle:Citation ; Modèle:Citation.
Les témoignages cités notamment par Eugen Kogon et Sila Cehreli permettent de décrire l'arrivée des convois. Les premières victimes, amenées par camion, sont débarquées à l'extérieur de la clôture ceinturant le château, à l'intérieur de laquelle elles sont chassées à coups de fouet ; par la suite, les camions reliant la gare de Koło à Chełmno pénètrent directement dans l'enceinte du châteauModèle:Sfn. Les transports par camion de la gare de Koło puis du moulin de Zawadki vers le camp d'extermination sont effectués par des employés civils allemands, qui ne font pas partie de l'équipe du centre de mise à mort et auxquels il est interdit de pénétrer dans le site d'extermination ; à l'arrivée à l'enceinte du camp du château le camion est conduit, pour la dernière partie du trajet, par un membre du SS-Sonderkommando, qui ramène ensuite le véhicule vide au portailModèle:Sfn. Modèle:Citation.
D'importance diverse, les convois ferroviaires peuvent compter jusqu'à Modèle:Unité et comporter plus d'une dizaine de wagons. L'arrivée à la gare de Koło est marquée par une grande violence : arraché à sa mère, un enfant en larmes est tué devant celle-ci ; un jeune homme est tué à coups de bâtons, un homme âgé jeté du train en marche ; les plus faibles, les malades, ceux qui traînent ou protestent sont battus à mortModèle:Sfn.
La majorité des convois se compose de Juifs polonais, mais au nombre des victimes, on compte également des Juifs originaires d'Autriche, d'Allemagne, de Tchécoslovaquie et du Luxembourg, des Tsiganes, des enfants non-juifs du protectorat de Bohême-Moravie, provenant notamment de LidiceModèle:Sfn, des Polonais non-juifsModèle:Note dont des religieuses, et des prisonniers de guerre soviétiquesModèle:Sfn.
L'extermination
Les gazages débutent à Chełmno le Modèle:Date-Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Note : les premières victimes sont des Juifs provenant des villes et villages du voisinage immédiat, suivis par les survivants d'un groupe de Modèle:Unité autrichiens déportés à Łódź, déjà décimés par le typhusModèle:Sfn. Dans un premier temps est utilisé le modèle de camion associé à des bouteilles de monoxyde de carbone. Ces premiers gazages servent d'essais pour mettre au point le processus d'exterminationModèle:Sfn : fin décembreModèle:Note, Adolf EichmannModèle:Note,Modèle:Note effectue une visite d'inspection à ChełmnoModèle:Sfn, à la demande du chef de la Gestapo, Heinrich MüllerModèle:Sfn, visite qu'il mentionne lors des interrogatoires avant son procèsModèle:Sfn. Une de ses tâches consistait à mesurer avec un chronomètre la durée précise de mise à mort des victimes dans un camion à gaz.
Courant Modèle:Date-, deux camions à gaz supplémentaires, utilisant non plus des bouteilles de monoxyde de carbone mais les gaz d'échappement et adaptés à cet effet à Berlin par la division technique du RSHA, sur le modèle de ceux utilisés par les Modèle:Lang, complètent le dispositif d'exterminationModèle:Sfn et permettent d'en augmenter la capacité : entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, Modèle:Unité du ghetto de Lodz sont déportés à Chełmno, où ils sont gazésModèle:Sfn. L'efficacité des nouveaux camions est soulignée dans un rapport du RSHA du Modèle:Date- qui Modèle:CitationModèle:Sfn. Ces demandes d'amélioration sont peut-être la conséquence des problèmes techniques rencontrés avec l'un des camions, qui ont brièvement interrompu les opérations d'extermination fin maiModèle:Sfn.
Les déportés doivent se déshabiller dans une pièce située à l'arrière du châteauModèle:Sfn, officiellement afin de prendre une douche et de permettre la désinfection de leurs vêtementsModèle:Sfn ; ils déposent leurs effets personnels et de valeur dans des boîtes remises à des auxiliaires polonais au début des activités du camp, puis à des Arbeitsjuden, qui notent les noms des propriétaires dans un carnet afin de rendre la situation plausibleModèle:Sfn ; ils empruntent ensuite un escalier menant à une cave, puis un long couloir, dont les entrées comportent un panneau vivement éclairé et indiquant « Vers les douches »Modèle:Sfn. Le couloir débouche sur une rampe entourée d'une haute palissade, au bout de laquelle stationne un camion grisModèle:Sfn. C'est à cet endroit, à ce moment, que les déportés sentent le danger : ceux qui hésitent à emprunter la rampe y sont forcés par la violenceModèle:Sfn. Lorsque trente à quarante personnes sont entrées dans le camion, les portes sont refermées et un ouvrier polonais, remplacé plus tard par un Arbeitsjude, raccorde le pot d'échappement à l'intérieur du camion via un tuyau souple : le chauffeur SS met ensuite le moteur en route pendant dix à quinze minutes, le camion restant à l'arrêtModèle:Sfn.
Le processus est mis au point et rodé par Herbert Lange, puis appliqué par son successeur Hans Bothmann, au prix de sérieux incidentsModèle:Sfn. En Modèle:Date-, un camion exploseModèle:Sfn ; à une autre occasion, lors d'un gazage, un travailleur polonais est enfermé par erreur avec les victimes : alors qu'il se débat pour qu'on le laisse ressortir, les SS jugent qu'il est trop tard pour rouvrir les portesModèle:Sfn. Si à l'arrivée des camions aux fosses communes, les gardiens SS découvrent des enfants en bas âge encore vivants, ils leur fracassent la tête sur les arbres, les tuant sur-le-champModèle:Sfn.
Les témoignages des survivants des Modèle:Lang et des membres du Kommando Lange sont concordants sur les circonstances des assassinats.
L'opération de mise à mort se déroule cinq à sept fois par jour, de Modèle:Heure à Modèle:Heure ou Modèle:Heure, en fonction du nombre des victimesModèle:Sfn. Lors des tueries les plus importantes, qui culminent en Modèle:Date-Modèle:Sfn, les camions effectuent une dizaine de navettes quotidiennes entre le château et la forêtModèle:Sfn et la capacité de tuerie est de Modèle:Unité par jourModèle:Sfn.
Plus de Modèle:Unité sont déportées du ghetto de Łódź de Modèle:Date- à Modèle:Date-, 11 000 du Modèle:Date- au Modèle:Date-, dont une majorité de Juifs d'AllemagneModèle:Sfn. De Modèle:Unité environ en Modèle:Date-, la population du ghetto a été réduite à environ Modèle:Unité fin Modèle:Date-Modèle:Sfn. Au moins Modèle:Unité sont déportées du Modèle:Date- au Modèle:Date-Modèle:Sfn : cette vague de déportation est marquée par celle de tous les enfants de moins de Modèle:Nobr, annoncée à la population par Rumkowski lors d'un discours prononcé le Modèle:Date-, des personnes âgées et des maladesModèle:Sfn.
Au moins Modèle:Unité périssent lors de cette première phase d'activitéModèle:Sfn,Modèle:Note.
L'arrêt provisoire du processus d'extermination
En Modèle:Date-, il n'y a plus de convois vers Chełmno : tous les habitants des ghettos du Warthegau ont été exterminés ; seul subsiste celui de Łódź, utilisé comme centre de rassemblementModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, le gauleiter Arthur Greiser adresse à Himmler un rapport élogieux sur les hommes du Modèle:Lang : Modèle:Citation. Dans ce même rapport, Greiser relaie le souhait des exécuteurs de ne pas être dispersés dans différentes unités et de continuer à servir sous le commandement de Hans Bothmann, demande acceptée par HimmlerModèle:Sfn. Pour « fêter » la fin des opérations d'extermination, Greiser invite les officiers du camp dans un restaurant à Koło, leur octroie des récompenses et leur accorde des vacances dans ses propriétésModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-Modèle:Sfn, les derniers Modèle:Lang sont fusillésModèle:Note et les crématoires détruits à l'explosifModèle:Sfn ou démontés, leurs briques étant réutilisées pour construire un canal alimentant une orangerie à proximité de PowierceModèle:Sfn ; la palissade de la rampe est abattue, et les SS font sauter le château vidé de son mobilier ; dans la forêt, du gazon est semé sur les fosses communesModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, les SS quittent le camp et confient la garde des lieux à une unité de gendarmerie localeModèle:Sfn. Les travaux de destruction des preuves du massacre se poursuivent jusqu'en Modèle:Date-Modèle:Sfn.
