Châteldon
Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France
Châteldon (Modèle:Langue en occitan) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
Géographie
Localisation
Le village de Châteldon est situé au nord-est du département du Puy-de-Dôme, à l'écart de la route principale de Vichy à Thiers.
Ses communes limitrophes sont<ref name="geoportail"/> : Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par le Vauziron, sous-affluent de la Dore long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Ce ruisseau a deux affluents, le ruisseau dit de Terrasson, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et le ruisseau de la Chasserelle, de Modèle:Unité, coulant exclusivement dans la commune<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 43 (desservant le lieu-dit Rongère Montagne), 59 (depuis Randan et Ris-Gare), 63 (de Puy-Guillaume à Lachaux), 113 (reliant Ris au centre du village et à Rongère-Montagne), 330 et 342<ref name="geoportail"/>.
Transports en commun
La commune est desservie par les lignes P55 (Puy-Guillaume – Châteldon – Vichy)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et P56 (Châteldon – Thiers)<ref>Modèle:Lien web.</ref> du réseau interurbain du Puy-de-Dôme appelé Cars Région Puy-de-Dôme, cette dernière ligne assurant les services scolaires à destination des écoles de Thiers.
Urbanisme
Typologie
Châteldon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,8 %), prairies (22,1 %), zones urbanisées (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
La commune est soumise aux risques de feu de forêt, de phénomènes liés à l'atmosphère et à des phénomènes météorologiques, ainsi qu'au risque sismique de niveau 3<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a élaboré un DICRIM<ref name="DICRIM"/>.
Le Vauziron a connu une crue en mai 2012<ref name="DICRIM"/>.
Histoire
Sous l'Ancien Régime, Châteldon faisait partie de la châtellenie de Billy dans le Bourbonnais. Béatrix de Châteldon (née vers 1150) épouse Guillaume III de Montluçon, seigneur de Montluçon, Saint-Julien (Saint-Julien-le-Châtel), Saint-Gérand-le-Puy. Modèle:Refnec.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bourg, beaucoup plus peuplé qu'aujourd'hui, connaissait une grande activité économique : couteliers, papetiers et tanneurs faisaient sa richesse. En 1344, Philippe VI de Valois autorise l'établissement d'un marché hebdomadaire à Châteldon.
On attribue à Gilles II Aycelin de Montaigut la construction de l'enceinte de Châteldon devant la menace anglaise de plus en plus prégnante après la bataille de Crécy. En 1348, la ville est frappée par la peste noire. Gilles II ordonne une procession expiatoire : lui-même se met en tête, pieds nus, la corde au cou, en chemise, un cierge à la main. C'est de cette époque que l'on date le déclin du bourg.
En 1433, à l'époque où le routier Rodrigue de Villandrando était seigneur de Châteldon, une bande de pillards anglo-bourguignons fit le siège du château et il en resta une chanson patoise : Modèle:Vers
D’après la tradition, le chef anglais aurait été tué au lieu-dit la Mort Gate.
Philippe de Vienne, seigneur de Listenois, marié à Péronelle, fille de Jean de Chazeron, est seigneur de Châteldon. Leur fille unique, Anne de Vienne, dame de Listenois, s'est mariée en 1462 avec son cousin, Jean de Vienne, seigneur de Montby. Ils ont fait construire, à partir de 1463, le couvent des Cordeliers de Châteldon dédié à saint François. Philippe de Vienne et sa femme font faire leur sépulture dans ce couvent. L'église est consacrée en 1472. Le couvent pouvait accueillir 12 religieux. En 1503, il ne restait que 6 cordeliers. De nombreuses donations sont faites au couvent, mais le nombre de religieux continue à diminuer. Bertrand de Marillac supérieur du couvent en est tiré pour devenir évêque de Rennes. La Commission des réguliers décide de supprimer le couvent en 1774, mais des plaintes faites auprès du prince de Condé, montrant son utilité, ont permis de sauver le couvent. Il disparaît en 1791<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Petites cités de caractère : Châteldon, historique, novembre 2019</ref>.
En 1650, le premier médecin du roi, Guy-Crescent Fagon, vante les vertus de l'eau de Châteldon à Louis XIV, qui aurait fait alors transporter des bonbonnes jusqu'à la cour à Versailles pour bénéficier de ses bienfaits.
En 1746, une épidémie de peste vint frapper les habitants en raison des miasmes produits par les rizières que M. Hébert, seigneur du bourg, avait fait semer au lieu-dit Les Baraques, dans la vallée du Vauziron.
La viticulture était importante et Châteldon produisit du vin jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Citation, dans Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un établissement thermal est construit, la saison allant du 15 mai au 15 septembre. Il reçoit environ 150 baigneurs par an.
