Ille-sur-Têt
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Ille-sur-Têt Modèle:API-fr est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Boulès, la Riberette, le Gimeneill, le ruisseau de Bellàgre. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ille-sur-Têt est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est dans l'unité urbaine d'Ille-sur-Têt et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Illois ou Illoises.
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Modèle:Langue ['iʎə] ou (improprement) Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom est attesté sous la forme Yla<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1793, le nom de la commune est Ille et devient officiellement Ille-sur-Têt le Modèle:Date<ref name=cass/>,<ref name=pcpo>Modèle:Paroisses et communes des PO.</ref>.
L'origine du nom pourrait être le latin insula « île », avec un sens dérivé de « terres destinées à l'arrosage, situées près de la rivière »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il peut aussi s'agir d'un composé il-ia, sur la base du mot aquitain ili « ville »<ref name=":0" /> ou de la racine du mot ibère apparenté ilti, iltiŕ « ville »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Géographie
Localisation
Modèle:Maplink La commune d'Ille-sur-Têt se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Prades<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité du Le Soler<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Ille-sur-Têt<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Michel-de-Llotes (Modèle:Unité), Bouleternère (Modèle:Unité), Corbère (Modèle:Unité), Néfiach (Modèle:Unité), Corbère-les-Cabanes (Modèle:Unité), Rodès (Modèle:Unité), Bélesta (Modèle:Unité), Montalba-le-Château (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Ille-sur-Têt fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 167 hectares. L'altitude varie entre 110 et 446 mètres<ref name=cass>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est également géologiquement caractérisé par l'existence sur son territoire de cheminées de fées qui ont été nommées Orgues d'Ille-sur-Têt et qui ont été taillés dans des sédiments du Pliocène<ref>Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans : BRGM Éditions, 2018, Modèle:ISBN, site 8, pages 70-71.</ref>. L'affleurement du Pilocène sur la commune se situe entre le pied du plateau granitique et la Têt, environ un kilomètre au nord de la ville.
Hydrographie
La commune est traversée par la Têt (qui passe au nord de la ville), ainsi que par son affluent le Boulès (au sud).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « plateau de Rodès et de Montalba » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « massif des Aspres » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Fenouillèdes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Ille-sur-Têt.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Ille-sur-Têt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ille-sur-Têt, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,9 %), cultures permanentes (38,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Voies de communication et transports
La route nationale 116 traverse la commune d'est en ouest. Celle-ci est aussi un des points d’accès à la région des Fenouillèdes (vers Montalba-le-Château ou Bélesta).
La commune compte une gare sur son territoire, la gare d'Ille-sur-Têt, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Perpignan et de Villefranche - Vernet-les-Bains.
De nombreuses lignes du réseau régional liO desservent la commune : la 511 (Rabouillet - Ille-sur-Têt), 512 (Corbère - Perpignan), 513 (Rodès - Ille-sur-Têt), 520 (Prades - Perpignan).
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Ille-sur-Têt est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés le Modèle:Date- sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques d'inondations<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ille-sur-Têt est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Dans le cadre de la guerre des faucheurs, Modèle:Nombre espagnols dirigés par Juan de Garay Otañez, avec de la cavalerie et quatre pièces d'artillerie provenant de Perpignan, ont attaqué la cité du 23 au Modèle:Date. Ils ont été repoussés par les 600 Français de George Stuart, Modèle:9e seigneur d'Aubigny. La résistance de la population et la menace de l'arrivée des renforts français ont découragé les Espagnols qui ont levé le siège.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune d'Ille est choisie pour être le chef-lieu du canton d'Ille. Celui-ci est supprimé en 1801 et Ille est alors rattachée au canton de Vinça qu'elle ne quitte plus par la suite<ref name=cass/>,<ref name=pcpo/>.
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de la Têt.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt-neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Ille-sur-Têt, consultée le 26 octobre 2017</ref>.
Ville fleurie : deux fleurs attribuées par le Conseil national des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1358 : pour Reglella ;
- 1365 : dont 16 f pour Cases Noves et 22 f pour Reglella ;
- 1378 : dont 8 f pour Cases Noves et 9 f pour Reglella ;
- 1424 : pour Cases Noves ;
- 1774 : pour Isle-Retglelle et Saint-Michel-des-Lhottes.
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Ille-sur-Têt dispose de deux écoles maternelles publiques (98 et 99 élèves en 2013)<ref>Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle publique Henri Wallon d'Ille-sur-Têt</ref>,<ref>Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle publique Louis Torcatis d'Ille-sur-Têt</ref>, de deux écoles primaires publiques (238 et 142 élèves en 2013)<ref>Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école primaire publique Louis Pasteur d'Ille-sur-Têt</ref>,<ref>Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école primaire publique Paul Langevin d'Ille-sur-Têt</ref> et d'un collège public<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, collège Pierre Fouché d'Ille-sur-Têt</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : Modèle:Date-<ref name=pog>Modèle:PO Guide de La Torre.</ref> ;
- Fête communale : Modèle:Date-<ref name=pog/> ;
- Foires : mardi de la Passion, dernier dimanche de juin, Modèle:Date-, Modèle:Date-<ref name=pog/> ;
- Marché : tous les mercredis et vendredis matin<ref>Office de tourisme d'Ille-sur-Têt, section Animations</ref>;
- Événement(s) : Désertival [1]
Santé
Sports
- Ille-sur-Têt compte un club de rugby à XIII : Ille XIII, champion de France élite 2 en 2023.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 33 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,1 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (55,9 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 29,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 626 en 2013 et 1 551 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 773, soit un indicateur de concentration d'emploi de 90,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 773 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 715 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 14,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
398 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Ille-sur-Têt au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 398 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
30 | 7,5 % | (8,7 %) |
Construction | 50 | 12,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
123 | 30,9 % | (30,5 %) |
Information et communication | 4 | 1 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 17 | 4,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 21 | 5,3 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
38 | 9,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
77 | 19,3 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 38 | 9,5 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (123 sur les 398 entreprises implantées à Ille-sur-Têt), contre 30,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Groupe Saveur des Clos - GSC, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (Modèle:Unité)
- Discountille, supermarchés (Modèle:Unité)
- Clos des Costières, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (Modèle:Unité)
- Agridepot, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
- SARL du Realet, culture de fruits à pépins et à noyau (Modèle:Unité)
Les cycles Caminade est une entreprise siègeant sur la commune.
Agriculture
La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 283 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 175 en 2000 puis à 86 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 52 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 82 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Nobr en 1988 à Modèle:Nobr en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'église Saint-Étienne (Modèle:Classé MH) ;
- L'église Sainte-Marie-la-Rodona Modèle:Classé MH : église romane ;
- L'église des Carmes (Modèle:Classé MH) ;
- L'Hospici d'Illa ou hospice Saint-Jacques (Modèle:Classé MH) ;
- Église de l'Hôpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-Têt.
- Le monastère Saint-Clément de Reglella (Modèle:Inscrit MH) : monastère en ruines de style roman située au lieu-dit Reglella ;
- L'église Saint-Sauveur de Casesnoves (Modèle:Inscrit MH) ;
- L'hôtel d'Ardena (Modèle:Inscrit MH), hôtel particulier du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Une croix de cimetière du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Modèle:Classé MH) ;
- Le site des Orgues d'Ille-sur-Têt.
- L'ermitage Saint-Maurice de Greulera Modèle:Inscrit MH.
- Ancienne église Sainte-Croix d'Ille-sur-Têt.
- Ancienne église Sainte-Marie d'Ille-sur-Têt.
- Chapelle d'Ille-sur-Têt.
- Chapelle Notre-Dame de Greolera.
-
Église Saint-Sauveur de Casesnoves
-
L'église Saint-Sauveur
-
Église Saint-Clément de Reglella
-
Église Sainte-Marie-la-Rodona
-
Église Saint-Étienne d'Ille-sur-Têt
-
L'église des Carmes
-
Ermitage Saint-Maurice de Greulera
-
Église de l'Hôpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-Têt
-
Ancienne église Sainte-Croix d'Ille-sur-Têt
-
Ancienne église Sainte-Marie d'Ille-sur-Têt. L'église a été transformée en maison
-
Les Orgues
Personnalités liées à la commune
- Joseph d'Albert (1722-1790) : conseiller au Parlement de Paris, né et mort à Ille-sur-Têt ;
- François-Étienne Montégut (1758-1827) : homme politique né à Ille-sur-Têt ;
- Amédée Artus (1815-1892) : chef d'orchestre et compositeur mort à Ille-sur-Têt ;
- Jean Bardou (1799-1852) : industriel né à Ille-sur-Têt ;
- Charles Dupuy (1851-1923) : homme politique, fait citoyen d'honneur de la ville en 1893<ref>Modèle:Lien web.</ref> et mort à Ille-sur-Têt ;
- Renée Vidal (1861-1911) : chanteuse d'opéra ayant vécu et morte à Ille-sur-Têt ;
- Étienne Alart (1883-?) : militant anarchiste et antimilitariste né à Ille-sur-Têt ;
- Joseph-Sébastien Pons (1886-1962) : poète né et mort à Ille-sur-Têt ;
- Simona Gay (1898-1969) : poétesse, aquarelliste, sœur de Joseph-Sébastien Pons, née et morte à Ille-sur-Têt ;
- Xavier de Gaulle (1887-1955) : résistant, ayant travaillé à Ille-sur-Têt ;
- Pierre Fouché (1891-1967) : linguiste, né et mort à Ille-sur-Têt ;
- René Barande (1892-1976) : graveur sur bois, spécialisé dans l'ex-libris, né à Ille-sur-Têt ;
- Jean Galia (1905-1949) : joueur de rugby à XV et de rugby à XIII né à Ille-sur-Têt ;
- Louis Amade (1915-1992) : parolier et préfet, né à Ille-sur-Têt ;
- Vincent Mestres (1932-) : joueur de rugby à XIII et de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne aile, né à Ille-sur-Têt ;
- Gérard LLaury (1935-) : joueur de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne centre, né à Ille-sur-Têt ;
- Paul Blanc (1937-) : homme politique, né à Ille-sur-Têt ;
- Paul Loridant (1948-2020) : homme politique, né à Ille-sur-Têt.
Héraldique
Culture populaire
- La nouvelle de Prosper Mérimée, La Vénus d'Ille, se déroule à Ille-sur-Têt.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Siège d'Ille-sur-Têt
- Gare d'Ille-sur-Têt
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
- Route nationale 615
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
Liens externes
Modèle:Liens Modèle:Autres projets
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Modèle:Références Modèle:Palette Communes Ribéral Modèle:Portail