Gers (rivière)

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Toponymie

Nom du lieu

Le nom du Gers est prononcé le plus souvent [{{#ifeq:1|0|ʒɛʁs|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}], ou plus rarement [{{#ifeq:1|0|ʒɛːʁ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref>La prononciation de Gers est un sujet qui fâcheModèle:Qui comme le souligne Renaud Camus dans Répertoire des délicatesses du français contemporain, article « Gers », p. 208, « Le Goût des mots », Points, P.O.L., 2000 : en langue cultivée, il préconise de ne pas prononcer le s final qui reste une prononciation locale, même si elle est très répandue. Jean-Marie Pierretrecommande également la prononciation [{{#ifeq:1|0|ʒɛːʁ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]. Voir Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.</ref>.

Historique du nom du lieu

Ægirtius, de Egircio flumine, Gircius (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Venance Fortunat, Carmina, I, XXI</ref>, in flumine Gersio (817), ad Gerz (1200), Ercius, Hercius, Iers, Iersius, Iercius (XII-XIIIe siècle), lo Giers (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>BSAG, 1964, 313, in Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, 2, 3, Droz, Genève,1990-1</ref>, mais aussi, Aegyrcius (1200), Ercius (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Flumen de Gierris (1389), Layga deu Geers (1477)<ref>Louis-Antoine LEJOSNE, Dictionnaire topographique du département des Hautes-Pyrénées. Révisé et annoté par Robert Aymard, Pau (Librairie du Palais, 33, rue des Cordeliers, 64000 Pau), 1 992, 204p. + carte</ref>.

Interprétation et étymologie

Cet hydronyme préceltique serait d’origine et de sens inconnu et à rapprocher de Cier, affl. dr. du Gers au Pont de Gers, qualifié lui aussi d’hydronyme préceltique, sans précision d’origine <ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La diversité des formes graphiques du nom du Gers dans l’œuvre de Venance Fortunat et durant le Moyen Âge nous oriente vers un nom composé dont la seconde partie Ercius est identique au nom de l’Hers, riv., affl. de l'Ariège, qui prend sa source dans l'Ariège, à la fontaine du Drazet », et sert dans son cours supérieur de frontière entre les Ciuitates Tolosatium (Toulouse) et Narbonensium (Narbonne). *Arcium > Ercium > Hers. *Arcium semble bien correspondre à un type protoceltique ou même proto-indo-européen *ardi-, avec le sens de « pointe », « extrémité », « bord » que l’on retrouve dans le vieil irlandais aird, de même sens<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> et le mot bas latin arcia, qui signifie « borne, frontière »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Gers, quant à lui, prend sa source à la limite du territoire de la Ciuitas Ausciorum (Auch) et de la Ciuitas Convenarum (Comminges). Plusieurs lieux-dits portent ce nom et ne sont pourtant pas des hydronymes : Gers, à Balaguères (Ariège), à la limite du territoire de la Ciuitas Consorannorum (Couserans) avec celui de la Ciuitas Conuenarum (Comminges), à Saverdun (Ariège) à la limite du ci-devant diocèse de Mirepoix avec celui de Toulouse, un lieu-dit à la limite des communes d’Agnos et de Gurmençon (Pyrénées-Atlantiques), à Campan (Hautes-Pyrénées) à la limite du territoire du castrum de Turba (Tarbes)avec celui de la Ciuitas Convenarum (Comminges) et à Lourdes (Hautes-Pyrénées) à la limite du territoire du castrum de Turba (Tarbes) avec celui de la Ciuitas Benarnensium (Béarn) ; le lac de Gers, dans la Combe de Gers, au pied des frêtes de Gers à Samoëns (Haute-Savoie) à la limite du territoire de la Prouincia Uienniensis (Viennoise) avec celui de la Prouincia Alpium Graiarum et Pœninarum (Alpes Grées et Pénines) ; le Gers à Dravegny (Aisne), en bordure du territoire de la Ciuitas Suessionum (Suessions), en face d’Arcis-le-Ponsart, Arceium, commencement du XIe siècle (polypt. de S.-Remy), Arciacum, 1201 (cart. d'Igny, f° 233 r°), au sud de Fismes, Fines au IIIe s. (IA, 379, 7), de Finibus en 877 (Recueil des actes de Charles II le Chauve, roi de France. Tome 1 (840-860)), deux localités-frontières du territoire de la Ciuitas Remorum (Rèmes), à Ouveillan (Aude), à la limite du territoire de la Ciuitas Narbonensium (Narbonne) avec celui de la Ciuitas Beterrensium (Béziers), à Saint-Jean-Delnous (Aveyron), à la limite du territoire de la Ciuitas Rutenorum (Rutènes) et de la Ciuitas Albigensium (Albi), à Alles-sur-Dordogne (Dordogne) à l’extrémité du territoire communal situé dans un méandre de la Dordogne, à Bourg-Saint-Bernard (Haute-Garonne) à la limite du ci-devant diocèse de Toulouse avec celui de Lavaur, à Monties (Gers), à la limite du territoire de la Ciuitas Ausciorum (Auch) avec celui de la Ciuitas Tolosatium (Toulouse), à Fraissinet-de-Fourques (Lozère) à la limite du territoire de la Ciuitas Gabalorum (Gabales) avec celui de la Ciuitas Nemausensium (Nîmes), à Mazerolles (Pyrénées-Atlantiques) à la limite du territoire de la Ciuitas Benarnensium (Béarn) avec celui de la Ciuitas Aquensium (Dax), à Archigny (Vienne), peut-être une limite de pagus ; Giers à Saint-Etienne-de-Dévoluy (Hautes-Alpes) à la limite du territoire de la Ciuitas Deensium (Die) avec celui de la Ciuitas Uappencesium (Gap).

Dans Ægirtius (Gers), le second élément -ercius, « limite », est renforcé par un premier terme Æg-, Eg-, que l’on retrouve dans « l'Aigronne, ruisseau prenant sa source à Paulnay et se jetant dans la Claise au Grand-Pressigny (Indre-et-Loire), Engronne 1722, Egronne Cassini (1925 E-2025 O) »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, un type *icoranda, où *ico-, marque d’appartenance, est un dérivé une base indo-européenne avec *ēĝ-, « je, moi »<ref name=":0" />, à l’origine du latin ego, du grec ancien Modèle:Grec ancien, du germanique *ik-, tous de même sens ; ou sino-caucasienne, avec un élément *k-, « je », peut-être à l’origine du basque gu, « nous » ou encore afro-asiatique avec l’étymon *aku-, « je » (cf. l’article sur l’étymon *iko-). Gers est un type *Icoarcium probablement d’origine indo-européenne.

Géographie

Fichier:Gers Lannemezan 2.jpg
Le Gers à Lannemezan.

La longueur de son cours d'eau est de Modèle:Unité<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref>. Il coule globalement du sud vers le nord<ref name=géo>Modèle:Lien web</ref>.

Il prend sa source sur le plateau de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, sur la commune de Lannemezan, près du lieu-dit la Lande, à Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail</ref>, et se jette dans la Garonne au sud d'Agen, en Lot-et-Garonne, sur la commune de Layrac, à Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail</ref>, à Modèle:Unité après être passé sous l'autoroute A62, portion de autoroute des Deux Mers, reliant Toulouse à Bordeaux.

Départements et principales villes traversées

Fichier:La digue sur le Gers à Ornézan.jpg
La digue sur le Gers à Ornézan.

Communes et cantons traversés

Dans les trois départements du Gers, Lot-et-Garonne, Hautes-Pyrénées), le Gers traverse quarante-huit communes<ref name=sandre/> et onze cantons :

Soit en termes de cantons, le Gers prend source dans le canton de Lannemezan, traverse les canton de Castelnau-Magnoac, canton de Masseube, canton d'Auch-Sud-Est-Seissan, canton de Saramon, canton d'Auch-Nord-Ouest, canton de Jegun, canton de Fleurance, canton de Lectoure, canton de Miradoux, et conflue dans le canton d'Astaffort, et jouxte le canton d'Agen-Sud-Est<ref name=boe group=notes/> le tout dans les arrondissements de Bagnères-de-Bigorre, de Tarbes, de Mirande, d'Auch, de Condom et d'Agen.

Bassin versant

Le Gers traverse quinze zones hydrographiques pour Modèle:Unité de superficie<ref name=sandre/>.

Organisme gestionnaire

Le Sirep d'Auch sud est en prestation de service avec la société Trigone pour l'eau potable. Modèle:...

Principaux affluents

Rang de Strahler

Modèle:...

Hydrologie

Le Gers est une rivière moyennement abondante, comme la plupart des cours d'eau de plaine du bassin aquitain.

Le Gers à Layrac

Son débit a été observé durant une période de 40 ans (1967-2006), à Layrac, localité du département de Lot-et-Garonne située peu avant son confluent avec la Garonne<ref name=hydro>Modèle:Hydro</ref>. Le bassin versant de la rivière, Layrac et à Modèle:Unité, y est de Modèle:Unité<ref name=hydro/> (soit plus de 96 % de sa totalité qui fait Modèle:Unité<ref name=sandre/>).

Le module de la rivière à Layrac est de Modèle:Unité<ref name=hydro/>.

Modèle:Relevé hydrologique

Le Gers présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme bien souvent dans le sud de la France. Les hautes eaux se déroulent en hiver, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 9,9 à Modèle:Unité, de décembre à mars inclus (avec un maximum très net en février). Les mois d'avril et de mai sont des mois de transition, affichant des débits encore copieux (respectivement 9,17 et Modèle:Unité). Les basses eaux surviennent en fin d'été et en début d'automne, de fin juillet à la mi-octobre, accompagnées d'une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au plancher de Modèle:Unité au mois de septembre. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de courtes périodes et aussi selon les années.

Étiage ou basses eaux

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusqu'à Modèle:Unité en cas de période quinquennale sèche, ce qui, quoique assez bas, n'est pas vraiment très sévère.

Hydrographie

Fichier:MONTAGE-03.00 00 39 00.Image fixe003.jpg
Prise d'alimentation de la rivière Gers sur le canal de la Neste à Lannemezan.
Fichier:Pavie - Vieux Pont -1.JPG
Le vieux pont de Pavie au sud d'Auch sur le Gers.

Toute l'année comme en période d'étiage, son cours est maintenu par le canal de la Neste pour l'irrigation et l'agriculture, pour les besoins d'alimentation en eau potable des villes telles que Auch, pour la vie aquatique et la salubrité du cours d'eau.

Crues

L'alimentation pluviale explique les sautes de son débit, les crues brutales lors d'orages qui peuvent prendre, parfois, un caractère catastrophique. Les crues peuvent être très importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 110 et Modèle:Unité. Le QIX 10 est de Modèle:Unité, le QIX 20 de Modèle:Unité et le QIX 50 de Modèle:Unité.

Le débit instantané maximal enregistré à la station de Layrac a été de Modèle:Unité le Modèle:Date, tandis que la valeur journalière maximale était de Modèle:Unité le Modèle:Date- de la même année. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il ressort que cette crue de Modèle:Date- était radicalement supérieure au niveau de crue cinquantennale calculé par le QIX 50. Il s'agissait peut-être d'une crue millennale tout à fait exceptionnelle. En effet, le débit de crue a représenté 150 fois le débit moyen, et le débit journalier de crue, 100 fois le débit moyen<ref name="">Modèle:Lien Web</ref>

Pour se faire une idée de l'importance de ces débits, on peut les comparer à un des affluents de la Seine au sud-est de Paris, le Loing, réputé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour ses débordements, mais assez régularisé depuis. Le QIX 10 du Loing en fin de parcours vaut seulement Modèle:Unité (contre 230 pour le Gers) et son QIX 50 se monte à Modèle:Unité (contre 330 pour le Gers). L'on constate que malgré un bassin plus de trois fois moins étendu et un débit moyen de moins de moitié, le volume des crues du Gers l'emporte largement sur celles du Loing.

Lame d'eau et débit spécifique

Le Gers est une rivière peu abondante dans le contexte du bassin aquitain. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 191 millimètres annuellement, ce qui est peu élevé, nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, et encore plus à la moyenne de la totalité du bassin de la Garonne (384 millimètres au Mas-d'Agenais). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint 6,0 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Aménagements et écologie

Modèle:...

Galerie

Modèle:Autres projets

Voir aussi

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Modèle:Fin de colonnes

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail