Lautréamont
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Isidore Lucien Ducasse, né le Modèle:Date de naissance à Montevideo (Uruguay) et mort le Modèle:Date de décès dans le [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e]] de Paris, est un poète franco-uruguayen. Il est également connu sous le pseudonyme de comte de Lautréamont (souvent simplement appelé Lautréamont), qu’il emprunta très probablement au roman Latréaumont (1837) d’Eugène Sue<ref name="stein">Jean-Luc Steinmetz, préface à Les Chants de Maldoror et autres textes, Le Livre de poche, 2001.</ref> et qu'il n'utilisa pourtant qu'une seule fois.
Il est l'auteur des Chants de Maldoror, de deux fascicules, Poésies I et Poésies II, ainsi que d'une correspondance habituellement publiée sous le titre de Lettres, en appendice des œuvres précédentes<ref name="stein"/>. On n'a longtemps su que très peu de choses sur son auteur, mort à vingt-quatre ans, sans avoir connu le succès de son vivant. Sa vie a donc donné lieu à de nombreuses conjectures, en particulier chez les surréalistes, qui essayèrent notamment de trouver des éléments biographiques dans ses poèmes.
Biographie
Montevideo
Son père, François Ducasse (1809-1887), d’origine tarbaise, est commis-chancelier au consulat général de France à Montevideo, mais aussi un homme d'une grande culture<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Isidore Ducasse naît dans un lieu indéterminé de Montevideo<ref>Modèle:Harvsp</ref>, Modèle:Citation<ref>Pierre Mabille, Le Ciel de Lautréamont, 1939, cité par François Caradec, dans Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, pages 28-29</ref>. Sa mère, Jacquette Célestine Davezac, née près de Tarbes, meurt le Modèle:Date- dans des circonstances mystérieuses (elle se serait suicidée). Isidore Ducasse passe son enfance en Uruguay, pays agité par la guerre entre Manuel Oribe, soutenu par Juan Manuel de Rosas, et Fructuoso Rivera, guerre qui dure jusqu'en 1851<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
En France
En Modèle:Date-, il entre comme interne au lycée impérial de Tarbes, en sixième alors qu'il a treize ans et demi, ce qui n'est pas exceptionnel, de nombreux élèves venus des colonies ayant des retards scolaires. Isidore Ducasse semble pourtant être un bon élève, qui apprend vite, car il obtient le deuxième accessit de version latine, de grammaire et de calcul, ainsi que le premier prix de dessin d'imitation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. On perd sa trace entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, période durant laquelle il suit les cours de l’établissement qui deviendra le lycée Louis-Barthou à Pau, « où il est un élève des plus ternes »<ref>Maurice Saillet, « Notes pour une vie d’Isidore Ducasse et de ses écrits », introduction aux œuvres complètes d’Isidore Ducasse, Livre de poche Modèle:N°</ref>. À cette époque, son tuteur est un avoué tarbais, Jean Dazet. Ducasse est ami avec Georges Dazet (1852-1920), le fils de Jean, et qui fut le premier dédicataire de Poésies. En Modèle:Date-, il obtient son baccalauréat en lettres avec la mention « passable ».
Après un voyage en Uruguay en 1867, il arrive à Paris et s’installe à l’hôtel L’Union des Nations, 23 rue Notre-Dame-des-Victoires<ref>D'après l'éditeur Genonceaux, adresse confirmée par la lettre de Ducasse à Victor Hugo du 10 novembre 1868.</ref>. Il entame des études supérieures dont la nature reste inconnue (concours d’entrée à l’École polytechnique, a-t-on souvent écrit). Il publie à compte d’auteur et anonymement le premier des Chants de Maldoror prévu en août 1868 chez l'imprimeur Gustave Balitout, Questroy et Cie<ref>Également domicilié à l'adresse parisienne des éditions Librairie internationale A. Lacroix, Verboeckhoven, et Cie au 13 rue du Faubourg-Montmartre.</ref>, édition finalement repoussée puis publiée en dépôt en Modèle:Date- en deux endroits différents : la librairie du Petit-Journal, et « au passage Européen chez Weill et Bloch »<ref>Extrait de la première lettre retrouvée de Ducasse à un lecteur anonyme, 9 novembre 1868.</ref>. Ce premier chant sera repris dans un recueil de poésies publié par Évariste Carrance et intitulé Les Parfums de l'âme à Bordeaux en 1869.
Les six chants complets seront imprimés en Belgique fin Modèle:Date-, signés « Comte de Lautréamont » par Albert Lacroix mais sans référence d'éditeur. L'ouvrage ne fut pas diffusé mais Ducasse et Lacroix restèrent en contact. Le pseudonyme de Lautréamont peut avoir été inspiré par le roman d'Eugène Sue "Latréaumont", paru à Paris en 1837.
En 1870, il quitte le 32 rue Faubourg-Montmartre<ref>Il y réside le 31 octobre 1869 : cf. lettre retrouvée de Ducasse à Auguste Poulet-Malassis.</ref> et habite 15 rue Vivienne. Il reprend son nom d'état civil pour publier deux fascicules intitulés Poésies publiés à la Librairie Gabrie située au 25 passage Verdeau, toujours dans son quartier donc, et dont une publicité paraîtra dans la Revue populaire de Paris.
Mort
Le Modèle:Date-, alors que le Second Empire s’effondre, il meurt à son nouveau domicile situé au 7 rue Faubourg-Montmartre. Sur son acte de décès, est écrit : « Sans autres renseignements »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon ses biographes, il serait mort phtisique. Il est inhumé le même jour dans la Modèle:35e du cimetière du Nord (cimetière de Montmartre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis déplacé le Modèle:Date- dans la Modèle:49e du même cimetière<ref>Modèle:Lien web.</ref>, selon toute vraisemblance dans une fosse commune<ref name="entremiens">Modèle:Ouvrage.</ref>. En raison de la destruction de certains registres d'inhumation de cette période ainsi que des remaniements importants du cimetière, la trace de la dépouille de Lautréamont se perd<ref name="entremiens" />, et, si certains de ses biographes la placent à l'ossuaire du cimetière de Pantin, cette information est contestée par d'autres<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.
À partir de la fin des années 1970, de nouveaux documents biographiques sont retrouvés dont deux portraits photographiques présumés (notamment un, majeur, présenté par son biographe Jean-Jacques Lefrère)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Succès posthume
Première redécouverte par la Jeune Belgique en 1885
En 1874, le stock des exemplaires de l’édition originale des Chants de Maldoror est racheté par Jean-Baptiste Rozez, libraire-éditeur tarbais installé en Belgique, et enfin mis en vente, mais avec une nouvelle couverture. Il faut attendre 1885 pour que Max Waller, directeur de la Jeune Belgique, en publie un extrait et en fasse découvrir les textes<ref>Édition Pléiade Lautréamont-Nouveau, 1970, p. 12.</ref>. Elle tombe entre les mains de Joris-Karl Huysmans, Alfred Jarry et Remy de Gourmont<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Alfred Jarry rendra hommage à « cet univers pataphysique » et les surréalistes reconnaîtront le poète comme l’un de leurs plus éminents précurseurs. Huysmans s'interrogera Modèle:Citation
Léon Bloy lui consacra en 1890 une critique admirative sous le titre « Le cabanon de Prométhée », éditée dans Belluaires et porchers.
Redécouverte et mythe surréaliste
André Breton évoque Ducasse plusieurs fois dans ses Manifestes du surréalisme : Modèle:Citation Il dit aussi dans un entretien : Modèle:Citation<ref>A. Breton, Entretiens 1913-1952 avec André Parinaud, NRF, 1952</ref>.
De même, Wilfredo Lam a dessiné un projet de carte pour le Jeu de Marseille des surréalistes qui porte le nom Lautréamont. Génie du rêve, étoile.
André Gide écrit en 1925 : Modèle:Citation<ref>« Lectures de Lautréamont » par André Gide in Nouvelle édition des Œuvres complètes de Lautréamont par J.-L. Steinmetz dans la bibliothèque de la Pléiade, 2009.</ref>
Après 1945, Maurice Blanchot se sert de ce qu'il appelle « L'expérience de Lautréamont », et de celle du Marquis de Sade, pour tenter d'élucider « les rapports qu'entretiennent le mouvement d'écrire et le travail d'une plus grande raison » dans son essai Lautréamont et Sade<ref>Maurice Blanchot, Lautréamont et Sade, Éditions de Minuit, 1949, quatrième de couverture.</ref>.
Légende
Le critique littéraire Edmond Jaloux y voit Modèle:Citation.
À partir de l’œuvre
Certains critiques ont cherché des éléments biographiques dans l’œuvre elle-même. Ainsi, Gaston Bachelard voit dans la phrase Modèle:Citation (Les Chants de Maldoror, Chant Deuxième) la possibilité d'une surdité lors de l'enfance du poète<ref>Modèle:Harvsp</ref>. De même, Bachelard imagine l'esprit révolutionnaire des Chants commandé par Modèle:Citation et voit dans de nombreux passages la description en filigrane du rapport du maître à l'élève<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
À partir des recherches de Genonceaux
Genonceaux, troisième éditeur des Chants de Maldoror, entreprend des recherches pour savoir qui en était l'auteur. Pour cela, il se base presque uniquement sur le témoignage de Lacroix, premier éditeur des Chants. Il en tire la conclusion suivante : Modèle:Citation bloc
Aucune de ces informations, écrites vingt ans après la mort de Ducasse, n'a pu être vérifiée<ref name="Pleynet 18"/>. Néanmoins, cette description a souvent été réutilisée, avec des variations :
Œuvre
Les Chants de Maldoror, aux interprétations multiples, semblent incarner une révolte adolescente où le monde de l’imaginaire paraît plus fort que la vie dite « réelle ». Ils consistent en une épopée en prose, très décalée des publications de l'époque, dont le personnage principal est Maldoror (l'origine de ce nom reste mystérieuse, mais provient sans doute d'une contraction des mots mal et horror<ref>Modèle:Article</ref> (mot espagnol pour « horreur »), créature terrifiante, squelettique, armée d'un stylet et ennemie du Créateur.
Le lecteur se sent pris d'un sentiment de vertige à la lecture de Lautréamont<ref>Maurice Blanchot, « L'expérience de Lautréamont » in Lautréamont et Sade, Éditions de Minuit, 1949, Modèle:P..</ref>. Il partage sa vision d'un monde en perpétuel mouvement, faisant l'expérience de la férocité, de la sauvagerie et de la perte de repères. Dans son expression, l'artiste (dont la vision si personnelle semble bouleverser des mouvements tels que le romantisme et le naturalisme littéraire) communique au lecteur un certain mépris des situations et des personnages dont il rapporte l'expérience. Sa vision de l'humanité se comprend ici très bien : « Race stupide et idiote ! Tu te repentiras de te conduire ainsi. C’est moi qui te le dis. Tu t’en repentiras, va ! tu t’en repentiras. Ma poésie ne consistera qu’à attaquer, par tous les moyens, l’homme, cette bête fauve, et le Créateur, qui n’aurait pas dû engendrer une pareille vermine. Les volumes s’entasseront sur les volumes, jusqu’à la fin de ma vie, et, cependant, l’on n’y verra que cette seule idée, toujours présente à ma conscience ! »
Il existe dès 1954 huit préfaces françaises<ref>Préfaces par L. Genouceaux, R. de Gourmont, Éd. Jaloux, A. Breton, Ph. Soupault, J. Gracq, R. Caillois, M. Blanchot, rassemblées aux éditions José Corti, 1954. (dépôt de la Librairie Regards au Musée de La Vieille Charité, Marseille, Bouches-du-Rhône, France)</ref> aux Chants de Maldoror, parfois contradictoires, et de nombreuses autres ont été publiées au cours de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Ses Poésies I et Poésies II, écrites en prose, consistent en des aphorismes exaltés ou des réflexions sur la littérature. Lautréamont y montre notamment son mépris pour Alexandre Dumas fils : Modèle:Citation (in Poésies I)<ref>Poésies I, Lautréamont, Les Chants de Maldoror et autres textes, éditions Le Livre de poche (2001)</ref>, ou son admiration pour Byron. Il y cultive comme dans Les Chants de Maldoror une révolte envers l'ordre établi, réfutant tour à tour Balzac, Alexandre Dumas fils, Victor Hugo, Jean-Jacques Rousseau, George Sand, Eschyle.
La révolte et le refus de l'ordre établi, ainsi que la courte vie des deux auteurs, mettent en parallèle l'œuvre de Rimbaud et de Lautréamont, qui vécurent à la même période mais ne se croisèrent jamais<ref>Lagarde et Michard, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle], édition Bordas</ref>.
Influence et postérité
Bien que présent dans la contre culture underground, Lautréamont reste assez peu cité par la culture populaire, comparé à d'autres poètes français comme Rimbaud, Verlaine ou Baudelaire.
Cinéma
- William Klein nomme l'un des personnages « Isidore Ducasse » dans Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? (1966).
- Une partie du collage textuel du film La Société du spectacle (1973) de Guy Debord comprend des extraits de l’œuvre de Lautréamont.
- Le personnage principal, Chris Parker, dans le film Permanent Vacation (1980) de Jim Jarmusch fait référence à Lautréamont.
Littérature
- Julio Cortazar en fait un « sud-américain anonyme » dans sa nouvelle L'autre ciel publiée en dans le recueil Tous les feux, le feu (1966).
- Le poète américain John Ashbery a intitulé Hôtel Lautréamont l'un de ses recueils paru en 1992.
- L'écrivain français Hervé Le Corre a également fait d'Isidore Ducasse et des Chants de Maldoror des personnages clés de son roman L'Homme aux lèvres de saphir (2004)<ref>Publié chez Rivages / Noir, 2004 (Grand Prix du roman noir français de Paris) (Modèle:ISBN.</ref>.
- Le romancier français François Darnaudet met en scène une mort imaginaire d'Isidore Ducasse dans son roman fantastique Le Papyrus de Venise (2006)<ref>Publié chez Nestiveqnen, 2006 (Modèle:ISBN.</ref>.
- Monique Garcia et Olivier Fodor lient le personnage d'Isidore Ducasse à celui d'Antoine de Tounens, roi de Patagonie, dans le roman Secrets de Lautréamont (Paris; 2019). Nouvelle version de la mort d'Isidore Ducasse, qui se trouve avoir une descendance. Modèle:ISBN
Musique
- Son nom est cité dans une chanson du groupe de rock Noir Désir :
- (Les Écorchés, sur l'album Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient), 1989).
- Le groupe de metal progressif The Ocean utilise les écrits de Lautréamont dans ses chansons Rhyacian et Mesoarchean, issues de l'album Precambrian (2007).
- Un extrait de la lettre d'Isidore Ducasse à Auguste Poulet-Malassis, datée du Modèle:Date-, clôt la chanson Utopie de poche (2015) de Lucio Bukowski.
Bande dessinée
- Des extraits des Chants de Maldoror, ainsi que des références à la vie de Lautréamont sont cités dans la bande dessinée Les nuits écorchées de Régis Penet<ref>https://www.bdgest.com/news-308-BD-Les-Nuits-Ecorchees-de-Regis-Penet.html</ref>.
Hommage
Une rue et un lycée professionnel à Tarbes portent son nom.
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
- Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu, Paris, Les Cahiers du Sud, 1930.
- Gaston Bachelard, Lautréamont, Paris, éditions José Corti, 1939, rééd. augmentée 1983, Modèle:ISBN.
- Philippe Soupault, Lautréamont, Paris, Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », no 6, 1946.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Robert Faurisson, A-t-on lu Lautréamont ?, Paris, Gallimard, coll. « Les Essais », 1972.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Maurice Saillet, Les Inventeurs de Maldoror, Mazères, Le Temps qu'il fait, 1998 Modèle:ISBN.
- Jean-Jacques Lefrère, Isidore Ducasse : auteur des Chants de Maldoror, par le comte de Lautréamont, Paris, Fayard, 1998 Modèle:ISBN.
- Jean-Jacques Lefrère, Lautréamont, Paris, Flammarion, 2008 Modèle:ISBN.
- Jean-Luc Steinmetz (s./dir.), Lautréamont, Œuvres Complètes, Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade », 2009.
- Andrea S. Thomas, Lautréamont, Subject to Interpretation, Amsterdam, Brill/Rodopi, 2015.
- Kevin Saliou, La Réception de Lautréamont, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », 2021.
- Kevin Saliou, Le Réseau de Lautréamont. Itinéraire et stratégies d'Isidore Ducasse, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », 2021.
- Jude Stéfan, Rimbaud et Lautréamont, préface de Tristan Hordé, Fourmagnac, L’Étoile des limites, 2023.
Articles et varia
- « Préface de Léon Genonceaux », in Les Chants de Maldoror, Paris, éditions L. Genonceaux, 1890.
- Remy de Gourmont, Le Livre des masques. Portraits symbolistes. Gloses et documents sur les écrivains d'hier et d'aujourd'hui, illustré par Félix Vallotton, Paris, Mercure de France, 1896, Modèle:P. (Lire sur Gallica).
- « Préface de Philippe Soupault », in Lautréamont. Poésies, Paris, Au sans pareil, 1920.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The lay of Maldoror by the Comte de Lautréamont, traduit par John Rodker avec une introduction de Rémy de Gourmont, Londres, The Casanova Society, 1924 [[[:Modèle:1re]] traduction en anglais].
- [collectif] Le cas Lautréamont : études et opinions par Marcel Arland, C Arnauld, André Breton, Jean Cassou, Jean Cocteau, etc. ; portrait par Odilon-Jean Périer ; bibliographie par Raoul Simonson ; préface par André Gide, Paris, R. Van den Berg, 1925.
- « Étude, commentaires et notes par Philippe Soupault » in Comte de Lautréamont, Œuvres complètes : Les chants de Maldoror : Poésies : Correspondance, Paris, Au Sans pareil, 1927 [[[:Modèle:1re]] édition complète].
- André Breton, Anthologie de l’humour noir, Paris, Éditions du Sagittaire, 1940 - rééd. 1950 et 1966 (J.-J. Pauvert, augmentée).
- Julien Gracq, « Lautréamont toujours », Préface aux Chants de Maldoror, Paris, Éditions La Jeune Parque, 1947. Repris en introduction aux Œuvres Complètes de Lautréamont, Paris, José Corti, 1960, puis dans Sur Lautréamont, Paris, Éditions Complexe, 1987.
- Maurice Blanchot, « Lautréamont ou l'espérance d'une tête », Cahiers d'art, n° 1, juin 1948 ; version augmentée dans Préface aux Chants de Maldoror aux Éditions du Club Français du livre, 1950. Repris en introduction aux Œuvres Complètes de Lautréamont, Paris, José Corti, 1960, puis dans Sur Lautréamont, Éditions Complexe, 1987.
- Guy Debord et Gil J. Wolman, « Mode d'emploi du détournement », in Les Lèvres nues, Modèle:Date-<ref>Ce texte est inclus dans la nouvelle édition des œuvres de Lautréamont dans la collection de La Pléiade parue en 2009 - Lire en ligne</ref>.
- « Lautréamont : pour le centenaire de Maldoror » in L'Arc, Aix-en-Provence, 1967.
- Modèle:Article.
- Philippe Sollers, « La science de Lautréamont » in Logiques, 1968.
- Jean-Jacques Lefrère, Le Visage de Lautréamont, Pierre Horay, 1977<ref>C'est dans cet ouvrage qu'est présentée la photo-carte de visite retrouvée par Lefrère dans un album de la famille Dazet, la photographie est présentée en regard d’une photographie du jeune Georges Dazet : cf. Lefrère (Flammarion, 2008), Modèle:P. et commentaire Modèle:P.</ref>.
- Jean-Marie-Gustave Le Clézio, Le Rêve de Lautréamont, Nouvelle Revue Française Modèle:N°, 330, 331, en juin, juillet et Modèle:Date-. Repris dans Sur Lautréamont, Editions Complexe, 1987.
- Louis Janover, Lautréamont et les chants magnétiques, Sulliver, 2002 Modèle:ISBN.
- « Isidore Ducasse géomètre de la poésie » par Norbert Meusnier in Alliage Modèle:N°, 2006.
- Gérard Touzeau, « Louis d'Hurcourt, dédicataire des Poésies d'Isidore Ducasse », Histoires Littéraires, vol. XVII, n° 67, juillet-août-Modèle:Date-, p. 140-151 ; Cahiers Lautréamont, Modèle:Date- (https://cahierslautreamont.wordpress.com/2016/04/05/louis-dhurcourt-dedicataire-des-poesies-disidore-ducasse-1/ [archive]).
- Nous sommes dans une nuit d'hiver, 33 dessins de Nadine Ribault à partir des Chants de Maldoror d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, Éditions Les Deux Corps, 2018.
- Nous sommes dans une nuit d'hiver, Dessins de Nadine Ribault à partir de fragments des Chants de Maldoror du comte Lautréamont, Éditions Irène, Kyôto, 2020.
- Valentin Macchi, Isidore, Lautréamont et Maldoror, Université de Bordeaux, 2022.