Charles Dupuy

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Charles Dupuy, né le Modèle:Date de naissance au Puy-en-Velay et mort le Modèle:Date de décès à Ille-sur-Têt, est un homme d'État français. Il occupe à plusieurs reprises la fonction de président du Conseil sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], entre 1893 et 1899. Il est également président de la Chambre des députés de 1893 à 1894.

Biographie

Jeunesse et études

Charles Dupuy naît dans une famille modeste. Il effectue ses études secondaires au lycée Charlemagne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il suit des études de philosophie. Il est reçu 3ème<ref>Modèle:Ouvrage</ref> à l'agrégation de philosophie en 1879<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Parcours professionnel

Charles Alexandre Dupuy devient enseignant. Il est nommé professeur au lycée de Saint-Étienne, remplaçant Auguste Burdeau<ref name=":0" />.

Il devient ensuite inspecteur d’académie. Nommé à Ajaccio (Corse), il y rencontre en 1883 Antoinette Laborde, une jeune veuve et mère d'une jeune fille, qu'il épouse en 1888. Celle-ci est originaire d'Ille-sur-Têt, dans les Pyrénées-Orientales, ville dont Charles Dupuy deviendra citoyen d'honneur en 1893, avant de s'y installer à la fin de sa vie et d'y mourir en 1923<ref name="vppo">Modèle:Lien web</ref>.

Parcours politique

Élu député pour le département de la Haute-Loire en 1885, il adhère au mouvement des républicains modérés. Il participe activement aux discussions sur les réformes de l’enseignement.

Il est ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes en 1892, pendant les deux premières présidences d’Alexandre Ribot. À la suite du scandale de Panama, qui fit tomber le cabinet Ribot, il est appelé à la présidence du Conseil par Sadi-Carnot le 4 avril 1893, prenant également le ministère de l’Intérieur et des Cultes.

Il travaille alors à l’alliance franco-russe et fait face aux troubles sociaux dans le Midi (grèves de Carmaux) et dans le Nord.

Il est de nouveau président du Conseil quand Sadi Carnot est assassiné le 24 juin 1894, il décide alors d'être candidat à l’élection présidentielle qui s’ensuit. Échouant, il est reconduit par le nouveau président de la République Jean Casimir-Perier avec lequel il s'entend mal. Il démissionne au bout de six mois, entrainant celle de Casimir-Perier le lendemain.

C’est également sous son ministère que Dreyfus est condamné en 1894.

Il avait une réputation de courage, due à une phrase, prononcée alors qu’il était président de la Chambre. Le 9 décembre 1893, l’anarchiste Vaillant y avait lancé une bombe. Dupuy s'était écrié : « Messieurs, la séance continue ! »<ref name="assemblée">Modèle:Lien web.</ref>.

Il s'attaque au mouvement socialiste (circulaire d'octobre 1894) tout en renforçant la police politique à la suite de l'attentat de Vaillant.

Revenu à la présidence du Conseil en novembre 1898, en pleine affaire Dreyfus, il s'oppose avec détermination à la révision du procès<ref>Sur son rôle dans l'Affaire, voir Bertrand Joly, Histoire politique de l'affaire Dreyfus, Fayard, 2014 et Philippe Oriol, L'Histoire de l'affaire Dreyfus de 1894 à nos jours, Les Belles Lettres, 2014.</ref>. Mais le 3 juin 1899, la Cour de cassation impose cette révision. Il ne peut contenir l’agitation croissante des ligues d'extrême droite : quand le baron Cristiani agresse à coups de canne le président Loubet au champ de courses d’Auteuil (5 juin 1899), il est presque accusé de complicité, car les policiers, pourtant présents en nombre, n’interviennent que mollement. Son gouvernement est mis en minorité et il démissionne le 12 juin.

Il est sénateur de 1900 à sa mort, en 1923.

Il est initié à la franc-maçonnerie le Modèle:Date-. Il est membre de la loge Modèle:Citation de Saint-Étienne, qui appartient au Grand Orient de France<ref> Jean-Jacques Peurière, "Evocation d'une loge Stéphanoise "L'Industrie" à Travers quelques personnalités", in: Saint-Etienne, Histoire et Mémoire, Bulletin du vieux Saint-Etienne, Saint-Etienne, 2018, n. 272, p. 20.</ref>.

Sa forte corpulence lui valut d'être surnommé « le pachyderme »<ref name="vppo"/>. Un lycée au Puy-en-Velay porte son nom : le lycée Charles-et-Adrien-Dupuy, ancien Collège Royal. Adrien Dupuy, son frère (1854-1906), poursuit une carrière d'enseignant, puis est nommé inspecteur de l’Académie de Paris en 1895 puis inspecteur général de l’instruction publique en 1899, il a été le plus proche collaborateur de son frère quand celui-ci devient ministre de l’Instruction publique et des Cultes en 1892. Il sera son chef de cabinet lorsqu'il sera président du conseil des ministres puis président de la Chambre des députés<ref>Notice biographique d'André Dupuy sur le site Bahutiendupuy.com.</ref>.

Liste des présidences du Conseil

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Charles Dupuy dans les années 1890.
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Charles Dupuy en 1914.

Il est cinq fois président du Conseil sous quatre présidents de la République différents :

Témoignages

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Décorations

Publications

  • L'année du Certificat d'études : Livret de morale questions, résumés, sujets de rédaction, 46e éd, 1924, Paris, Armand colin, 38 p.; livret de botanique agricole par Louis Matruchot, Paris, Armand Colin et Cie, 1895, 3e édition ; Livret d'histoire de France, par M. Ernest Lavisse. 2 fasc., Paris, A. Colin , 1894.
  • Le Concordat et la séparation des Églises et de l'État, Paris : édition de "la Nouvelle Revue" , 1903, 20 p.
  • Discours prononcé par M. Charles Dupuy à la distribution solennelle des prix du lycée du Puy, Le Puy : impr. de Marchessou , 1876, 12 p.

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

Liens externes

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