Forest-Montiers

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Modèle:Infobox Commune de France

Forest-Montiers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

La vie du village, jusqu'à peu de temps avant la Révolution française, est liée à la présence des religieux. Puissance foncière, politique, autant que spirituelle, l'abbaye de Forest-Montiers marque le passé. La vocation agricole du territoire est accompagnée d'une évolution vers le tourisme, liée à la proximité de la baie de Somme, des plages de la Côte d'Opale et de la forêt de Crécy. La sortie 24 de l'autoroute A16 renforce l'attractivité de cette collectivité qui bénéficie d'une situation privilégiée entre le nord de l'Europe et le bassin parisien.

Les habitants s'appellent les Forest-Montois<ref>Nom adopté par le conseil municipal le 8 septembre 2023.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Forest-Montiers est un village picard situé aux limites du Marquenterre mais dans le Ponthieu. Adossée à la forêt de Crécy, la commune est à une dizaine de minutes en voiture de la côte picarde, entre Bernay-en-Ponthieu et Nouvion, sur l'ancienne route nationale 1 et à la sortie 24 de l'autoroute A16.

Depuis Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

Communes limitrophes

Modèle:Images

Géologie, relief et hydrographie

Données anciennes

Forest-Montiers, à l'époque de l'invasion romaine, faisait partie du littoral maritime. Le bas des coteaux, au sud, porte les traces de l'ancien rivage. La lisière inférieure est composée d'un sable marin très fin qui est mêlé à de la terre végétale. M. Buteux (arpenteur) indique sur cette ligne du sable roussâtre, mêlé de silex roulés « indices évidents du rivage de la mer ». L'abbé Foulque, fils de Hugues, comte du Ponthieu, y fit élever une tour pour en défendre l'abord contre les Normands<ref name="lefi">Florentin LeFils, Le Crotoy (réédition), Office d'édition du livre d'histoire, 1994.</ref>,<ref>Le Père Ignace de Jesus Maria (Jacques Samson), d'Abbeville, Histoire des comtes de Ponthieu et maïeurs d'Abbeville, 1657.</ref>.

Fichier:Forest-Montiers-Nouvion, trudaine Atlasfrdafanchat 8453p009r01-p.jpg
L'axe Paris-Boulogne passait devant l'abbaye de Forest-Montiers.

En 1869, un Androseaum Officinale (Androsème officinale) est observé au bord d'un chemin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La partie la plus basse du village correspond au marais de Neuville d'où on extrayait encore la tourbe avant la Première Guerre mondiale. Ce marais possède une flore qui a amené à une visite des membres de la Société botanique de France le Modèle:Date-, qui observèrent notamment : Liparis de Loesel (orchidée rare et en déclin), trèfle d'eau, pédiculaires roses à deux lèvres, utriculaires à feuilles immergées, alismas, butomes en ombelles… et beaucoup de joncs différents<ref name="vill"/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population de Modèle:Nombre cultivait les trois quarts du territoire en céréales, plantes fourragères et prairies artificielles. On comptait alors plus de Modèle:Nombre de marais : peu de pêche mais la chasse était très productive<ref name="noti">Notice historique et géographique réalisée en 1899 par l'instituteur de Forest-Montiers, Archives départementales de la Somme, Amiens.</ref>.

Le grand marais était destiné au pâturage communal, géré par les vachers communaux. Le petit marais, coupé de la route de Ponthoile par des barrières, était occupé par la volaille, quelques cochons en promenade parmi lesquels les enfants venaient jouer<ref>Bulletin municipal, Forest-Montiers, avril 1980.</ref>… Il existait une importante brasserie à vapeur et l'on pratiquait la bonification de l'alcool<ref name="vill"/>. On extrayait du sable à bâtir d'une petite carrière<ref name="noti"/>…

Données contemporaines

Fichier:Forest-Montiers, Somme, Fr Neuville (2).jpg
La Neuville en période de hautes eaux.

La Neuville (parfois appelée Neuvillette ou Neuvilloise), cours d'eau « à éclipses », draine les eaux du village sur environ Modèle:Unité, vers le fond du marais de Neuville et la baie de Somme. La fréquence de son activité d'écoulement semble liée aux précipitations et aux sources qui l'alimentent dont la plus en amont se situe en forêt de Crécy, sur le territoire communal. Il semblerait que les prélèvements aux fins d'irrigation dans la nappe phréatique Modèle:Incise aient réduit son niveau de présence.

Depuis le Modèle:Date-, le marais de Forest-Montiers est classé en site Natura 2000<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2010, la forêt de Crécy, dont Modèle:Unité sont situés sur le territoire communal, est classée en zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

La station météo la plus proche se trouve dans la commune de Drucat située à environ Modèle:Unité à vol d'oiseau.

Le climat de la commune est océanique avec été tempéré ; il est qualifié « Cfb » selon la classification de Köppen avec :

« C » pour climat tempéré avec des températures moyennes des trois mois les plus froids comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, la température moyenne du mois le plus chaud supérieure à Modèle:Unité et les saisons été et hiver bien définies.

« f » pour climat humide avec des précipitations tous les mois de l'année et pas de saison sèche.

« b » pour un été tempéré avec la température moyenne du mois le plus chaud inférieure à Modèle:Unité.

Voies de communications et transports

Fichier:Forest-Montiers, Somme, Fr, passage à gibier au-dessus autoroute A16.jpg
Pont pour le passage des animaux sauvages au-dessus de l'autoroute A16.

La commune se trouve à la jonction de la route de Rue (RD 32) avec la grande route Paris-Calais, ancienne nationale 1 devenue départementale 1001.

La sortie Modèle:N°24 de l'autoroute A16, mise en service le Modèle:Date-, est située sur le territoire de la commune. Elle dessert notamment la côte picarde. Paris se trouve à deux heures de route, Amiens à cinquante minutes, Boulogne-sur-Mer à Modèle:Nobr, Abbeville à Modèle:Nobr et Berck à trente minutes.

La localité est desservie en 2019 par les autocars du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne 10 : Fort-Mahon-Plage - Rue - Abbeville)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ligne SNCF Paris – Amiens – Boulogne – Calais est accessible à partir des gares de Rue et NoyellesModèle:Unité environ), desservies par des trains Modèle:Lnobr, qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord, ou d'Amiens, et de Calais-Ville.

Urbanisme

Typologie

Forest-Montiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,9 %), forêts (21,7 %), zones urbanisées (7,5 %), zones humides intérieures (5,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

De longue date, les constructions se sont organisées principalement sur les versants de la vallée qui drainent les eaux de ruissellement (majoritairement au nord pour « Forest-Montiers-ville »).

Le passé est bien représenté par de vieilles demeures : le château du Broutel d'avant 1740, le château Broquet, l'abbatiale (ancienne maison de l'abbé) et le château Gaillard… L'église, les colombiers (ferme de l'abbatiale<ref name="TQC6OX">Modèle:Lien web.</ref>, Mottelette<ref>Modèle:Lien web.</ref>), les pigeonniers<ref name="TQC6OX"/> : le village ne manque pas d'attraits architecturaux<ref name="vill"/>.

En 1983, le conseil municipal décide la création d'un lotissement à Neuville<ref>Bulletin municipal, Forest-Montiers, mars 1983, Modèle:P..</ref>.

La commune ne s'est pas dotée de documents particuliers régissant l'occupation des sols (de type plan d'occupation des sols (POS) ou plan local d'urbanisme (PLU)).

Le territoire a connu un premier remembrement agricole, rendu effectif en 1968<ref name="vill"/>. Le deuxième (1996) est consécutif au tracé de l'autoroute A16.

Logements

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 205<ref>LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Parmi ces logements, 168 étaient des résidences principales (82 %), 23 des résidences secondaires (11 %) et 14 des logements vacants (6 %). Ces logements étaient pour 95 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements<ref>LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 64,9 %<ref>LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Forestis cella (844.) ; Forestensis cellula (855.) ; Forestense monasterium (1060.) ; Forestensis locus (1088.) ; Foreste monasterium (1088.) ; Foresmuster (1160.) ; Forest monasterium (1184.) ; Forestmoustier (1301.) ; Forestæ Monasterium in Pontivo (1309-1312.) ; Foresmoustier (1324.) ; Foresti-monasterium (1492.) ; Foresmontier (1492.) ; Forestmontiers (1507.) ; Foremoutiez (1579.) ; Foremoutier (1608.) ; Forest-Monstier (1646.) ; Farmonstier (1648.) ; Forest (1657.) ; Foret-Montiers (1667.) ; Forêt-Montier (1698.)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 385 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>

  • La toponymie révèle une évolution influencée par la forêt et la transcription en latin des noms donnés par les moines. C'est ainsi que la localité prit le nom, entre autres, de Forestensis Monasterii (1154). On trouve également Forestis Cella (de 831 à 1088), Foreste Monasterum (1088), Foremontrez, Farmoutiers, Forestmoutiers, Foresti Monasterium et Foresmuster<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, noms fluctuants du monastère créé par Riquier de Centule<ref>Dossier des élèves de l'école de Forest-Montiers, intitulé FOREST-MONTIERS, année scolaire 1998-1999, Modèle:1re.</ref>. En 1845, le village prend définitivement le nom actuel de Forest-Montiers<ref name="noti"/>,<ref>Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales, Amiens, http://archives.somme.fr</ref>.

Forest du latin foresta, dérivé de fors, « hors », la forêt a d’abord désigné, au Moyen Âge, la partie du domaine qui se trouvait hors de l'espace cultivé. Ensuite, il désigna une vaste étendue couverte d'arbres.

Le « suffixe » montiers évoque un monastère. Il est également présent dans Frémontiers et Marestmontiers, communes de la Somme.

Modèle:Article détaillé

La même source mentionne la présence d'un poste de garde-côtes.

  • Dans certaines archives en ligne des archives départementales de la Somme, plusieurs autres noms apparaissent :
    • pour le lieu-dit la Motelette on peut aussi trouver Motelette-lès-Forest ou Mothelette.

La commune est nommée Frémontieu en picard<ref group="Note">Panneau d'entrée du village, sur la route départementale 1001.</ref>.

Histoire

Antiquité

On connaît plusieurs tombelles (buttes funéraires gauloises, parmi les monuments celtiques les plus remarquables) en forêt de Crécy<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Les appellations de Romaine (hameau de Ponthoile) et Romiotte (ancienne ferme des frères Caudron, pionniers de l'aviation, route de Forest-Montiers à Ponthoile) évoquent une occupation romaine.

Moyen Âge

Riquier, habitant de Centule (aujourd'hui Saint-Riquier), est converti à la religion par deux moines irlandais, dit la chronique. Devenu prêtre puis évêque, il se retire en forêt de Crécy pour vivre dans la solitude et la prière. Près de l'ermitage, on construit, en 640, un monastère qui devient plus tard une abbaye.

L'abbaye, dédiée à Notre-Dame, abrite des moines de l'ordre des bénédictins. Puissance foncière et politique, elle possède la plupart des terres du village<ref name="lefi"/>.

Une rue, dite de Saint-Riquier, aboutit, aujourd'hui encore, en face de l'abbaye.

Trente chanoines étaient présents en 831. Ils possédaient trois riches églises placées sous l'invocation de Marie, saint Pierre et saint Riquier<ref>François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté du Ponthieu jusqu'en 1789, tome II, Le Livre d'histoire Lorisse, Paris, Monographies des villes et villages de France, reprise de l'édition de 1883, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.

Modèle:Article détaillé

La localité a beaucoup à souffrir des guerres qui désolent si souvent le Ponthieu.

En 1033, le comte Baudoin II de Boulogne ravage le village lorsqu'il vient attaquer Rue<ref name="noti" />.

Guy de Ponthieu, petit-fils d'Hugues Capet, mort le Modèle:Date-, est abbé à Forest-Montiers<ref name="noti" />.

1158: Un accord est passé entre les abbayes de Valloires et de Forest-Montiers, Jean de Fresseneville en est témoin<ref name=":0" />.

1240 : Raoul, seigneur de Nouvion donne des terres aux moines de Forest-Montiers<ref group="b">Modèle:P..</ref>.

1254 : Jeanne de Ponthieu, veuve de Ferdinand III, roi de Castille, fait un don à l'abbaye<ref name=vill/>.

1256 : les moines de Forest-Montiers, propriétaires de la vicomté de Tourmont en Marquenterre, l'échangent avec le comte du Ponthieu contre une partie de la forêt de Crécy appelée « les Écanges »<ref group="a">Modèle:P..</ref>, dans le secteur de Machiel<ref>Ernest Prarond, Cartulaire du Ponthieu, tome 2, Modèle:P..</ref>.

Jean d'Arrech (Arrest) vend en 1271, la moitié des terrages d'Arrest aux religieux de Forest-Montiers<ref>Ernest Prarond, Cartulaire du Ponthieu, Modèle:P..</ref>.

Durant la Guerre de Cent Ans, en 1371-1373, les Anglais prennent Forest-Montiers<ref name="vill">Forest-Montiers, village ouvert, document réalisé le Modèle:Date-.</ref>.

En 1413, la région est dévastée au cours d'un conflit entre les Maisons de Bourgogne et d'Orléans. Les villageois doivent se réfugier à Rue, ville de garnison fortifiée à la hâte<ref name="vill"/>.

Après la bataille de Crécy, le Modèle:Date-, les Anglais se répandent dans les environs, ils ravagent Forest-Montiers, Ponthoile, Le Crotoy<ref>Florentin Lefils, Histoire civile, politique et religieuse de la ville de Rue et du pays du Marquenterre, R. Housse, Abbeville, 1860, Modèle:P..</ref>.

En 1436, les Anglais de Thomas Kiriel et le sire de Fouquembergues logent à l'abbatiale. Un lieu-dit la Justice semble rappeler la justice seigneuriale<ref name="noti"/>.

En 1437, Richard Richaume, capitaine de Rue, bat la garnison anglaise du Crotoy, dans les bois, près de Forest-Montiers<ref name="vill"/>.

Roger Agache a relevé un établissement médiéval à côté de la ferme de la Mottelette, dans le marais. Les structures sont disposées parallèlement<ref group="Note">Modèle:Référence incomplète.</ref>.

Époque moderne

Une épidémie de peste dévaste la région en 1524. De nombreux habitants trouvent la mort. La maladie disparaît à l'approche de l'hiver mais réapparaît plusieurs fois les années suivantes<ref name="vill"/>.

En 1545, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] se dispose à reprendre Boulogne-sur-Mer aux Anglais unis aux Impériaux. Son troisième fils, Charles de France, duc d’Orléans, établit son quartier général à Forest-Montiers. Le jeune prince, âgé de 23 ans, y donne des tournois et prend les plaisirs de la chasse dans la forêt voisine. Son appartement ne lui plaisait pas, il va dans une maison où huit personnes venaient de mourir de cette maladie. Il a été mis en garde contre le péril, et il déclare « jamais fils de France n'est mort de la peste. », il se couche sur leurs lits en riant, allant jusqu'à organiser des batailles d'oreillers avec ses compagnons. Il ne tarde pas à éprouver de la fièvre, s’alite et reçoit la confession en l'abbaye bénédictine de Forest-Montiers. Le Modèle:Date-, malgré une amélioration de son état, il fait une rechute et réclame le viatique. On doit empêcher physiquement à 3 reprises le dauphin de se rendre au chevet de son frère par crainte de la contagion. Toutefois, Charles a droit à la visite de son vieux père, [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], auquel il confie ces derniers mots : « Ah ! mon seigneur, je me meurs, mais puisque je vois votre majesté, je meurs content » juste avant d’expirer. Le roi s’évanouit alors de douleur puis, reprenant ses esprits, ordonne l’évacuation des lieux contaminés<ref>François César Louandre, Histoire ancienne et moderne d'Abbeville et son arrondissement, imp. A. Boulanger, Abbeville, 1834, Modèle:P..</ref> (il devait se marier le Modèle:Date- avec Anne d'Autriche). Sa dépouille restera deux ans à l'abbaye avant d'être exhumée pour reposer à la basilique de Saint-Denis<ref group="Note">Le Père Ignace dit qu'il fut attaqué en allant visiter des soldats malades. D'autres historiens prétendent que le prince fut empoisonné et que sa mort fut attribuée à la « maladie pestilentielle ».</ref>.

1592 : l'abbaye de Forest-Montiers est prise : elle avait servi de refuge à une bande de pillards pendant la Ligue<ref name="vill"/>.

Les moines défrichent les bois dont le monastère est entouré mais en 1646, l'édifice tombe en ruines selon M. Louandre.

Il y a des salines dans le voisinage et Forest-Montiers possède un Grenier à sel appelé les Mothelettes, ferme et hameau sur la route de Rue. Le grenier à sel de Forest-Montiers dit Grenier d'impôts dépend d'Amiens, il gère les taxes de nombreuses localités. Il est supprimé par un édit du Modèle:Date-<ref group="c" name="GOHSTY">Modèle:P..</ref>, au profit de Nampont et Abbeville<ref group="c">Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, les Espagnols pillent et brûlent tout le village<ref name="Bell">René de Belleval, Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, Paris, Dumoulin, 1870, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'abbaye n'y échappe pas. Elle est rétablie deux ans après<ref name="vill"/>.

De cette époque daterait une vénération à saint Laurent, le Modèle:Date-, à cause des incendies arrivés par le malheur des guerres<ref group="c">Modèle:P..</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye est gouvernée par un abbé commendataire, Paul de Beaufort. Le revenu des terres, prés, bois, moulin et les dîmes de Crécy, Estrées, Froyelles, Machiel, Machy, Neuilly-l'Hôpital, Vismes, Arrest, est de Modèle:Unité<ref name="noti"/>.

Le Modèle:Date-, l'abbaye est supprimée au bénéfice de la collégiale d'Abbeville. Les biens sont vendus en 1773 à Antoine François de la Pâture, chevalier<ref name="vill"/>. Les objets, le mobilier, les vases sacrés, sont partagés entre plusieurs églises. Le dernier abbé est Mouchet de Villedieu, vicaire de Nevers et maître de l'oratoire du comte d'Artois, le donateur des marais de Forest-Montiers, Ponthoile, Favières<ref name="noti"/>.

La Révolution française supprime l'abbaye. Elle est vendue comme bien national en 1793. La moitié est achetée par un seul propriétaire, l'autre morcelée<ref name="Bull">Modèle:Référence incomplète.</ref>.

Entre 1790 et 1794, Neuville-Bernay est rattachée à Forest-Montiers<ref name="Cassini"/>.

En fructidor de l'an XII, les gendarmes laissent évader cinq déserteurs. Malgré de fortes présomptions, ils sont acquittés<ref>La révolution dans la Somme. Conventionnels, Jacobins et soldats, Robert Legrand, 1988, édit. Paillard, Modèle:P..</ref>.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1805, dans le cadre du projet d'attaque de l'Angleterre par la Grande armée de Napoléon Ier, le tracé de la route nationale 1 est remanié. Les travaux font changer l'aspect du village<ref name="noti"/>.

En 1814, à la fin de l'épopée napoléonienne, les Hanovriens occupent le secteur<ref name="noti"/>.

La Deuxième République instaure en 1849 le suffrage universel masculin : comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter Modèle:Incise Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 197 électeurs<ref>Liste électorale de Forest-Montiers, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849</ref>,<ref>La liste électorale de 1849 sur le site des Archives départementales.</ref>(saisie non exhaustive) :

Colasse Coulon Delandre Heste Macré Lévêque Lenglet Moncomble Savreux Vasseur
5 1 6 4 4 4 7 1 6 10

Une aquarelle d'Oswald Macqueron<ref>Fonds Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.</ref>, datée de 1852, représente la ferme de l'abbaye.

En 1854, la brigade de gendarmerie, composée de cinq gendarmes à cheval et leurs familles, quitte Forest-Montiers, lieu-dit les Casernes, pour aller s'installer à Nouvion<ref group="b">Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, un loup et trois louveteaux sont tués par les gardes. Il semble que ces loups soient les derniers tués en forêt<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le village fournit Modèle:Nobr actifs ou mobiles. Trois d'entre eux meurent au champ d'honneur<ref name="noti"/>.

En Modèle:Date-, un soldat ennemi (Prussien), en résidence à Forest-Montiers, se livre à des dégâts avec son sabre, en forêt<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

La commune paie un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale : 23 de ses enfants figurent sur le monument aux morts, dans le cimetière. En 1916, des soldats français (Modèle:121e d'artillerie, Modèle:60e d'artillerie et Modèle:2e de chasseurs à pied), la cavalerie anglaise cantonnent à Forest-Montiers et s'approvisionnent ou s'entraînent en forêt<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Une voie de chemin de fer en chantier, au lieu-dit la Voie témoigne du projet de doublement de la ligne Paris - Calais, pour sécuriser les approvisionnements du front. Elle ne sera pas terminée. Placés sous le commandement de l'armée anglaise, les ouvriers chinois, cantonnés à Noyelles-sur-mer entre 1917 et 1920, seront employés aux travaux<ref>Cimetière chinois de Nolette, mairie de Noyelles-sur-mer, document conçu à partir d'articles de presse</ref>.

En 1928, lors des premières tentatives de traverser l'Atlantique en avion, les aviateurs polonais Izikowsky et Kubala, une dizaine d'heures après avoir quitté quitté Le Bourget ont dû atterrir, après dix heures de vol à Forest-Montiers par suite d'une fuite au radiateur du moteur de leur appareil<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Lors de l'exposition universelle de 1937, à Paris, la photo d'une chaumière de Forest-Montiers est exposée. Ce serait l'une des plus anciennes de la Somme. Cette habitation de la famille Defrend a été détruite par le feu dans les années 1950.

La Seconde Guerre mondiale

Pendant l'occupation allemande liée à la Seconde Guerre mondiale, habitants et chevaux sont réquisitionnés pour mettre en place une ligne de défense censée contrer un éventuel débarquement allié dans le secteur.

L'occupant ayant réquisitionné l'école, les élèves locaux sont dirigés vers le château Gaillard pour poursuivre leur scolarité.

Politique et administration

Fichier:Forest-Montiers, Somme, Fr, Mairie, ancienne école de garçons.jpg
La mairie, aménagée dans l'ancienne école de garçons.

Instances judiciaires et administratives

Forest-Montiers relève du tribunal d'instance d'Abbeville, du tribunal de grande instance d'Amiens, de la cour d'appel d'Amiens, du tribunal pour enfants d'Amiens, du conseil de prud'hommes d'Abbeville, du tribunal de commerce d'Amiens, du tribunal administratif d'Amiens et de la cour administrative d'appel de Douai<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

La commune a été membre de la communauté de communes du canton de Nouvion (CCCN) qui a exercé ses compétences dans les domaines suivants : accueil de loisirs, aide au maintien à domicile, ateliers peinture, bâtiments, culture, école de musique, environnement, voirie, Marpa (accueil personnes âgées) et relais d'assistantes maternelles<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Au Modèle:Date-, la commune passe dans la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre.

Administration municipale

Le nombre d’habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11<ref>Modèle:Légifrance.</ref>

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

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Politique de développement durable

Modèle:... Modèle:Référence nécessaire

Jumelages

Au Modèle:Date-, Forest-Montiers n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, la Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la société Véolia.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable (SIAEP) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia. L'eau est puisée sur la commune de Bernay, au lieudit la Bucaille, en forêt de Crécy.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

En 1469, la paroisse compte 28 feux, et, en 1725 : 75 feux et 250 habitants, puis, en 1772 : 33 feux et 269 habitants<ref group="c" name="GOHSTY"/>.

Neuville compte 262 habitants en 1868<ref name=Garnier2 />. Modèle:Article connexe

Enseignement

Après avoir connu une école de filles et une école de garçons de chaque côté de la rue principale, puis une école à classe unique, Forest-Montiers n'a plus d'école depuis Modèle:Date-<ref>Source : mairie de Forest-Montiers.</ref>.

Les enfants du village se rendent en car à Nouvion, dans l'école d'un village voisin ou dans un établissement d'enseignement privé.

Le collège Jacques-Prévert de Nouvion assure la suite logique de leur scolarité qui peut se poursuivre tout aussi logiquement au lycée Boucher-de-Perthes d'Abbeville et à la faculté de Picardie Jules-Verne à Amiens.

Autres équipements

Fichier:Forest-Montiers, Somme, Fr, Maison du temps libre.jpg
La maison du temps libre.

En Modèle:Date-, la « Maison du temps libre », salle communale d'une surface bâtie de Modèle:Unité, est mise à la disposition des habitants<ref>Bulletin municipal, Forest-Montiers, mai 1984, Modèle:P..</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

La fête locale de la paroisse Saint-Laurent, le dimanche le plus près du Modèle:Date-, donne lieu depuis plusieurs années à une brocante organisée par le comité des fêtes, près de la Maison du temps libre.

Santé

Une maison médicale, une pharmacie, un cabinet dentaire et un laboratoire d'analyses médicales se trouvent à Nouvion (Modèle:Unité). L'hôpital et la maternité les plus proches sont à Abbeville (Modèle:Unité). Modèle:Quand.

Sports

La forêt permet des sorties sur sentiers balisés : V.T.T., équitation, marche, orientation, cyclotourisme…

Forest-Montiers se trouve sur le circuit du geai, composé de deux boucles (Modèle:Unité de la Baie à la forêt et Modèle:Unité en forêt) proposées à la randonnée cycliste par le Syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard.

Aucune activité sportive encadrée ne se pratique à Forest-Montiers.

Le cyclotourisme, le vélo-tout-terrain, le hand-ball, le football, le tennis, la gymnastique d'entretien, le badminton, le karaté… sont des disciplines abordables à Nouvion, l'ancien chef-lieu de canton.

Médias

Le quotidien le Courrier picard et l'hebdomadaire le Journal d'Abbeville relatent les évènements locaux.

Cultes

Le culte catholique relève de la paroisse Saint-Honoré du Nouvionnais.

Économie

Ces tableaux (en référence) regroupent les chiffres-clés de l'économie communale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Forest-Montiers au 19 922e rang parmi les 31 525 communes de plus de Modèle:Nobr en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Modèle:Section à actualiser En 2009, la population de Forest-Montiers se répartissait ainsi : 75,5 % d'actifs et 24,5 % d'inactifs dont 8,2 % de retraités et 8,2 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés<ref>EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le taux de chômage était de 15,3 %, inférieur à celui de 1999 (18,6 %)<ref>EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Entreprises et commerces

Modèle:Section à actualiser En 1985, il ne reste plus que quatorze exploitations agricoles de 25 à Modèle:Unité<ref name="vill"/>.

Au Modèle:Date-, Forest-Montiers comptait 26 établissements : dix dans l'agriculture, aucun dans l'industrie, cinq dans la construction, huit dans le commerce-transports-services divers et trois étaient relatifs au secteur administratif<ref>CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010 sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 2011, deux entreprises ont été créées à Forest-Montiers<ref>DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011 sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

L'agriculture s'est diversifiée et a évolué vers de nouvelles productions : cultures légumières (carottes, haricots verts, pommes de terre), souvent en liaison avec les conserveries industrielles. La production laitière s'est concentrée, ainsi que l'élevage bovin et porcin. En 2012, il ne subsiste que trois exploitations agricoles basées à Forest-Montiers, une à la Mottelette et trois à Neuville.

Le tourisme est de plus en plus un atout local : trois terrains de camping, de nombreuses chambres d'hôtes.

Deux ateliers de réparation automobile ont ouvert en 2012.

Les secteurs du bâtiment, du transport routier et celui de l'aménagement des espaces verts font vivre des salariés ou des artisans locaux.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin

Modèle:Article détaillé

  • Ancien observatoire militaire :
    À la limite avec le territoire de la commune de Nouvion, un observatoire militaire datant de la guerre de 1870, haute tour en brique, sert de point de repère pour l'Institut Géographique national (IGN). Il est utilisé comme point de triangulation pour les relevés parcellaires. C'est la tour Eiffel de Forest-Montiers<ref name="vill"/>.
  • Moulin disparu : un moulin à vent, le moulin Foncette, était situé sur la route de Romaine, à droite, en allant vers cette localité. Le cadastre napoléonien de Forest-Montiers mentionne le lieu-dit « Au Moulin mal Plaqué » à la limite Romaine-Neuville, au point le plus haut<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Neuville, on parle de l'ancien « moulin Heste », le nom du dernier meunier.
  • Oratoires<ref>Mireille Jusrand, Lucioles, journal des paroisses du Ponthieu-Marquenterre, septembre 2011, Modèle:P..</ref> :
    • un saint Hubert, encastré dans le pignon de la dernière maison, à droite, en allant vers Rue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les chasseurs s'y recueillaient jadis avant de pratiquer leur sport favori ;
    • l'oratoire de la Vierge, « Notre Dame des quatre chemins »<ref name="KH4BXU">Modèle:Lien web.</ref>, daté de 1773, restauré en 1989. Il a été déplacé en 1997, en raison des travaux d'aménagement du rond-point sur la RD 32 et de l'accès à l'autoroute A16<ref>Le Courrier picard, édition d'Abbeville, Modèle:1er août 1997, Modèle:P..</ref>,<ref>Le Journal d'Abbeville, 14 août 1997, Modèle:P..</ref> ;
    • la chapelle dite de la Mottelette<ref name="KH4BXU"/> qui se trouve à proximité de la ferme du même nom, entre Forest-Montiers et Rue ;
    • la chapelle Notre Dame-de-la-Délivrance, construite à la suite d'un vœu, en 1885, rue de l'Église.
  • Calvaires : cinq croix ou calvaires [2], érigés vers 1855-1860, complètent le petit patrimoine implanté en bordure de voirie.

Patrimoine naturel

La base de données « Clicnat » de l'association Picardie Nature recense Modèle:Unité ou taxons d'animaux sauvages à Forest-Montiers, à la date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Unité de la forêt de Crécy sont situés sur le territoire communal. Dans le cadre d'une politique de fermeture des routes forestières, l'Office National des Forêts (ONF) met en place l'interdiction d'entrer en forêt pour les véhicules automobiles. Le village de Bernay-en-Ponthieu est concerné en premier<ref>Modèle:Article.</ref>. Au Modèle:Date-, le passage des véhicules est interdit aux particuliers à partir du village de Forest-Montiers. Les autres accès font l'objet d'une mise à l'étude de la fermeture. Le maire de Crécy réclame la concertation et demande la réouverture des routes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Ernouf tombeau 01.jpg
Jean Ernouf, tombeau dans le cimetière.
  • Riquier (~570-645), saint évangélisateur de la Picardie, initiateur de la construction de l'abbaye.
  • [[Hugues Ier de Ponthieu|Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Ponthieu]] (-1000), avoué de Saint-Riquier et de Forest-Montiers.
  • L'abbé Foulque, construit une tour de défense dans le village contre les Normands.
  • Guérard de Ponches, écuyer, possède en 1379 un fief à Crécy et un autre à Neuville-sous-Forest-Montiers (actuel Neuville).
  • Charles de France, duc d'Orléans (1522-1545), fils du roi de France [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], mort à Forest-Montiers.
  • Jean-Baptiste de Valois, receveur de l'abbatiale. Le Modèle:Date-, décès de Jean Baptiste de Valois, Modèle:Nobr, ancien receveur du prieuré d'Abbeville, inhumé à Forest-Montiers<ref name="noti" />.
  • Jean Ernouf (1753-1827), baron et général de division sous la Révolution et l'Empire, mort à Forest-Montiers.
  • Marie Joseph Eugène Bridoux (1856-1914), général français, mort au combat durant la guerre 1914-1918, il tenait ses origines dans la commune de Forest-Montiers.
  • Henri Poupart (1873-1941), conseiller d'arrondissement d'Abbeville, du canton de Nouvion, chevalier de la légion d'honneur et du mérite agricole, membre de la chambre départementale d'agriculture, président du Syndicat agricole du Marquenterre, membre des jurys de concours hippiques boulonnais et dans les concours de la Somme et du Pas-de-Calais, maire de Forest-Montiers.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Jacques Sanson (Père Ignace de Jésus Maria), Histoire généalogique des comtes de Ponthieu et maïeurs d'Abbeville, Paris, éd. Clouzier, 1657.
  • François César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, tome I, éd. Joubert 1844, 477Modèle:Nb p. ; tome II, éd. Joubert, 1847, 553Modèle:Nb p. ; rééd. A. Alexandre, 1884.
  • François César Louandre, Histoire ancienne et moderne d'Abbeville et son arrondissement, imp. A. Boulanger, Abbeville, 1834, 605Modèle:Nb p..
  • Ernest Prarond, Histoire de 5 villes et 300 villages, rééd. G. Montfort, Brionne, 1981.
  • Ernest Prarond, Cartulaire du comté de Ponthieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Ernest Prarond, Chronique de l'abbaye de Saint-Riquier.
  • Gérard Bacquet, Le Ponthieu, 1992, édit. G. Bacquet, imp. Paillart, Abbeville.
  • Florentin LeFils, Le Crotoy, volume 1348 de Monographies des villes et villages de France, Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1994, 184Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
  • Modèle:Plume Jacques Lengagne, La forêt de Crécy, Modèle:Nombre d'histoire, éd. La Vague verte, Inval-Boiron, 2006, 150Modèle:Nb p. Modèle:ISBN Modèle:ISSN.
  • André Guerville, Pigeonniers et girouettes en pays de Somme, F. Paillart, éditeur, Abbeville, 2007, 311Modèle:Nb p..
  • Martine Saint Pol, Le canton de Nouvion, Mon canton passion, imp. F. Paillart, Abbeville, 2012, 80Modèle:Nb p..

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Ouvrages

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