La deuxième vague d'extermination
En Modèle:Date-, Arthur Greiser décide de remettre le camp en activité, en prévision de l'extermination de la population du ghetto de Łódź qui avait échappé aux déportations de 1942. Hans Bothmann est rappelé de Croatie pour superviser les tueriesModèle:Sfn.
Les installations d'extermination sont sommairement reconstruites dans la forêt, où se déroulent toutes les opérations afin de « rationaliser » le processusModèle:Sfn. Deux baraques sont construites dans la forêt pour le déshabillage des victimes, puis deux fours crématoiresModèle:Sfn. Les matériaux sont fournis par l'administration allemande du ghetto, au sein duquel une cinquantaine de travailleurs juifs sont arrêtés et affectés à la reconstruction du campModèle:Sfn. Maltraités, enchainés, battus à mort, les quarante détenus chargés de construire les fours crématoires connaissent un taux de mortalité particulièrement élevé qui peut atteindre 50 % certains jours ; l'effectif initial, rapidement réduit à Modèle:Unité, est renforcé au fur et à mesure des besoins par huit transports de trente ouvriers, soit un total de Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Les convois de déportés comportent généralement une quinzaine de wagons ; le processus d'extermination ne pouvant être réalisé qu'entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, une partie des victimes passent une nuit supplémentaire à l'église du villageModèle:Sfn. Même au cours de cette seconde phase d'extermination, alors que les rumeurs sur l'annihilation des Juifs sont largement répandues, le SS tentent de maintenir le mensonge du camp de transit et tiennent aux victimes un discours rassurant : ce mensonge est renforcé par le fait que les victimes reçoivent à leur départ du ghetto la pseudo destination, Leipzig, Cologne ou Munich, où ils seraient prétendument « ré-installés » et affectés au travailModèle:Sfn. Modèle:Citation
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, dix convois en provenance du ghetto arrivent au camp d'exterminationModèle:Sfn : en trois semaines, Modèle:Unité sont déportées et assassinées à ChełmnoModèle:Sfn ce qui ramène la population du ghetto à Modèle:UnitéModèle:Sfn, qui seront déportés vers Auschwitz pour y être gazés à partir du Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Le sort des cadavres
Dans un premier temps, comme dans les autres camps d'extermination, les cadavres sont enterrés dans des fosses communes par les Modèle:Lang, procédé qui soulève des problèmes d'hygiène et qui nuit au caractère secret des massacresModèle:Sfn.
À Modèle:Nobr, la putréfaction massive des cadavres enterrés dans les fosses communes du bois de Rzuchow déclenche une épidémie, ce qui entraîne un arrêt provisoire des déportations d'environ deux moisModèle:Sfn. Dans un premier temps, Hans Bothmann tente de faire disparaître le corps des victimes au moyen d'explosifs ; cette expérimentation cause des incendies dans la forêt, qui font rapidement abandonner cette tentativeModèle:Sfn.
À partir de Modèle:Nobr, un commando spécial, dirigé par le SS-Modèle:Lang Paul Blobel, est chargé d'exhumer et de détruire les cadavres à Chełmno, dans le cadre de la Modèle:Lang ; Blobel se rend à Chełmno pour y détruire les cadavres au moyen de bûchers enterrés.
Ces bûchers, larges d'environ dix mètres et longs de cinq à six mètres, sont creusés dans le sol, munis de parois en briquesModèle:Sfn mais dépourvus de cheminée ; au fond, ils sont munis d'un gril constitué par des rails de chemin de fer, sur lequel on entasse alternativement des couches de cadavres et de bûches, avant d'y mettre le feuModèle:Sfn. Les os qui ne sont pas entièrement consumés sont séparés des cendres au moyen d'un crible puis broyés avec des outils en bois sur une dalle de cimentModèle:Sfn ; dans une seconde phase, Chełmno est doté d'un moulin pour broyer les osModèle:Sfn alimenté par un moteur à essenceModèle:Sfn. Les cendres des victimes sont mêlées à la terre et enterrées dans des fosses sur laquelle sont plantés des arbres ; plus tard, elles sont mises dans des sacs et déversées dans la Warta, du haut d'un pont près du moulin de ZawadkiModèle:Sfn.
À la demande d'Eichmann, le commandant du camp d'Auschwitz, Rudolf Höss, se rend sur place le Modèle:Date-, afin de prendre connaissance des méthodes utilisées pour l'élimination des cadavresModèle:Sfn.
Le pillage des biens des victimes
Contrairement aux autres camps d'extermination, Chełmno ne dispose pas d'entrepôt permanent destiné à recueillir les biens confisqués aux victimes. Dans un premier temps, les vêtements et autres effets personnels sont stockés dans un entrepôt à céréales, situé dans le parc du château, qui sera par la suite affecté au logement des ArbeitsjudenModèle:Sfn. Les bagages, que les victimes ont dû abandonner avant leur arrivée au camp, à la gare de Powiercie, à la synagogue de Kolo ou au moulin de Zawadki seront par la suite amassés avec les autres biens dans l'église du villageModèle:Sfn. Les objets de valeurs sont confisqués lors du déshabillage des victimes, au cours duquel trois détenus polonais circulent un panier à la main pour les recueillir Modèle:Citation. Quant aux vêtements, ils sont récupérés par des Arbeitsjuden après les opérations de gazage, lors du nettoyage de la salle de déshabillage : ils sont jetés par les fenêtres et s'accumulent dans la cour du château, où ils forment un amas qui peut atteindre Modèle:Nobr de haut et Modèle:Nobr de largeur, amas qui a attiré l'attention de nombreux habitants du villageModèle:Sfn.
L'or et les bijoux sont acheminés par camion à l'administration allemande (Ghetto-Verwaltung) du ghetto de Łódź dans des caisses revêtues de zinc et fermées par un cadenas, l'argent y est transféré séparément par automobileModèle:Sfn. Les biens non récupérés, comme les documents personnels, photos et pièces d'identité ainsi que de menus objets sont brûlés dans le parc du châteauModèle:Sfn.
Afin de limiter les vols, qui existent cependant, les SS affectés au tri et à l'inventaire des biens confisqués bénéficient d'une prime de Modèle:Nobr par jourModèle:Sfn.
Si durant cette première phase, les opérations de tri sont effectuées sur place par des détenus Arbeitsjuden dirigés par un SS du camp, elles sont placées sous l'autorité de la Ghetto-Verwaltung de ŁódźModèle:Sfn.
Début Modèle:Date-Modèle:Sfn, Modèle:Lien, qui dirige la Ghetto-Verwaltung de Łódź prend, en étroite concertation avec Lange, les dispositions nécessaires à la création d'un centre de tri, de stockage et de récupération des biens des victimes, à l'exception des biens de valeur, à Pabianice, le tri effectué à l'intérieur du camp s'avérant inefficaceModèle:Sfn.
Ce centre relève de la Ghetto-Verwaltung et est placé sous l'autorité du gauleiter Greiser et non de l'Office central SS pour l'économie et l'administrationModèle:Sfn. Il nécessite une abondante main d'œuvre, constituée de travailleurs forcés du ghetto de Łódź, dont l'effectif est estimé de Modèle:Nobr, selon les auteurs et la période considéréeModèle:Sfn. Sa création impose la mise en place d'un important dispositif logistique : fin Modèle:Date-, le transport des biens accumulés à Chełmno et qui doivent être transférés à Pabianice représente l'équivalent de Modèle:NobrModèle:Sfn. En Modèle:Date-, un atelier de fabrication de couvertures complète les installations du centre de triModèle:Sfn.
À l'exception des fourrures, envoyées à Ravensbrück pour confectionner les tenues d'hiver de la Modèle:Lang, les biens sont vendus par la Ghetto-Verwaltung à divers organismes et administrations allemandes, dont le Winterhilfswerk (Secours d'hiver)Modèle:Sfn,Modèle:Note.
De la fin du camp à la création d'un lieu de mémoire
L'arrêt définitif
En raison de l'avancée de l'Armée rouge, qui se rapproche de l'installation, le camp est détruit les Modèle:Date- et Modèle:Date-, par les hommes de Hans Bothmann, à son initiative ; les quelques installations subsistantesModèle:Note sont incendiées et les quarante à quarante-cinq détenus restantsModèle:Sfn des Modèle:Lang sont fusillés ou abattus d'une balle dans la nuqueModèle:Sfn.
Au cours de la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-, deux déportés réussissent à s'enfuirModèle:Sfn. Une vingtaine d'Modèle:Lang se révoltent, attirent un gardien dans leur cellule et s'emparent de son arme. Tous périssent dans l'incendie du bâtiment, que les SS n'essaient pas d'éteindre, malgré la présence d'un des leurs dans le brasier. Au matin du Modèle:Date-, les SS détruisent les derniers documents et quittent définitivement le campModèle:Sfn.
Bilan
Le bilan des activités exterminatrices à Chełmno varie selon les époques et les auteurs.
Selon l'enquête menée par les autorités polonaises en 1946-1947, le nombre des victimes assassinées à Chełmno s'élève à Modèle:UnitéModèle:Sfn. En 1961, l'historien Raul Hilberg, dans la première édition de La Destruction des Juifs d'Europe, revoit ce chiffre à la baisse, avec Modèle:UnitéModèle:Sfn. Les témoignages des membres du Kommando Lange lors de leur procès à Bonn en 1962-1963, font état d'un même ordre de grandeur, retenu par les jugesModèle:Sfn : le tribunal précise qu'il s'agit là d'un chiffre minimum incontestable qui peut être retenu contre les accusésModèle:Sfn.
En 1977, Lucy S. Dawidowicz retient le chiffre de Modèle:UnitéModèle:Sfn, chiffre également retenu en 2013 comme un minimum par Sila CehreliModèle:Sfn ; l'estimation d'Annette Wieviorka, en 2011, est d'au moins Modèle:Unité juivesModèle:Sfn ; quant au musée de Chełmno, il avance le chiffre de Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Survivants et témoignages
Seuls quatre déportés arrivent à s'échapper. Parmi les Modèle:Lang chargés de l'enfouissement des cadavres, Mordechaï Podchlebnik s'évade début Modèle:Date- et Jacob GrojanowskiModèle:Note, le Modèle:Date-Modèle:Sfn, sur le chemin qui mène au camp de la forêtModèle:Sfn. Lors de la destruction définitive du camp et de l'assassinat des derniers Arbeitsjuden, deux autres déportés, Mordechaï Zurawski et Simon SrebnikModèle:Note s'évadent à leur tourModèle:Sfn.
Réfugié au ghetto de Varsovie, Grojanowski livre son témoignage à l'Modèle:Lang dirigée par Emanuel Ringelblum. Retranscrit par l'équipe de Ringelblum, en polonais et en allemand, ce témoignage est notamment transmis par la résistance au gouvernement polonais en exilModèle:Sfn.
Un rapport détaillé sur les opérations d'extermination à Chełmno est également envoyé à Londres par un dirigeant du Modèle:Lang en Modèle:Date- et reçoit une large publicité dans la presse britanniqueModèle:Sfn.
Les trois survivants à la fin de la guerre, Mordechaï Zurawski, Mordechaï Podchlebnik et Simon SrebnikModèle:Note sont entendus dans le cadre des travaux de la Commission centrale d'enquête sur les crimes allemands en PologneModèle:Sfn ; Modèle:Nobr, ils témoignent également lors du procès d'Adolf EichmannModèle:Sfn.
Outre ces quatre témoignages, on dispose également d'un témoignage écrit collectif connu sous le nom de « Testament des prisonniers de Chełmno ». Il s'agit d'un carnet de dix-sept pages confié par un déporté à un paysan polonais qui l'a remis à l'Armée rouge. Rédigé par un des Modèle:Lang, il a été signé le Modèle:Date-, soit une semaine avant la liquidation définitive du campModèle:Sfn.
Le sort des exécuteurs
Capturé par les troupes américaines, Arthur Greiser est remis aux autorités polonaises et jugé à Poznan : il est condamné à mort le Modèle:Date- et exécuté douze jours plus tardModèle:Sfn. Wilhelm Koppe se cache en Allemagne de l'Ouest sous un faux nom, et sa réelle identité n'est découverte qu'en 1960. Il est incarcéré jusqu'en Modèle:Date-, puis libéré sous caution ; Modèle:Nobr, les poursuites à son encontre sont abandonnées en raison de son mauvais état de santéModèle:Sfn.
Le premier commandant du camp Herbert Lange meurt en Modèle:Date- lors de la bataille de Berlin ; son successeur, Hans Bothmann, est capturé par les troupes britanniques et se suicide par pendaison lors de sa captivité, le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Deux gardiens du camp sont condamnés à mortModèle:Sfn par des tribunaux polonais Modèle:Nobr et exécutésModèle:Sfn. Le service central d'enquêtes sur les crimes nationaux-socialistes de Ludwigsbourg estime que Modèle:Nobr ont participé aux opérations d'extermination à Chelmno ou collaboré à celles-ci : il ne réussit à en localiser que trente-troisModèle:Sfn. Onze gardiens sont traduits devant la Modèle:Page h' de BonnModèle:Sfn en Modèle:Date- ; trois sont condamnés à treize années de prison, un à huit ans de prison, un à sept ans de prison, trois à treize mois et deux semaines de prisonModèle:Sfn, et trois sont acquittésModèle:Sfn. Au cours de la même année, un autre gardien est condamné à Kiel à treize mois et deux semaines de prisonModèle:Sfn.
Les enquêtes menées de 1962 à 1964 par la police et la justice de Poznan sur la participation de Polonais aux opérations d'extermination n'ont débouché sur aucune poursuiteModèle:Sfn.
Un lieu de mémoire
En 1957, des membres des communautés juives de Łódź et de Włocławek organisent une commémoration, près des vestiges du château ; un petit monument est érigé, portant l'inscription, en yiddish et en polonais : « Ce site a été sanctifié par le sang de milliers de victimes du génocide nazi. Honorez leur mémoire »Modèle:Note. Le Modèle:Date-, une cérémonie organisée par les autorités polonaises lors de l'inauguration du monument situé dans le camp de la forêt rassemble Modèle:Unité : sur ce monument, seule figure une inscription en polonais « Modèle:Lang » (Nous nous souvenons), sans autre explicationModèle:Sfn. Pour Shmuel Krakowski, tout est fait pour Modèle:Citation ; jusqu'aux Modèle:Nobr, rien n'est fait pour préserver les vestiges du camp situé dans le village, ou sauvegarder le camion à gaz laissé sur place par les AllemandsModèle:Sfn.
En 1987, le gouverneur de la province de Konin décide de la création d'un musée du camp d'extermination de Chełmno, dépendant du musée provincial de Konin. Après la réalisation d'un inventaire des vestiges subsistants, notamment à partir de l'analyse de photographies aériennes, des campagnes de fouilles archéologiques et des recherches de documents et de témoignages, le musée est inauguré le Modèle:Date-. Il devient à la fois un centre scientifique, avec l'organisation de conférences et la poursuite des fouilles archéologiques, et un lieu de mémoire avec plus de Modèle:Unité par an, l'organisation de nombreuses commémorations et l'érection de plusieurs monuments. Modèle:Nobr, un colloque universitaire consacré à l'histoire du camp d'extermination de Chełmno est organisé à Konin, colloque dont les actes sont publiés en polonais Modèle:NobrModèle:Sfn.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
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Filmographie
Articles connexes
- Aktion Reinhard
- Aktion T4
- Shoah
- Auschwitz
- Centre d'extermination de Bełżec
- Camp de Majdanek
- Centre d'extermination de Sobibór
- Camp d'extermination de Treblinka
- Centres d'extermination nazis
- Camps de concentration nazis
Liens externes
- Un dictionnaire: Chelmno-Kulmhof sur le site PHDN
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chelmno - Death Camp for Total Extermination
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- Chelmno-Kulmhof sur le site de l’United States Holocaust Memorial
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