Denys Cochin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Le baron Denys Cochin est un homme politique et écrivain français né à Paris le Modèle:Date et mort à Paris le Modèle:Date.
Biographie
Fils d'Augustin Cochin (1823-1872), Denys Marie Pierre Augustin Cochin fit ses études au collège Stanislas et au lycée Louis-le-Grand puis s’engagea, à l’âge de 19 ans, en 1870, comme maréchal des logis au Modèle:8e, avant de devenir porte-fanion du général Charles Denis Bourbaki.
Après la guerre, il fut pendant un an attaché d'ambassade à Londres auprès du duc de Broglie. De retour en France, en 1872, il entreprit des études de chimie, dans le laboratoire de Pasteur notamment. Chimiste éminent, il participera, pendant la Première Guerre mondiale, au développement de nouveaux explosifs et d'armes chimiques.
Élu conseiller municipal du [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e]] en 1881, il fut député de Paris de 1893 à 1919. Il fut l'un des principaux porte-paroles du parti catholique à la Chambre : après avoir amené - par une interpellation - le ministre Spuller à se déclarer favorable à un « esprit nouveau » à l'égard des catholiques, il défendit les libertés scolaires et les congrégations religieuses contre les attaques des gouvernements Waldeck-Rousseau et Combes.
Symbolisant le ralliement des catholiques à l’« Union sacrée », il fut ministre d’État dans le cabinet Briand (29 octobre 1915 - 12 décembre 1916), puis sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères, chargé de la question du blocus allemand, dans le cabinet Ribot (20 mars - août 1917) dont il démissionna en constatant la rupture de l’« Union sacrée ». Il déclara alors :
Il a laissé plusieurs ouvrages dont : L’Évolution de la vie (1885, couronné par l’Académie française), Le Monde extérieur (1895), Contre les barbares (1899), L’Esprit nouveau (1900), Ententes et ruptures (1905). Il fut élu à l’Académie française le 16 février 1911.
Amateur d'art, Denys Cochin achète chez Durand-Ruel des tableaux impressionnistes, notamment de Claude Monet et Paul Cézanne dont il posséda 31 toiles. En 1895, Denys Cochin commande à Maurice Denis une décoration d'ensemble pour son bureau sur un sujet tiré de la légende du Beau Pécopin, racontée par Victor Hugo dans Le Rhin, et de la légende de saint Hubert. Il acquiert le tableau Le violoncelliste, œuvre du peintre Robert Lotiron exposée au Salon d'automne de 1919<ref> Marie-Rose Salomé, Robert Lotiron, Éditions du musée de Pont-Aven, 1997.</ref>. Le choix de ces sujets illustre surtout cependant sa passion pour la vénerie, qu'il pratique en forêt de Fontainebleau, au départ de sa propriété de Beauvoir (Seine-et-Marne). Les sept panneaux de cette décoration sont conservés au musée Maurice-Denis.
Albert Besnard réalise son portrait en 1902 (collection particulière).
Famille
Denys Cochin est le fils d'Augustin Cochin. Il hérite son titre de baron de son oncle Denys-Guillaume Cochin, décédé en 1886 à Nogent-sur-Marne sans postérité.
Le Modèle:Date à Paris, il épouse Hélène Péan de Saint-Gilles (1857-1946), fille de Léon Péan de Saint-Gilles, avec qui il aura six enfants :
- Augustin Cochin, né le Modèle:Date à Paris et décédé le Modèle:Date à Hardecourt. Chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes. Il était capitaine au Modèle:146e d'infanterie. Il figure au tableau d'honneur de l'Illustration. Sans postérité.
- Baron Jean Cochin, né le Modèle:Date au Plessis-Chenet et décédé le Modèle:Date à Paris. Capitaine de vaisseau, il épouse en 1905 Thérèse d'Astorg (1884-1908), la petite-fille d'Eugène d'Astorg. Ils ont un fils, Augustin né le Modèle:Date à Cherbourg et décédé d'un accident de voiture à Fontainebleau le Modèle:Date à l'âge de 27 ans. Il figure également au tableau d'honneur de l'Illustration.
- Jacques Cochin, né le Modèle:Date au Plessis-Chenet et Mort pour la France le Modèle:Date afin de reprendre le Xon, point haut qui domine Pont-à-Mousson, alors qu'il était capitaine, à la tête de la 21ème compagnie du Modèle:325e d'infanterie. Inhumé par la suite dans l'enceinte de l'Hôpital Cochin à Paris, il figure également au tableau d'honneur du Journal l'Illustration. Le Modèle:Date, il épouse Marthe Firmin-Didot (1889-1973), l'arrière-petite-fille d'Ambroise Firmin-Didot, dont il eut deux enfants : Adeline, mariée au marquis Victor de Galard Terraube et Denys. D'où postérité.
- Françoise Cochin, née le Modèle:Date au Plessis-Chenet et décédée le Modèle:Date à Caen. Sans postérité.
- Madeleine Cochin, née le Modèle:Date au Plessis-Chenet et décédée le Modèle:Date à Paris. Le Modèle:Date elle épouse le comte Armand de Ghaisne de Bourmont (né le Modèle:Date à Cherbourg et décédé le Modèle:Date au ravin des fontaines à Vaux), capitaine au Modèle:101e d'artillerie lourde. Armand de Ghaisne était l'arrière petit-fils de Louis de Bourmont, maréchal de France. Sans postérité.
- Marie-Anne Cochin, née le Modèle:Date à Beauvoir (Seine-et-Marne) et décédée le Modèle:Date à Soulles. Elle avait épousée le Modèle:Date à Paris le député-maire Bernard Quenault de La Groudière (1878-1961).
Par ailleurs, Denys Cochin était le frère aîné d'Henry Cochin (1854-1926) et du colonel de cavalerie Pierre Cochin (1858-1939).
Parmi les fils, neveux et gendres de Denys Cochin, six sont morts pendant la Première Guerre mondiale : Augustin et Jacques Cochin ses fils, son gendre Armand de Ghaisne de Bourmont, son neveu Claude Cochin et également Charles de Guéhéneuc de Boishue et Henri de La Motte Saint-Pierre (les gendres du colonel Pierre Cochin).
Ouvrages et distinctions
- 1896 : Prix Marcelin Guérin de l’Académie française pour Le monde extérieur