Chantal Brunel
Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Chantal Brunel, née Zourbas<ref name=légifrance>Modèle:Lien web</ref> le Modèle:Date à Paris (17e), est une femme politique française.
Membre des Républicains, elle est maire de Bussy-Saint-Georges entre 2014 et 2016 et députée de la huitième circonscription de Seine-et-Marne de 2002 à 2012.
Biographie
Formation et engagements
Fille de médecins, d'origine grecque, Chantal Brunel étudie la sociologie à Nanterre. Membre du Conseil de faculté, elle s'oppose à Daniel Cohn-Bendit lors des événements de mai 68<ref name=revue>Christophe Soulard, « Chantal Brunel, de l'entreprise à la politique », La Revue parlementaire Modèle:N°876.</ref>.
Titulaire d'une licence de lettres, elle publie quelques points de vue dans la presse et participe aux débats comme de dernière année de Sciences Po Paris dont elle obtient le diplôme. Elle s'inscrit à cette époque dans le gaullisme de gauche aux côtés de Claude Érignac et Jean Castarède<ref name=revue/>,<ref name=inrocks>« Chantal Brunel : parité bien ordonnée des entreprises aux maisons closes », Les Inrockuptibles, 2 avril 2010.</ref>.
Carrière professionnelle
Elle commence sa carrière à RTL comme journaliste-stagiaire.
Elle épouse Denys Brunel, futur directeur général de grande distribution Monoprix<ref name=inrocks/>.
Devenue giscardienne dans les années 1970 aux côtés de son mari, elle passe près de dix ans en cabinets ministériels, notamment auprès de Jean Foyer, ministre de la Santé, d'Olivier Guichard, d'Albin Chalandon, du ministre de l'Intérieur, Michel Poniatowski<ref name=revue/>,<ref name=inrocks/>.
En 1981, elle entre dans le secteur privé et suit en parallèle des études au CPA. Elle reprend en 1989 une imprimerie en difficulté à Torcy dont elle devient la gérante. En 1997, elle reçoit à ce titre le prix des Victoires de l'Emploi de l'Île-de-France pour son action créatrice d'emplois. Elle est élue à la Chambre de commerce de Meaux.
Députée de Seine-et-Marne
En 1998, elle est élue conseillère régionale en deuxième position sur la liste du Centre et de la Droite en Seine-et-Marne ; elle conserve ce poste jusqu'en décembre 2015.
Elle est désignée dans la [[Huitième circonscription de Seine-et-Marne|Modèle:8e de Seine-et-Marne]], ancrée traditionnellement à gauche, candidate par l'UMP le Modèle:Date, en lieu et place du maire de Bussy-Saint-Georges, Hugues Rondeau, soutenu localement malgré tout par Démocratie libérale, l'UDF et les gaullistes<ref name=inrocks/>. Elle est élue députée le Modèle:Date-, à 51,67 % des suffrages exprimés (contre 48,33 % pour le député socialiste sortant, Daniel Vachez), pour la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature]] (2002-2007)<ref name=revue/>.
Elle défend la construction de l'hôpital de Jossigny, prend position pour que Torcy soit dotée d'une sous-préfecture, et demande le développement du pôle universitaire de Marne-la-Vallée<ref name=revue/>.
Elle est réélue le Modèle:Date- pour la [[XIIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} législature]] à 50,94 % (46,27 % au premier tour) contre son adversaire PS Olivier Faure.
Elle est porte-parole de l'UMP en 2008-2009, succédant à Nadine Morano.
Elle interpelle en Modèle:Date-, dans l'hémicycle la ministre de l'économie Christine Lagarde sur l'avenir des Modèle:Citation et les Modèle:Citation, mais essuie aussi des critiques sévères quand elle propose la réouverture des maisons closes en mars 2010<ref>Féret G., 2011 : « Il faut arrêter de vouloir que l'État soit toujours dans nos lits et dans nos culs ! », Contrepoint, l'autre point de vue de l'actualité du monde étudiant Modèle:ISSN n° 23 (février 2011) - pp. 16-17</ref>, ou lorsqu'elle déclare lors des débats sur la LOPPSI à l'Assemblée à propos des risques pédophiles sur Internet que Modèle:Citation<ref name=inrocks/>.
Interrogée sur les demandes d'asile liées aux révolutions du Maghreb de l'hiver 2010-2011, une polémique éclate après qu'elle a déclaré à des journalistes : Modèle:Citation<ref name="débile">Blandine Grosjean, « Chantal Brunel et les bateaux : journée de la femme débile ? », Rue89, 8 mars 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ensemble de la classe politique, y compris les responsables de l'UMP, désapprouve ses propos<ref name="Libération 09/03/2011">« Dérapage sur les immigrés: Brunel (UMP) recadrée par son camp et étrillée par la gauche », Libération, 9 mars 2011.</ref>.
Membre de la commission des finances à l'Assemblée, elle défend en Modèle:Date- une loi tendant à faciliter l'accès au crédit des PME et à améliorer le fonctionnement des marchés financiers<ref name="inrocks" />.
Elle siège à la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes<ref name="revue" />. En Modèle:Date-, à la suite des prises de position quant à la cause des violences faites aux femmes Modèle:Incise elle est nommée par Nicolas Sarkozy rapporteur général de l'Observatoire de la parité. Elle s'engage également contre la polygamie, l'excision et les violences conjugales<ref name=inrocks/> et pour la condition des femmes immigrées<ref name=revue/>.
Le Modèle:Date-, elle est battue dans la Modèle:8e de Seine-et-Marne par le candidat socialiste, Eduardo Rihan Cypel, avec plus de 52,77 %.
Élections municipales de 2014
Elle est candidate à la mairie de Bussy-Saint-Georges dans le cadre des élections municipales de 2014<ref>Modèle:Article.</ref>. Après avoir remporté le deuxième tour du scrutin avec 40,57 % des suffrages, elle est élue maire le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, le tribunal administratif de Melun annule l'élection<ref>Modèle:Lien web</ref> en raison d'irrégularités constatées sur les bulletins de vote du maire sortant Hugues Rondeau. Un appel est interjeté près du Conseil d'État. En 2015, Chantal Brunel a décidé d’arrêter les hausses successives d’impôts survenues lors de l'administration précédente, en baissant la taxe d'habitation de 17,2 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, l'élection est annulée par le Conseil d'État. Une délégation spéciale de la préfecture de la Seine-et-Marne est alors chargée de gérer les affaires de la commune jusqu'à la prochaine élection partielle, les 20 et Modèle:Date- de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est réélue dès le premier tour le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après la démission de la majorité des adjoints de son équipe fin 2016, une élection municipale partielle a lieu. Elle perd ce scrutin face à Yann Dubosc (UDI) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle demeure cependant conseillère municipale d'opposition jusqu'à sa démission en octobre 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Elle est candidate aux élections législatives de 2017<ref>Marion Kremp « Bussy-Saint-Georges : Chantal Brunel boycottée par sa propre majorité », leparisien.fr, 9 septembre 2016.</ref>. Le Modèle:Date-, elle est battue par Jean-Michel Fauvergue, candidat LREM, qui obtient plus de 67 % des suffrages exprimés.
Détail des mandats
- 1re vice-présidente de la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire (2014-2015)
- Membre du conseil régional d'Île-de-France (1998-2015)
- en tant que députée :
- Présidente du groupe d'amitié France-Cambodge
- Secrétaire du groupe d'amitié France-Chine
Distinctions
Elle est promue officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-<ref name=légifrance/>.