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, les républicains envahissent la mairie de Thiers ; des Châteldonnais<ref>Blaise Lavelle (° 1816-† 1895)Souvenirs d'un ricochet du coup d'état de Décembre 1851 à Thiers. Texte sur Gallica.</ref> qui participent à cette action seront déportés en Algérie française au camp de Douera où certains décéderont<ref>Modèle:Article.</ref>.
Signalé dans de nombreux guides, le bourg demeure pittoresque, attirant les curistes de Vichy, très à la mode sous le Second Empire. Il possède encore de nombreuses maisons médiévales qui seront détruites entre 1880 et 1910. Des peintres y séjournent comme Hubert Clerget (1818 - 1899), Jean-Joseph Bellel et Rudolf Ribarz.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, natif de Châteldon, habita de 1940 à 1944 au château qu'il avait acheté en 1931. Il pouvait ainsi se rendre facilement à Vichy situé à une vingtaine de kilomètres. Tous les matins, il quittait Châteldon vers Modèle:Nobr dans un convoi de trois voitures (pour éviter un attentat, il montait indifféremment dans l'une des trois). Dans la nuit du 16 au Modèle:Date-, de la dynamite fut dissimulée sous un tas de sable sur la route de Châteldon, mais la tentative d'attentat fut découverte.
Durant cette période, malgré les lois antisémites promulguées par le gouvernement de Vichy, des familles juives habitèrent Châteldon sans être inquiétées<ref group="Note">Famille Bloch et Strassburger selon le Bulletin d'informations municipales 2013.</ref>.
Le Modèle:Date- la Gestapo dirigée par Geissler, chef de la Gestapo de Vichy, arrête des résistants à Ris, Lachaux et à Châteldon. À Châteldon sont arrêtés Clément Dassaud<ref group="Note">1907-1944. Dénoncé pour organiser le passage de jeunes au maquis des Étivaux, il meurt dans le convoi de Compiègne à Dachau du Modèle:Date-. Une rue du village porte son nom.</ref>, Louis Duclos<ref group="Note">1880-1945. Instituteur, directeur de l'école Jean Macé à Clermont Ferrand, révoqué par Vichy, chef civil de la Résistance, socialiste, franc-maçon, membre de la loge de Clermont des Enfants de Gergovie dont il fut vénérable, il est déporté dans le convoi du Modèle:Date- et meurt à Bergen-Belsen le Modèle:Date-. Une rue du village porte son nom.</ref>, Victor Parraud<ref group="Note">1906-?. Cachant des réfractaires au STO et des armes, il est arrêté, transféré à la prison La Mal Coiffée de Moulins. Il est libéré en juin.</ref>.
Le Modèle:Date-, Pierre Laval, avec sa fille Josée, quitte Châteldon pour Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> afin de tenter une ultime manœuvre politique pour barrer la route aux gaullistes et communistes<ref name="Kupferman_520-525">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans la nuit du Modèle:Date-, il est amené, malgré ses protestations, par les Allemands à Belfort puis à Sigmaringen dans le Sud-Ouest de l'Allemagne avec sa femme<ref name="Kupferman_528-529, 588">Fred Kupferman, Laval, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
L'essentiel des groupes mobiles de réserve (GMR) et du GSP Groupe Spécial de Protection<ref group="Note">Modèle:Quoi du service de protection des hautes personnalités, il assure la sécurité du président Laval.</ref> cantonnés au village l'ont quitté. Une partie des GMR passe avec son chef Bessaudon au maquis.
Le Modèle:Date-, vers Modèle:Nobr un groupe des Forces françaises de l'intérieur (FFI) sous les ordres du commandant Victoire<ref group="Note">Serge Renaudin d’Yvoir, chef militaire de la zone no 16 des FFI.</ref> arrive au village pour récupérer le stock d’armes laissé par les GMR. Il est demandé à ceux sur place de rejoindre la Résistance ou de rester neutres. Peu après, quatre camions allemands avec environ Modèle:Nobr du SS-Panzergrenadier-Ausbildungs-Bataillon.18<ref group="Note">Le bataillon d'instruction de panzergrenadiers SS 18 est envoyé en France le Modèle:Date- et atteint Vichy le Modèle:Date-. La troupe est répartie entre Thiers, Randan, Saint-Yorre, Le-Mayet-de-Montagne.</ref>, prévenus par le SD (service de renseignement de la SS) de Vichy en provenance de Saint-Yorre, arrivent sur place<ref>Modèle:Article.</ref>. L’affrontement commence, des Allemands tirent du clocher de l'église. Les tirs fusent, un civil est tué par les Allemands, les FFI sur les hauteurs utilisent des mortiers, plusieurs Allemands se réfugient au château. Le château est sous le tir des armes automatiques. Après plusieurs heures de combat autour de Modèle:Heure les Allemands se replient vers leurs camions sur la route de Puy-Guillaume pour regagner Thiers. Les pertes Modèle:Qui sont de six morts (un officier et cinq hommes) et Modèle:Nobr. Le groupe Victoire quitte aussi Châteldon. L'intérieur du château a été saccagé, objets et meubles détruits et la responsabilité de cette action est attribuée selon les uns aux Allemands et selon les autres aux FFI, mais les cinq otages retenus au château témoigneront en faveur des FFI.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Châteldon est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne<ref name="COG">Modèle:Lien web.</ref>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 2010 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes entre Allier et Bois Noirs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref name="COG" />. Jusqu'en Modèle:Date-, elle faisait partie du canton de Châteldon dont elle était chef-lieu<ref name="politiquemania" />.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Maringues pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="COG" />, et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="politiquemania">Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Châteldon, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral.</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 52,58 %<ref name="mun-2020">Modèle:Lien web.</ref>.
