Lardiers
Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France
Lardiers est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="tresor"/>. Le col de Buire est au nord de la commune.
Transports
Le village de Lardiers est accessible par la [[Route départementale 12 (Alpes-de-Haute-Provence)|Modèle:Nobr]], entre Ongles et L'Hospitalet.
Communes limitrophes
Rose des vents | Saumane | Saint-Vincent-sur-Jabron Châteauneuf-Miravail L'Hospitalet |
Saint-Étienne-les-Orgues | Rose des vents |
Banon | Modèle:Abréviation discrète | Saint-Étienne-les-Orgues | ||
Modèle:Abréviation discrète Lardiers<ref name="carte"/>,<ref name="ign60"/> Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Ongles | Ongles | Ongles{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Hydrographie
Lardiers est traversé par :
- le ravin de combe Crue, cours d'eau de Modèle:Unité sous-affluent du Largue<ref>Modèle:Sandre.</ref>, ainsi que par son affluent, le ravin du Ripu ;
- le ruisseau le Beillon, affluent du Jabron<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
La commune est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.
La station météo la plus proche est située à Lardiers même : il s’agit d’une station manuelle. L’autre station la plus proche est celle de Forcalquier<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 58 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Saint-Étienne-les-Orgues auquel appartient Lardiers est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Lardiers est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : quelques vallons de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Lardiers n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> mais le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2003<ref name="prim"/>.
Urbanisme
Typologie
Lardiers est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,5 %), terres arables (11,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), prairies (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité serait tiré de l’occitan lardier (Lardièrs en occitan provençal), le charcutier<ref name="TGF"/> (Larderium lors de sa première mention)<ref name="AHP"/>. Les Fénié évoquent eux, avec le verbe provençal ardre, une terre brûlée par le soleil, voire aride (aucun cours d’eau pérenne ne coule dans la commune)<ref name="Fénié-90"/>.
La combe Saint-Barthélemy tire son nom de l’église de la communauté de Malcor, qui n’a existé que durant une courte période du Moyen Âge, où le climat a été plus favorable, l’optimum médiéval, et qui a disparu ensuite<ref name="archeo-provence"/>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le site archéologique gallo-romain du Chastelard, à Modèle:Unité d’altitude, est un site antique important du département, et un exemple unique de site de montagne de toute la province de Narbonnaise. C’est probablement un exemple de culte des sommets. Autour de ce centre religieux s’est greffé un lieu de rencontre, avec un marché. Il est occupé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ap. J.-C.
À l’époque de la Tène (du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle), c’est un oppidum à double et triple enceinte par endroits ; certains blocs font plus de Modèle:Unité de long, pour une largeur de la muraille de Modèle:Unité<ref name="Bérard242"/>.
Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise<ref name="beaujard"/>. Une fois l’habitat descendu dans la vallée, les constructions de l’oppidum sont détruites et remplacées par un complexe cultuel. Les murailles sont conservées et délimitent une enceinte sacrée ; une voie sacrée est aménagée. Un pèlerinage important se met en place, à partir des premières années de l’ère chrétienne. Les dons importants attestent de l’importance du complexe, qui connaît son apogée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : plus de 11 000 lampes entières ont été retrouvées dans des fosses (chiffre qui atteint peut-être 50 000 en comptant les lampes brisées), 10 000 anneaux de bronze, dont certains brisés, 5 000 plaques de bronze percées votives<ref name="Collier29"/>,<ref name="Bérard246"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Sogiontiques sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. La fréquentation du complexe diminue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant de s’éteindre à la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }}<ref name="Bérard251"/>.
Malgré son abandon, le Chastelard conserve, en tant que repère visuel notoire dans le paysage, un rôle important. La limite occidentale de la commune reste fixée sur le versant de la colline jusqu'à nos jours. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.151.</ref>.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. Le territoire de Lardiers dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Les Hospitaliers
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem créent le village au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; un château est construit au Malcor (Modèle:Unité d’altitude)<ref name="Bérard238"/> et une deuxième communauté s’installe sous sa protection (Malcor, citée en 1274)<ref name="AHP181"/>. La commanderie des Hospitaliers<ref>Certaines parties de l'ancienne commanderie hospitalière ont fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 10 mai 2017</ref> est construite à Lardiers<ref name="archeo-provence"/>. La communauté de Lardiers relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. Elle était placée sur deux chemins franchissant la montagne de Lure : l’un par L’Hospitalet et le col Saint-Vincent, l’autre par la baisse de Malcor<ref name="archeo-provence"/>. En 1471, au dénombrement effectué à la sortie de la guerre de Cent Ans, Lardiers est abandonné et personne n’y habite<ref name="AHP"/>.
L'église Sainte-Anne est construite dans le deuxième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (selon Raymond Collier), au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (selon la DRAC). Elle dépend alors des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Très rustique (le portail archaïsant en est un exemple), sa nef n’a qu’une seule travée, voûtée en plein cintre, et se termine par un chœur à chevet plat. Les chapelles ont été ajoutées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier92"/>.
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/> et absorbe la commune voisine de Malcol<ref name="Cassini"/>.
Époque contemporaine
Les deux cultures symboliques des régions méditerranéennes ont été pratiquées à Lardiers. La vigne produisait un vin médiocre, destinée à l’autoconsommation. Sa culture a été abandonnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="reparaz-medit109-56"/>. De la même façon, l’olivier était cultivé sur de petites surfaces au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à sa limite altitudinale (il n’atteint qu’exceptionnellement les Modèle:Unité). La production était limitée et destinée à une consommation domestique. Il est aujourd’hui abandonné<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 21 habitants de Lardiers sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Lardiers se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Lardiers<ref name="labadie18"/>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Robert Usseglio a été élu conseiller municipal avec le huitième total de 83 voix, soit 72,81 % des suffrages exprimés. La participation a été de 83,82 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date- l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Lardiers fait partie de la communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale |
---|---|---|
Taxe d'habitation | 8,51 % | 6,11 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 22,07 % | 18,96 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 70,00 % | 2,66 % |
Taxe additionnelle au foncier non bâti | — | 58,73 % |
Cotisation foncière des entreprises | — | 33,97 % |
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Lardiérans<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Population de France/dernière année, Lardiers comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Lardiers). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Lardiers, après la saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1831 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
La commune ne possède ni école maternelle ni école primaire publique, les élèves sont scolarisés à Banon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège départemental à Banon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Les activités sportives se déroulent dans le cadre du Foyer Rural du village.
Santé
La commune n'a pas de professionnels de santé. Les médecins les plus proches sont à Saint-Étienne-les-Orgues<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les pharmacies à Banon et à Saint-Étienne-les-Orgues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lardiers dépend du Centre hospitalier de Manosque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
La commune fait partie du secteur pastoral Montagne de Lure. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur<ref>Secteur Montagne de Lure Modèle:Lien archive.</ref>.
Services communaux
Lardiers dispose d'une bibliothèque, d'une salle des fêtes et d'un complexe sportif, comprenant notamment un terrain de basket-ball.
-
Bibliothèque.
-
Salle des fêtes.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 49 personnes, dont six chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (chiffre inchangé fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement des indépendants (26 actifs sur 43)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (26 actifs sur 43)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait six établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de huit en 2000<ref name="otex"/>, chiffre invariant depuis 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) avait augmenté, de 186 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de Lardiers peuvent revendiquer deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence et banon) et neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi ces labels, les six IGP concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
-
Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
-
Alambics pour distiller la lavande.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la Combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements (avec trois emplois salariés), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif, salariant une personne<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- des meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
- l’hébergement collectif est représenté par un gîte<ref name="atlas-hébergement30"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 58, elles représentent la moitié des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Le Café de la Lavande, qui porte le label Bistrot de Pays<ref name="charte"/>, adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »<ref name="bistrot"/>.
Lieux et monuments
Art religieux
Modèle:Article détaillé L’ensemble de l'église Sainte-Anne, a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté Modèle:Date-<ref>Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2017</ref>, sauf le portail déjà classé monument historique<ref name="Mérimée"/>.
La chapelle du cimetière est construite dans le premier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis reconstruite à une date floue (entre 1858 et 1868). Fondée sous la titulature de Saint-Claude, elle passe ensuite sous celle de Notre-Dame-de-la-Salette<ref name="archeo-provence"/>.
Habitat traditionnel
Modèle:Article détaillé Les différentes formes d’habitat traditionnel de Provence sont représentées dans la commune : maisons en hauteur au village, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.
- Une grande variété de constructions traditionnelles sont présentes à Lardiers.
-
Cabanon en ruine, ancien jas de pierre sèche.
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Aux Granges de Vigneras, pigeonnier en forme de tour carrée séparant en deux l'habitation.
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Jas recouvert de lauzes près de Lardiers.
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Maison à terre traditionnelle.
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Maison à terre et son pigeonnier jouxtant une maison en hauteur rénovée.
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Cabanon pointu.
Les pigeonniers de particuliers sont souvent construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture. Aux granges de Vigneras, une ferme est dotée d’un pigeonnier en forme de tour carrée, engagé dans la masse de la ferme<ref name="Collier444"/>.
Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées. Parfois, il s’agit de borie, cabanon de pierre sèche construit avec le produit de l’épierrage des champs.
Sites
Quelques phénomènes karstiques sont connus depuis longue date<ref>Pelloux Louis (1879) – Histoire de Lardiers, près Forcalquier. Tirée à 100 ex. chez Garansant et Cie, Marseille, pp. 17-18.</ref> des herboristes comme l'abîme de Coutelle (-Modèle:Nombre) ou l'aven de la Grande Beaucouse.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Personnalité liée à la commune
- Godefroy Wendelin, installé à Forcalquier de 1605 à 1612, réalisa des observations météorologiques et astronomiques à Malcor (hauteurs de Lardiers), fief du vice-sénéchal de Forcalquier André d’ArnaudModèle:Référence à confirmer.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Aubanel, Avignon, 1996 Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Lardiers sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Notice géographique et historique sur la commune de Lardiers, par Louis Pelloux (1887). Texte intégral en ligne.
- Les cultes voconces à Lardiers et à Lachau sur le site Persée
- Lardiers sur Archéoprovence