Jausiers

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Modèle:Infobox Commune de France

Jausiers est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se trouve dans la vallée de l'Ubaye.

Ses habitants sont appelés les Jausiérois<ref name="tresor"/>,<ref name="habitants"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Jausiers et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Fichier:Bonnette.jpg
Col de la Bonette via la route de la Bonette.

La commune de Jausiers, seconde localité de la vallée de l'Ubaye en nombre d'habitants, occupe un emplacement stratégique à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>. Elle se situe en effet à l'intersection de trois routes : celle venant d'Italie (par le col de Larche), celle venant des Hautes-Alpes (par le col de Vars), la route de la Bonette (ou de Nice) (par le col de la Bonette-Restefond), sans compter la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100), route vers la Haute-Provence.

Elle est à la limite entre la haute et la moyenne vallée de l’Ubaye. La commune proprement dite se situe sur la D 900, au pied du rocher du Chastel qui porte son clocher.

Le village a une organisation concentrique :

  • le cœur du village se compose de l'église, la mairie, une unique rue piétonne comportant les commerces principaux ;
  • autour, diverses zones d'habitations, résidences, l'ancienne caserne du [[11e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:11e de chasseurs alpins]], la gendarmerie, et la Maison des produits de pays (magasin vendant des produits du terroir) ;
  • des quartiers excentrés : les Magnans, au pied du château de même nom, le Moulin (au sud), Cocody (sur la route de Restefond, quartiers de petits chalets de bois originaux à louer).

Par ailleurs, un certain nombre de hameaux dépendant du village :

Fichier:Jausiers, hameau des Sanières, La Bousquetière hiver.jpg
Hameau des Sanières.
  • les Sanières : hameaux à l'ouest, au nord de la D 900 ;
  • les Davis, Hauts et Bas, à Modèle:Unité à l'ouest près de la D 900 ;
  • Lans, hameau d'altitude, sur la route de Restefond, à plus de Modèle:Unité d'altitude, où vivent plus de soixante habitants ;
  • l'Ubac : village qui n'est plus abandonné depuis quelques années avec une famille y habitant en permanence, à l'entrée du vallon des Sagnes. Situé dans une belle forêt de résineux appelé le "Grand Bois".

Géologie

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, les vallées de la commune sont envahies par les glaciers de l’Ubaye et ses glaciers affluents, dans la vallée du torrent d'Abriès et celles du Riou Versant et du torrent de Terres Plaines. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Les marnes noires<ref>Géologie de Jausiers</ref>.

Relief

Le village est au pied de deux montagnes : Pointe Fine (Modèle:Unité) et Cuguret (Modèle:Unité), un peu plus loin la Tête de Siguret (Modèle:Unité) ; sur la route de Restefond, on trouve la Croix de l'Alpe (Modèle:Unité), le Gerbier (reconnaissable à son sommet carré à Modèle:Unité), l'Empeloutier (somment arrondi à Modèle:Unité) et le Jas du Chamois (sommet vaguement rectangulaire à Modèle:Unité). Le col de Restefond est à Modèle:Unité d’altitude, le col de la Bonette (Modèle:Unité) et avec la route de la Bonette forment la plus haute route d'Europe (Modèle:Unité). La cime de la Bonette culmine à Modèle:Unité.

Hydrographie

Jausiers est traversé par l'Ubaye, une rivière de Modèle:Unité qui prend sa source au col de Longet. Plusieurs torrents se jettent en elle sur le territoire de la commune :

  • le torrent d'Abriès ;
  • le torrent des Sanières ;
  • le Riou-Versant (réunion en face de la Chalanette des torrents de Clapouse, venant de Restefond, et de Terres Pleines).

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit seulement 7,4 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des Modèle:Nombre du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Jausiers est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Jausiers est également exposée à quatre autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • avalanche ;
  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de l’Ubaye, qui inonde le village en 1957<ref name="ddrm24"/>) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Jausiers est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’avalanche, d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> mais le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 2008 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>.

La commune a été victime de nombreux tremblements de terre ; la liste de ceux qui ont eu une intensité macro-sismique ressentie supérieure à V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets) suit (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm" /> :

  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Jausiers de VI et demi et dont l’épicentre était situé à Bussana Vecchia<ref name="brgm1130045"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Jausiers de VI et demi et dont l’épicentre était situé à Saint-Clément-sur-Durance<ref name="brgm50043"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Jausiers de V et dont l’épicentre était situé dans le Piémont italien<ref name="brgm1130122"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Jausiers de V et dont l’épicentre était situé à Barcelonnette<ref name="brgm40091"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Jausiers de V et dont l’épicentre était situé dans le Piémont italien<ref name="brgm1130108"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Jausiers de VII (occasionnant des destructions) et dont l’épicentre était situé à Saint-Paul-sur-Ubaye<ref name="brgm40109"/>.

La commune compte également un mouvement de terrain actif. Il s'agit d'un pan de la montagne de Roche-Plombée, au-dessus du ravin des Sanières (au nord-ouest du village). L'effondrement, commencé en 2011, se réactive à partir du Modèle:Date- et concerne une zone de Modèle:Unité de large sur Modèle:Unité de haut<ref name="provence-9.08.13"/> sur l'adret du ravin. Le glissement dure une partie du mois d'août sans obstruer totalement le torrent<ref name="provence-15.08.13"/>.

Le Modèle:Date, un séisme de magnitude 4,8 a été ressenti dans la région<ref>Philippe Larue, Sylvie Arnaud, « Séisme à Jausiers », La Provence, 7 avril 2014.</ref>. L’épicentre se situait à Modèle:Unité au nord-ouest de Jausiers, dans le massif du Parpaillon<ref>Réseau Sismalp, « Page spéciale essaim de séismes 2012-2014 »</ref>.

Toponymie

Fichier:Jausiers, hameau des Sanières, La Bousquetière été.jpg
Hameau des Sanières au mois de juillet.
  • Jausiers : Le nom de la commune apparaît pour la première fois dans les textes vers 1151-1152 (in Gauserio). Son nom serait tiré d’un nom propre germanique, Gauzerius<ref>Modèle:TGF2 § 14833, Modèle:P.848</ref>. Le nom du village est Joousiér en valéianModèle:Référence non conforme,Modèle:Référence non conforme et le gentilé des habitants est, en valéian, lous JoousierencsModèle:Référence non conforme,Modèle:Référence non conforme
  • Sanières : Le nom du quartier vient des « sagnes » (= roseaux) qui veut dire prairies marécageuses (Francois Arnaud)<ref>page 79 du correctif C.ét. Maj. 1906</ref>. Il nous dit qu'en valéian, il se dit « Saniéras » et se décompose en deux termes locaux « Sagna »-« iéra » que l'on traduit « aire des sagnes ». Anciennement beaucoup de zones de sources et d'eaux sourdant difficiles à capter ont disparu, ou disparaissent avec les drainages. Le temps a passé et là, il n'est plus très clair du lieu précis où se trouvaient ces « sagnes » transformés en prés.
  • Magnan: Vient de la culture du ver à soie. C'est le lieu de sa culture qui est la magnanerie, où l'on pratique la sériciculture, l'exploitant est le magnan. L'ancienne caserne de Jausiers était une usine de magnanerie.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Jausiers est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (43,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,6 %), forêts (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,2 % 134
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,0 % 103
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,5 % 271
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,6 % 285
Forêts de conifères 22,9 % 2484
Forêts mélangées 1,2 % 134
Pelouse et pâturages naturels 19,7 % 2132
Landes et broussailles 1,4 % 148
Forêt et végétation arbustive en mutation 3,6 % 390
Roches nues 25,0 % 2710
Végétation clairsemée 18,9 % 2044
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Histoire

Des traces d’occupation de l’âge du fer (sépultures) ont été retrouvées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier10"/>.

Dans l’Antiquité tardive, Jausiers fait partie de la vallis Moccensis<ref name="barruol-rigomagus-49">Guy Barruol, « Rigomagus et la vallée de Barcelonnette », Provence historique, 1964, tome 14, Actes du Modèle:1er historique Provence-Ligurie, Vintimille- Bordighera, 2-5 octobre 1964, Modèle:P.49.</ref>, d’après le nom de la famille romaine des Moccii, qui devait posséder des domaines importants dans les vallées<ref>Guy Barruol, Modèle:Opcit, Modèle:P.49.</ref> : elle dépend, sur le plan religieux, de l’archevêché de Turin<ref>Guy Barruol, Modèle:P.48.</ref>. Le nom évolue ensuite en vallis Muscio (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), vallium Mucii (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en Vallis Montii, c’est-à-dire le Val-des-Monts, district de la vallée de Barcelonnette qui a existé jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="barruol-rigomagus-49"/>.

Le fief dépend des comtes de Provence jusqu’en 1388, avant de passer aux comtes de Savoie jusqu’en 1713 (traité d'Utrecht<ref name="AHP"/>). Ce traité rattache toute la vallée de l'Ubaye à la France.

Le village vivait en partie de l’industrie de la soie, du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX

}}. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Le hameau de Lans a été pillé durant les guerres de la Révolution par un escadron hongrois de l'armée autrichienne.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Jausiers<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Jausiers se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà sept écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (au chef-lieu, et dans les principaux hameaux : les Sanières, les Payans, la Frache, Lans et la Chalanette)<ref name="labadie9"/>. La loi Falloux (1851) imposant une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, Jausiers en possède trois en 1861<ref name="labadie16"/> (nombre qui redescend à deux en 1872<ref name="labadie18"/>). La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire quatre de ses écoles, au chef-lieu, aux Sanières, à Lans et à la Frache<ref name="labadie11"/>.

Quelques petites industries se sont développées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>.

La commune de Jausiers est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 53 morts. Une souscription publique afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski<ref>Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, Modèle:P.11.</ref>.

De Modèle:Date- à Modèle:Date-, à l'initiative du député local André Honnorat, Jausiers a accueilli le "Bataillon universitaire serbe" (avec une petite annexe à Mont-Dauphin). Constitué de lycéens et d'étudiants évacués de leur pays après qu'il fut envahi, fin 1915-début 1916, par les armées austro-hongroises, allemandes et bulgares, ce bataillon avait pour objectifs de les conduire au baccalauréat et/ou de leur apporter une formation militaire pour devenir officiers de réserve, et participer ainsi à la future libération de leur pays. 300 à 400 élèves y passèrent, pour une durée de séjour de quelques mois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Modèle:Nombre espagnols, arrivés en France lors de la Retirada, sont accueillis et hébergés à la Frache<ref name="réfugiés10"/>. Plus tard, les réfugiés espagnols sont recrutés dans les compagnies de travailleurs étrangers. En Modèle:Date-, la Modèle:95e CTE arrive des Hautes-Alpes pour travailler aux fortifications du sous-secteur de Jausiers, du côté du col de Restefond<ref name="réfugiés16"/>.

En 1962, la commune accueille à nouveau des réfugiés : des familles de harkis sont installées dans un hameau de forestage et effectuent des travaux d’entretien de la forêt pour le compte des Eaux et Forêts<ref name="moumen">Abderahmen Moumen (dir.), "Ils arrivent demain"- Ongles, village d'accueil des familles d'anciens Harkis, 1962-1971, éd. Mairie d'Ongles, 2008, Modèle:ISBN, p. 42.</ref>.

En 1982, le maire lance une station de ski à la Frache. Elle est dotée de trois remonte-pentes, et dispose de Modèle:Unité de pistes. Aux Modèle:Unité de francs de l’aménagement initial, se rajoutent en 1983 Modèle:Unité pour les canons à neige. La station emploie jusqu’à Modèle:Nombre, mais ne parvient pas à l’équilibre budgétaire, et ferme en 1992. Deux remonte-pentes sont démontés<ref>V. B. V., « Histoire et mémoire de la petite station de la Frache », La Provence, 13 novembre 2013, Modèle:P.11.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Économie

Fichier:Maison des produits du Terroir à Jausiers.jpg
Maison des produits du terroir.

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre<ref name="insee-dossier-local5"/> (26 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (81 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (55 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 27 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en 2010. Il était de 13 en 2000<ref name="otex"/>, de 28 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Sur ces Modèle:Nombre, 60 % sont de jeunes agriculteurs<ref name="pays-sud"/>. Actuellement, ces exploitants sont soit des élevages ovins, soit des polyculteurs<ref name="otex"/>. En dehors d'un apiculteur, la totalité sont éleveurs ovins avec un petit peu de brebis et de chèvres laitières. Tous les alpages de la commune sont réservés aux éleveurs de Jausiers<ref name="pays-sud">L'économie de Jausiers</ref>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>, avant de retrouver en 2010 un niveau équivalent de celui 1988, à Modèle:Nombre, mais avec une SAU par exploitation qui a doublé entre-temps, à Modèle:Unité<ref name="otex"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Nombre, employant Modèle:Nombre<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Une zone artisanale regroupe Modèle:Nombre dont 7 sont liées au bâtiment. Une partie non négligeable des ressources communales provient de deux micro-centrales hydro-électriques<ref name="pays-sud"/>.

Le petit « plus » de la commune est une biscuiterie complètement artisanale, rouverte depuis (environ) 2012 appelée : La réserve de l'écureuil. Jausiers possède aussi une galerie d'Art et un petit commerce de céramique superbe. Le moulin d'Abriès est le seul moulin encore en activité sur la centaine qui existait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la vallée de l'Ubaye. Il fonctionne depuis 1713 et commercialise toujours sa farine de blé et d'épeautre<ref>Le moulin d'Abriès</ref>; les visiteurs se pressent pour découvrir ses entrailles et les explications détaillées du propriétaire.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Nombre (avec Modèle:Nombre salariés), auxquels s’ajoutent les Modèle:Nombre du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 24 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est moyennement importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • au moins quatre hôtels en 2008<ref name="atlas-hébergement11"/> (un hôtel non classé<ref name="atlas-hébergement13"/>, un hôtel classé une étoile, deux classés deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/> et une résidence hôtelière<ref name="atlas-hébergement19"/>). Les hôtels classés avaient une capacité de Modèle:Nombre (non comptés l’hôtel non classé et la résidence hôtelière)<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • un camping classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-25"/> avec une capacité de Modèle:Nombre<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • plusieurs meublés, labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ou non labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
  • plusieurs hébergements collectifs<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 669, elles représentent plus de la moitié des logements. Parmi les résidences secondaires, 437 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

L'ancienne mairie, près de l’église
L'ancienne mairie, près de l’église.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Jausiers a fait partie, de 1993 à 2016, de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye, puis depuis le Modèle:Date- de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon.

Jumelage

Depuis 1995, Jausiers est jumelée avec Arnaudville, en Louisiane (États-Unis), fondé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les frères Arnaud de Jausiers.

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Jausiers<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>. Elle est doublée d'un peloton de surveillance et d'intervention (PSIG)<ref>Préfecture, « Présentation du groupement de gendarmerie départementale  », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, 3 janvier 2012, mis à jour le 15 juillet 2013, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Lieux et monuments

Moulin d'Abriès
Moulin d'Abriès.

Architecture civile et fonctionnelle

  • Moulin d'Abriès (moulin à eau reconstitué en état de marche, se visite l'été, vente de farine) ;
  • ancienne filature de soie, route de Saint-Paul-sur-Ubaye<ref name="Collier416"/>.

Sur la place de l’église, une maison date de 1748. Dans la Grand-Rue, une maison est datée de 1784, et voisine avec des constructions de style roman, mais probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier370"/>.

La fontaine des Sanières, avec un bassin de forme ovale, date de 1793<ref name="Collier427"/>. Une autre date de 1808<ref name="Collier429"/>.

Villas des Mexicains

Château des Magnans
Le Château des Magnans.

Modèle:Article détaillé La commune compte plusieurs villas « mexicaines », construites par des habitants ayant fait fortune au Mexique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont :

  • le château des Magnans : construit entre 1903 et 1913, ce manoir a une architecture gothique de fantaisie, inspirée de celle du château de Neuschwanstein, construit en Bavière par Louis II de Wittelsbach, mais aussi aux châteaux toscans tel que le château de Vicchiomaggio. Il est orné d’un dessus-de-porte en bas-relief de Clodion, représentant un cortège de bacchantes et un vitrail de Louis Balmet. C’est un monument historique inscrit<ref name="Mérimée406"/> ;
  • la villa de la Sapinière, de style classique, est en bel appareil à refends ; elle est dotée d’un porche soutenu par des colonnes ornées de rosaces<ref name="Collier396"/> ;
  • la villa Campecina, aux formes épurées, construite en 1912<ref name="Mérimée414"/> ;
  • la villa Javelly, construite en 1913, encadrée de deux tours, de style composite (Art nouveau, art pittoresque et italianisant)<ref name="Mérimée415"/> ;
  • la villa Laugier, construite en 1892, dont le décor date de 1904 : elle est un précédée d’un porche dorique, sous le balcon. Le décor de peintures murales s’étend dans toutes les pièces intérieures, mais aussi à l’extérieur, orné de trompe-l'œil<ref name="Mérimée416"/>.

Particularismes constructifs anciens

Le plâtre, nous l'avons oublié pendant une cinquantaine d'années, était utilisé en extérieur pour les enduits, les tableaux, les sur-épaisseurs décoratives, mais aussi pour monter des murs, hourder et bancher. On peut voir de nombreux exemples sur toute la vallée de l'Ubaye et aussi beaucoup à Jausiers. Le four des Magnans, restauré en 2003, a utilisé uniquement du gypse local, transformé en plâtre sur le lieu même du chantier<ref>ateliers.paysage.free.fr/chantierJausiers.htm</ref>.

Architecture militaire

Fortification
Fortification.

Deux éléments appartiennent au système Séré de Rivières :

  • la batterie de Cuguret (type Séré de Rivières), est construite en 1884-1886, puis complétée par un poste optique (1889) et d’une caserne (1891). L’enceinte est rectangulaire, avec des tenailles à l’avant, et précédée d’un fossé, doté de caponnières bétonnées. La porte est défendue par un pont-levis. Le logement est assuré par des casemates voûtées. L’artillerie était placée sur un terre-plein<ref name="Mérimée007"/> ;
  • la caserne de Restefond est construite en 1901-1906 à Modèle:Unité d’altitude<ref name="Collier335"/>. Elle comprend quatre bâtiments défensifs et de logement, construits autour d’une cour centrale, et sept bâtiments utilitaires (écuries, pavillon des officiers, infirmerie, cuisine) construits en 1912-1913, plus quelques bâtiments provisoires. Les murs extérieurs des bâtiments sont crénelés et renforcés de bastionnets<ref name="Mérimée009"/>.

La ligne Maginot des Alpes a laissé plusieurs éléments, dont certains ont participé victorieusement à l’arrêt de l’offensive italienne en 1940 :

  • l’ouvrage mixte de Restefond, construit de 1931 à 1935 et de 1936 à 1939<ref name="Mérimée010"/> ;
  • l’ouvrage mixte des Granges-Communes, en appui du précédent, pour abriter de l’infanterie. Construit en 1940, il est complété en 1956-1957<ref name="Mérimée008"/> ;
  • un point d’appui aux Sagnes, inachevé, commencé alors qu’un ouvrage fortifié était prévu. Il ne comporte que deux tourelles de mitrailleuses<ref name="Mérimée006"/>.

Art religieux

Au chef-lieu, église paroissiale

Modèle:Article détaillé Elle est placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste et patronnée par saint Nicolas de Myre, datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (selon Raymond Collier) ou du siècle suivant (selon les Monuments historiques), de style classique, est classée monument historique<ref name="Mérimée407"/>. Elle est longue de Modèle:Unité, large de Modèle:Unité. Sa nef est formée de quatre travées et haute de Modèle:Unité ; dans chaque travée, s’ouvrent deux chapelles (nord et sud). La naissance de la voûte est ornée d’une frise de denticules et de rinceaux. Les chapiteaux sont d’ordre corinthien. Le chœur est voûté d’arêtes rayonnantes. La façade occidentale est d’aspect monumental, notamment avec le fronton triangulaire et la porte ornée de rinceaux, de rosaces, de tores de lauriers<ref name="Collier226"/>. Elle possède deux cadrans qui encadrent le portail et la niche contenant la statue de saint Nicolas, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et restaurés en 1993<ref name="Cadrans"/>.

Elle comporte neuf autels, avec neuf retables, datables du {{#switch: e

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}}), avec un tableau rassemblant les Âmes du Purgatoire, la Vierge à l’Enfant et saint Joseph à la fleur de lys ; autel en bois peint, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec une Annonciation ; le dernier autel, en pierre sculptée, est orné d’un saint Blaise (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), reconnaissable à l’ange qui lui présente un peigne à carder<ref name="Collier472"/>.

La chaire, en bois est soutenue par un ange et ornée de rinceaux<ref name="Collier517"/>.

Au chef-lieu, chapelle de la confrérie des pénitents blancs

La chapelle de la confrérie des pénitents blancs se trouve dans la rue principale, en plein cœur du centre, côté sud, imbriquée entre deux maisons. Désacralisée vers 1995, elle sert maintenant aux activités culturelles. La confrérie avait été créée en 1641 (1620, plus ancienne et plus grande est celle de Saint-Paul-sur-Ubaye). Modèle:Référence nécessaire Le contexte était alors à la redynamisation catholique qu'on nomme maintenant « la Contre-réforme ». Elle prenait en Ubaye un caractère particulier avec de très vives tensions. Sous l'impulsion du pouvoir Savoyard et refusant très souvent d'abjurer, les protestants furent quasiment chassés en 1634, anticipant ainsi les départs en Dauphiné à la suite de la révocation de l'édit de Nantes de 1685.

Une étude a été publiée en 1993<ref>Société d'étude AHP, dans Annales de HP, n°325</ref>. La confrérie se place sous le vocable de « Notre-Dame-de-Gonfalon de Rome ». Premier recteur Pierre Fortoul ; Vice-recteur Jean Reynaudy (notaire). L'étude des premiers participants montre une petite dominante de notables, mais toutes les populations sont représentées. En 1645, ils bâtissent la chapelle. Elle est incendiée en 1691 par les troupes françaises. Guerre de la Ligue d'Augsbourg de 1688 à 1697. La répression contre les protestants catalyse un sentiment anti-français). Elle est restaurée entre 1698 et 1700.

Autres

  • L’église (autrefois paroissiale) des Sanières, placée sous le vocable de saint Sébastien, est construite en 1832<ref name="Collier380"/>,<ref name="archeo-provence"/>.
  • L’église (autrefois paroissiale) de Lans est placée sous le vocable de l’Annonciation selon l’Atlas historique<ref name="AHP"/> et de Notre-Dame-du-Bois<ref name="archeo-provence"/>.
  • Un pèlerinage a lieu sur la montagne de Notre-Dame-des-Prés-Hauts, vers une chapelle isolée en pleine montagne<ref name="archeo-provence"/>.
  • Chapelles des écarts (certaines ont disparu) <ref name="archeo-provence"/> :
  • la chapelle Saint-Jacques au hameau du Serret, à Lans ;
  • chapelle au Serre de Lans ;
  • chapelle Saint-Antoine à la Chalanette, sur le même versant ;
  • chapelle Saint-Sébastien à la Frache ;
  • chapelle au Forest-Haut ;
  • chapelle aux Davids-Hauts ;

Art funéraire

Le cimetière contient plusieurs tombeaux ornés par un artiste anonyme<ref name="Collier447"/>.

Musées

  • Musée de l'Eau
  • Musée de la vallée.

Activités sportives et de loisirs

Plusieurs sites naturels et équipements permettent de pratiquer différents sports dans la commune de Jausiers. Des navettes gratuites permettent d'accéder à tous les sites de la vallée. Les activités praticables à Jausiers sont :

  • Petite, grandes randonnées, escalade ;
  • Vélo routier (col de Restefond) ;
  • Auto et moto grand tourisme ;
  • VTT (long parcours, chemins aménagés) ;
  • Canoé et rafting: Modèle:Unité et 60 rapides. L'Ubaye est une belle (mais dangereuse!) rivière de France pour les sports d’eau vive : pas de barrage hydroélectrique, un débit naturel, un dénivelé navigable de Modèle:Unité pour Modèle:Unité. Elle reste la seule à proposer toutes les classes de rapides, de la classe I à la classe VI. Les pratiquants de sports d’eau vive, kayakistes, rafteurs et nageurs sont unanimes sur la liberté, la beauté et la variété de l’Ubaye. De mai à septembre, l’Ubaye bouillonne, elle s’offre à toutes les pratiques ;
  • Chasse - Pêche - Cueillettes ;
  • Quad et 4x4 ;
  • Vole-à-voile : Si le décollage se pratique à l'aérodrome de Saint-Pons, c'est sur Jausiers que les spécialistes reconnaissent les obstacles encadrant les gorges amont de L'Ubaye (entre Pointe-fine et Cuguret-Siguret), la meilleure pompe des thermiques ascendants d'Europe.

Pratiques hivernales

En hiver, à Jausiers et dans les montagnes alentour, il est possible de pratiquer :

  • le chien de traîneau ;
  • le ski de fond, dont un parcours se situe dans le parc du Mercantour ;
  • la motoneige ;
  • le ski alpin dans 4 stations.

Pratiques estivales aménagées et encadrées

  • Équitation.
  • L'espace du « Plan d'eau » est un espace de loisirs très complet avec de nombreuses activités praticables comportant aussi un lieu de restauration-bar. Il est en régie municipale.
  • Baignade surveillée (espace balisé enfant et grand lac).
  • Parcours aérien dans les arbres pour enfants et préadolescents grimpe d'arbres.
  • Jeux aménagés pour très jeunes enfants.
  • 2 courts de tennis goudronnés.
  • 1 grand mur d'escalade (avec 5 voies) aménagé pour l'initiation et l'entrainement.
  • 2 terrains de volley-ball.

Espaces naturels

Tour des Sagnes
Tour des Sagnes.
  • Vallon du Pis (route de Restefond, au pied du Jas du Chamois). Belle cascade. De là, on peut atteindre un promontoire — La Sea — dominant Jausiers, reconnaissable grâce à sa forme en encoche et à sa croix de La Sea. Il faut compter environ Modèle:Unité de marche en partant de la route.
  • Lac, cascades et vallon de Terres Pleines (riches, fertiles).
  • Alpages des Prés Hauts (départ : Lans)
  • Massif de Pointe Fine
  • Tour des Sagnes (montagne en forme de tour, dans le vallon du même nom. Environ 2 h de marche pour un randonneur moyen, en passant par le « Grand Bois », mais accès possible en voiture l'été.)

Cadrans solaires

Sur l’ancienne caserne, un cadran solaire date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sans légende ; sur la maison Caire, le cadran datait de 1739, mais a disparu ; sur la maison Bosc, le cadran, représentant un paon (symbole d’immortalité) peint sur une ardoise, date de 1842, avec la devise « Ibit homo in domum aeternitatis suae », Modèle:En latin<ref name="Cadrans2"/>.

Aux Sanières, les cadrans sont tous exceptionnels :

  • un datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restauré en 1993 ;
  • celui de la maison Graugnard, qui date de 1821, est représenté sous un rideau de théâtre peint ;
  • le plus récent date de 1995, et porte la devise « Je ne compte que les heures heureuses »<ref name="Cadrans58"/>.

Aux Mathis, un cadran date de 1739<ref name="Collier448"/>.

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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