Chronologie des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Population de France/section
Indicateurs démographiques
Sur la période 1999-2010, la commune a enregistré un taux annuel moyen de variation positif de 0,3 %. Le taux de natalité est de Modèle:Unité et celui de mortalité est de Modèle:Unité<ref name="insee-2010">Évolution et structure de la population, 2010 sur insee.fr (consulté le 13 février 2014)</ref>.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,52 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Châteldon dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école élémentaire publique George-Sand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège de Puy-Guillaume<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis à Thiers, au lycée Montdory pour les filières générales et STMG ou à Jean-Zay pour les filières générales et STI2D<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- Église Saint-Sulpice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Etude historique de l'église et du couvent des cordeliers de Chateldon, Anthony Roux, Le Gonfanon n°87, Argha</ref> qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
A l'intérieur se trouvent plusieurs statues et tableaux dont une ".Déploration de la Vierge" par un élève de Anne-Louis Girodet le peintre Léonard Poyet (30/4/1798 Paris-22/4/1857 Genève). La chaire sculptée est l'œuvre d'un ébéniste local Claude Poyet. La voûte de la chapelle latérale droite sera décorée en 1953 d'une annonciation par l'artiste vichyssoise Josette Leca Bournet depuis blanchie<ref group="Note">Née en 1905 à Vichy, élève de Maurice Denis et George Desvallières, elle expose aux salons d'Automne, des Indépendants, des Tuileries. Elle crée une section d'Art religieux au Salon d'automne avant de décéder le 12 février 1962 à Nice. Source</ref>.
Patrimoine civil
- Château de Châteldon date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il appartient à la fondation Josée-et-René-de-Chambrun.
- Beffroi des {{#switch: XVI
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}} qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maisons anciennes.
- Maisons de Vignerons du Modèle:4e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; Modèle:1er du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison Sergentale qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Immeuble (ou maison) : vantaux de la porte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison à pans de bois à étage en encorbellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Autres édifices
- Croix du village de Gironde du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine culturel
L'eau minérale de Châteldon
Modèle:Article détaillé Châteldon est connue pour sa célèbre eau minérale naturellement gazéifiée. Elle fut la première eau minérale exploitée en France et la tradition veut qu'elle fut transportée par bonbonnes à la cour de Louis XIV à Versailles. Cette eau est renommée pour ses propriétés diurétiques et digestives, riche en potassium, sodium et fluor, Châteldon est une eau bicarbonatée. En France, on trouve l’eau de Châteldon dans les grands hôtels et restaurants, chez certains cavistes et dans des épiceries fines. Il est dit qu'en 1650, le premier médecin du roi, Guy-Crescent Fagon, vante les vertus de Châteldon auprès de Louis XIV. La phrase est restée dans les mémoires : Modèle:Citation Le marketing de la marque a d'ailleurs repris cette année sur l'étiquette de la bouteille. Mais en 1650, Fagon né en 1638 n'avait que 12 ans. Un historien local, Maurice Sarazin, dans un travail de recherche publié dans la revue Les Cahiers bourbonnais indique que les propriétés curatives de l'eau de Châteldon n'auraient été découvertes que vers 1770 par Jean-Baptiste Desbrest<ref name="Lexpress"/>. Originaire de la région, celui-ci publia un Traité des eaux minérales de Chateldon, de celles de Vichy et de Haute-Rive en 1778<ref name="Lexpress"/>.
En 1931, Pierre Laval acheta le château de Châteldon à la famille Sénèque, et les eaux à la famille Debrest en 1933<ref name="Kupferman_105-108">Fred Kupferman, Laval, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Il s’employa à développer l’activité des sources au faible débit<ref name="Kupferman_105-108"/>. L’eau était commercialisée sous l’appellation Sergentale<ref name="Kupferman_105-108"/> et c'est Louis Armand alors ingénieur aux Mines de Clermont-Ferrand qui lui donna une autorisation d’exploiter. Les bouteilles à capsule jaune et verte étaient peu connues du public français. Par son entregent, Pierre Laval réussira à la placer dans des lieux prestigieux<ref name="Lexpress"/>. Grâce à Jacques Bardoux, grand-père de Valéry Giscard d'Estaing et administrateur de la Compagnie générale de navigation<ref>« La Compagnie Générale de Navigation – Havre-Paris-Lyon-Marseille », archives départementales du Rhône – sous-série 37 J Modèle:Pdf.</ref>, Laval place la Sergentale sur les transatlantiques français<ref name="Kupferman_105-108"/>. On en boit aussi dans les trains, par un accord passé avec la Compagnie internationale des wagons-lits<ref name="Kupferman_105-108"/>.
Personnalités liées à la commune
- Jean Drasfumel, né à Châteldon en 1738, combattant de la Guerre d'Indépendance américaine engagé en 1763 au régiment d'artillerie de Metz.
- Gaspard Joseph Amand Ducher (16 juillet 1744, Châteldon-1804 Lagny) : fils d'Antoine Ducher, notaire de Châteldon et de Marguerite de Fougerolles. Avocat au parlement de Paris et juriconsulte. Après des études au collège de jésuites de Toulouse, il rentre dans la vie civile lors de la suppression de l’ordre. Il publie, en 1781, son précis Coutumes générales et locales du Bourbonnais. En 1785, il est vice-consul aux États-Unis à New-York et Portsmouth et publie un Traité des lois commerciales et Tarifs des divers États de l’Union. En 1790 de retour en France il travaille aux Affaires Étrangères et le 2 frimaire an II la Convention nationale fait imprimer son projet des codes des Douanes. Il meurt au début de l’année 1804 à Lagny alors qu’il venait d’être nommé ambassadeur à Copenhague<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Pierre Laval (1883-1945), homme politique français, né à Châteldon ; son épouse, Jeanne Laval (1888-1959), née Claussat, était originaire du village.
- Benezet Vidal (1877-1951), écrivain de langue occitane. Il réside plusieurs années à Châteldon où il rédige son roman Flors de Montanha et son recueil de poèmes Vauziron<ref>, Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Joseph Claussat (1846-1910), père de Jeanne Laval, maire de Châteldon et conseiller général du Puy-de-Dôme.
- Joseph Claussat (1874-1925), fils du précédent et frère de Jeanne, également maire de Châteldon et député socialiste.
- Ernest Laroche (1887-1962), né à Châteldon, député du Puy-de-Dôme.
- Josette Bournet (1905-1962) artiste peintre
- Arlette Tournaire (1913-2000), scientifique française, présida le programme français de fusées-sondes ; épouse d'Étienne Vassy. Professeur agrégée de physique en 1935 à la Sorbonne, elle est la fille de Pierre Tournaire (Modèle:Date-, Puy-Guillaume - Modèle:Date-, Paris), cousin germain de Pierre Laval, professeur agrégé de mathématiques et de Jeanne Vitrac. Son grand-père, Étienne Tournaire, était le boulanger de Châteldon.
Héraldique
Armes de la ville de Châteldon, adoptées le Modèle:Date : Modèle:Citation bloc C’est le 2 décembre 1958, que Messieurs Roger Seve, directeur des services des Archives du Puy-de-Dôme, et Robert Louis, artiste héraldiste, dessinateur symboliste des services officiels, proposent à Charles Cocurat maire, et au conseil municipal, le blason de la ville de Châteldon. La description héraldique est : De gueules au château à trois tours crénelées d'argent posé sur un mont du même mouvant de la pointe, le château chargé d’un écusson de sable, à trois têtes de lion arrachées d'or, lampassées de gueules, posées.
Pour la composition du blason, il a été tenu compte à la fois du nom de la commune et d'un élément de son histoire. On a fait allusion à une étymologie proposée pour le nom de la commune Castel-lo-dunum (nom du château) en mettant sur-le-champ un mont portant un château. On a utilisé les armoiries de la famille des Aycelin qui en furent longtemps seigneurs au Moyen Âge et portaient de sable à trois têtes de lion arrachées d'or, lampassées de gueules, posées 2 et 1.
Langue locale
Châteldon, s'inscrivant historiquement dans le système linguistique de l'occitan auvergnat fait partie du sous-dialecte du parler thiernois et en forme sa limite nord<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes