Créancey (Côte-d'Or)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Créancey est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

L'une des extrémités de la voûte du canal de Bourgogne, tunnel-canal de Modèle:Unité de long et bief de partage des eaux du canal de Bourgogne, s'ouvre sur la commune.

Les Roches de Beaume sont un site naturel classé et la commune comprend plusieurs sites archéologiques, dont l'un avec peintures et gravures rupestres préhistoriques.

Géographie

Créancey est dans la partie sud-ouest de la Côte-d'Or. Le parc naturel régional du Morvan est à Modèle:Unité à l'ouest à vol d'oiseau<ref name="geoportlCreancey" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref> (Modèle:Unité par la route<ref name="googlemapsDstnceCreancey" group="loc">Modèle:Lien web. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (onglet en haut à gauche de l'écran - cliquer sur "itinéraires").</ref>).

Paris est à Modèle:Unité au nord-est, la préfecture Dijon à Modèle:Unité à l'est par la A38 (gratuite), son chef-lieu de canton Arnay-le-Duc à Modèle:Unité au sud-ouest. Les autres grandes villes les plus proches sont Beaune à Modèle:Unité au sud-est, Autun (Saône-et-Loire) à Modèle:Unité au sud-ouest, Saulieu à Modèle:Unité à l'ouest et Avallon à Modèle:Unité au nord-ouest. Plus localement, Pouilly-en-Auxois est à Modèle:Unité au nord-ouest et Maconge à Modèle:Unité au sud<ref name="googlemapsDstnceCreancey" group="loc"/>.

Routes et transports

La commune est traversée par deux autoroutes qui se rencontrent sur Pouilly à l'[[échangeur de Pouilly-en-Auxois|échangeur Modèle:N° de Pouilly-en-Auxois]]. Cet échangeur est limitrophe de la bordure ouest du territoire de Créancey, à moins de Modèle:Unité du centre du bourg<ref name="googlemapsDstnceCreancey" group="loc"/>.

L'autoroute A6 traverse la partie sud-ouest de la commune, dans le sens nord-ouest/sud-est<ref name="googlemapsDstnceCreancey" group="loc"/> ;
l'autoroute A38, qui débute là et mène à Dijon, traverse la partie nord de la commune dans le sens sud-ouest / nord-est<ref name="geoportlCreancey" group="loc"/>.

La Modèle:Nobr commence à l'échangeur de Pouilly, traverse la commune vers le sud-est et va jusqu'à Beaune.
La Modèle:Nobr commence aussi à l'échangeur de Pouilly, d'où elle se dirige vers le sud pour rejoindre Arnay-le-Duc, Autun, Luzy, Decize et Nevers.
La Modèle:Nobr commence à la Modèle:Nobr à Modèle:Unité au sud du rond-point d'accès à l'échangeur ; elle va vers le sud-ouest, longeant l'autoroute A6 côté sud et rejoint Vandenesse, Commarin et Sombernon<ref name="geoportlCreancey" group="loc"/>.

L'aérodrome de Pouilly - Maconge, à cheval sur Maconge et Meilly-sur-Rouvres, est à Modèle:Unité au sud-ouest<ref name="geoportlCreancey" group="loc"/>.

Communes limitrophes

Six communes sont limitrophes de Créancey<ref name="geoportlCreanceyCommunes" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref>.

Hameaux et villages

Beaume (ou Baume) est un village dépendant de la commune de Créancey situé au nord-est de cette commune. On trouve au centre de ce village la chapelle St-Gervais<ref>« Chapelle Saint Gervais de Beaume à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.</ref>. construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La rivière Vandenesse y prend sa source à la sortie du village (source de la Jeute). Les falaises dites « Roches de Beaume » sont un site naturel classé<ref>« Les deux moines, falaises de Beaume à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos</ref> et les environs sont riches en archéologie préhistorique.

Panthier est un petit hameau situé au sud de la commune de Créancey. Une petite église, l'église St-Marc, est située au centre du village. Quelques kilomètres plus loin, on trouve le camping 4 étoiles de Panthier, au bord du très vaste réservoir de Panthier.

La Lochère est un petit hameau situé au sud-ouest de la commune de Créancey. Il est traversé par la rivière la Vandenesse et on y trouve un lavoir associé à trois vannes immédiatement en aval du lavoir qui servent à faire remonter l'eau et faciliter le lavage<ref name="PtPatrmnLavoirLochere">« Le lavoir de La Lochère à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.</ref>.

Hydrographie

Fichier:Canal de Bourgogne 01.jpg
« Tranchée de Créancey » avant la voûte du canal de Bourgogne

La Vandenesse prend source sur la commune et s'écoule vers le sud-est et vers l'Ouche, avec laquelle elle conflue à Pont-d'Ouche.

Le canal de Bourgogne, construit vers 1830, emprunte la vallée de la Vandenesse et traverse donc à ses côtés la partie sud de la commune. Il atteint son point le plus haut à Modèle:Nobr d'altitude entre Créancey et Pouilly, dans le tunnel-canal appelé voûte du canal de Bourgogne dont l'extrémité sud s'ouvre sur la commune<ref>« Entrée sud du souterrain du canal de Bourgogne à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.</ref>. - l'autre extrémité se trouvant sur Pouilly. Noter que la longueur du tunnel-canal sur Créancey est d'environ Modèle:Unité tandis que sa longueur sur Pouilly est d'environ Modèle:Unité seulement ; malgré cela le tunnel-canal est surtout connu sous le nom de "tunel-canal de Pouilly". Le canal sort de la commune au sud dans la "tranchée de Créancey", qui passe sous le pont de la Lochère<ref name="PtPatrmnPontLochere">Pont sur la tranchée du canal de Bourgogne à la Lochère à Créancey (21), sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.</ref> puis débouche sur le port d'Escommes dans la commune de Maconge. Au port d'Escommes la « maison des ingénieurs », ancienne cimenterie qui borde le bassin d'Escommes, est sur le territoire de Créancey<ref name="geoportlCreancey" group="loc"/>.

Le réservoir de Panthier a été construit pour l'alimentation en eau du canal. C'est le plus grand lac de Côte-d'Or. Modèle:Article détaillé

Urbanisme

Typologie

Créancey est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,4 %), terres arables (35,8 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:…

Histoire

Préhistoire et protohistoire

La commune est extrêmement riche en sites archéologiques pré- et proto-historiques.

En 1960, Paul Cussinet-Carnot découvre des peintures rupestres avec motifs gravés, les premiers signalés en Côte-d'Or. Elles sont dans une cavité située sur le coteau au nord-est du bourg, toute proche de la voie qui grimpe ce même coteau jusqu'à la corniche du plateau pour joindre Autun et Sombernon. En dessous de la grotte, des éboulements de la corniche forment un abri sous roche ; le bloc le plus proche de la cavité est appelé "lavoir du diable". Nicolardot note au passage que les toponymes en relation avec le diable et/ou l'enfer sont fréquents aux proches alentours de sites préhistoriques et en particulier des sites portant des gravures préhistoriques ou protohistoriques. Une fissure de Modèle:Nobr de large s'ouvre sur un boyau peu praticable d'environ Modèle:Nobr de long dans la roche du bajocien<ref name="Ncolrdt246">Modèle:Harvsp.</ref>, un étage du Jurassique moyen ou Dogger d'une durée d'environ Modèle:Nobr d'années entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Les gravures se trouvent essentiellement sur la paroi de droite du boyau - qui est alors large de Modèle:Nobr -, avec seulement deux motifs trouvés sur la paroi gauche et accompagnés de quelques lettres modernes. Le bas des panneaux gravés a été détérioré par l'accumulation de terre et de débris végétaux, qui a maintenu une humidité suffisante pour dégrader la roche calcaire<ref name="Ncolrdt247">Modèle:Harvsp.</ref>.
Dès l'entrée se trouve une figure anthropomorphe féminine, une location typique de celle de la déesse funéraire de la civilisation Seine-Oise-Marne. Ses lignes l'apparentent à une figure similaire dans la grotte Sainte-Eulalie d'Ussat-les-Bains, datée prospectivement de la fin de l'âge de Bronze (~Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle). Elle fait partie du premier groupe de gravures défini par Nicolardot : des œuvres faites d'« incisions fines, régulières et précises », qu'il pense être les plus anciennes gravures<ref name="Ncolrdt247"/>. Une autre figure montre une figure anthropomorphique masculine agenouillée, qui fait partie du deuxième groupe défini par Nicolardot : des incisions aussi assurées mais plus profondes ; celle-ci rappelle les "orants" des gravures de l'Ariège et de la Peyra Escrita<ref name="geoportlPeyraEscrita" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref> à Formiguères (Pyrénées-Orientales)<ref name="Ncolrdt248">Modèle:Harvsp.</ref>. Le troisième groupe de gravures, nettement plus tardif, pourrait dater du Moyen-Âge (exploitation de carrière proche vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Ncolrdt249et250"> Modèle:Harvsp.</ref>.

Il existe une nécropole sous tumulus aux Meurots Bleus<ref name="RAECE1993">Modèle:Article.</ref>,<ref name="geoportMeurotsBleus" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref> (Modèle:Unité au nord-est de Beaume<ref name="geoportlMeurots">Modèle:Géoportail.</ref>), avec des coffres néolithiques réutilisés au premier âge du fer<ref name="RAECE1993"/> : l'un des tumulus a été construit au-dessus d'une tombe faite d'un coffre de pierre mégalithique<ref name="602Carnot1971"/>. L'ensemble est composé de cinq tumulus, dont quatre grands et un plus petit<ref name="475dictArcheo1875">Modèle:Ouvrage.</ref>. Loïs de Montille y découvre en 1852 un poignard dans le tumulus n° 2<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De nombreux autres objets ont été trouvés dans ces tumulus<ref name="475dictArcheo1875"/>, comme cette longue (environ Modèle:Nobr) épée gauloise en fer des {{#switch: -

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   Modèle:-s mini{{#ifeq: V|-| – | V }}Modèle:-s mini siècle Modèle:Av JC
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   Modèle:-s mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:-s mini siècle Modèle:Av JC

}}, à deux tranchants, faite pour l'estoc<ref name="notes1873">Modèle:Article.</ref>, ainsi que des torques, bracelets<ref>Dictionnaire Archéologique de la Gaule, époque Celtique, 1867 (sans numéro de page - le lien ouvre la page ad hoc). Dessins des torques et d'un bracelet provenant de Créancey.</ref>, autres bijoux et objets, y compris un rasoir associé à la grande épée en fer<ref>Modèle:Article.</ref>. La plupart de ces objets sont datés de la période finale du premier âge du fer<ref name="602Carnot1971"/> (fin du Hallstatt). Un grand nombre d'entre eux enrichissent les collections du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)<ref name="notes1873"/>.

Fichier:Fibula de Codo-Bronce final.jpg
Fibule de la même époque (Modèle:-sp-) trouvée à Cogotas, Espagne.

Une fibule du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle de type chypriote a été trouvée en 1969 près de Beaume dans un éboulis de carrière au lieu-dit Larrey de Corton<ref name="geoportlCorton" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref>, sur un terrain remué par les engins de construction de l'autoroute A38. Les fouilles entreprises sur le lieu n'ont pu amener aucune conclusion sinon que le terrain avait été trop bouleversé par les travaux, et n'a ramené qu'un tesson de fond de vase de l'époque gallo-romaine<ref name="602Carnot1971">Modèle:Harvsp.</ref>. Le mode de fabrication de cette fibule indique la période d'expansion de la technologie chypriote plutôt que son époque tardive : aiguille droite et non courbe, porte-aiguille riveté (ce qui reste un point faible, de même qu'une soudure) et non moulé d'un seul tenant avec l'arc pour plus de solidité, technique adoptée à une époque plus tardive. Le travail est très soigné : les trois parties de l'objet (arc triangulé, ressort et aiguille) sont soudées ensemble, mais seul un œil expert peut distinguer les soudures<ref name="603Carnot1971">Modèle:Harvsp.</ref>. La photo ci-contre montre une fibule à peu près de la même époque que celle de Corton et de même forme générale : arc triangulé en haut, ressort moulé en tige d'épingle, aiguille (cassée) ; manque le porte-aiguille qui se trouvait à l'extrémité de la tige gauche de l'arc. L'esthétique de cette fibule est moins soignée que pour celle de Corton, qui est plus fine d'aspect et présente un anneau à l'angle de l'arc<ref name="605Carnot1971">Modèle:Harvsp.</ref>.
La fibule de Corton, parmi les dernières fibules chypriotes à aiguille droite (Modèle:-sp-) avant que soit adoptée l'aiguille recourbée<ref name="605et606Carnot1971">Modèle:Harvsp.</ref>, confirme l'existence de relations déjà à l'époque entre la Gaule et le bassin oriental de la Méditerranée<ref name="607Carnot1971">Modèle:Harvsp.</ref> ; avec la fibule de même type que possède le musée archéologique de Beaune<ref name="608Carnot1971">Modèle:Harvsp.</ref>, elle confirme également l'identité de cette partie de l'Auxois comme carrefour de voies d'échanges<ref name="605Carnot1971"/>.

Des travaux d'adduction d'eau suivis de sondages archéologiques au lieu-dit les Chenevières de l'Étang ont révélé des objets datables du bronze final (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle), c'est-à-dire de la civilisation des champs d'urnes, qui se retrouve dans les grottes au nord-est immédiat de Créancey<ref name="602Carnot1971"/>.

Un abri sous roche se trouve au lieu-dit Chaume Bourcherot<ref name="geoportBoucherot" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref>, occupé depuis le Bronze ancien jusqu'au second âge du fer en ce qui concerne l'occupation protohistorique<ref name="603Carnot1971"/> (y compris la période des champs d'urnes et la Tène<ref name="Ncolrdt248"/>), et jusqu'au Moyen-Âge (exploitation de carrières proches). L'Ozerotte, petit éperon rocheux au lieu-dit voisin<ref name="geoportBoucherot" group="loc"/>, est occupé sporadiquement depuis le Chalcolithique<ref name="603Carnot1971"/> (période de transition entre le Néolithique et l'âge du bronze).

Il y a au moins un monument druidique sur la commune<ref>Modèle:Ouvrage. .</ref>.

Une « vieille tour carrée au sommet de la colline »<ref name="Joanne658">Modèle:Ouvrage.</ref>, dont subsistaient à peine quelques vestiges au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était située au sommet du coteau<ref name="geoportTour" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref> escarpé qui domine Créancey au nord et nord-est. Cette position ouvre un superbe panorama sur les vallées de l'Armançon au nord-ouest et de la Vandenesse au sud-est, avec en toile de fond les monts du Morvan à l'ouest et au sud-ouest - le mont Beuvray est à Modèle:Nobr sud-ouest. Précisons ici que d'une part la vallée de l'Armançon a depuis l'Antiquité été un passage majeur entre la Bourgogne et le bassin Parisien ; et d'autre part que cette tour à trois étages était sur la voie d'Autun à Sombernon, qui passe par Créancey et grimpe le coteau par un chemin en lacets. Selon la tradition locale, elle aurait servi de relais pour passer des informations entre Autun et Alésia à l'aide de feux allumés à son sommet<ref name="Ncolrdt246" />.

Époque gallo-romaine

Moyen-Âge

En 946, Créancey est dit du Beaunois (pagus Belnensis) : In comitatu Belnensi<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mais toutes les autres mentions donnent l'Auxois (Pagus Alsensis)<ref>(pdf) Dictionnaire topographique du département de la Côte-d’Or, p. 13, 14.</ref>.

Époque moderne

Le château de Créancey est construit aux alentours de 1650 par Antoine de Comeau, garde des sceaux du Parlement de Bourgogne. Les de Comeau sont originaires de Pouilly-en-Auxois où ils sont déjà signalés à partir de 1345. Au cours du Modèle:S mini, le château change plusieurs fois de propriétaires puis arrive à la famille de Montille début Modèle:S mini. Les de Montille le conservent jusqu’en 1940<ref name="creanceyPouillyAuxois"/>.

Une tannerie est mentionnée vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Joanne658"/>.

Vers 1850/1860, l'église de Créancey est restaurée par Jean-Jacques Groslet, architecte résidant à Semur-en-Auxois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1815 sont démolis les derniers vestiges de la vieille tour carrée au nord-est de Créancey, déjà bien ruinée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; un peu plus tard, la chapelle Saint-Étienne est construite à la place et commandée, en 1872, par Alice de Montille pour célébrer la mémoire de son frère Étienne de Montille, capitaine adjudant-major tué près de Metz en août 1870 à 33 ans<ref name="PtPatrmnTourEtienne">La tour Saint-Étienne à Créancey (21), sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.</ref>. Elle a été restaurée en 1997<ref name="MrmeeChplStEtienne" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Créancey comprend plusieurs monuments inscrits sur la liste des Monuments Historiques, dont trois chapelles et sept croix sur les voies publiques. De nombreux ouvrages inscrits font partie du système hydraulique du canal de Bourgogne ou en sont des œuvres dérivées :

 | e | er | = 
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}. La façade et les toitures du bâtiment principal et des communs ainsi que le pigeonnier sont inscrits aux monuments historiques<ref name="chateau" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="MrmeeChteau" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'une des annexes est un colombier de 9 m de diamètre, avec toiture en laves surmontée d’un joli lanternon couvert de zinc patiné<ref name="creanceyPouillyAuxois"/>.

  • Église paroissiale Saint-Symphorien<ref name="egliseStSymphrn" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Son mobilier<ref name="PalssyMobilierSymphorien" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> inclut des objets listés MH :

statue : saint Nicolas (Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueNicolasSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; statue : saint Eloi (Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueEloiSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; cloche par le fondeur Jean-Baptiste Fort (1818)<ref name="PalssyClocheSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; pupitre d'autel pliant (Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyPupitrePliantSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; série de quatre chandeliers d'autel (limite Modèle:S mini- Modèle:S mini)<ref name="Palssy4Chandlrs" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; croix de procession (Modèle:S mini)<ref name="PalssyCrxProcSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; thabor (Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyThaborSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ostensoir (1838)<ref name="PalssyOstensoirSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ciboire-chrismatoire, orfèvre Jean-Ange Loque (entre 1798 et 1809)<ref name="PalssyChrismatoireSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ciboire, orfèvres lyonnais les frères Favier (1838)<ref name="PalssyCiboire2" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ciboire, orfèvre inconnu (limite Modèle:S mini- Modèle:S mini)<ref name="PalssyCiboire1" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; calice et patène en argent avec pieds en bronze argenté ciselé, orfèvre dijonnais Pierre Regnier (entre 1819 et 1838)<ref name="PalssyCalicePateneSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; bâton de procession : saint Symphorien (Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyBatonSymphSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; bâton de procession : Vierge à l'Enfant (Modèle:S mini)<ref name="PalssyBatonVrgSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; statue : Immaculée Conception (milieu Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueImmCncptnSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ensemble d'une statue et d'un groupe sculpté : saint Eloi et saint Nicolas (Modèle:S mini)<ref name="PalssyEnsblEloiNcl" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; statue : saint Jean-Baptiste (Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueJBapt" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; groupe sculpté : Vierge de Pitié (Modèle:S mini)<ref name="PalssyGrpVrgPitieSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; statue : Christ en croix (Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueXCroix" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ensemble de 47 bancs de fidèles (Modèle:2e moitié Modèle:S mini, après la restauration de l'église en 1870)<ref name="Palssy47BancsSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; fauteuil de célébrant (siège en X) (Modèle:2e quart Modèle:S mini)<ref name="PalssyFauteuilSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; meuble de sacristie (Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyMeubleSacrSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; fonts baptismaux (Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyFontsSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; confessionnal (1766)<ref name="PalssyConfessSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; clôture de sanctuaire (table de communion) (Modèle:S mini)<ref name="PalssyClotureSanctSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; chaire à prêcher (Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyChairePrecheSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ensemble de deux autels latéraux et leur tabernacle (1859)<ref name="Palssy2AutelsTabSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; maître-autel et tabernacle (1864)<ref name="PalssyMaitreAutelTabSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ensemble de deux verrières figurées (arrestation de saint Symphorien, Christ, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) et onze verrières décoratives, don de Me Bernard, armoiries de la famille de Comeau (Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyVerrieresSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; plaque funéraire d'Antoine de Comeau (?) (1669)<ref name="PalssyAntComeauSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; plaque funéraire de dame Marguerite Catherine (1666)<ref name="PalssyMagCatComeauSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; et plaque commémorative d'Henry de Comeau (1667), seigneur de Créancey, mort au siège de Lille en 1667<ref name="PalssyHenryComeauSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; plaque commémorative de François de Comeau, seigneur de Saint-Baville, tué au siège de Candie en 1668 (1668)<ref name="PalssyFcsComeauSymph" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref>.

statue : saint Gervais (Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyStGervaisStatue" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; deux statues en pendant : saint pèlerins dits saint Gervais et saint Protais (nommés selon les inscriptions sur les socles des statues, mais les statues semblent rapportées sur ces socles et l'iconographie des saints – qui n'ont jamais été pèlerins – ne correspond pas à leurs attributs habituels mais à ceux de saint Roch et saint Jacques ; limite Modèle:S mini-Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatuesGervProt1" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref name="PalssyStatuesGervProt2" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; statue : Vierge à l'Enfant (Modèle:Tunité, Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueViergeEnfntGervais" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; chasuble et voile de calice (ornement vert) (milieu Modèle:S mini)<ref name="PalssyChasblVoile" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; autel, tabernacle et retable (Modèle:1re moitié Modèle:S mini, Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyAutlTbernclRtbl " group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; ciboire par l'orfèvre François Régnier (fin Modèle:S mini)<ref name="PalssyCiboire" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; armoire vitrée (vitrine de bâton de procession) (1810)<ref name="PalssyArmoireBaton" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; bâton de procession : saint Gervais et saint Protais (Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyBaton" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; coffre à vêtements (Modèle:S mini ?)<ref name="PalssyCoffreVetmnts" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; et ensemble de deux pique-fleurs (Modèle:S mini<ref name="PalssyPikFleurs" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref>.

statue, tableau, clochette d'autel<ref name="PalssyStMarcMobilier" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; calice en argent repoussé et ciselé créé par un orfèvre d'Autun (Lazare Morizot ?) pour le couvent des capucins d'Autun (~1683)<ref name="PalssyCalice1" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref name="PalssyCalice2" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; patène de même facture que le calice qui précède (fin Modèle:S mini, probablement 1683)<ref name="PalssyPatène" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; lampe de sanctuaire (Modèle:S mini)<ref name="PalssyLampeSnct" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; burette et bassin (1724)<ref name="PalssyBuretteBassin" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; bâton de procession : saint Roch et saint Marc, et sa vitrine (Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyBatonVitrine" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; deux médaillons en relief : Le Christ et la Vierge, rares exemples d'objets de piété fabriqués en série durant ce siècle (Modèle:S mini)<ref name="Palssy2Medaillons" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; groupe sculpté en pierre, polychromie : saint Roch (milieu Modèle:S mini)<ref name="PalssyGrpRoch" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; statue en pierre : saint Edme, évêque (Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueEdme" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; groupe sculpté : saint Marc (Modèle:S mini)<ref name="PalssyGrpMarc" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; statue : Vierge à l'Enfant (Modèle:Tunité, revers plat, Modèle:1re moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueViergeEnfntMarc" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref> ; et fauteuil (Modèle:S mini)<ref name="PalssyFauteuil" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref>.

  • le presbytère possède une statue : Vierge à l'Enfant, abîmée par les intempéries : manquent la tête, les pieds et la main gauche de l'enfant (elle était dans le jardin) (Modèle:Tunité, revers ébauché, Modèle:2e moitié Modèle:S mini)<ref name="PalssyStatueViergeEnfntPrsbtere" group="MHo">Modèle:Base Palissy.</ref>.
  • Chapelle Saint-Étienne ("tour Saint-Étienne") au lieu-dit la Tour<ref name="MrmeeChplStEtienne" group="MH"/>,<ref name="geoportTour" group="loc"/>,<ref name="PtPatrmnTourEtienne"/>.
  • Croix monumentale, rue du Chêne (Modèle:XVI et 1806)<ref name="MrmeeCroixRueChene" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Croix monumentale, rue du Grand Pâquier (1803)<ref name="MrmeeCroixPaquier" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Croix de chemin au lieu-dit les Ebraux, sur la D18 au début du chemin de Beaume (1863). Elle porte l'inscription suivante : « Modèle:Petites capitales », et sur la face droite : « Modèle:Petites capitales »<ref name="MrmeeCrxChmnD18Beaume" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Croix monumentale à la Lochère (1806)<ref name="MrmeeCrxLochere" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Fichier:Sortie du tunnel du canal de Bourgogne pres de Créancey DSC 0307.JPG
Sur Créancey : à la sortie du port d'Escommes (Maconge), la « tranchée de Créancey » en direction du tunnel du canal, et le pont de la Lochère.
  • Croix monumentale à Beaume (1682)<ref name="MrmeeCrxBeaume" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Croix de chemin (limite Modèle:S mini-Modèle:S mini), au carrefour de la rue des Petites Montées, de la rue Claude Liévin et du larrey de la Tour<ref name="MrmeeCrxPtesmonteesLievinLarrey" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Croix de cimetière (1875)<ref name="MrmeeCrxCimtier" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • La « maison des ingénieurs » (Modèle:2e quart Modèle:XIX ?), ancienne cimenterie Lacordaire puis Sorlin, est témoin des activités autrefois liées au canal de Bourgogne<ref name="MrmeeMsonIngenieurs" group="MHc">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • La « tranchée de Créancey » (1824)<ref name="MrmeeTrancheeCreancey" group="MHc">Modèle:Base Mérimée.</ref>, à la sortie du tunnel-canal de Pouilly.
  • Pont sur la rigole de Beaume<ref name="MrmeePontBeaume" group="MHc">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Pont routier (1841) à la Lochère<ref name="MrmeePontLochere" group="MHc">Modèle:Base Mérimée.</ref>, passant sur la tranchée de Créancey du canal de Bourgogne<ref name="PtPatrmnPontLochere"/>.
  • Borne kilométrique (1835) au bief de partage (près du tunnel-canal). Ces petites bornes ont été placées tous les km (peut-être en 1835 ?) pour calculer les droits de navigation. Celle-ci porte gravée la distance parcourue depuis Laroche : (Y) (K) 158<ref name="MrmeeBorne" group="MHc">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • tunnel-canal de Pouilly, achevé en 1831<ref name="MrmeeTunnel" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Lieux et monuments non inscrits

Patrimoine naturel

ZNIEFF

Fichier:Minuartia rubra sl23.jpg
Alsine rouge
(Minuartia rubra)

Créancey est concerné par plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :

La ZNIEFF continentale de type 1 des « Roches de Beaume à Créancey »<ref name="znRochesBeaumeCreancey">« Roches de Beaume à Créancey » - 260015044. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit Modèle:Unité uniquement sur Créancey. Cette zone couvre le coteau nord-ouest très escarpé de la vallée où la Vandenesse prend sa source, en amont de Beaume. Elle s'étire en longueur sur environ Modèle:Nobr et est longée côté sud-est par l'autoroute A38. Son altitude varie entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Un arrêté préfectoral de Protection de Biotopes la désigne comme "site de reproduction du faucon pèlerin" (Falco peregrinus) mais le grand-duc d'Europe (Bubo bubo) s'y reproduit aussi. Le site est aussi occupé par le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), oiseau rupicole hivernant très rare en Bourgogne, et ses grottes abritent entre autres trois espèces de chauves-souris d'intérêt européen : le petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et la barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus). La végétation remarquable inclut l'alsine rouge (Minuartia rubra), très rare espèce typique des rocailles et corniches sèches ; et, en bordure de champ, l'adonis d'été (Adonis aestivalis) inscrite au livre rouge de la flore menacée de France et exceptionnelle en Bourgogne.
En sus de la protection de biotope, cette zone est classée depuis 1941 au titre de la Loi sur les paysages de 1930<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ZNIEFF continentale de type 2 de l'« Auxois »<ref name="znAuxois">« Auxois » - 260015012. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref> inclut 22 ZNIEFF plus petites et 14 sites classés ou inscrits au titre de la Loi sur les paysages de 1930, y compris la ZNIEFF "Roches de la Beaume à Créancey" qui forme sa bordure sud-est. Ses Modèle:Unité sur Modèle:Nobr forment un ensemble d'environ Modèle:Nobr nord-sud sur Modèle:Nobr est-ouest, géographiquement centré sur Uncey-le-Franc, le tout s'étageant de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr d'altitude. Son couvert végétal est fait de prairies bocagères avec cours d'eau et plans d'eau en fond de vallées ; de bois sur les plateaux et les coteaux ; et, essentiellement sur les plateaux, de quelques cultures.
Fichier:Lampetra planeri nesting.ogv
Lamproies de Planer construisant un nid
Sa dominante géologique comprend les plateaux et leurs bords en calcaires durs du Jurassique moyen, et les coteaux et fonds de vallées faits d'argiles et marnes du Lias (Jurassique inférieur). Elle inclut les réservoirs de Grosbois, Panthier et Cercey, dont les niveaux variables créent des zones humides sur leurs pourtours. Les rivières ont creusé dans les plateaux des vallées souvent profondes et aux flancs escarpés, qui accroissent encore la variété des habitats. Ses couverts boisés sont diversifiés, entre hêtraies et forêts mixtes, d'intérêt européen, dans les ravins ; et des chênaies-charmaies dont certaines sont d'intérêt régional. De nombreuses espèces animales et végétales rares et en danger de disparition y ont trouvé refuge, entre autres la lamproie de Planer (Lampetra planeri), espèce d'intérêt européen indicatrice d'une bonne qualité de l'eau, protégée selon l'annexe II de la directive Habitat, l'annexe III de la convention de Berne et protégée sur l'ensemble du territoire français national.
La ZNIEFF continentale de type 1 du Réservoir du Panthier et bocage environnant<ref name="znPanthier">« Réservoir du Panthier et bocage environnant » - 260030325. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, s'étageant de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr d'altitude, couvre Modèle:Unité sur les sept communes de Châteauneuf, Commarin, Créancey, Échannay, Montoillot, Semarey et Vandenesse-en-Auxois. Le lac de Panthier est en bordure sud de cette zone. Les étiages de fin d'été permettent l'installation d'un pourtour végétal d'intérêt régional. S'y trouvent la potentille couchée (Potentilla supina), inscrite sur le livre rouge des plantes menacées de France et très rare en Bourgogne ; la cotonnière blanc-jaunâtre (Pseudognaphalium luteoalbum) et la germandrée des marais (Teucrium scordium), plantes amphibies très rares en Bourgogne ; le crypside faux vulpin (Crypsis alopecuroides), espèce protégée ; et le bident radié (Bidens radiata). De petites roselières sur la berge nord-ouest du lac abritent le jonc fleuri (Butomus umbellatus), espèce protégée qui se trouve parfois aussi dans les fossés externes au lac.
Le lac est une zone de reproduction pour le héron garde-bœuf (Bubulcus ibis), nicheur occasionnel dans le département. Il sert aussi de zone d'hivernage et de halte migratoire pour la rémiz penduline (Remiz pendulinus), le combattant varié (Philomachus pugnax), le chevalier arlequin (Tringa erythropus), le chevalier sylvain (Tringa glareola), le chevalier gambette (Tringa totanus), le canard pilet (Anas acuta) et la sarcelle d'hiver (Anas crecca).

Loisirs, tourisme

Le canal de Bourgogne fait transiter des bateaux de tourisme, avec la curiosité supplémentaire du tunnel-canal qui marque une étape dans les voyages touristiques.

Le lac de Panthier a une base de loisirs sur la berge de Vandenesse, dont un camping 4 étoiles équipé de mobil homes, un club de voile avec location et une plage surveillée en été.

Un chemin fait le tour du lac en Modèle:Unité.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Emplacements de quelques lieux cités dans l'article

Cartes Géoportail : sauf mention autre, les couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydro » sont activées. Vous pouvez bouger la carte, zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Une vue plus rapprochée amène automatiquement la carte d'état-major. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches". Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Références de la base Mérimée
  • Pour les constructions autres que celles liées au canal de Bourgogne

Modèle:Références

  • Pour les constructions liées au canal de Bourgogne

Modèle:Références

Références de la base Palissy

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail