Châtres (Seine-et-Marne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Châtres (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Châtres est une commune de la grande couronne de la région Île-de-France.
La commune est située à Modèle:Unité des portes de Paris, Modèle:Unité de Melun et Modèle:Unité de Meaux.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie
La plateforme structurale supérieure de la Brie est constituée par une couche de pierre de meulières datant du Sannoisien. L’exploitation de ces pierres de meulières a fourni un matériau de construction très utilisé dans la commune. La couche de meulières est surmontée par un manteau plus ou moins régulier de limons des plateaux qui sont constitués par des dépôts argilo-sableux fins et compacts d’une fertilité importante.
Relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie entre Modèle:Unité à l'extrémité sud au niveau du ru de Chevry et Modèle:Unité au nord de Coffry au niveau de la Modèle:Route nationale<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. La commune de Châtres s'étend sur un plateau au relief peu marqué, le territoire est bordé au nord-est par la partie supérieure du Bréon qui creusera sa vallée en aval à Fontenay-Trésigny, la vallée du ru de Chevry débute au niveau de la Chalotterie.
Les paysages sont typiques de la Brie, marqués par une succession d'openfields (culture du blé, du maïs, de la betterave sucrière, maraîchage, etc.) entrecoupés de massifs forestiers plus ou moins denses (bois des Seigneur, les Trois Charmes, les Accrues, parc des Boulayes, bois Mignot, bois du Loribeau, bois de Lognes, Garenne des Pins, bois du Haut Champ, etc.).
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés dont le territoire est situé à cheval sur les bassins versants de la Marsange et du Bréon.
La Marsange, à l'ouest, draine la majeure partie du territoire par ses affluents :
- le ru de Feneuse, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ru de la Berthélerie (cours d'eau naturel et chenal non navigable), Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ru de Chevry, cours d'eau naturel et canal de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, au centre et au sud ;
Les autres cours d'eau du territoire sont :
- le ru de Bréon Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> qui sert de limite communale à l'est avec Marles-en-Brie puis Fontenay-Trésigny ;
- le fossé 05 de la Noue, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru de Bréon ;
- le canal de la Berthélerie, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru de la Berthélerie ;
- le canal 01 des Garennes, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru de Chevry.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 9 octobre 2018</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Châtres comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, l'« Étang du bois du Vivier » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> , et un ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, le « Bois du Vivier » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Châtres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont les Boulayes, Coffry, le Grand Loribeau, le Petit Loribeau, Boistron, la Chalotterie, le Mesnil, la Rue, le Châtelet.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3 %), forêts (30,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), prairies (7,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones urbanisées (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 96,5 % de maisons et 2,7 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.
Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 3,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 98,4 % contre 3,2 % de locataires et 2 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 17 juillet 2020</ref>.
Voies de communication et transports
Routes et pistes cyclables
Le territoire communal est desservi par :
- la Modèle:Route nationale au niveau de la ZAC du Val Bréon, axe ouest-est majeur reliant Paris à Nancy et interconnecté à la Modèle:Route nationale par un échangeur situé à l'est de Boitron ;
- la Modèle:Route nationale, axe nord-sud majeur qui permet l’accès à l’Modèle:Autoroute française vers Paris ou Meaux ou Strasbourg au nord et l’accès à la Modèle:Route nationale au sud vers Melun ou Tournan-en-Brie ;
- la RD 96, axe nord-sud secondaire, qui relie notamment Villeneuve-le-Comte avec Marne-la-Vallée par Neufmoutiers-en-Brie au nord, et Coubert par Liverdy-en-Brie au sud-ouest ;
- la RD 32, reliant Gretz-Armainvilliers au nord-ouest et Chaumes-en-Brie au sud-est ;
- la voie communale Modèle:N° vers Fontenay-Trésigny.
Transports en commun
Châtres est traversée au nord par la ligne Paris - Coulommiers.
Les gares les plus proches sont :
- la gare de Tournan. Elle desservie par les trains de la ligne P du Transilien ainsi que par ceux de la ligne E du RER. Paris est à environ Modèle:Unité.
- la gare de Marles-en-Brie de la ligne P du Transilien direction Coulommiers Paris Est par Tournan.
Châtres est desservie par trois lignes de bus :
- 21, 37 et 409 du réseau de bus du Pays Briard.
Toponymie
Le nom est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Commune de Châtres sur le site atome77.com.</ref> sous les formes Chatres en 1220<ref>Histor. France, XXIII, Modèle:P..</ref> ; La Chastre vers 1222<ref>Livre des vassaux.</ref> ; Parrochia de Chastris en 1239<ref>Layettes Trésor, II, Modèle:P..</ref> ; Chates en 1261<ref>Layettes Trésor, IV, Modèle:P..</ref> ; De Castris in Bria en 1272<ref>Archives nationales, J 1024, Modèle:N°.</ref> ; Chaatres au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} siècle<ref>Obit. prov. Sens, IV, Modèle:P..</ref> ; Chastres en Brie en 1349<ref>Archives nationales, JJ 78, fol. 35 v°.</ref> ; Chatre en Brie au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} siècle<ref>Archives nationales, N III 73.</ref>,<ref name="H-Stein">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Châtres dérive du latin castrum, camp romain ou du bas latin castra, castras, « ville fortifiée »<ref>Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 392 - Modèle:ISBN.</ref>.
Histoire
Modèle:... Le village a été traversé dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la grande route rectiligne de Paris à Rozay passant par Tournan et Fontenay.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Châtres se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun<ref name="Cassini"/>, elle intègre le Modèle:Date- l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref>.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Châtres appartenait depuis 1793 du canton de Tournan-en-Brie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Fontenay-Trésigny<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Châtres relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, de la cour d'assises, du tribunal pour enfants et du tribunal de commerce de Melun, du conseil de prud'hommes de Meaux et de la cour d'appel de Paris. Dans l'ordre administratif, elle fait partie du ressort du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
Châtres faisait partie de la communauté de communes du Val Bréon, créée en 1995.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (et Modèle:Unité en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a approuvé un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes de la Brie boisée, de la communauté de communes du Val Bréon et de la communauté de communes les Sources de l'Yerres, avec rattachement de la commune de Courtomer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette fusion entraîne d'importantes tensions entre les présidents de la CCVB et la CCCB<ref>Modèle:Article.</ref>.
Par arrêté préfectoral du 23 décembre 2016<ref name="ref1">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>, le Val Bréon fusionne le Modèle:Date- avec d'autres communautés de communes pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard, dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la Troisième République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements ruraux de Seine-et-Marne, où sont régulièrement élus des candidats issus des partis de droite.
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
La mairie – maison d’école a été construite en 1858. Depuis le 10 ventôse an II, les réunions municipales avaient lieu dans une petite salle de la maison presbytère<ref>Commune de Châtres sur le site de la Société d’Histoire, d’Art, de Généalogie et d’Échange.</ref>.
Jumelages
La commune de Châtres n'est jumelée avec aucune autre communeModèle:Référence nécessaire.
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Châtres gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le Syndicat mixte Centre Brie pour l'ANC (SMCBANC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Châtres est située dans l'académie de Créteil.
La commune dispose de l'école maternelle et élémentaire Robert-Fery<ref>École maternelle et élémentaire de Châtres sur le site du Ministère de l'Éducation Nationale.</ref>.
La commune est rattachée au collège Jean-Baptiste-Vermay de Tournan-en-Brie. L’établissement, qui a été entièrement rénové et agrandi de plus de Modèle:Unité en 2014, fait partie des plus grands collèges de Seine-et-Marne<ref>Tournan-en-Brie : le collège Jean-Baptiste Vermay, rénové et agrandi Site collèges77.</ref>.
Santé
L'hôpital le plus proche est la clinique privée de Tournan-en-Brie.
Sécurité
Châtres dépend de la gendarmerie de Tournan-en-Brie et du centre d'intervention et de secours inauguré en mai 2013 et situé en périphérie d'agglomération à l'extrémité de la rue Bertaux<ref>Site du pays briard.</ref>.
Médias
Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que le bi-hebdomadaire Le Pays Briard relatent les informations locales.
La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre et d'IDF1.
Cultes
La commune de Châtres fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Pontault-Combault » au sein du diocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Saint-Antonin-de-Pamiers<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 28 670 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 8 novembre 2021.</ref>.
Emploi
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 10,9 % dans la commune de résidence et 89,1 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78,8 % contre un taux de chômage de 2,6 %. Les 18,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,6 % de retraités ou préretraités et 2,4 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 8 novembre 2021.</ref>.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 9 novembre 2021.</ref>.
En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 9 novembre 2021.</ref>.
Agriculture
Châtres est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 6 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Châtres, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 7 | 7 |
Travail (UTA) | 12 | 9 | 13 |
Surface agricole utilisée (ha) | 636 | 523 | 530 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 556 | 478 | 526 |
Céréales (ha) | 355 | 288 | 293 |
dont blé tendre (ha) | 233 | 208 | 278 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 99 | 37 | s |
Tournesol (ha) | 53 | ||
Colza et navette (ha) | 62 | s | s |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 178 | 59 | 97 |
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux remarquables
- Le château des Boulayes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> : de style néoclassique, construit en 1785 par l'architecte Nicolas-Claude Girardin, qui fut le collaborateur d'Étienne-Louis Boullée, pour Claude Bélanger, colonel des Gardes du corps du roi, ainsi que son parc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autre lieux et monuments
On peut noter :
- L'église Saint-Antonin-de-Pamiers : construite entre 1180 et 1220, et restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Église Saint-Antoine de Châtres sur le site Topic Topos.</ref>, auquel il convient d’ajouter le patrimoine mobilier classé suivant :
- Cloche en bronze datant de 1782 nommée Antoinette<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Verrière représentant le baptême de Clovis (Chevet)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Bénitier en pierre taillé, daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Entrée de la nef)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Statue de Saint Félix, en bois taillé et peint (polychrome)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Statue d’un saint évêque, en bois taillé et peint (polychrome)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Tableau représentant l’ Annonciation, peinture à l'huile<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Confessionnal à trois loges, la loge centrale, pour le confesseur, est fermée par une porte à barreaux tournés<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Verrière représentant la Nativité de la Vierge (Mur sud de la chapelle sud )<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Bénitier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec fût terminé par des grosses volutes. La vasque en forme de coquille est rapportée. (Entrée)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Statue d’un Christ en croix, en bois taillé et peint<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Bancs de fidèles (Nef et bas-côtés)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- Deux tableaux : Vierge à l'Enfant avec sainte Elisabeth et saint Jean-Baptiste et Saint Evêque, peinture à l'huile sur toile (Bas-côté gauche)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- La ferme de la Jarrie ;
- Le colombier du Mesnil ;
- Le colombier du Châtelet ;
- La ferme du Grand Loribeau ;
- Le château et la ferme de Boitron.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Histoire
- Christian de Bartillat, Au Village de Brie, Presses du Village, 1984, 352 p.
- Frédéric-Auguste Denis, Lectures sur l'histoire de l'agriculture en Seine-et-Marne, Presses du Village, 1982, 376 p.
- André Laurent, La Seine-et-Marne autrefois, Éditions Horvath, 1982, 192 p. Modèle:ISBN
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second empire (1852-1857), Tome I, Paris, Palau, 1998, 215 p. Modèle:ISBN
- François et Maguy Palau, Le rail en France - Tome II, 1858 - 1863, 2001, 223 p. Modèle:ISBN
- René-Charles Plancke, La vie rurale en Seine-et-Marne 1853-1953, Éditions Amatteis, 1982, 256 p.
- René-Charles Plancke, Histoire de Seine-et-Marne vie paysanne, Éditions Amatteis, 1986, 432 p.
Patrimoine architectural
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes