Charolles

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Charolles (Tsarolles en charolais) est une commune française, sous-préfecture du département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

La ville a donné son nom au pays du Charolais, elle est ainsi emblématique de la race bovine charolaise. Charolles est également connue pour ses faïences. Située au confluent de deux rivières, la ville est parsemée de nombreux canaux, à l'origine de son surnom de Venise du Charolais.

Capitale du comté de Charolais au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Charolles a appartenu aux ducs de Bourgogne, notamment à Charles le Téméraire. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, par la politique d'alliances via mariages entre maisons royales européennes, et concrètement par le mariage entre Philippe le beau et Jeanne I de Castille, la ville passe aux mains des Habsbourg, et ne fut intégrée au domaine royal français qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Bien que Charolles ait été désignée sous-préfecture de Saône-et-Loire, elle n'a pas connu au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle l'essor industriel de ses proches voisines Paray-le-Monial et Digoin, et a conservé son statut de ville rurale.

La commune de Charolles est labellisée Village étape depuis 2006. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Charolles est située dans le Sud-Ouest du département de Saône-et-Loire. Positionnée à la même latitude que Mâcon, elle est une des villes les plus méridionales de la région Bourgogne-Franche-Comté. À vol d'oiseau, elle se trouve à Modèle:Unité au nord-ouest de Lyon, et Modèle:Unité au nord-est de Clermont-Ferrand.

Charolles est la capitale historique du Charolais, et fait partie de l'actuel Pays Charolais Brionnais. La ville est placée sur l'une des principales rivières du Charolais, l'Arconce.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Située au cœur du pays Charollais, la commune en présente les caractéristiques paysagères principales : des collines couvertes d'un bocage consacré principalement à l'élevage bovin (notamment de vaches charolaises), alternant avec des forêts.

Avec une superficie de Modèle:Unité, la commune est plus étendue que la moyenne des communes françaises (1 448 hectares<ref>D'après Commune française#Superficie.</ref>). Si dans sa partie méridionale elle est quasiment réduite à la ville de Charolles, la commune s'étend surtout au nord. Elle englobe une partie de la forêt domaniale de Charolles, au nord-ouest de la ville.

Hydrographie

Fichier:L'Arconse à Charolles.JPG
Le confluent entre le premier bras de la Semence (à gauche) et l'Arconce (à droite), depuis la rue de Champagny.

Charolles est située au confluent de l'Arconce et de la Semence, petite rivière prenant sa source près de Verosvres.

Au niveau de la place de la Balance, la Semence se divise en deux bras. Le premier bras effectue une boucle derrière l'église, avant de se jeter dans l'Arconce au niveau du pont de la rue de Champagny. Le second bras passe entre l'avenue de la Libération et la rue des Marais, et se jette dans l'Arconce à l'extrémité sud du Pré Saint-Nicolas.

L'Arconce et le premier bras de la Semence délimitent une presqu'île, sur laquelle s'est installée la ville : on y trouve en hauteur le château de Charolles, l'ancien couvent des Clarisses, et dans la partie basse l'église.
Dans la partie sud de la ville, les deux bras de la Semence et l'Arconce délimitent une île, où s'étend notamment le Pré Saint-Nicolas.

Ce réseau de cours d'eau dans la ville entraîne la présence de nombreux ponts routiers (trois sur l'Arconce, cinq sur la Semence), et de nombreuses passerelles piétonnes (les unes ouvertes au public, les autres permettant d'accéder aux habitations). De là vient le surnom de Venise du Charolais.

Climat

Climat tempéré à légère tendance continentale.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1949 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Fichier:Charolles - RN79 - Viaduc de Maupré -1.JPG
Viaduc de Maupré.

Charolles est située sur la RN 79, axe international appartenant à la RCEA (route Centre-Europe Atlantique). Depuis 1987<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la RN 79 contourne Charolles grâce au viaduc de Maupré.

La RCEA, progressivement aménagée en 2×2 voies, permet de rejoindre aisément l'autoroute A6 à Mâcon (Modèle:Unité), ou Chalon-sur-Saône (Modèle:Unité). À l'ouest, elle rejoint la RN 7 à Moulins (Modèle:Unité), puis l'autoroute A71 (Modèle:Unité).

Charolles est également traversée par la RD 985 nommée route Buissonnière, qui forme l'artère principale du centre-ville (rue de Champagny et avenue de la Libération). Cette route se dirige au nord vers Génelard (où elle rejoint la branche nord de la RCEA), et au sud vers La Clayette, Chauffailles, et Lyon par la vallée d'Azergues.

Distance et temps de parcours par la route entre Charolles et les principales villes avoisinantes<ref>Données d'après Viamichelin.fr, de centre-ville à centre-ville, en novembre 2009</ref>
Paris Lyon Dijon Clermont-Ferrand Moulins Roanne Chalon-sur-Saône Mâcon Montceau-les-Mines Paray-le-Monial
Distance Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Temps de parcours 4 h 18 1 h 26 1 h 44 2 h 11 1 h 6 1 h 2 1 h 45 min 32 min 16 min

Charolles est desservie par des autocars TER, en direction de Paray-le-Monial et Digoin d'un côté, Lozanne et Lyon de l'autre. La gare ferroviaire la plus proche est celle de Paray-le-Monial, à Modèle:Unité, elle-même reliée à la gare du Creusot TGV. La gare de Charolles, aujourd'hui désaffectée, était située sur la ligne Moulins - Mâcon<ref>À ce sujet, lire : Quand les tacots roulaient encore entre Mâcon et Charolles, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (avril 1978), Modèle:P..</ref>.

Les bus Mobigo permettent de rejoindre Mâcon via Cluny. Ligne Digoin-Paray-Charolles-Vendenesse et inversement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'aéroport du Charolais est situé à une vingtaine de kilomètres, à Saint-Yan.

Urbanisme

Typologie

Charolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Charolles, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charolles, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,6 %), forêts (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Fichier:Panneau entrée Charolles 3.jpg
Panneau d'entrée de Charolles.

Le nom de Charolles (forme dialectale : Tsarolles<ref>Lexique de patois Charolais par Émile Bonnot.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) est attesté sous sa forme romane à partir de 1277 : Chastiau de Charroles. Auparavant, et cela jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on relève les formes latinisées Kadrela vico en 924, in agro Cadredelense en 950, Apud Carellae Monasterium en 1096-1106, castrum Quadrile, castrum Quadrilense, Cadrella au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Quadrella en 1232, Kadrellum en 1264, Kadrellis en 1270, Charellam en 1280/1281, Quadrellis en 1284, Kadrelas en 1293<ref>Dictionnaire topographique de la France, CTHS, Paris 2009.</ref>.

L'étymologie de ce toponyme divise les spécialistes ; mais la plupart d'entre eux y voient un dérivé du latin quadrum « carré », avec des acceptions diverses.

Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit d'un type toponymique roman basé sur les éléments quadrum « carré », pris au sens de « motte » ayant subi l'attraction tardive du mot char, et du suffixe diminutif -ella<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, d'où le sens global déduit de « petite motte féodale ». Il est également possible qu'il s'agisse du latin quadra « bloc de pierre » ou du bas latin quadrus (lapis) « pierre de taille », proprement « (pierre) carrée », suivi du suffixe -olas localisant au pluriel (qui explique parfaitement la finale -olles), avec pour sens global « lieu où il y a des blocs de pierre » ou « carrière »<ref>Marie-Thérèse Morlet, in Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., réédition Guénégaud, s.d., Supplément, p. Va.</ref>.

Pour Ernest Nègre, Charolles repose sur le latin quadrella « domaine agricole de forme carrée », avec changement postérieur de suffixe, -olles s'étant substitué à -elle(s) à l'époque romane<ref>Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 386, § 5982.</ref>. Cette vision des choses est proche de la dernière analyse en date, celle de Pierre-Henri Billy<ref>Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Errance, Paris, 2011, Modèle:P..</ref>. Ce dernier postule lui aussi un étymon gallo-roman °QUADRELLA, de création suffisamment tardive (époque impériale) pour qu'il se fixe sous la forme °CADRELLA, permettant ainsi la palatalisation de [k] devant [a]. Le type régulier Carrelles < °QUADRELLAS est fréquent en Bourgogne, où il désigne de petits champs, sens retenu par l'auteur pour Charolles. Enfin, il note également l'évolution °-ELLA > -ole dans certaines zones du domaine linguistique bourguignon, expliquant la forme -olles de la finale, plutôt que la substitution de suffixe suggérée par Ernest Nègre.

Mario Rossi avance l'idée que ce nom désigne plutôt un carrefour : le bas latin quadrellas, qui génère la forme gallo-romane *CADROLLAS après délabialisation et évolution locale du suffixe. Ce carrefour serait celui de la voie d'Autun à Lyon, et celle de la Loire à Saint-Bonnet-de-Joux et Chalon<ref name = Rossi>Mario Rossi, Les Noms de lieux du Brionnais-Charolais : témoins de l'histoire du peuplement et du paysage, EPU, 2009, Modèle:P..</ref>.

Seul Gérard Taverdet voit dans Charolles un toponyme reposant sur le type *pons carratus, « pont permettant le charroi », qui a abouti à Pont-Charas à Saint-Léger-sous-la-Bussière. La forme Charas, affectée d'un suffixe diminutif, aurait pu donner Charolles<ref>Gérard Taverdet, Les Patois de Saône-et-Loire : géographie phonétique de la Bourgogne du Sud, Association Bourguignonne de Dialectologie et d'Onomastique, 1980.</ref>,<ref name = Rossi/>. L'auteur modifie partiellement la formulation de cette analyse quelques années plus tard, en envisageant simplement un dérivé de l'appellatif français char<ref>Gérard Taverdet, Les noms de lieux de la Bourgogne, Bonneton, Paris, 1994, p. 205.</ref>.

Histoire

Antiquité

Modèle:...

Moyen Âge

À l'époque carolingienne, le site est le siège d'une vicomté dépendant d'Autun. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le lieu est rattaché au comté de Chalon. En 1166, le comte rend hommage au roi Louis VII, tout en se reconnaissant vassal du duc de Bourgogne-Franche-Comté. En 1237, la forteresse entre dans le domaine ducal lors de l'achat du comté de Chalon par Hugues IV, avec établissement d'un bailli. En 1277, Charolles devient la capitale et le siège des états particuliers du comté de Charolais ; le comté regroupe six châtellenies et est inféodé à Béatrice de Bourgogne, nièce de Robert II de Bourgogne.

En 1301, la ville reçoit sa charte de Robert de Clermont, époux de Béatrice de Bourgogne<ref name="SEL573">La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Charolles, Modèle:P.55.</ref>. En 1316, le lieu est érigé en Comté<ref name="SEL573"/>. En 1327, par mariage, la ville et le comté passent à la maison d'Armagnac, en la personne de [[Jean Ier d'Armagnac|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Armagnac]]. En 1391, Bernard VII d'Armagnac, petit-fils du précédent, ayant de pressants besoins d'argent, vend le comté à Philippe II de Bourgogne, et la ville devient à nouveau le chef-lieu d'un bailliage.

Époque moderne

En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, le comté est rattaché au royaume de France<ref name="SEL573"/>. La ville comme le comté, extrêmement fidèles à la maison de Bourgogne, sont gravement malmenés par les troupes de Louis XI, qui sont obligées de faire le siège de toutes les places fortes du Charolais et d'en tuer les habitants. Enfants, femmes, vieillards et hommes périssent défenestrés, incendiés dans leur château, jetés dans les puits, ou écorchés vifs. Louis XI n'en peut rien faire et décide de le rendre à Marie de Bourgogne, femme de Maximilien Ier du Saint-Empire. Non sans l'avoir parfaitement ravagé, afin qu'il ne puisse servir de base militaire à l'Empereur. De 1493 à 1684, Charolles est restituée à la maison d'Autriche<ref name="SEL573"/>, et les rois d'Espagne de cette maison.

En 1684, le prince Louis II de Bourbon-Condé se voit attribuer le comté, en paiement des dettes contractées par les Habsbourg. En 1751, la ville est rattaché aux États de Bourgogne. À la mort de Charles de Bourbon (1700-1760), ce comte de Charolais qui s'était rendu odieux par ses frasques et demeurait, un temps, à Charolles, son fief, la ville retiendra qu'il s'amusait à tirer sur les couvreurs qui réparaient les toits. À la suite d'un meurtre commis sans raison apparente, au pistolet, Louis XV de France, par son tuteur Le Régent, lui accorda sa grâce en ces termes : "Mon cousin je vous accorde votre grâce, en même temps que je signe celle, de celui qui vous tuera." À sa mort, le comté passe à sa sœur, fille de Louis III de Bourbon-Condé. En 1771, Louis XV achète le comté à [[Louise-Anne de Bourbon-Condé|Modèle:Mlle de Charolais]], et le réunit définitivement à la couronne<ref name="SEL573"/>.

Charolles était, à la veille de la Révolution, la Modèle:14e de la grande roue des États de Bourgogne. Siège du bailliage royal de Charolles, de la maréchaussée et prévôté, du grenier à sel et de la subdélégation de Charolles. Elle comprenait en outre une église collégiale (Saint-Nizier, composée théoriquement d’un Primicier-curé, d’un sacristain et de dix chanoines — en fait, trois), le prieuré de la Madeleine, un couvent de Picpus, de clarisses et de visitandines, un collège et un hôpital général.

Époque contemporaine

En 1790, Charolles est retenue pour être le chef-lieu de l'un des sept districts du tout nouveau département de Saône-et-Loire<ref>Henri Nicolas, Quand l'Assemblée constituante esquissait les contours du département de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 6 (octobre 1970), pp. 2-3.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville connaît une grande prospérité (forges, faïencerie, commerce de vins, de bois et de bestiaux). En 1896, Charolles fusionne avec la commune de Saint-Symphorien-lès-Charolles.

Politique et administration

Fichier:Hôtel Ville Charolles 2.jpg
Hôtel de ville de Charolles.

Administration territoriale

Charolles est une sous-préfecture de Saône-et-Loire et le bureau centralisateur du canton de Charolles.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de 23 membres, conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Listes des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Elle fait partie de la communauté de communes Le Grand Charolais.

Instances judiciaires et administratives

Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi de Mâcon, qui possède un tribunal d'instance et de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel de Dijon et la Cour administrative d'appel de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Services administratifs

Politique environnementale

Modèle:…

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Population de 15 à 64 ans par type d'activité

1 528 personnes ont, en 2014<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,  de 15 à 64 ans. Parmi elles 61 % sont des actifs ayant un emploi , 8,3 % sont chômeurs, 9,8% sont élèves, étudiants ou stagiaires non rémunérés, 8,4 % retraités et 12,5 % sont d'autres inactifs.

Logement

La commune comprend, en 2014, 1 669 logements<ref name=":0" />, dont 1 310 résidences principales, 79 résidences secondaires et logements occasionnels et 280 logements vacants.956 logements sont des maisons et 710 des appartements.

Sur les 1 310 occupants des résidences principales 190 le sont depuis moins de 2 ans, 2256 de 2 à 4 ans, 207 de 5 à 9 ans et 647 depuis 10 ans ou plus. 620 personnes sont propriétaires de leurs résidences principales et 639 sont locataires.

Population de 15 à 64 ans par type d'activité

1 528 personnes ont, en 2014, de 15 à 64 ans. Parmi elles 61 % sont des actifs ayant un emploi, 8,3 % sont chômeurs, 9,8% sont élèves, étudiants ou stagiaires non rémunérés, 8,4 % retraités et 12,5 % sont d'autres inactifs.

Enseignement

Fichier:Lycée Wittmer Site Champagny Charolles 1.jpg
Lycée Julien-Wittmer.

Charolles possède une école maternelle, une école primaire et une école maternelle-primaire (privé)<ref>Site de la mairie de Charolles, page sur les écoles maternelles et primaires, consulté le 28 mars 2012.</ref>. Cette commune possède un collège<ref name="COL">Site de la mairie de Charolles, page sur les collèges, consulté le 28 mars 2012.</ref> et deux lycées (un LEGTP et un lycée agricole)<ref>Site de la mairie de Charolles, page sur les lycées, consulté le 28 mars 2012.</ref>,<ref name="COL"/>.

Santé

Fichier:Charolles - L’hôpital.jpg
Centre hospitalier.

La commune possède un centre hospitalier<ref>Annuaire Pages jaunes de Saône-et-Loire 2011, Hôpitaux, Modèle:P. 334.</ref>. Il y a quatre médecins généralistes<ref>Annuaire Pages jaunes de Saône-et-Loire 2011, Médecin : médecine générale, Modèle:P. 428.</ref>, trois kinésithérapeutes <ref>Annuaire Pages jaunes de Saône-et-Loire 2011, Kinésithérapeutes, Modèle:P. 370.</ref>, quatre infirmières<ref>Annuaire Pages jaunes de Saône-et-Loire 2011, Infirmiers, Modèle:P. 348.</ref>, quatre dentistes<ref>Annuaire Pages jaunes de Saône-et-Loire 2011, Dentistes, Modèle:P. 237.</ref> et deux pharmacies<ref>Annuaire Pages jaunes de Saône-et-Loire 2011, Pharmacies, Modèle:P. 494.</ref> sur la commune. Il y a également une résidence pour personnes âgées (Les prés fleuris)<ref>Annuaire Pages jaunes de Saône-et-Loire 2011, Maisons de retraites, foyers logement : établissements publics, Modèle:P. 406.</ref>.

Sports

La commune possède dix associations sportives (football, basket-ball, tennis, judo, badminton...)<ref>Site de la mairie de Charolles, page sur les associations sportives, consulté le 28 mars 2012.</ref>.

Associations et manifestations

La fête patronale de la Sainte-Madeleine est le Modèle:Date-. La fête du Tir à l'Oiseau, d'origine ancienne, avait lieu le lundi après la Sainte-Madeleine, en juillet jusqu'en 2005. Depuis cette année-là, cette fête se déroule le dimanche en lieu et place du lundi. L'Été musical, festival de musique de chambre, a lieu en juillet. Une biennale de folklore international est organisée le Modèle:1er d'août, les années impaires. Le Concours hippique national a lieu en juillet.

La ville est le siège d'une station de monte des haras nationaux, d'un camping, de sociétés sportives (le club de football a fêté son centenaire en 2008) et musicales (Harmonie de Charolles, chorale Vocalise, groupe folklorique Les gars du Tsarollais, groupe de pirate métal Hades) ; du Groupement archéologique du Charolais et de la Confrérie des chevaliers du Papegault.

Économie

Fichier:Profil Maison du Charolais et vaches charolaises.jpg
Vaches de race charolaise à la Maison du Charolais.

L'agriculture avec la race charolaise et sa viande en AOC (Bœuf de Charolles).

Il y a plusieurs manifestations par rapport à ce secteur :

  • Les foires et marchés à Charolles
    • Le marché forain a lieu le mercredi matin, en ville.
    • Un marché ovin tous les mercredis matin au Parc des Expositions (RN 79).
    • Le marché aux bovins a lieu le Modèle:2e de chaque mois (transactions à 9 h), de janvier à mai au Parc des Expositions.
    • Importante foire aux reproducteurs, Modèle:4e d'octobre et le mercredi qui précède, et le mercredi qui suit la semaine du Modèle:Date- (transactions à 5 h).
  • Concours reproducteurs en principe, vendredi et samedi de la semaine du Modèle:Date- - 800 bovins.
  • Festival du bœuf : concours bovins boucherie (600 bovins) et animations, le Modèle:1er de décembre.

Elle compte, comme activité économique, une société coopérative agricole régionale (l'AC2B), une faïencerie artistique traditionnelle (la faïencerie Molin), des scieries (le groupe Ducerf). Elle a aussi un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire, et de la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire.

La commune compte 33 commerces (supermarchés, boulangerie-pâtisserie, bureaux de tabac, salons de coiffure, boucherie-charcuterie-traiteur...), 12 services (banques, assureurs...), et 10 catégories d'artisans (électricien, carreleur, menuisier...)<ref>Site de la mairie de Charolles, page sur les commerces, services et artisans, consulté le 28 mars 2012.</ref>. En hébergement et restauration il y a des hôtels, restaurants, bars-cafés et gîtes<ref>Site de la mairie de Charolles, page sur l'hébergement et la restauration, consulté le 28 mars 2012.</ref>.

Cultes

Le culte catholique est célébré dans l'église de la commune.

Culture locale et patrimoine

Cinéma

Charolles possède un cinéma associatif de deux salles (et 241 places) appelé Le Tivoli. Son fonctionnement est assuré au quotidien par 28 bénévoles.

Fondé en 1936, le cinéma Le Tivoli est d'abord un cinéma « salle unique » situé parc de l'hôtel de ville. En 2001, il est classé « Art et Essai ». En 2006, le cinéma déménage 9 rue Champagny, est entièrement rénové et inauguré le Modèle:Date- : grand hall d’accueil, 191 fauteuils en gradin, grand écran de 37 m². En Modèle:Date-, l'association réalise un investissement important en l'équipant d'un projecteur numérique 3D Dolby. En Modèle:Date-, le système audio 5.1 est remplacé par un Dolby Digital Numérique 7.1 et la salle est équipée de haut parleurs arrières audibles sur une partie des films tournés au format 7.1. Le cinéma se dote également de trois places spécialement équipées pour les personnes mal voyantes et mal entendantes. Le Modèle:Date-, une deuxième salle de 50 places est ouverte, après plusieurs mois de travaux. Un ascenseur est également installé pour permettre aux personnes à mobilité réduite d'accéder à l'étage<ref>Site web du cinéma Le Tivoli > page "Histoire du Tivoli"</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Charolles - tour de Charles le Téméraire.jpg
Tour Charles-le-Téméraire.
Fichier:Ancien Couvent Ursulines Charolles 12.jpg
Ancien couvent des Ursulines, aujourd'hui office de tourisme.

</ref>. Longueur : Modèle:Unité - portées : Modèle:Unité.

Église du Sacré-Cœur néo-romane, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et son orgue

Fichier:Église Sacré Cœur Charolles 9.jpg
Église du Sacré-Cœur de Charolles.

L'église du Sacré-Cœur est une église construite de 1863 à 1868<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle succède à une ancienne collégiale Saint-Nizier, qui existait sur le même emplacement et qui dépendait de l’ordre de Cluny. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église étant devenue trop petite, la décision est prise de sa démolition et de la construction d'une nouvelle. L'adjudication est passée le Modèle:Date au profit d’une entreprise de Charolles. La réception des travaux eut lieu en 1866 et l’église est ouverte au culte en 1867. L'église est d'un style proche de celui de l'église Saint-Pierre de Mâcon. La nef a cinq travées, l'église comporte des tribunes au dessus des collatéraux.

L'orgue de l'église

Livré le Modèle:Date-, le nouvel orgue est installé dans l’église, le concert d'inauguration est donné le Modèle:Date- par François Ménissier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existait un orgue dans l’église Saint-Nizier. Il fut démonté en 1867 et réinstallé dans la nouvelle église mais, peu entretenu, il fut redémonté en 1924. L’Association des Amis de l’orgue de Charolles est à l’initiative de l’achat du nouvel instrumentModèle:Note. L'orgue de Charolles a été fabriqué par la manufacture Blumenroeder située à Haguenau (Bas-Rhin). L’orgue comprend 27 jeux réels, 4 claviers et un pédalier. Sa composition a été pensée par François Menissier. Cet orgue a pour titulaire l'organiste Guillaume Prieur (par ailleurs titulaire de l'orgue J. Ahrend de la primatiale de Lyon), professeur d'orgue aux conservatoires de Mâcon et de Chalon-sur-Saône.

Patrimoine culturel

Fichier:Maison du Charolais.jpg
Maison du Charolais.

Espaces verts

Fichier:Grand pont Charolles.jpg
Rives de la Semence et de l'Arconce à la confluence.

Charolles est une ville fleurie (trois fleurs). La ville, agrémentée de jardins publics tel le square Bouissoud ou la promenade Saint-Nicolas (avec ses marronniers séculaires), est au cœur des pâturages du Charolais, berceau des races bovine et ovine éponymes.

Elle est aussi une « Station Verte », un « Site remarquable du goût » et, depuis peu, un « village étape » animé par son Office de tourisme.

Des promenades sont possibles le long des canaux, dans la forêt domaniale de Charolles, au bois de Boulay, dans la vallée de l'Arconce ou encore à son confluent avec la Semence. Mais également au site du Tir à l'Oiseau, une clairière à l'entrée de la forêt de Charolles.

On peut pratiquer à Charolles les activités suivantes : pêche, chasse, cyclotourisme, équitation, randonnées pédestres.

Autour de Charolles, à visiter

Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune (ordre chronologique)

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Héraldique

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Pour approfondir

Bibliographie

  • M. Denizeau, Histoire de Charolles - Charolles en vingt-quatre heures ; 1900 ; réédité en 1992 par 'Le Livre d'histoire' [Monographies des villes et villages de France (collection dirigée par M.-G. Micberth)].
  • La Saône-et-Loire. Les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, Modèle:ISBN.
  • Fernand Laurent, L'aventure européenne du Charolais ; Charolles, Arconce Éditions, 2014 ; 224 pages.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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